La fédération des Hauts de Seine de la Ligue des Droits de l’Homme s’associe aux associations de résistants pour dénoncer la décision municipale de rebaptiser la place de de la Résistance par le le nom de Charles Pasqua. et appelle au rassemblement ce samedi 24 octobre à 11H.
LA PLACE DE LA RESISTANCE NE DOIT PAS DEVENIR PLACE CHARLES PASQUA
Alors que cette année nous commémorons le 70e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance (C.N.R.), regroupant Gaullistes, Communistes,
Socialistes et Radicaux, la décision municipale de débaptiser la place de la Résistance heurte profondément de très nombreux Robinsonnais.
Cette décision meurtrit les gens bien au-delà de tout clivage politique !
Pour permettre au Maire de rendre hommage à son « mentor », le conseil municipal a pris une décision qui va à l’encontre du devoir de mémoire qu’il faut continuer de perpétuer pour ces femmes et hommes qui se sont engagés dans la résistance au péril de leur vie.
C’est pourquoi à l’appel des principales associations de résistants et amis de la Résistance
ANACR Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance
FNDIRP Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes
ANFFMRFA Association Nationales des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance Française et de leurs Amis
de syndicalistes et de parti politiques,
un rassemblement républicain est organisé sur cette place de la Résistance
Samedi 24 octobre à 11H00
Nous vous attendons nombreux et nombreuses pour dire :
« NON cette place de la Résistance NE doit PAS changer de nom ! »
Rappelons-nous : Le choix de la première municipalité du Plessis-Robinson issue de la Résistance a été d’honorer les résistantes et résistants locaux de tous bords et leurs actes de bravoures, en faisant déboucher l’avenue de la Résistance sur la place de la Résistance. Ne touchons pas à ce double symbole !
LA PLACE DE LA RESISTANCE NE DOIT PAS DEVENIR PLACE CHARLES PASQUA
Alors que cette année nous commémorons le 70e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance (C.N.R.), regroupant Gaullistes, Communistes,
Socialistes et Radicaux, la décision municipale de débaptiser la place de la Résistance heurte profondément de très nombreux Robinsonnais.
Cette décision meurtrit les gens bien au-delà de tout clivage politique !
Pour permettre au Maire de rendre hommage à son « mentor », le conseil municipal a pris une décision qui va à l’encontre du devoir de mémoire qu’il faut continuer de perpétuer pour ces femmes et hommes qui se sont engagés dans la résistance au péril de leur vie.
C’est pourquoi à l’appel des principales associations de résistants et amis de la Résistance
ANACR Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance
FNDIRP Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes
ANFFMRFA Association Nationales des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance Française et de leurs Amis
de syndicalistes et de parti politiques,
un rassemblement républicain est organisé sur cette place de la Résistance
Samedi 24 octobre à 11H00
Nous vous attendons nombreux et nombreuses pour dire :
« NON cette place de la Résistance NE doit PAS changer de nom ! »
Rappelons-nous : Le choix de la première municipalité du Plessis-Robinson issue de la Résistance a été d’honorer les résistantes et résistants locaux de tous bords et leurs actes de bravoures, en faisant déboucher l’avenue de la Résistance sur la place de la Résistance. Ne touchons pas à ce double symbole !
Dans le prolongement d’un stage LDH régional »santé » en 2014, le Comité régional Ile-de-France a conçu un important colloque co-organisé avec la Macif (dans le cadre du partenariat LDH-Macif), avec le soutien de la Ville de Nanterre qui l’accueille dans le grand auditorium de la Maison de la Musique (en centre-ville, facilement accessible en RER A), samedi 14 novembre, de 9 à 18h.
Ce colloque est titré « Pour une santé égalitaire et solidaire ! » en reprenant l’intitulé du »Manifeste des 123 » – signé par la LDH en décembre 2011- avec l’accord des concepteurs de ce livre-manifeste, toujours valide, dont deux auteurs interviendront dans le Colloque, Frédéric Pierru et André Grimaldi.
Ce colloque sera triplement dans l’actualité, en étant placé volontairement au cours du »mois de l’économie sociale », au moment où le PLFSS et le PLF2016 seront en débat (et à mettre en regard des engagements de la Loi santé pour la réduction des inégalités), et en lien avec les débats autour de la Conférence climat (Cop21) compte-tenu des regards qui seront proposés en matinée sur les déterminants non-médicaux de la santé, particulièrement environnementaux…
Il est ouvert à tout public et le programme détaillé est téléchargeable ici.
Jean Ganeval, délégué régional LDH-Ile de France
Philippe Laville, élu au CR LDH-IDF et au CC, coordonnateur de la préparation du Colloque
POUR UNE SANTÉ EGALITAIRE ET SOLIDAIRE !
Exposés et débats avec des chercheurs, praticiens de santé, élus associatifs, mutualistes, politiques, syndicaux…
Sur chaque thème, un focus sur la situation à Nanterre, pour illustrer les études générales par des exemples concrets et encourager le développement des interventions citoyennes. Expositions sur les perturbateurs endocriniens (Réseau Environnement Santéet Mutualité Francilienne), la crise sanitaire… Tables de publications des intervenants, projection de films, théâtre-forum (extrait de « A votre santé ! » par la Compagnie NAJE ( »Nous n’Abandonnerons Jamais l’Espoir »)…
De 9 à 13h – La santé en amont du soin
Quelles maladies pourraient être évitées ? Quels effets sur notre santé des conditions de travail et de vie (alimentation, habitat, transports, loisirs…) ? Quels effets des dégradations plus ou moins visibles de l’environnement (climat, invasion des produits chimiques et nano-particules…) ? Comment y remédier et lutter contre les inégalités ? Quelles contributions des géographes de la santé ?
Présentation de l’exemple d’une »Evaluation d’Impact en Santé » : le projet urbain du quartier Nanterre Gare Université
De 14 à 18h – Inégalités sociales de santé et conditions de l’égalité d’accès à des soins de qualité pour tous
Quelles évolutions de la protection sociale avec les désengagements de la Sécurité Sociale et les grandes inégalités entre »complémentaires » ? Quelles justes rémunérations des médecins, quelles causes des inégalités d’accès à des soins de qualité en consultations médicales, et en hôpitaux ?
Focus sur le centre de santé municipal et la défense de l’hôpital local.
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Ont, à ce jour, confirmé leur participation aux table-rondes, suivies de débats avec le public : Habiba Bigdade(maire-adjointe à la santé à Nanterre),André Cicolella(président du Réseau Environnement Santé),Hélène Colombani(médecin directrice de la Santé de la Ville de Nanterre, secrétaire générale de la Fédération Nationale des Centres de Santé),Jean-Pierre Dubois (professeur de droit public, président d’honneur de la LDH), Laurent El Ghozi(chirurgien hospitalier, conseiller municipal délégué de Nanterre, président ESPT),Emmanuelle Fourneyron (BN LDH, co-responsable groupe de travail national LDH santé-bioéthique),Jacqueline Fraysse (cardiologue, députée), André Grimaldi (diabétologue, chef de service AP-HP, initiateur du Mouvement de défense de l’hôpital public, co-auteur du Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire), Patrick Jarry (maire de Nanterre), Tatiana Gründler (juriste, Centre de recherches et d’études sur les droits fondamentaux CREDOF-Université Paris Ouest Nanterre),Martine Lalande (médecin généraliste à Gennevilliers, militante du COMEGAS, de l’Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers,vice-présidente du Syndicat de la Médecine Générale), Françoise Lareur (Présidente Macif-Idf), Philippe Laville (CR-idf et CC LDH, co-responsable groupe de travail national LDH santé-bioéthique), Roger Lenglet (journaliste, philosophe, auteur de « Lobbying et santé« , « 24h sous influences : comment on nous tue jour après jour« , « Nanotoxiques » ; par visio-conférence), Danièle Lochak (juriste, prof. émérite Université Paris Ouest Nanterre, militante GISTI et LDH), Philippe Lorrain (médecin généraliste, co-rédacteur en chef de la revue « Pratiques » et de son dossier « Ces maladies que l’on pourrait éviter » de mai 2015),Patric Mourgère(Président de CPAM), Fabrice Nicolino (journaliste d’investigation, auteur notamment de »Un empoisonnement universel »-sous réserve), Marie Pezé (docteur en psychologie, expert judiciaire, responsable du réseau national de consultations www.souffrance-et-travail.com),Frédéric Pierru (sociologue, chercheur CNRS, comité directeur Sciences-Po santé Paris, Haut Conseil de la Santé Publique, co-auteur du Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire…), Stéphane Rican (géographe de la santé, LADYSS-Université Paris Ouest Nanterre), Yorghos Remvikos(professeur de santé environnementale, OVSQ-Université Versailles St-Quentin), Nora Tréhel (présidente de la MUFIF, Union régionale Ile-de-France de la Mutualité française), Zoé Vaillant(géographe de la santé, LADYSS-Université Paris Ouest Nanterre)…
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Entrée libre et gratuite au Colloque mais sur pré-inscription impérative au plus tard le 12/11
en retournant le coupon ci-dessous par messagerie colloque-sante-14-11-2015-nanterre@ldh-france.org
Nom, prénom : …………………………………………………………………………………………………………………………
profession-fonction (facultatif) : ……………………………………………
Ville – département : ……………………………………………. Tel. / courriel : ……………………………………………..
Nanterre le 11/09/2015,
Communiqué
La Fédération de la Ligue des Droits de l’Homme des Hauts-de-Seine condamne fermement les propos tenus par Patrick Devedjian, Président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine sur les réfugiés, lors d’une conférence de presse à la Préfecture de région au cours de laquelle le préfet de région évoquait la situation des réfugiés syriens et irakiens en provenance d’outre-Rhin.
« Ils nous ont pris nos juifs, ils nous rendent des Arabes. » sont des propos inacceptables, qui d’une part, établissent une surenchère entre deux groupes d’individus et réduisent la vie des femmes, des hommes et des enfants qui ont vécu ou vivent des drames terribles, à une logique comptable nauséabonde déshumanisant les victimes de l’exode.
D’autre part la LDH 92 salue l’effort fait par l’Allemagne d’organiser l’accueil de réfugiés sur son territoire, le rappel de M. Devedjian aux heures sombres de son histoire est cynique.
La LDH 92 invite M. Devedjian dès à présent à mettre en musique ses regrets en finançant l’accueil de réfugiés dans toutes les villes du département à travers sa compétence principale qu’est l’action sociale.
La Section de l’Université de Nanterre de la Ligue des droits de l’Homme
a le plaisir de vous convier à une conférence-débat sur le thème :
Université / Laïcité / Religions
Quelles spécificités ?
En présence de
Danièle Lochak, Professeure émérite à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense, membre de la Ligue des droits de l’Homme
Frédéric Dieu, Maître des requêtes au Conseil d’Etat,
Dominique Goussot, Président de la fédération des Hauts de Seine de la Libre pensée
un Membre de l’Observatoire de la laïcité (sous réserve)
Le jeudi 16 avril 2015,
de 17h15 à 19H15
Batiment F,
amphi D
Conscient que son métier de photographe l’amène à questionner les gens sur ce qu’ils sont, Stéphane Ragot décide de retourner la question sur lui-même et de s’interroger sur son histoire et celle de sa famille. « Je suis Français, dit-il. Je veux regarder en face l’histoire dont je suis l’héritier. Je veux interroger un récit familial et national qui ne va pas de soi. Je suis Français de souche comme on dit, de cette souche vantée par les nationalistes et méprisée par les humanistes. Je refuse l’orgueil que me promettent les uns et je refuse la honte que me prescrivent les autres. Le pacte est rompu. Je suis Français et je refuse de me résigner au repli, à la défense, même passive, surtout passive, d’une permanence figée et imaginaire de l’identité française. Je suis photographe et je veux faire un film qui porte mon refus. Je veux donner à voir mon histoire, affirmer ma place. Tenir debout face à la violence symbolique d’une identité nationale asservie. »
Ses grands-pères, morts depuis longtemps étaient tous deux militaires pourtant leur histoire est bien différente. Paul le parachutiste, a fait une belle carrière d’officier, a reçu la légion d’honneur des mains du général de Gaulle, ses filles se sont mariées à des Saint-Cyriens. Pierre le légionnaire a été boucher, et ses états de service, dans la Légion, sont peu élogieux, enfant illégitime il fut rejeté par sa mère. En remontant dans leur histoire marquée par les guerres, Stéphane Ragot accomplit un travail minutieux d’historien, il nous fait découvrir une histoire de la France où l’on rencontre aussi bien des défenseurs de l’empire colonial, des témoignages de la « grande guerre », des badauds du défilé du 14 juillet. Un des moments les plus touchants est celui où des sans papiers en marche pour leurs droits se recueillent dans la nécropole militaire Notre-Dame de Lorette, près d’Arras, où à coté des croix portant les noms de soldats français, des tombes musulmanes portent la même mention « mort pour la France ».
Partant de cette démarche individuelle de reconstitution de son histoire familiale, Stéphane Ragot fait émerger des questions liées à l’identité personnelle, familiale et nationale. Il nous montre la perversité de la question de l’identité nationale et de tout ce qui la sous-tend dans une France tellement diverse : « Inoculé par un pouvoir qui parie sur la division et la stigmatisation, je vois le venin de l’identité nationale, loin d’avoir disparu avec le ministère du même nom, s’immiscer dans les tissus d’un corps social déjà tétanisé par la peur de l’autre. Je rejette les termes d’un débat biaisé et je refuse d’abandonner aux puissants l’usage des mots, des images et des symboles. »
Citons enfin les propos très élogieux de Jean Baubérot qui nous invite à voir et faire voir ce film : « …Voilà une œuvre qui parle magnifiquement de la France d’hier et d’aujourd’hui entremêlées. […]Un film qui, par la justesse de son propos, par la beauté de ses images, par l’impressionnant travail de montage réalisé, procure un vrai bonheur, un bonheur grave capable de panser des blessures secrètes ou béantes, les blessures que chacun d’entre nous porte. »
En même temps que le film, parait Patria lucida un livre des photos et des textes du film ainsi qu’un beau texte de Pierre Bergounioux intitulé « Qui nous sommes » (180 pages, format 20×28 cm, éditions, 30 euros).
Patria obscura
Documentaire, 2014
Durée : 83 mn
Réalisation : Stéphane Ragot
Distribution : DHR
La section de la LDH Université Paris Ouest-Nanterre organise
Le Mercredi 21 janvier de 17h à 20 h
amphithéâtre D (Bâtiment F, campus de Nanterre)
une Conférence-débat sur
Liberté d’expression : quel avenir pour la démocratie post-Charlie?
Mot d’ouverture Florence Bellivier, co-directrice de l’UFR droit & sciences politiques et Serge Slama, président de la section LDH Paris Ouest Nanterre
Débat animé par Pascal Beauvais, professeur de droit, Univ. Paris Ouest-Nanterre, co-directeur de l’UFR droit & sciences politiques, membre de la CNCDH
Avec
Emmanuel Dockès, professeur de droit social, Univ Paris Ouest-Nanterre, IRERP
Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public, Univ. Paris Ouest-Nanterre, CREDOF
Nicolas Hervieu, doctorant en droit public au CREDOF, chargé d’enseignements à l’Université Panthéon-Assas et collaborateur d’avocat aux Conseils
Thomas Hochmann, professeur de droit public à l’Université de Reims
Franck Johannès, Journaliste au Monde
Agnès Tricoire, avocat au barreau de Paris, déléguée de l’Observatoire de la liberté d’expression/ LDH
Camille Viennot, maitre de conférences en droit privé, Univ. Paris Ouest-Nanterre, CDPC
LDH Section Paris-Ouest Nanterre, bâtiment F, 200 avenue de la République 92001 NANTERRE CEDEX
Dans le cadre des rendez-vous de la Ligue des droits de l’Homme, la section d’Antony recevra le chercheur Eric FASSIN le 5 novembre prochain autour d’un débat :
Laïcité, genre, race. La bataille des mots
elle vous y souhaite nombreux !
Qui est Eric FASSIN ?
Éric Fassin est chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (sciences sociales, politique, santé), unité mixte de recherche associant le CNRS, l’Inserm, l’EHESS et l’université de Paris XIII. Sociologue engagé dans le débat public, il enseigne à Paris VIII et travaille sur la politisation des questions sexuelles et raciales, en France et aux États-Unis.
Informations pratiques.
mercredi 5 novembre 2014 à partir de 20h
Accueil par le restaurant La cour des potes
24, av. de la Division Leclerc à Antony
Réservation indispensable avant le mercredi 29 octobre 2014 auprès de antony92@ldh-france.org
retrouver les détails sur l’invitation
Cette œuvre collective a pour but de participer de manière partagée, attrayante et mobilisatrice au travail de mémoire de cette période de l’histoire. A Nanterre, ce projet a été initié par le Collectif Mémoire Résistance et Déportation de Nanterre.
En 2014, l’Etat a déclaré le 27 mai Journée nationale de la Résistance. Il s’agit de la date d’anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance (CNR). Mis en place par Jean Moulin en 1943, il va fédérer les différents mouvements de résistance pendant l’occupation et va lutter contre les nazis et le régime collaborationniste français.
La ville de Nanterre a décidé de lui donner une résonance locale, la résistance ayant été très suivie dans ce fief francilien. Dès 1939, le maire Raymond Barbet est déchu de son mandat et interné. Il s’évade en 1940 pour rejoindre la Résistance. Le député de Nanterre, Waldeck Rochet, est lui aussi arrêté. Il deviendra, après sa libération en 1943, le représentant du PCF auprès du général de Gaulle à Londres.
Au-delà des hommes politiques, c’est un réseau de Résistance qui se met en place à Nanterre. Louis Meunier organise en 1941 un réseau de francs-tireurs et partisans (FTP), nom du mouvement de Résistance intérieure française. De nombreux Nanterriens vont participer. C’est le cas de Vincent Pascucci ou Pierre Bougas, deux des responsables de la Résistance locale. Le jeune Spartaco Fontanot, immigré et antifasciste italien, s’engagera au côté de Missak Manouchian. Il sera fusillé avec ses 22 camarades le 21 février 1944 au fort du Mont-Valérien.
Pour célébrer cette date anniversaire, de nombreuses expositions seront proposées tout au long du mois. Des projections-débats seront organisées à l’Agora, au cinéma Les Lumières mais aussi à la médiathèque Pierre-et-Marie-Curie, avec la présence de réalisateurs, de représentants d’associations et de témoins de l’époque.
A noter : projection de FTP MOI le 5 juin à l’Agora, 20 rue de Stalingrad à 19h30, en présence des réalisateurs Mourad Laffitte et Laurence Karsnia, et de Georges Duffau-Epstein
Programme
Programme Le mois de la Ré_sistance 2014
Communiqué :
Le 20 mars 2014,
Ce que pensent vos candidats aux élections municipales du droit de vote des résidents étrangers aux élections municipales. |
La question suivante a été adressée à l’ensemble des candidats têtes de liste des Hauts de Seine :
« Aux prochaines élections municipales des étrangers voteront et seront éligibles, il s’agit des résidents étrangers communautaires (de la communauté européenne).
Êtes vous favorables (dans les mêmes conditions que les résidents étrangers communautaires qui ne peuvent être maire, ne peuvent être grand électeur et ne peuvent participer à la désignation des grands électeurs) au droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers extracommunautaires aux élections municipales ? »
Parmi les 149 candidats interrogés, 60 ont répondu à la question. Nous voulons les remercier ici d’avoir pris la peine de nous faire connaître leur point de vue sur un sujet primordial pour la démocratie.
52 d’entre eux (87%) se sont positionnés favorablement et 8 défavorablement (13%).
Les résultats détaillés sont consultables ici: http://site.ldh-france.org/hautsdeseine/files/2014/03/Resultats-Consultation-droit-de-vote-92.pdf
87% des répondants sont favorables au droit de vote des étrangers
La majorité d’entre eux – soit 48 sur 52 – sont des candidats de « gauche », qui ont affirmé ou réaffirmé leur positionnement favorable à l’octroi du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers extracommunautaires aux élections municipales.
2 répondants s’affichent sans étiquette.
Les deux derniers sont des centristes, ce qui est une bonne chose.
Il est à noter que de nombreux dirigeants centristes et de la droite classique se sont déjà positionnés favorablement sur cette question, le dernier en date M. De Boishue, ancien ministre d’Alain Juppé, le 2 janvier dernier
8 répondants sur 60 s’expriment défavorablement
2 réponses défavorables émanent sans surprise de l’extrême droite.
La droite « classique » reste pour sa part très silencieuse. Seuls 6 candidats ont répondu, et leurs réponses sont toutes défavorables.
Peut-on y lire la volonté de ne pas ‘s’exprimer publiquement sur une question qui concerne une partie de la population de leur ville ? Ou encore la volonté de ne pas froisser un électorat qui serait défavorable à cette mesure ?
Au collectif, nous restons persuadés de la nécessité de notre mobilisation, qui depuis 20 ans n’a pas cessé. Le maintien des votations citoyennes a permis d’années en années de faire évoluer l’opinion publique favorablement, en insistant sur l’urgence démocratique que constitue cette question. Il est urgent de donner un nouveau souffle à notre démocratie vieillissante qui laisse de côté de nombreux acteurs de la vie locale.
En tout état de cause les 23 et 30 mars, beaucoup de parents d’élèves, d’acteurs associatifs de représentants syndicaux, d’ouvriers, d’employés, de chefs d’entreprises seront privés du droit de participer à la désignation de leur futur maire.
Le lien «indéfectible» posé par la Constitution entre la nationalité et la citoyenneté, souvent invoqué, a été infirmé par l’octroi du droit de vote et d’éligibilité aux élections locales et européennes aux résidents étrangers de l’Union européenne il y a plus de 20 ans. Certains d’entre eux seront d’ailleurs probablement élus dans les jours qui viennent.
Pourtant les quatre derniers Présidents de la Républiques se sont prononcés, durablement ou non, en faveur du droit de vote des résidents étrangers aux élections locales. Tous les responsables politiques même locaux ont ce devoir de participer à l’évolution de l’exercice démocratique, comme ce fut le cas en 1944 quand les femmes ont obtenu le droit de vote.
D’autres pays européens ont déjà engagés les marches du progrès et de l’égalité en accordant à leurs résidents étrangers le droit de vote aux élections locales voire plus.
Notre pays est-il condamné par l’immobilisme de ses élus à rester dans le peloton de queue des pays démocratiques en regard du progrès que constitue l’ouverture du droit de vote à l’ensemble de ses résidents ?
Pour éviter les clivages partisans habituels, le débat sur ce sujet devra gagner en hauteur et en sérénité. Aujourd’hui, il est urgent que le Président de la République engage un chantier sur les enjeux démocratiques et politiques liés au droit de vote en invitant des personnalités politiques, associatives et culturelles à le conduire. Ce processus permettra l’étude des pratiques dans les autres pays, la nécessité de revoir le modèle d’intégration, l’analyse de l’intérêt à ouvrir le droit de vote à tous les résidents pour conforter le lien économique, social, culturel entre tous les habitants de nos communes. Fort de ce travail, nos Assemblées et les élus seront prêts à examiner à nouveau un projet de loi constitutionnelle ouvrant le droit de vote et d‘éligibilité à tous les résidents étrangers aux élections municipales. Il faut rappeler que ce projet devra ensuite être adopté par le Congrès à la majorité qualifiée des 3/5ème des suffrages exprimés.
Pour cela il faudra dépasser le clivage politique actuel avec la conviction que l’égalité des droits et la citoyenneté pour tous les résidents qui participent à chaque instant à la vie économique et culturelle de nos communes est un atout pour la démocratie et qu’il sera un outil pour faire reculer la xénophobie et le racisme qui menacent notre pays.
A ces conditions, nous pouvons espérer qu’aux prochaines élections municipales de 2020, tous les résidents qui vivent la citoyenneté dans nos Cités pourront y participer sans discrimination et qu’ils pourront enfin voter.
Les résultats détaillés des réponses reçues sont consultables ici: http://site.ldh-france.org/hautsdeseine/files/2014/03/Resultats-Consultation-droit-de-vote-92.pdf
Les modalités de la consultation sont consultables ici:http://site.ldh-france.org/hautsdeseine/files/2014/03/Modalités-de-la-consultation.pdf