Section Alençon



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Conférence « Les sources du mal être au travail»
Vincent de Gaulejac
alencon22mars
Pour quelles raisons le mal-être au travail est-il si profond alors que les conditions de travail se sont plutôt améliorées ? Depuis un siècle, le temps de travail s’est considérablement réduit, la pénibilité physique également, la protection des salariés s’est améliorée dans bien des secteurs. Les conditions objectives de travail sont plus confortables alors que les conditions subjectives semblent se dégrader. Le stress est devenu un phénomène social dont les effets sont d’abord vécus au niveau personnel. Il apparaît dans toutes les organisations qui ont mis en oeuvre la « révolution managériale ». Il nous faut mieux comprendre pourquoi et comment ces organisations deviennent « paradoxantes », pourquoi elles génèrent en permanence des contradictions qu’elles n’arrivent pas à résoudre.
La notion de « risques psychosociaux » mise en avant pour désigner le mal être au travail est ambiguë. De quels risques parle-t-on ? Pour le salarié ? Pour l’entreprise ? Pour la société ?
Face à ce mal être qui ne cesse d’augmenter, de multiples « solutions » ont été proposées. Pourquoi semblent-elles impuissantes à alléger les tensions vécues par les salariés et par le management ? Que faudrait-il faire pour apporter des réponses plus satisfaisantes ? Quelles modalités d’action, individuelles et collectives sont possibles face à ce symptôme d’un mal-être profond et persistant?
Vincent de Gaulejac,
Professeur émérite à l’université Paris 7-Denis Diderot, président du Réseau international de sociologie clinique (RISC), auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont « La Lutte des places », « La Société malade de la gestion », « Travail, les raisons de la colère », « Manifeste pour sortir du mal-être au travail » (avec Antoine Mercier) et « Le capitalisme paradoxant, un système qui rend fou » (avec Fabienne Hanique).

Intervention du 5 février contre la constitutionnalisation de l’état d’urgence et la déchéance de nationalité
Le 13 novembre, 130 personnes étaient assassinées par un groupe terroriste se réclamant de l’état islamique. Le lendemain de cette effroyable tragédie, le Gouvernement a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire conférant ainsi aux autorités des pouvoirs de police exceptionnels. Depuis, ce même Gouvernement a prolongé l’état d’urgence pour la durée qu’il estime nécessaire à la lutte contre le terrorisme et a décidé de l’inscrire dans la Constitution.  Lire la suite

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