Palestine – Appel à rassemblement Samedi 7 décembre à 15 h – Place du Change – Nantes

Nous relayons l’appel de la Plateforme 44 des ONG pour la Palestine, dont la LDH est membre :

Samedi 7 décembre à 15 h

Rassemblement pour exiger LE CESSEZ-LE-FEU ! 

Place du Change ( croisement rue Barillerie – rue de la Paix) à NANTES

Le rapport de cette semaine d’Amnesty est clair : «Nos conclusions accablantes doivent servir de signal d’alarme à la communauté internationale : il s’agit d’un génocide. Cela doit cesser maintenant »

Témoignage de MSF  » Dans le Nord de Gaza, tout est anéanti , avant de rentrer dans Gaza-Ville, il n’y a personne il n’y a pas de signe de vie »

Un témoin palestinien à Gaza :L’armée israélienne a attaqué des tentes de citoyens palestiniens déplacés dans la « zone sûre » à Mawasi Khan Younes à Gaza mardi soir. Plus de 17 citoyens ont été brûlés vifs pour la plupart des enfants et des femmes »

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La Plateforme44 des ONG pour la Palestine relaie l’appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Stop Génocide ! Stop annexion en Cisjordanie et à Jérusalem-Est !

Rassemblement Samedi 7 décembre à 15 h Place du Change à NANTES

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Communiqué du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux.

Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.

Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et elles n’ont jamais vu.

 Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.

Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…

A l’approche de la fin de l’année, nous allons manifester en masse pour exprimer notre indignationet exiger que cela s’arrête. Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire. Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité.

L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël.

Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?

Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :

– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,- La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.

– Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.

– Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le-feu,

– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.

– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,

– Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.

– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,

– La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit international :

o Un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,

o des sanctions diplomatiques,

o la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,

– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l’autodétermination,

– La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,

– Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.

– La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.

Nous appelons la population de notre pays à une mobilisation sans précédent, partout en France

pour crier notre indignation et exiger que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.

Le 3 décembre 2024

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La Plateforme44 des ONG pour la Palestine :

Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).
Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture). 


Pour la Plateforme44 : Le bureau de l’AFPS44

Mobilisation contre coupes budgétaires de la Région – Jeudi 5 décembre -10h30 – Préfecture – Nantes

Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

Le comité régional de la LDH a annoncé dans son communiqué du 30 novembre
« appeler à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste ». C’est dans cet objectif que nous vous donnons

Rendez-vous devant la Préfecture jeudi 5 décembre à 10h30 à Nantes
(à 11h00 devant le théâtre de Verre à Châteaubriant et à 15h30 sur le parvis de la gare à Clisson)

pour dénoncer, aux côtés des syndicats, les coupes budgétaires annoncées par la Présidente du Conseil Régional Christèle Morançais.

Le communiqué du Comité régional LDH Pays de Loire : https://partage.ldh-france.org/s/bpPeZ9ABLNjje7c

Invitation enregistrement chronique JetFM : les droits des enfants – mercredi 4 décembre – 18h30 – bar « Personnes » – 32 Rue de Coulmiers – Nantes

Auditeurices !

La prochaine Chronique radio de la LDH nantaise : 

Mercredi 4 Décembre à 18h30  

Au Bar « Personnes » !

32 Rue de Coulmiers

Au menu  : les Droits des Enfants !

La Convention des droits de l’enfant

Le droit à la protection et à des soins

Le droit à l’éducation

Le droit au logement

Vous êtes toustes attendu.e.s à ce rdv mensuel !

Communiqué LDH PdL : Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

LDH – Comité régional Pays de la Loire

Communiqué

Les coupes budgétaires annoncées par la présidence de la Région Pays de la Loire menacent l’accès aux droits pour toutes et tous

A la suite de la volonté gouvernementale de réduire de 40 millions d’euros le financement de la Région Pays de la Loire, soit 2% de son budget, la présidence de la Région a annoncé le 17 octobre 100 millions d’économies, soit 60 millions de plus que demandé par le gouvernement. Depuis, les annonces de coupes budgétaires se succèdent, dans le domaine de la culture mais aussi celui du social, de la solidarité, de l’égalité entre les femmes et les hommes et de l’environnement. Ces amputations sont tellement importantes (-45% pour le budget consacré à l’environnement, -73 % pour la culture, -75 % pour le sport, -93 % pour l’égalité femmes-hommes, suppression des aides aux missions locales d’insertion professionnelle des jeunes…) qu’elles menacent l’existence même de nombreuses structures et évènements. Il apparaît que toutes ces annonces ont été faites sans concertation, ni dialogue.

L’accès à la culture est directement mis en péril dans toute la région. En effet ce sont les subventions publiques qui permettent aux acteurs culturels d’exister et à toutes les habitantes et tous les habitants de bénéficier d’une ouverture vers le monde ; ce sont ces aides qui permettent de proposer des tarifs accessibles dans tous les domaines, théâtre, musique, cirque, danse, cinéma, accès aux livres ou aux musées.

Derrière les pseudo-arguments budgétaires, dont on peut mesurer la vacuité quand on sait l’apport de la culture à la richesse des territoires, se profile une attaque à caractère idéologique. C’est ainsi que Christelle Morançais a dénoncé le « monopole d’associations très politisées qui vivent d’argent public », visant à la fois la liberté d’expression et le service public que constitue le secteur culturel. Le projet serait-il de cantonner le financement de la culture et des emplois associés au bon vouloir de quelques mécènes, de restreindre la liberté d’expression ? De réserver l’accès aux biens et manifestations culturels à quelques privilégiés ? Comme le proclament les acteurs de la culture, « La culture n’est pas un luxe, c’est un droit ».

La liste des annonces des coupes budgétaires faite par le conseil régional s’allonge quotidiennement. Ces coupes brutales s’attaquent aussi à l’accès aux droits sociaux comme en témoigne le choix édifiant des associations touchées, parmi lesquelles les Missions locales, le Planning Familial, le CIDFF qui aide, entre autres, les femmes victimes de violence et leurs enfants…

Cette fragilisation ou liquidation d’associations assurant des missions d’action sociale va avoir des conséquences dramatiques pour toutes les personnes éprouvées par les accidents de la vie. Elle met à mal le service public, ce fameux « patrimoine de ceux qui n’en ont pas » comme le formulait pertinemment Jaurès.

La LDH rappelle qu’une subvention est une reconnaissance de la part de la puissance publique d’un service lié à l’intérêt général.

Elle souligne que les réductions drastiques prévues par la présidence de Région et leur ciblage partial relèvent de choix idéologiques dont le caractère partisan est clairement énoncé par la présidente, Christelle Morançais.

Elle dénonce le caractère violent et dangereux de ces coupes budgétaires pour l’accès effectif aux droits économiques, sociaux et culturels et pour la cohésion sociale.

Elle appelle à rejoindre les mobilisations pour l’abandon de ce projet funeste.

novembre 2024

LDH – Comité régional Pays de la Loire

4 place de la Manu – 44000 – Nantes
regionpaysdelaloire@ldh-france.org

Tissé Métisse – samedi 30 novembre – 18H : Spectacle « Quand l’espoir s’en mêle » +19H : L’extrême droite dans nos territoires. Comment fait-on ? – Cité des Congrès – Nantes

La LDH section de Nantes et du pays nantais invite à participer au Festival Tissé Métisse 2024 ce samedi 30 décembre – 15H à 1H – Cité des Congrès – Nantes.

Le billet d’entrée est unique et donne accès à l’ensemble du festival ! Prévente : 19€ – Sur place : 22€ – Étudiants & Jeunes (6 à 15 ans) : 10 € – Tarif réduit : 8 € Minimas sociaux, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de l’AAH et ayant droit

15 spectacles, débats, courts métrages, expositions, animations, partages, échanges, tables rondes, courts métrages, lectures, programmation famille-enfance, … Programme et achat du billet : www.tisse-metisse.org

La LDH souligne deux moments en particulier :

18H – salle 450 : Spectacle « Quand l’espoir s’en mêle »

Créé et joué par des militantes et militants de la LDH, professionnelles et professionnels, amatrices et amateurs. Mis en scène par Claudine Merceron avec le « Théâtre d’ici ou d’ailleurs ». Création lumière : Jean-Marc Pinault

« Un espoir qui déjoue, dans les rires et les pleurs, les menaces qui pèsent contre les droits humains, le vivre ensemble, le vivant…

Un espoir qui aide à lutter, à résister, à désobéir… L’humour est son allié, le débat son arme, l’égalité son horizon.

La LDH se mêle de tout, de l’accueil des migrants, des retraites, du climat, du maintien de l’ordre, des violences sexistes… partout, au marché, à la cantine, en manif !

Quand l’espoir s’en mêle, il n’y a plus qu’à réfléchir, débattre, agir en commun pour démêler les fils de la complexité de notre monde. »

Venez nombreuses et nombreux.

ATTENTION : l’accès aux salles est limité en nombre de places.
Il vous faut retirer une CONTREMARQUE gratuite distribuée sur la mezzanine pour la salle 450 et en Grande Halle pour la salle 800, 30mn avant chaque spectacle.

http://www.tisse-metisse.org/?titre=quotquand-l-espoir-s-en-melequot-par-la-cie-du-theatre-d-ici-ou-d-ailleurs&mode=programmation&id=2159

19H – salle 200 : L’extrême droite dans nos territoires. Comment fait-on ?

La Fête Tissé Métisse est née de son opposition et de ses inquiétudes face à la montée de l’extrême droite au début des années 90.

Suite aux résultats des élections européennes du mois de juin 2024 (puis des législatives), Tissé Métisse a organisé un temps d’expression libre autour de ces résultats qui auront confirmé l’ancrage de l’extrême droite dans le paysage politique avec près de 11 millions de votes en leur faveur. Quelle perception avons-nous de ce vote ? Que signifie-t-il ? Comment combattre les idées trompeuses et violentes de l’extrême droite ?

Tissé Métisse souhaite porter essentiellement l’analyse au local sur la réalité du RN en Loire-Atlantique et sur la métropole nantaise. Leur cible et leur méthode ? Le risque localement du basculement du vote de gauche vers le vote RN ?

Animé par Pierre-Yves Bulteau, journaliste Avec : Bassem Asseh, représentant de la fondation Jean Jaurès, Amal Labadi, présidente adjointe de Tissé Métisse, Kévin Semiramoth, bénévole et membre du bureau de l’association LGBTQIA+ Nosig, Maxim Hupel, ancien agriculteur, militant en milieu rural et collaborateur du député Jean-Claude Raux (6ème circonscription de Loire-Atlantique)

http://www.tisse-metisse.org/?titre=lextreme-droite-dans-nos-territoires-comment-fait-on-&mode=programmation&id=2180

Rassemblement hebdomadaire jusqu’au CESSEZ-LE-FEU au Liban et à Gaza – Samedi 23 nov – 16h – place du Change – Nantes

Nous relayons cet appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine, dont la LDH est membre:

Appel à rassemblement
CESSEZ-LE-FEU au Liban et à Gaza

Samedi 23 novembre à 16 h Place du Change, à Nantes

Ce que nous demandons :
– le cessez-le-feu en Palestine et au Liban 
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et des otages civils israéliens 
– le soutien aux responsables de toutes les agences de l’ONU ( UNRWA – CIJ notamment) et donc le soutien à la Cour pénale internationale pour que les criminels soient jugés
– Le retrait d’Israël des territoires illégalement occupés et la fin de la colonisation
– L’embargo sur les livraisons d’armes à destination d’Israël
– Des sanctions diplomatiques et la suspension de l’accord UE/Israël
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine
– Une solution politique négociée pour une paix juste et durable dans toute la région par la reconnaissance absolue de tous les droits humains et politiques des Palestiniens à égalité avec les Israéliens.

Plateforme 44 des ONG pour la Palestine : Association France Palestine Solidarité, Pays de Loire Gaza Jérusalem, MRAP – Nantes et St-Nazaire, Ligue des Droits de l’homme, CIMADE, CCFD-Terre solidaire 44, Artisans du monde-Nantes et St-Nazaire, UJFP (Union juive française pour la paix), ABJC ( Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), CSPRN (Comité Solidarité Palestine Région nazairienne), ATTAC44, ARP ( Amis de la Résistance palestinienne).

Observateur : ACAT ( Actions des chrétiens pour l’abolition de la torture).

Pour les associations de la Plateforme44 :

le bureau de l’AFPS44

Contact possible : Madame Hervy 07 81 22 76 02

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Israël-Palestine – La France doit s’engager à exécuter les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale

Selon 11 associations et ONG, la France doit s’engager à exécuter les mandats d’arrêt délivrés 21 novembre 2024 par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de responsables israéliens et palestiniens. 

La Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale a délivré le 21 novembre 2024 des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benyamin Netanyahou, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, et Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri (Deif) pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Israël et en Palestine depuis le 7 octobre 2023. »

Nos organisations appellent la France à s’engager à procéder à l’arrestation des personnes visées par ces mandats d’arrêts si elles se rendent sur le territoire français, à coopérer avec la CPI afin de s’assurer que les auteurs de crimes soient confrontés à la justice et à soutenir la Cour contre les pressions qui ont lieu et risquent de se poursuivre à son encontre. La délivrance de ces mandats renforce en outre la nécessité de prendre des sanctions à l’encontre des autorités israéliennes.

Nous rappelons que les États parties au Statut de Rome ont « l’obligation de coopérer pleinement avec la CPI (article 86 du Statut) et de veiller à ce que leur législation nationale prévoie des procédures pour exécuter toutes les demandes de coopération de la Cour formulées au titre du chapitre IX du Statut (article 88 du Statut) »

Nous saluons la déclaration du ministère français des Affaires étrangères du 20 mai dernier, selon laquelle la France “soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations” La délivrance de ces mandats d’arrêt est une étape majeure pour mettre fin à l’impunité qui règne depuis des années en Israël et dans le territoire palestinien occupé. Nous attendons désormais, plus que des déclarations, une action résolue de la France pour exécuter ces mandats d’arrêts.

Le statut de la Cour pénale internationale (CPI), créée pour sanctionner les auteurs des crimes internationaux les plus graves, c’est-à-dire le crime de génocide, le crime de guerre, les crimes contre l’humanité et d’agression, s’applique à tout individu indépendamment de sa qualité officielle [1].

Il est nécessaire que les responsables de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire, qu’ils fassent partie du Hamas ou du gouvernement israélien, répondent de leurs actes. Selon l’ONU, plus de 43972 Palestiniens et 1500 Israéliens sont morts depuis le 7 octobre 2023.

Signataires : Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Association France Palestine Solidarité, AJPF, AURDIP, CCFD-Terre Solidaire, la Cimade, Chrétiens de la Méditerranée, Ligue des droits de l’Homme (LDH), MRAP, Pax Christi France, Union juive française pour la Paix.
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INFORMATION SUR UNE MOBILISATION EUROPEENNE

Briser le mur du silence : protection du peuple palestinien

La LDH appelle au rassemblement du 27 novembre 2024, à 12h30, devant le Parlement européen, à Strasbourg

Depuis plus d’un an le peuple palestinien fait face à un génocide en cours à Gaza, à l’accélération du nettoyage ethnique et de la colonisation et à une répression sans précédent par l’Etat d’Israël.

Il y fait face sans aucune protection, dans l’indifférence d’une grande partie de la communauté internationale et dans un silence assourdissant.

C’est la raison pour laquelle nous nous mobiliserons devant le Parlement européen de Strasbourg, aux côtés de parlementaires européens, le mercredi 27 novembre pour exiger le cessez-le-feu, l’arrêt du génocide en cours, la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid et la protection du peuple palestinien.

L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et assurer la protection du peuple palestinien !
– Arrêt immédiat de l’agression du peuple palestinien : Cessez-le-feu immédiat – Fin de la colonisation, de l’occupation, de l’apartheid
– Fin de l’impunité d’Israël : Des sanctions maintenant – Suspension de l’accord d’association
– Droit à l’autodétermination du peuple palestinien : Justice, égalité, liberté – Reconnaissance de l’État de Palestine

De toute la France, de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg, de Belgique, retrouvons-nous devant le Parlement européen à Strasbourg pour briser le mur du silence !

Stop génocide – Cessez-le-feu – Protection du peuple palestinien !

Organisations signataires de l’appel – France : Amis de Sabeel France (ADSF), Alternative Communiste, APPEL Égalité, Association France Palestine, Solidarité (AFPS) avec AFPS Alsace, Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (AURDIP), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac Strasbourg, Campagne BDS France, Confédération générale du travail (CGT) avec CGT Haut Rhin, Cimade Grand Est, Collectif Freedom for Palestine de Belfort, Collectif Judéo-arabe et citoyen pour la Palestine Strasbourg (CJACP), Collectif Palestine 68, Collectif Strasbourg Palestine, Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPRPO), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Forum Palestine Citoyenneté, Gauche écosocialiste, Jeunes communistes de France 67, La Courneuve Palestine, La France Insoumise (LFI) avec LFI 68 et LFI 67, Les écologistes, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) avec MRAP Strasbourg, NPA l’Anticapitaliste 67, Parti communiste français (PCF), PEPS Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Union syndicale Solidaires, Tsedek, Union juive française pour la paix (UJFP), Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami.e.s Contre la Guerre (4ACG).

Organisations signataires de l’appel – Europe : Association belgo-palestinienne (ABP) – Belgique, AssoPacePalestina – Italie, BDS Berlin – Allemange, BDS NL – Pays-Bas, Comité pour une Paix Juste au Proche-Orient – Luxembourg, Collectif Urgence Palestine Genève – Suisse, European Coordination of Commitees and Associations for Palestine (ECCP) – Europe, European Jews for Palestine (EJP) – Europe, IPSC / Irish Palestinian Solidarity Campaign – Irlande.

Manifestation : Lutter contre les violences sexuelles et sexistes – Lundi 25 novembre – 18 heures – Place des Volontaires de la Défense Passive – Nantes

À l’occasion de la Journée de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, qui est l’affaire de toutes et tous, la LDH appelle à rejoindre les initiatives partout en France.

A Nantes, rendez-vous le lundi 25 novembre à 18 heures, Place des Volontaires de la Défense Passive.

Ci-dessous le communiqué LDH :

Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous

Communiqué LDH d’appel à rassemblements le samedi 23 novembre, à 14h, gare du Nord à Paris et partout en France

Voir la carte des rassemblements partout en France

La journée du 25 novembre est chaque année l’occasion de montrer notre solidarité avec et pour les femmes et les filles du monde entier, celles qui sont victimes des violences machistes ; qu’elles soient économiques, physiques ou psychologiques, des conflits armés, des famines, des gouvernements réactionnaires et des Etats théocratiques. Partout dans le monde, certaines catégories de femmes sont particulièrement exposées à des rapports de domination mortifères : femmes en situation de handicap ou de grande précarité, femmes migrantes, femmes trans, lesbiennes et bi.

Ces violences interviennent dans toutes les sphères de la vie publique et privée, toutes deux irriguées par la culture patriarcale. Pour les éradiquer, il faut une volonté politique pour une prise en charge globale (judiciaire, psychologique, sociale…) des femmes victimes de violences. Cela suppose le déblocage de moyens à la hauteur.

Cette année, cette journée est marquée en France, et même au-delà de nos frontières, par le procès Mazan qui suscite un émoi sans précédent, notamment face l’incroyable courage de Gisèle Pelicot. En demandant la levée du huit clos, celle-ci a affirmé sa volonté que la honte change de camp, que soit exposées en pleine lumière la mécanique du viol et la rhétorique des violeurs, cherchant toujours à minimiser leur responsabilité en mettant en cause la victime.

Ce que révèle ce procès en termes d’enracinement d’une culture de domination patriarcale exige une mobilisation sur le long terme de l’ensemble des structures de nos sociétés, pour que la lutte contre les violences sexuelles et sexistes – sous toutes leurs formes – soit considérée comme une priorité permettant d’épargner des vies et de respecter les droits fondamentaux des femmes.

La qualité de la poursuite pénale doit être améliorée : les plaintes doivent être mieux recueillies, il faut mener correctement et sans préjugés une instruction à charge et à décharge, multiplier les espaces où faire face à la détresse, prendre en compte, quand c’est nécessaire, la situation dramatique des enfants dont les mères sont victimes de violences.

Mais pour faire correctement son travail, la justice a besoin de moyens, alors qu’elle en manque depuis des années, en dépit de multiples déclarations faisant de la défense des droits des femmes « une grande cause nationale ». Certains dispositifs auraient dû être évalués avant d’être généralisés. Ainsi en est-il des cours criminelles départementales (CCD), censées désengorger les cours d’assises et améliorer les statistiques de jugement des affaires de viol perçues comme « simples ». Non seulement ces CCD n’ont pas eu cette vertu, mais surtout cette réforme a révélé de terribles effets pervers, parmi lesquels la déqualification presque systématique des viols aggravés (notamment pour racisme ou torture), ce en violation manifeste de l’obligation de répression effective des crimes de viol imposée par la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH).

D’autres institutions doivent également évoluer. C’est le cas de la police, souvent première interlocutrice des femmes victimes de violences. De plus, la réforme de la police judiciaire risque d’entraîner une baisse de compétence pour les enquêtes, alors que les preuves doivent être recueillies le plus tôt possible. C’est aussi le cas de l’inspection du travail pour lutter contre le harcèlement au travail, de l’Education nationale dont le rôle en matière de prévention est irremplaçable. Ainsi, il est urgent que les trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle, obligatoires depuis 2001, soient effectivement mises en place. On en est loin.

Plus globalement, la montée généralisée de courants d’extrême droite, conservateurs, empreints d’un masculinisme décomplexé et d’une volonté de faire taire toute volonté d’émancipation, de remettre les femmes à leur place et, plus encore, d’empêcher toute émergence du mouvement #MeToo ne peut qu’inquiéter et doit être combattue.

Ce combat est l’affaire de toutes et tous. C’est pourquoi, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle ses militantes et militants à rejoindre les initiatives qui, partout en France, auront lieu le samedi 23 novembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes.

Paris, le 15 novembre 2024

Télécharger le communiqué « Lutter contre les violences sexuelles et sexistes : une affaire de toutes et tous » en format PDF

Invitation soirée apéritif-discussion avec Coordination COLERE Nantes – CRA ni ici ni ailleurs – jeudi 21 novembre 18h30 au Labo Diva

La Coordination COLERE Nantes – CRA (Centres de Rétention Administrative) ni ici ni ailleurs, dont la LDH Nantes et pays nantais est membre, vous invite ce jeudi 21 novembre à venir discuter autour d’un verre au Labo Diva (24 mail des chantiers – Nantes) à partir de 18h30 : venez découvrir ou discuter du sujet de la rétention et de son actualité nantaise (projet de construction d’un centre de rétention).

La récupération raciste du meurtre de Philippine a été l’occasion pour le gouvernement d’annoncer sa volonté de généraliser encore davantage l’enfermement des étranger·es. En plus de doubler le nombre de place en CRA, le nouveau ministre de l’Intérieur voudrait doubler le temps maximal de rétention.

Mais quelle est la réalité des CRA et de cette politique d’enfermement ? A quoi et surtout à qui sert-elle réellement ? Où en est le projet de construction à Nantes ?

Cet apéritif-discussion est organisé dans le cadre du festival Migrant Scène de la CIMADE.

A cette occasion, des juristes des Centres de Rétention Administrative du Mesnil Amelot et de Rennes seront également présent.e.s pour répondre aux questions et témoigner.

En espérant vous y retrouver nombreuses et nombreux.

1000ème jour de guerre en Ukraine – Rassemblement silencieux – Mardi 19 novembre – 18h – Place Graslin – Nantes

Mardi prochain 19 novembre marquera le 1000ème jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine.

Cet anniversaire sera marqué à Nantes par un rassemblement à l’initiative de l’association franco-Ukrainienne VOLYA à 18h Place Graslin.

Les associations, mouvements et partis politiques, Amnesty international, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), France Russie – CEI Nantes, Association France-Palestine Solidarité (AFPS), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Ensemble !, Gauche Démocratique et Sociale (GDS),  Gauche Eco-socialiste (GES), Union Démocratique Bretonne (UDB) ont décidé d’appeler à ce rassemblement silencieux.

Appel à rassemblement – Palestine, Liban – samedi 16 nov à 16h – place du Change à Nantes

Nous relayons cet appel de la Plateforme44 des ONG pour la Palestine dont la LDH est membre :

Cessez-le-feu en Palestine et au Liban !

Les États comme la France, qui ne font rien pour arrêter Israël dans sa folie meurtrière, sont objectivement complices.

Appel à rassemblement par les associations de la Plateforme44 pour la Palestine 
Place du Change à Nantes
Samedi 16 novembre à 16 h 

407ème jour à Gaza

Les massacres continuent à Gaza. Ce sont les femmes et les enfants qui sont les plus touchés et meurent sous les bombes, les drones qui visent volontairement la tête. C’est un peuple qu’on assassine !

Des scènes d’apocalypse : des chiens se disputant de la chair humaine. Horrible !

La famine sévère au nord de Gaza est assumée par Israël pour organiser le nettoyage ethnique.

L’anarchie est entretenue par l’armée israélienne Il est clair qu’Israël a intérêt à ces pillages, qu’il pourrait faire cesser immédiatement. affirme un Palestinien de Gaza.

C’est une violation des Conventions de Genève!

En Cisjordanie, l’annexion » est en marche, cautionnée par les Etats-Unis de Trump

Au Liban, des villages sont détruits, Beyrouth est attaqué, des centaines de milliers de déplacés survivent, désespérés.

Des attaques sournoises visent la CIJ

Comme chaque semaine nos associations interpellent nos autorités pour dire « Que faites-vous ? »

Quelles mesures fortes sont envisagées par nos dirigeants ? AUCUNE

Dès lors que pouvons nous faire ?

– nous informer auprès des médias reconnus pour leur indépendance

– boycotter les produits israéliens, le faire savoir courtoisement aux vendeurs

– signer les pétitions pour exiger de Carrefour et BNP Paribas de se désengager définitivement de toute collaboration à la colonisation, au génocide

– interpeller nos élu.es

Ce que nous demandons :

– le cessez-le-feu en Palestine et au Liban

– la libération des prisonniers politiques palestiniens et des otages civils israéliens

– le soutien aux responsables de toutes les agences de l’ONU ( UNRWA – CIJ notamment) et donc le soutien à la Cour pénale internationale pour que les criminels soient jugés

– Le retrait d’Israël des territoires illégalement occupés et la fin de la colonisation

– L’embargo sur les livraisons d’armes à destination d’Israël

– Des sanctions diplomatiques et la suspension de l’accord UE/Israël

– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine

– Une solution politique négociée pour une paix juste et durable dans toute la région par la reconnaissance absolue de tous les droits humains et politiques des Palestiniens à égalité avec les Israëliens

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Une coalition mondiale d’ONG appelle à un cessez-le-feu immédiat au Liban

Communiqué commun dont la LDH est signataire
Face à l’escalade récente et alarmante des attaques israéliennes aveugles et généralisées à travers le Liban, nous, les organisations soussignées, appelons la communauté internationale à réclamer sans équivoque un cessez-le-feu immédiat au Liban.

Israël et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers depuis octobre 2023. Pendant près d’un an, les combats entre les deux parties se sont essentiellement limités aux régions frontalières du Liban et d’Israël. Toutefois, depuis la mi-septembre 2024, Israël a considérablement intensifié ses attaques au Liban, détruisant les infrastructures civiles et tuant de nombreux civils dans tout le pays. Depuis le 23 septembre, plus de 2 600 personnes – essentiellement des civils – ont été tuées au Liban, un quart du pays est sous ordre d’évacuation et plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées de force, dont plus de 460 000 Libanais et Syriens qui ont traversé la frontière pour se rendre en Syrie. La Syrie n’est toujours pas sûre pour le retour des réfugiés syriens, et des dizaines de rapatriés ont été arrêtés après avoir franchi la frontière, tandis que de nombreux autres risquent d’être arrêtés et persécutés à l’avenir.

Le 17 septembre, Israël a intensifié sa guerre contre le Liban en lançant des attaques aveugles contre des téléavertisseurs et des talkies-walkies. Israël a piégé des milliers d’appareils, tuant 32 personnes, dont deux enfants, et en mutilant ou en blessant plus de 3 000. Ces attaques ont semé la terreur car les appareils ont explosé simultanément en milieu de journée dans des zones civiles, telles que des épiceries, des rues publiques et lors d’un enterrement public. Selon Human Rights Watch et Amnesty, ces attaques sont interdites par le droit humanitaire international, et Amnesty a demandé qu’elles fassent l’objet d’une enquête pour crimes de guerre.

Peu après, Israël a commencé à mettre en œuvre une politique de punition collective en bombardant et en rasant des immeubles entiers, en particulier dans la banlieue sud de Beyrouth, au Sud-Liban et dans la vallée de la Bekaa, tuant des dizaines de civils et détruisant des infrastructures civiles telles que des hôpitaux et des routes, ainsi que de vastes terres agricoles. En outre, l’armée israélienne a systématiquement utilisé des détonations pour détruire des bâtiments dans de nombreux villages du Sud-Liban – un rapport indique que près d’un quart des maisons de 25 municipalités ont été détruites, y compris des mosquées. Human Rights Watch a constaté qu’Israël a également utilisé du phosphore blanc en rafale dans des zones résidentielles peuplées du Sud-Liban, blessant près de 200 personnes depuis octobre 2023. L’utilisation du phosphore blanc dans les zones peuplées est interdite par le droit international humanitaire en raison des dommages aveugles qu’il peut causer en propageant de la fumée et des incendies, ce qui ne permet pas de faire la distinction entre les civils et les combattants.

Même les personnes déplacées ont été prises pour cible dans tout le Liban, dans les endroits où elles ont cherché refuge. Le 15 octobre, Israël a mené une attaque aérienne sur un immeuble de quatre étages, tuant 22 personnes d’une même famille, dont deux enfants et 12 femmes, après qu’elles aient été déplacées du Sud-Liban et aient trouvé refuge dans le village chrétien maronite d’Aitou, à l’extrême nord du Liban. Ces attaques se sont apparentées à des massacres de familles déplacées et de ceux qui leur fournissaient un abri, alimentant la méfiance parmi les civils, ce qui pourrait semer des tensions sectaires et faire basculer le Liban dans l’agitation civile.

Israël a également attaqué des personnes protégées au Liban, notamment des travailleurs de la santé, des intervenants d’urgence, des soldats de la paix de la FINUL et des journalistes. Le 25 octobre, l’armée israélienne a pris pour cible une maison dans la ville de Hasbaya, à majorité druze, abritant 18 journalistes locaux et régionaux, pendant que les habitants dormaient, tuant trois journalistes. Les véhicules qui se trouvaient devant la maison portaient clairement la mention « PRESSE » et la ville n’avait jamais été prise pour cible auparavant et n’avait reçu aucun ordre d’évacuation avant l’attaque. Le Comité de protection des journalistes a recensé l’assassinat d’au moins 137 journalistes à Gaza et au Liban depuis octobre 2023 et a noté qu’il s’agit de la période la plus meurtrière pour les journalistes depuis la création de l’organisation il y a plus de 30 ans.

Au cours du mois d’octobre, les soldats de la paix de la FINUL ont été attaqués à 30 reprises, 20 de ces attaques étant imputables aux FDI, notamment le 10 octobre lorsqu’un char des FDI a ouvert le feu sur le quartier général de la FINUL à Naqoura, blessant deux soldats de la paix. Les attaques d’Israël contre les soldats de la paix et les travailleurs humanitaires des Nations unies et le mépris constant des résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies et des avis de la Cour internationale de justice sapent le respect pour les Nations unies et érodent l’intégrité du droit international et de l’ordre mondial fondé sur des règles. En outre, lors d’au moins quatre attaques, Israël a tué plusieurs membres des Forces armées libanaises (FAL), bien qu’elles ne soient pas impliquées dans le conflit.

Les attaques israéliennes contre le secteur de la santé ont tué 165 travailleurs de la santé et en ont blessé 262 autres depuis octobre 2023. Entre le 17 septembre 2024 et le 16            octobre 2024, l’Organisation mondiale de la santé a recensé 72 travailleurs de la santé tués et 43 blessés. Plusieurs hôpitaux et près de la moitié des centres de soins de santé primaires du pays ont été contraints de fermer en raison des attaques et des dégâts matériels, tandis que de nombreux autres ne sont que partiellement opérationnels. Israël a également commis des attaques à double tranchant, c’est-à-dire qu’il frappe un endroit et attend l’arrivée des premiers intervenants avant d’attaquer une seconde fois. Les attaques délibérées contre des personnes ou des infrastructures protégées constituent de graves violations du droit humanitaire international, et les frappes à double tour ont été condamnées par les dirigeants des pays du Nord dans d’autres contextes.

Le Liban était déjà confronté à une crise à plusieurs niveaux avant que les hostilités entre le Hezbollah et Israël ne commencent en octobre 2023, et le pays est maintenant confronté à une catastrophe aggravée alors qu’Israël intensifie ses attaques, détruisant des pans entiers d’infrastructures civiles dans des zones densément peuplées à travers tout le pays.

A notre tour, nous, les soussignés, appelons la communauté internationale à :

● Exiger un cessez-le-feu immédiat et durable au Liban et restreindre le transfert d’armes à Israël afin d’arrêter toute nouvelle escalade et de parvenir à un cessez-le-feu. Cela devrait inclure des restrictions sur la fourniture de pièces pour les systèmes d’armes et l’accès aux ports pour les transferts d’armes.
● Accroître l’aide humanitaire au Liban par l’intermédiaire des principales agences d’aide internationale qui ont lancé des appels humanitaires pour le Liban, notamment le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
● Condamnent et exigent la fin immédiate des attaques contre les personnes et les sites protégés au Liban.
● Exiger la fin du ciblage israélien du personnel et des institutions de l’ONU, y compris la FINUL et l’UNRWA.

Signataires : Access Center for Human Rights (ACHR), Access Now, African Caribbean Medical Association UK, Al Rawiya, Alternative Press Syndicate – Lebanon, American-Arab Anti-Discrimination Committee (ADC), American Friends Service Committee, Arab American Institute (AAI), Arab Reform Initiative, Arab Watch Coalition, ARIJ (Arab Reporters for Investigative Journalism), Association for Freedom of Thought and Expression (AFTE), Badil: The Alternative Policy Institute, Caesar Files for Justice, Cairo Institute for Human Rights Studies, Cedar Centre for Legal Studies (CCLS), Center for International Policy, Committee to Protect Journalists (CPJ), Daraj, Darfur Network for Human Rights (DNHR), Digital Action, Digital Citizenship (DCO), Egyptian Front for Human Rights, EuroMed Rights, FairSquare, Free Syrian Lawyers Association (FSLA), Friends Committee on National Legislation, Frontliners for Change, GATE Institute at Sofia University, Gulf Centre for Human Rights (GCHR), Human Rights First, HuMENA for Human Rights and Civic Engagement, International Refugee Assistance Project (IRAP), Justice for Life, Kawaakibi Foundation, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Lebanese Center for Human Rights, Legal Agenda, MenaFem Movement for Economic Development and Ecological Justice, MENA Rights Group, Middle East Democracy Center, NDN Collective, Nottingham Muslim Women’s Network, PAX for Peace, Quincy Institute for Responsible Statecraft, REDWORD for Human Rights & Freedom of Expression, Refugees Platform in Egypt, Samir Kassir Foundation, SMEX, Solidarity 2020 and Beyond, Syrian American Council, The Tahrir Institute for Middle East Policy (TIMEP)

Le 14 novembre 2024