Santé

Sauvons l’hôpital

Réduction de personnel (objectif : – 4500 emplois à Paris), fermeture de blocs opératoires, de maternités, l’offre de soins se réduit. Une adhérente de la section Paris 10/11 nous alerte en images :

Requiem pour l’hôpital

Signer la pétition du Mouvement de Défense de l’Hôpital public.

L’égalité d’accès aux soins en danger ?

Résumé de la réunion publique du 13 février 2010 « L’égalité d’accès aux soins en danger ? » et les liens utiles.

Réunion organisée dans le cadre de la campagne Urgence pour les Libertés / Urgence pour les Droits de la Ligue des Droits de l’Homme, avec : le Pr. Granger, du Mouvement pour la Défense de l’Hôpital public (MDHP), Caroline Rebhi et Jacqueline Mazzola, du Mouvement français pour le Planning familial (MFPF) ; débat animé par Emmanuelle Fourneyron, responsable du groupe Santé et Bioéthique de la LDH.

Le sens de la réforme en cours (loi Hôpital-Patients-Santé-Territoires, ou « loi Bachelot ») « heurte l’éthique médicale », indique le Pr. Granger. Elle s’accompagne d’un manque d’investissement en moyens techniques et de réductions de personnel qui détériorent les conditions de travail du personnel hospitalier et la qualité de l’offre des soins. L’optique purement gestionnaire de la réforme de l’hôpital public et des mesures en cours marquent la marchandisation de la maladie, voire le mépris du droit à un accès à la santé égal pour tous.
De franchises médicales en réformes n’ayant pour objet que la « réduction des déficits » (créés en grande partie par les modes de financement), il devient de plus en plus difficile pour les familles et les populations les plus défavorisées d’accéder aux soins. On note ce qui paraît être une volonté délibérée de maintenir notre système de santé dans une situation précaire, sous perfusion, alors qu’il est urgent de revoir le financement de la CNAM (Caisse nationale d’Assurance Maladie) – qui gère, indépendamment du Ministère de la Santé, des budgets colossaux, sur lesquels lorgnent l’Etat et les compagnies d’assurance privées.
Dans ce contexte, des centres d’I.V.G. (CIVG) sont supprimés, allongeant les délais d’attente et réduisant la qualité de la prise en charge et mettant gravement en cause la santé des femmes. La question de la tarification des I.V.G. a également été soulevée : faible dans le secteur public, elle réduit – dans la conception actuelle de la tarification et ses conséquences budgétaires – la rentabilité des actes et risque d’accélérer la fermeture des CIVG ; forte dans le secteur privé, elle coûte cher aux femmes qui n’ont pas de couverture sociale (mineures, étrangères) ou de mutuelle.

Pour en savoir plus : Planning familial : http://www.planning-familial.org/, Défense de l’hôpital public : http://www.mdhp.fr/, sur facebook : Appel pour la défense de l’hôpital public, de l’accès aux soins , Sauver l’hôpital public http://www.appel-sauver-hopital.fr/.