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Au lieu de réduire drastiquement leur production de pétrole et de gaz, les producteurs d’énergie font l’inverse et continuent à miser sur des projets incompatibles avec l’accord de Paris, selon un rapport de Carbon Tracker publié ce jeudi.
Au lieu de réduire drastiquement leur production de pétrole et de gaz, les producteurs d’énergie font l’inverse et continuent à miser sur des projets incompatibles avec l’accord de Paris, selon un rapport de Carbon Tracker publié ce jeudi.
Des queues interminables devant les stations-service, des grévistes jugés « irresponsables », une situation qui a des allures de « prise d’otage » : voilà la grammaire médiatique à l’œuvre dans les grands médias depuis une quinzaine de jours pour qualifier le mouvement de grève en cours dans les raffineries françaises, chez les géants Esso-Exxon, et bien sûr Total. Cette façon de déprécier ce mouvement social est finalement assez commune, voire franchement caricaturale. Mais sommes-nous face à une grève comme les autres ? Dans un contexte de pénurie, d’inflation et de tensions géopolitiques, mais aussi face aux superprofits engrangés par les multinationales de l’énergie et l’impératif écologique qui semble gagner du terrain, est-ce que le patronat et les médias qui le relaient sont encore en position de force ?
Deux associations ont porté plainte à Paris pour complicité de crimes de guerre contre le groupe français Total Énergies, accusé d’avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes dans le conflit en Ukraine. C’est ce qu’a appris vendredi l’AFP de source proche du dossier.
Le gouvernement profite du projet de loi «pouvoir d’achat» pour accélérer la construction d’un port méthanier au Havre. Le but : importer du gaz naturel liquéfié. Un scandale, selon les associations environnementales.