Le Puy Sainte Réparade : un vandalisme anti-écologique irresponsable

Dans la nuit du 7 au 8 juillet 2020, la ferme de Tristan et Oriane au Puy Sainte Réparade était vandalisée.

Tristan et Oriane Arlaud ont développé des cultures locales en agriculture bio il y a plus de 10 ans. Ils ont monté une association qui permet d’aider des jeunes non forcément issus du monde agricole, à démarrer une entreprise agricole respectueuse de l’environnement. Ils ont aussi organisé un circuit court qui permet aux agriculteurs locaux de distribuer leur production bio et aux consommateurs de s’approvisionner en produits sains et locaux y compris pendant les jours sombres du confinement.

Ce vandalisme n’est ni anodin ni ordinaire, en raison non seulement de la méthode employée par des inconscients irresponsables ou des apprentis criminels, mais aussi par la dimension politique qu’il pourrait véhiculer.

La section Pertuis-Sud Luberon tient à apporter publiquement son soutien à la famille Arlaud, et à demander aux autorités, à la gendarmerie et à la justice, d’identifier les auteurs des faits et éventuellement les commanditaires, et de les traduire en justice.

Les vandales ont non seulement détruit des serres et arraché des plants de tomates, mais ils ont aspergé des cultures d’un produit invisible et inodore à base de glyphosate concentré, extrêmement toxique. Ainsi Tristan qui a travaillé sur ces cultures empoisonnées a été gravement intoxiqué, et si ces jours ne sont plus en danger, les séquelles à terme sont encore inconnues. Quiconque aurait mangé la production aurait été empoisonné.

Quant à l’aspect politique de cette affaire, il est très inquiétant. Tristan et Oriane, l’association qui les soutient, ont montré qu’il était possible de développer une agriculture respectueuse de l’environnement, avec une rentabilité avérée sur le long terme, probablement meilleure que celle d’une exploitation utilisant toujours plus de pesticide et engrais de synthèse, obligeant les producteurs à être à la merci des circuits « traditionnels » de l’agriculture.

Attaquer le mode de production développé par la famille Arlaud, environnementalement et socialement responsable, en mettant en danger tous les consommateurs qui recherchent justement des produits sains et locaux, est condamnable.

Ici, nous sommes en présence d’un acte irresponsable, visant probablement à dissuader les agriculteurs de se tourner vers le progrès respectueux de l’environnement.

Nous espérons que soient rapidement interpellés les auteurs de cet acte déplorable, afin de les empêcher de recommencer et de dissuader tout autre terrorisme anti-écologique.

revue de presse :

https://www.liberation.fr/terre/2020/08/19/on-s-est-retrouves-face-a-la-mort-dans-nos-serres-une-exploitation-bio-ravagee-par-du-glyphosate_1797161

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/14/un-agriculteur-intoxique-des-cultures-detruites-une-exploitation-bio-detruite-au-glyphosate-dans-les-bouches-du-rhone_6048990_3244.html

https://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/6049421/les-jardins-de-paradis-victimes-dune-attaque-aux-pesticides.html

https://www.bleu-tomate.fr/tristan-arlaud-inspirateur-dune-agriculture-citoyenne/

https://blogs.mediapart.fr/lancetre/blog/130820/attentat-au-glyphosate-contre-des-agriculteurs-bio

pour aider les victimes :

https://www.miimosa.com/fr/projects/sauvons-la-ferme-des-jardins-de-paradis#articles


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Terres Vives à Pertuis

Le Maire de Pertuis porte un projet d’artificialisation de 235 hectares autour de Pertuis dont 86 hectares pour doubler la Zone d’Activité Economique Saint Martin qui est loin d’être saturée car 57 lots sont inutilisés.

Le collectif TERRES VIVES PERTUIS s’est créé pour protéger Pertuis et ses habitant d’une « bétonisation » inutile et néfaste. Il travaille à la sauvegarde des espaces naturels, agricoles et forestiers et défend ces espaces contre les projets d’artificialisation de la mairie.
Ce collectif organise la résistance contre la culture de l’urbanisation, pour la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers de Pertuis, et contre le PLU élaboré par la municipalité.

De nos jours,  les scientifiques nous alertent sur le risque d’emballement climatique et ses conséquences catastrophiques pour l’humanité, à l’heure ou le GIEC, dans son rapport spécial de juillet 2019 sur les terres émergées, appelle à « travailler activement à la reconquête des sols, en luttant contre leur artificialisation », à l’heure ou la relocalisation de l’agriculture est plus que jamais indispensable pour contribuer à la sécurité alimentaire de nos territoires.

Le projet d’artificialisation de 235 hectares semble à la fois inutile et générateur d’inondations futures. par ailleurs, il interroge sur des plus-values immobilières qui pourraient être faites au détriment des agriculteurs et actuels propriétaires.

Nous suivons avec bienveillance le combat de TERRES VIVES sur https://terresvivespertuis.wordpress.com/