La LDH appelle à participer à la marche de La Pride de Nantes, dont le mot d’ordre est « Toutes nos couleurs et origines brillent contre l’obscurantisme. Période sombre, fiertés lumineuses ».
Samedi 14 juin. Départ 14h de la Place Foch

La LDH appelle à participer à la marche de La Pride de Nantes, dont le mot d’ordre est « Toutes nos couleurs et origines brillent contre l’obscurantisme. Période sombre, fiertés lumineuses ».
Samedi 14 juin. Départ 14h de la Place Foch
Le vivant est menacé, les rapports scientifiques abondent pour le prouver.
Pour autant et malgré la multiplication des signaux d’alarmes, les forces politiques et économiques en place rechignent à faire dévier la dangereuse trajectoire de leurs objectifs comptables. Le tout nouveau groupe de travail « Écologie et droits » de la LDH Nantes et pays nantais souhaite aborder des enjeux locaux et nationaux de la défense du vivant, étroitement associés aux droits de chacune et chacun à vivre dans un environnement sain, égalitaire et inspirant.
Lien d’écoute : https://www.jetfm.fr/depot/Saison_24-25/LaChroniqueLDH/Chronique_LDH_Juin_2025_Ecologie.mp3
Nous partageons ce texte commun : Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun« .
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Nous, associations et syndicats, sommes engagés pour répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques, pour la justice sociale et l’égalité des droits. Nous agissons pour un avenir solidaire. Nous refusons le glissement ultra-libéral et ultra-autoritaire de notre société. Nous voulons une autre politique, axée sur les besoins de la population. C’est pourquoi,
Nous dénonçons la « Nuit dite du Bien Commun »
annoncée le 5 juin à Nantes.
Pierre-Édouard Stérin, milliardaire fondateur des coffrets-cadeaux Smartbox, avec lesquels il a bâti une immense fortune (estimée à 1,4 milliard d’euros), a fondé en 2017 le Fonds du Bien Commun et veut faire croire qu’il est un mécène distribuant son argent aux associations. En réalité, utilisant une situation où nombre d’associations ont aujourd’hui des difficultés financières, ce Fonds du Bien Commun est une entreprise idéologique de récupération qui cherche à s’appuyer sur le champ associatif pour se donner une image et étendre son influence.
Le Fonds du bien commun est en fait une façade du véritable projet de P-É. Stérin qui s’appelle PERICLES (pour Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes). Ce projet remet en cause les droits des femmes, le droit à l’avortement, l’égalité entre les femmes et les hommes, les droits des personnes LGBTQIA+, l’accueil des personnes migrantes, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la laïcité…
Ce plan vise à faire gagner les idées de l’extrême droite et des droites extrêmes dans les têtes et dans les urnes. P-É. Stérin y investit 150 millions d’euros.
P-É. Stérin est pour l’extrême droite ou au moins la frange la plus conservatrice de la droite en France ce qu’est Elon Musk pour Donald Trump aux U.S.A. En effet, il est ultra-libéral et excédé par les impôts ; il est exilé fiscal en Belgique et n’a pas répondu à sa convocation devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale portant sur « l’organisation des élections en France ».
Ainsi le Fonds du Bien Commun est fondé et financé par une personne milliardaire qui promeut la charité mais refuse l’impôt.
Les associations qui bien souvent pallient les obligations de l’État en matière d’accès aux droits : logement, santé, culture… ont besoin de lever des fonds car elles souffrent de plus en plus du désengagement de l’État et de surcroît de la région. Or, la personne initiatrice du Fonds du Bien Commun s’oppose à l’impôt tout en organisant des « Nuits du Bien Commun » présentées comme des galas de charité.
Au contraire, pour nos associations et syndicats, la justice fiscale passant par la juste répartition de l’impôt et des cotisations sociales « de chacun selon ses moyens », est le chemin pour répondre aux besoins de la population, financer la Sécurité sociale et remettre en place par exemple des services publics dignes de ce nom.
Pour nos associations et syndicats, le Bien Commun, c’est une situation où la Société fait le nécessaire pour garantir à toutes et à tous les conditions nécessaires à une vie digne : la formation et l’emploi, la nourriture, le logement, la santé, l’éducation, la culture… La charité ne peut pas remplacer le respect des droits, de l’égalité en droits et de la justice sociale. C’est pourquoi,
Nous disons que ces Nuits du Bien Commun ne sont pas les bienvenues à Nantes comme ailleurs
et invitons les personnes et les associations, malgré la réduction des budgets qui leur sont alloués, à ne pas y participer.
Signataires : Alternatiba, Attac, Comité du Souvenir/Résistance 44, Confédération Générale du Travail (CGT), France Palestine Solidarité (AFPS), Fédération des Amicales Laïques-Ligue de l’Enseignement (FAL), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), GIGNV, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Syndicat des Avocats de France (SAF), Union syndicale Solidaires
Enfants expulsés, enfants en danger
Citoyennes et citoyens indigné-es
Mais plus que jamais déterminé-es
Comme vous le savez peut-être, au cours des vacances scolaires de printemps, deux familles géorgiennes ont été expulsées de l’agglomération nantaise, direction la Géorgie, dans des conditions d’une brutalité inadmissible.
Un rassemblement de soutien est organisé demain mardi 27 mai à 18h devant la Préfecture de Nantes (avec demande d’audience au préfet par une délégation).
En espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux.
Le lien vers la pétition :
La section de Nantes et du pays nantais, partie prenante du Collectif Solidarité Ukraine Nantes, appelle à participer à cette conférence « Ukraine : enfants déportés et russifiés, identité volée » suivie d’un concert ukrainien vendredi 23 mai à partir de 18h Europa Nantes 90 Bd de la Prairie au Duc Nantes.
Enfants expulsés, enfants en danger
Citoyennes et citoyens indigné-es
Mais plus que jamais déterminé-es
Comme vous le savez peut-être, au cours des vacances scolaires de printemps, deux familles géorgiennes ont été expulsées de l’agglomération nantaise, direction la Géorgie, dans des conditions d’une brutalité inadmissible.
Dans la foulée, une mobilisation des associations et des syndicats s’est mise en place et une pétition a été rédigée. Vous en trouverez le lien ci-après.
Signez la pétition
Nous partageons ce communiqué de l’Observatoire nantais des libertés – ONL – dont la LDH est partie prenante.
Communiqué de presse de l’ONL (Observatoire Nantais des libertés)
Manifestation du 1 mai : Une stratégie du maintien de l’ordre préoccupante pour la liberté de manifester
Les observateurs de l’Observatoire Nantais des Libertés (ONL) ont pu constater l’importance et le caractère ostensible de la présence des forces de police et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie d’encadrement des manifestations.
De nombreux contrôles des sacs, y compris les sacs à main, ont été mis en place aux abords immédiats du lieu de départ de la manifestation.
Tout au long de la manifestation des fourgons de police se sont positionnés devant la manifestation. Ainsi à 12h30, 30 policiers et 8 fourgons stationnent, à proximité de la préfecture, sur le parcours de la manifestation. Habituellement, la circulation est assurée par quelques motards pour sécuriser le passage de la manifestation aux intersections. En l’espèce, les forces de police se sont positionnées
de façon à être prêtes à intervenir.
Lorsque des personnes ont tagué les murs de la préfecture et lancé des projectiles par dessus les murs, des grenades lacrymogènes ont été lancées et les lances à eau ont été activées comme cela s’est déjà passé à de nombreuses reprises lors des manifestations nantaises. Plus surprenant au regard du caractère prévisible de ces échanges, des gendarmes ont chargé sans égards pour les manifestants pacifiques. Plusieurs personnes ont été alors interpellées. Cette charge a provoqué un mouvement de sidération, de panique puis de colère de manifestant.es. Les gendarmes ont battu en retraite sous la pression des manifestant.es.
Sur la suite du parcours, les gendarmes et policiers ont pratiqué une technique de « flanc garde », particulièrement serrée. Au lieu de se mettre a distance de la manifestation, le long des murs ou de la ligne du tramway, ils sont restés au contact avec les manifestant.es, souvent épaule contre épaule, intégrant quasiment le cortège. Ils ont provoqué quelques mouvements d’exaspération, sans que ceux ci ne donnent lieu à des violences.
On a ainsi assisté à la mise en œuvre d’une stratégie d’encadrement agressive et d’intimidation, aux modalités relativement inédites à Nantes. Cette stratégie a créé un climat de tension en tête de manifestation, comme ont pu le ressentir les syndicats organisateurs. Elle s’inscrit dans la logique d’abandon du maintien à distance pour un maintien de l’ordre privilégiant l’intervention violente destinée à neutraliser le « black block ». Comme nous l’avons écrit dans le dernier rapport de l’ONL(1), cette stratégie porte atteinte à la liberté de manifester et va à rebours du mouvement de désescalade que nous préconisons.
l’ONL rappelle que la préfecture a la double mission de faire respecter la liberté de manifester et de protéger les personnes, dont les manifestant·es, et les biens en accomplissant cette mission de
manière adaptée et proportionnée.
L’ONL se tient à la disposition de tous pour informer sur les droits en manifestation, recueillir les témoignages et orienter les victimes.
(Adresse mail : ONlibertes@posteo.com)
(1) « Exercice du maintien de l’ordre et respect des droits lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023 » https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2024/07/2024_07_04_Rapport_ONL_manifs_retraite_2023.pdf
L’Observatoire nantais des libertés avec les associations Association Républicaine des Anciens Combattants, Attac, Droit au logement, France Palestine Solidarité, Ligue de l’Enseignement-Fédération des Amicales Laïques, Ligue des droits de l’Homme, Maison des Citoyens du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Avocats de France, Tissé Métisse l’Association
Membre de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, la LDH s’associe à cet appel :
NON à l’épuration ethnique ! NON à l’annexion !
NON au génocide !
Comme en 1947, c’est une nouvelle NAKBA qui est en cours
1 – MANIFESTER pour affirmer le DROIT, défendre la JUSTICE, imposer la PAIX
Le mercredi 14 mai à 17h 30
Cours des 50 Otages/rue de la Barillerie à Nantes
Chacun peut apporter un drap blanc pour symboliser les linceuls des 53 000 victimes à Gaza et 960 en Cisjordanie. Rapporté à La France c’est la Loire-Atlantique et la Mayenne qui sont décimées!
2 – Rendez-vous avec le Préfet de Loire-Atlantique demandé par les associations de la Plateforme44 pour la Palestine
La lettre sera diffusée sur le site de l’AFPS44 et communiquée comme « lettre ouverte » d’interpellation aux autorités françaises !
3 – Et toujours la pétition JUSTICE POUR LA PALESTINE
Pour la Plateforme,
Le bureau de l’ Afps44 – Association France Palestine Solidarité Loire Atlantique
Contact : afpsnantes@wanadoo.fr
En savoir plus : https://plateforme-palestine.org/ et https://afps44.france-palestine.org/
Chronique LDH sur JetFM en mai :
Nous ne comptons plus les raisons de nous inquiéter de la propagation d’idéologies qui accompagnent et aggravent l’injustice dans nos sociétés. Elles bouleversent l’État de droit et elles méprisent le respect des individus.
Cette chronique explicite les dérives de la pensée d’extrême droite et nous engage à un terrain de convergence pour les prochaines élections.
Lien d’écoute : https://urlr.me/F5UqV7
Le collectif COLERE (Coordination Opposée à L’enfermement et à la Répression des Etranger.es) dont notre association est partie prenante organise une manifestation à Nantes, à 15H au miroir d’eau le samedi 17 mai pour protester contre la construction d’un CRA (Centre de Rétention Administrative) à Carquefou.
Nous vous invitons à venir crier votre opposition à la construction d’une prison qui ne dit pas son nom et où les étranger-es en situation dite irrégulière sont enfermé-es dans des conditions indignes et assimilé-es à des délinquant-es seulement parce qu’il n’ont pas de titre de séjour.
Le tract : https://partage.ldh-france.org/s/bJbK6gNMDsN7BH8
FESTIVAL ANTICRA : PLUS DE 500 PERSONNES RÉUNIES CONTRE LA CONSTRUCTION DU CRA.
Merci à toutes tous d’avoir été présent-es pour cette journée, on est ravis de vous avoir compté si nombreux-euses parmi nous (le double de l’année passée!). On tient à remercier chaleureusement l’ensemble des intervenant-es, participant-es et bénévoles. Ce fut une journée riche en débats et discussions, et une soirée festive pleine de sourires et d’émotion. On en ressort boostés et encore plus determiné-es à poursuivre la lutte !
RAPPORT 2024 SUR LES CENTRES ET LOCAUX DE RÉTENTION ADMINISTRATIVE. Chiffres clés, bilan et analyse de la situation des personnes enfermées dans les centres et locaux de rétention administrative (CRA et LRA). Comme chaque année, un document incontournable à retrouver ici.
VICTOIRE CONTRE LA NOTE DE FICHAGE.
Le 28 février 2025, on dénonçait dans un communiqué la création d’une note de police détaillant une nouvelle procédure en Loire-Atlantique ciblant les étranger.ères en situation régulière. Saisi par la LDH, le SAF, et le syndicat de la magistrature le juge des référés a suspendu la note ! « Eu égard […] à l’atteinte portée aux droits des personnes dont les données à caractère personnel ont pu ou peuvent être illégalement extraites et manipulées en dehors des traitements autorisés, justifie le jugé des référés, dans une ordonnance rendue ce vendredi 4 avril, il en résulte que la note de service […] doit être suspendue. » Le communiqué sur cette décision ici ! Sans surprise l’Etat fait appel devant le conseil d’Etat mais la première riposte ne peut que nous inciter à continuer de batailler !
A ECOUTER : PODCAST ARTE RADIO.
Juristes dans le Centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en Île-de-France, Sonia et Manon accompagnent des personnes étrangères menacées d’expulsion du territoire français. Mais face aux politiques toujours plus répressives, au manque de moyens et aux conditions de travail éprouvantes, la Cimade, l’association pour laquelle elles travaillent, a décidé de claquer la porte.
Un micro caché dans un carton, elles documentent leurs derniers jours dans la structure, entre impuissance, culpabilité et volonté de poursuivre la lutte. Elles donnent la parole aux personnes retenues dans cette « cage » pour dénoncer l’absurdité d’un système gangréné par le racisme, les violences policières, la souffrance psychologique, la dureté des conditions d’enfermement et les violations de l’Etat de droit. A écouter ici !