Les massacres à grande échelle ont repris à Gaza, l’élimination ethnique se poursuit en Cisjordanie
L’AFPS 63 appelle à un rassemblement jeudi à 18h Place de Jaude à Clermont-Ferrand
Les forces israéliennes, pleinement soutenues et armées par les États-Unis et d’autres puissances occidentales, massacrent des centaines de Palestiniens, y compris pendant leur sommeil.
Dans une grave escalade de leur génocide contre 2,3 millions de Gazaouis, le 17 mars, elles ont brisé le récent cessez-le-feu, déjà fragile, en bombardant la bande de Gaza, illégalement occupée et assiégée.
Des familles entières ont été décimées. Les hôpitaux sont débordés. Gaza brûle à nouveau. La situation humanitaire est désastreuse.
Partout en Cisjordanie, ainsi qu’au Liban, en Syrie et au Yémen, l’axe génocidaire israélo-étatsunien intensifie ses crimes et sa destruction simultanée du droit international.
Les personnes de conscience du monde entier doivent agiret exiger de leurs gouvernements des sanctions contre l’État d’Israël !
Une courte vidéo avait été diffusée sur les réseaux par Yassin Chelly https://x.com/MrChelly0/status/1899487640019243341 » Aujourd’hui, sous mes yeux, dans le quartier de Croix-de-Neyrat, un policier a frappé un homme handicapé d’un coup de poing. Peu importe le contexte, il doit bien exister d’autres façons de maîtriser une personne. C’est choquant. «
La LDH réprouve ces violences policières contraire aux droits de toute personne et portant atteinte à la dignité humaine. Elle soutien leur signalement à la justice dont on attend qu’elle fasse rapidement toute la lumière sur cette affaire. Personne ne doit être au dessus des lois.
ABROGATION DE LA CIRCULAIRE RETAILLEAU DE JANVIER 2025 – ABROGATION DE LA LOI DARMANIN
Depuis des mois, le ministre de l’intérieur, Retailleau, multiplie les déclarations visant à supprimer les possibilités d’accueil et de régularisation des personnes migrantes.
Sur fond de racisme décomplexé inspiré par l’extrême droite, le ministre donne aux préfets des consignes fermes de non-régularisation des personnes étrangères vivant en France sans titre de séjour. A Clermont-Ferrand, le zèle préfectoral ne se fait pas attendre : une mère et sa fille de 7 jours sont sorties de l’hébergement d’urgence et se retrouvent à la rue. …/…
Les mises à la rue se multiplient comme passage obligé pour celles et ceux qui veulent reconstruire une vie parmi nous, y compris pour des mineurs venus seuls en France. Ces mineurs non accompagnés (MNA) dont on ne veut pas reconnaître la minorité peuvent aussi se retrouver à la rue et n’y échappent que grâce à la solidarité citoyenne. Nous revendiquons pour eux, la présomption de minorité et le droit à l’éducation.
Dans la continuité de la loi Darmanin de janvier 2024, la circulaire Retailleau met à bas les possibilités de régularisation exceptionnelle des étranger.ères au titre de la situation familiale ou du travail. Elle augmente la durée de séjour requise sur le territoire à 7 ans au lieu de 5 ans précédemment, voire 3 ans au titre du travail, pour pouvoir solliciter une régularisation à titre exceptionnel. Elle rend quasi-impossible la régularisation d’une personne ayant subi une OQTF, exécutée ou pas, même datant de plusieurs années.
Rendre les régularisations pratiquement impossibles comme le souhaitent Retailleau, Darmanin, Bayrou et toute l’extrême-droite, c’est fabriquer des sans-papiers, élargir la cohorte des sans droit, refuser de voir que le plus souvent ces gens là travaillent dans des secteurs où leur présence est indispensable (bâtiment, travaux publics, hôtellerie, restauration, agriculture, santé, aide aux personnes…).
Et pour en rajouter dans la xénophobie, des centaines de travailleurs étrangers en situation régulière, à Clermont-Ferrand et ailleurs, perdent leur emploi justement parce que les préfectures accumulent les mois de retard dans le renouvellement des titres de séjour.
Maintenir cette politique de stigmatisation des étrangers, c’est laisser croire à la population qu’une immigration zéro est possible. C’est par là même désigner encore et toujours des boucs émissaires pour saper toute contestation des politiques libérales alors que ce ne sont pas les sans-papiers qui provoquent la fermeture de Auchan, des usines Michelin, des classes dans les écoles ou la casse des services publics…
Pétition à l’initiative de la LDH, la FIDH et l’Association France Palestine Solidarité
Le 18 septembre 2024, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait par 124 voix, dont celle de la France, une résolution de la plus haute importance concernant l’occupation et la colonisation israélienne de la Palestine.
Conformément à l’avis de la Cour internationale de Justice, la résolution affirme que l’occupation du territoire palestinien par Israël est illégale et rappelle que la colonisation est un crime de guerre et qu’Israël doit y mettre fin dans un délai d’un an, soit le 18 septembre 2025 au plus tard.
Elle réaffirme le droit à l’autodétermination du peuple palestinien, y compris son droit à un État indépendant et souverain sur l’intégralité du territoire palestinien occupé (Cisjordanie dont Jérusalem-Est, et bande de Gaza).
Au-delà des obligations à caractère général qui incombent aux États, ils doivent également respecter des prescriptions précises, à savoir :
– d’enjoindre aux acteurs économiques, financiers, d’empêcher toute activité et investissement, toute relation économique ou commerciale avec Israël qui seraient de nature à renforcer sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé ;
– d’interdire l’importation de tout produit issu des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ;
– d’interdire toute exportation d’armes ou de matériels connexes en direction d’Israël ;
– d’enjoindre aux colons franco-israéliens de quitter leurs résidences dans les colonies ;
– de prendre des mesures contre les militaires franco-israéliens qui interviennent dans le territoire palestinien occupé.
Plus de cinq mois après le vote de cette résolution, la France n’a toujours pas pris la moindre mesure pour se conformer à cette résolution.
Nous demandons au gouvernement français de prendre des mesures visant les acteurs français responsables de ces agissements illicites, pour empêcher tout ce qui permet à l’occupation et la colonisation de perdurer. Ces acteurs peuvent être des citoyens, des entreprises, des institutions publiques dont des collectivités locales ou des organisations privées.
Le média identitaire Frontières a diffusé un liste d’avocats défendant des étranger. La #LDH apporte son soutien indéfectible à toutes celles et ceux qui participent, dans des conditions ardues, à la défense des droits des plus fragiles.
Le bulletin identitaire Frontières a commis un nouveau brûlot raciste relatif à la défense, devant les juridictions administratives des étrangers exerçant des recours concernant leur situation administrative.
Ce sont pêle-mêle la Cour européenne des droits de l’Homme, les juges et le droit au recours qui sont instrumentalisés afin de mettre en œuvre le narratif, tout aussi raciste, de l’invasion migratoire.
Une nouvelle étape a été franchie dans l’ignominie puisque cette fois ce sont des listes d’avocats intervenant dans la défense de ces personnes qui sont publiées par le bulletin : leurs noms, le nombre de recours qu’ils pratiquent dans le ressort territorial de chaque tribunal. La pratique n’est pas nouvelle. Lister, nommer, afficher, calomnier revient à accuser ces auxiliaires de justice, dans l’exercice de leur profession, pour susciter la haine, la violence et finalement porter atteinte à l’Etat de droit.
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Lien vers le communiqué complet sur le site de la LDH :