Site des sections d'épinal, Gérardmer, Remiremont, Saint-Dié et Neufchâteau
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Nous sommes la Ligue Française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen
Association de la loi de 1901, la Ligue française de défense des droits de l’Homme, « LDH », regroupe les femmes et les hommes de tous horizons et toutes conditions, qui choisissent librement de s’associer afin de réfléchir, discuter, agir pour la défense des droits et libertés, de toutes et de tous. Elle intervient sur l’ensemble du territoire à travers ses sections locales.
Cinq sections représentent la Ligue dans les Vosges : Epinal, Gérardmer, Remiremont, Saint-Dié-des-Vosges et Neufchâteau.
Un peu plus de 60 personnes ont assisté vendredi soir à la soirée ciné/débat organisée par la Ligue des Droits de l’Homme, section de Remiremont, au cinéma Le Majestic. Le film « Riposte Féministe » a permis à tous d’entendre les revendications, de ces mouvements composés de jeunes gens, filles rejointes également par des garçons, qui se créent partout en France, et surtout dans les grandes villes.
De nuit, elles sillonnent les rues de leurs villes, pour choisir les murs les plus appropriés au collage des affiches, qu’elles ont confectionnées elles-mêmes.Nous existons et nous voulons nous réapproprier la rue. Pouvoir se promener dans sa ville sans risquer d’être agresser, ou insulter, est-ce trop demander, est-ce infaisable ? Etre reconnu en tant que victime lorsque l’on porte plainte après une agression ou un viol, est-ce trop demander ? Ne plus avoir honte d’exister en tant que personne différente des autres, est-ce trop demander ? Voir nos agresseurs reconnus comme tels et être punis comme tels, est-ce trop demander ? Ne plus avoir à subir les remarques déplaisantes sur les lieux de travail, est-ce trop demander ?Autant de questions posées à travers ce film par ces jeunes qui se rassemblent la plupart du temps dans le calme, juste pour crier au monde leur souffrance et leur désarroi mais aussi leur volonté d’avancer et de sortir de ce patriarcat. La parole était donnée au public après la projection du film, et les adultes ont pu constater que les dix jeunes adolescents présents n’étaient pas restés insensibles à ces revendications.Des chiffres ont ensuite été donnés, à savoir que 120 féminicides ont déjà eu lieu en France depuis le début de l’année, nous sommes donc en train de dépasser le nombre de l’an dernier.– En France 250 femmes sont victimes de viol chaque jour, 32% ont été victimes de harcèlement sexuel au travail.– Chaque année, 1,2 millions de femmes
sont la cible d’injures sexistes. 94 000 femmes sont victimes de viols ou de tentatives de viol.– Dans 91% des cas, ces agressions sont perpétrées par une personne connue de la victime, dans 47% c’est le conjoint ou l’ex conjoint qui est l’auteur des faits. 6,7 millions de personnes ont subi l’inceste. Les enquêtes menées par l’INED, INSEE – ONDRP- SSMSI ou les appels reçus par le 3919 sont toutes d’accord sur les chiffres.Les membres de la Ligue des Droits de l’Homme ont terminé la soirée en présentant le rapport réalisé par les sénatrices Annick Billon, Alexandra Borchio Fontimp, Laurence Cohen, Laurence Rossignol de la Délégation aux Droits des Femmes qui ont travaillé sur le dossier « porno, l’enfer du décor ». Le sénateur Jean Hingray qui travaille également au sein de cette délégation avait fourni des fascicules dits « Essentiels sur le rapport d’information » qui ont été distribués en fin de soirée au public.– Des chiffres effarants : en violation totale de l’article 227-24 du code pénal, les mineurs sont massivement exposés aux images du porno sur le net, volontairement comme involontairement. 2/3 des enfants de moins de 15ans et 1/3 des enfants de moins de 1 ans on déjà eu accès à des images porno. La consommation est généralisée chez les jeunes comme chez les adultes, avec 19 millions de visiteurs uniques de sites porno chaque mois en France.Les violences subies par les femmes lors de ces films sont réelles, le sang est le leur, rien n’est fictif. Ces films visionnés par les jeunes leurs donnent une idée fausse et dangereuse du rapport homme/femme. « Il faut agir, informer, éduquer, etc… » précisent les sénatrices rejointes par les membres de la Ligue des Droits de l’Homme, qui ont invité les personnes désirant aller plus loin dans leur réflexion à les rejoindre pour en débattre.Téléphones : 06 70 81 88 38 – 06 11 44 67 73
LDH section de Remiremont. Sites internet visités par les enfants. « Attention danger! »
Articles Remiremont vallées.
Les membres de la section de Remiremont et Vallées de la Ligue des Droits de l’Homme ont pu s’entretenir avec la Sénatrice Annick BILON, Présidente de la commission : Délégation aux Droits des Femmes, dont font partie les Sénatrices Alexandra Borchio Fontimp, Laurence Cohen et Laurence Rossignol, toutes les 4 étant également rapporteures du rapport d’information présenté au Sénat sur « Porno : l’Enfer du Décor ». Un rapport horrifiant qui fait état des actes de ‘barbarie’ subies par ces jeunes femmes. Des violences vues régulièrement par des milliers d’enfants qui identifient le rapport amoureux à ces actes de barbarie gratuits. Des violences inacceptables qui déforment la vision des enfants, futurs adultes de demain, de l’amour entre deux personnes, et qui a par ricochet des répercussions dans les couples. Alors que les associations se battent contre les violences faites aux femmes, des millions de jeunes et moins jeunes prennent comme modèles ces productions qui atteignent le paroxysme de la violence et qui marchandisent le sexe et le corps des femmes. « Les violences sexuelles physiques et verbales sont massivement répandues dans le porno, revêtant un caractère systémique. Elles ne sont pas simulées mais bien réelles pour les femmes filmées. Le porno est plus une affaire d’argent que de sexe. Quand on sait que chaque mois près d’un tiers des garçons de moins de 15 ans se rend sur un site porno, sur 19 millions de visiteurs de sites uniques, cela représente17 millions d’adultes – 1,1 million d’adolescents de 15 à 18 ans et 1,2 millions d’enfants de moins de 15 ans. Les conséquences sur la jeunesse sont nombreuses et inquiétantes : traumatismes, troubles du sommeil et de l’alimentation, vision déformée et violente de la sexualité, difficulté de nouer des relations avec les personnes du sexe opposé, développement de conduites à risques ou violentes. Mais le porno a également un impact sur les adultes, leur représentation d’eux-mêmes, des femmes et de la sexualité. » Souligne le rapport présenté au Sénat.
Attention ! Surveillez les sites fréquentés par vos adolescents, vos enfants, mais aussi vos proches, « les témoignages recueillis ont mis en évidence des similitudes dans le mode de recueillement des cibles sur le net qui sont des jeunes femmes fragiles et précaires. Les modes opératoires sont : premier viol de ‘soumission’, processus de déshumanisation, manipulation, chantage, emprise, actes sexuels forcés, partenaires multiples imposés, viols….. Les producteurs ne craignent pas d’exploiter la vulnérabilité économique et psychologique de femmes jeunes ; voire très jeunes, et de réaliser des tournages dans des conditions déplorables » précise encore ce rapport, dont un condensé appelé « essentiel »est disponible sur le site du sénat.
Remiremont – Addictions aux drogues dures : une conférence passionnante, un public très intéressé
Près de 30 personnes ont bravé l’orage et la pluie qui tombait vendredi soir pour assister à la conférence organisée par la Ligue Des Droits de l’Homme, section de Remiremont. Au programme de la soirée : l’addiction aux drogues dures, un sujet savamment présenté par le Docteur Jean-Joseph Maglia, spécialiste en la matière et Emilie Claude infirmière à l’AVSEA (association vosgienne pour la sauvegarde de l’enfance, de l’adolescence et de l’adulte).Tous deux ont fait un exposé détaillé, précis et complet de l’addiction et expliqué comment reconnaître que l’on souffre d’addiction, que ce soit à l’alcool, au tabac, à la drogue, aux médicaments, à l’écran, aux jeux, au sexe ? L’addiction : c’est une perte de liberté à un certain moment de sa vie « les centres de soin, tel la Croisée qui comporte le SEPIA, le CSAPA et le CAARUD, sont là pour aider les personnes qui en souffrent, les consultations sont anonymes et gratuites. L’addiction est une maladie très ancienne, la consommation de certains produits accompagne l’humanité. Il y a plus de 40 ans, au Beillard, une famille qui accueillait les automobilistes, essayait lorsqu’il y en avait, de sevrer les toxicomanes de façon naturelle, telle la pratique des massages. Depuis des structures se sont créées petit à petit. Et lorsqu’un patient consulte à l’hôpital, un médecin prend le temps de parler avec lui des différents produits… ».
« Le tabac est le premier produit consommé responsable de la mort des personnes. Il y a 50 ans, l’espérance de vie était beaucoup moins importante qu’aujourd’hui (en moyenne 55/60 ans) contre actuellement 80 ans, voire plus, en bonne santé. Il n’est donc plus possible de voir mourir les gens à 50 ans, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Bien sûr, il y a le capital génétique, il y a l’environnement, contre lesquels on ne peut pas faire grand-chose ! Mais il y a les addictions contre lesquelles ont peut faire quelque chose ! Les centres de soin sont là pour vous aider ! » a souligné le Docteur Maglia avant d’ajouter que les Français sont également de gros consommateurs de médicaments anxiolytiques. 3Chaque produit est différent, certains rendent dépendants très vite et avec d’autres, il faut plus de temps ».
Pour l’alcool, au début on fait la fête et on boit quelques verres. « Dans la tête des gens, l’un ne va pas sans l’autre. On boit une bière, deux, trois… Les jeunes mélangent de l’alcool fort dans les jus de fruit, on en boit un, deux et plus et l’on finit à l’hôpital en coma éthylique. Une bière équivaut à 3 doses d’alcool, il faut apprendre aux jeunes à connaître l’équivalence de ce qu’ils consomment ! L’alcool passe directement dans le sang, l’alcool est un produit cancérigène. Il faut 7 jours pour obtenir un sevrage chez une personne alcoolique, mais cela ne peut pas se faire seul, car c’est dangereux pour la personne qui a alors besoin de calmants. On ne peut pas obliger une personne à se soigner, c’est elle qui doit prendre la décision de le faire. Profitons de ‘Janvier Sans Alcool’ pour en parler, c’est une action qui a été proposée par les spécialistes en addictologie ».
« Attention au Redbull, c’est un excitant. Il faut éviter de donner certaines boissons, même non alcoolisées, aux jeunes enfants lors des fêtes, c’est les habituer à prendre de l’alcool plus tard (Ils penseront que l’un ne va pas sans l’autre). Il faut apprendre les petits bonheurs aux enfants : le jeu peut faire partie d’une fête et pas l’alcool. Le bonheur peut se trouver dans une promenade en famille, dans un coucher de soleil… Les enfants ne doivent pas grandir trop vite, il faut leur laisser le temps. Il faut aussi leur apprendre à dire NON, non à l’alcool, non au cannabis, non au tabac, Non tu n’as pas le droit de me toucher ».
« Le cannabis gène le développement du cerveau, il est illégal, une filière s’est créée autour du cannabis qui s’est ensuite transformée en filière d’héroïne, avant de devenir une filière de cocaïne. Au départ ses consommateurs avaient de l’argent, elle avait plutôt bonne presse, mais elle est devenue la ‘coc’ du pauvre ou crac. Il y en a beaucoup dans les Vosges. Les vapeurs montent tout de suite au cerveau, Attention, le cerveau n’oublie jamais la sensation produite par la ‘coc’. Lorsque la dose de ‘coc’ redescend, le consommateur ressent un grand malaise et mal être, et a besoin d’en reprendre immédiatement. Il lui faut donc de l’argent à tout prix pour la payer… Il n’y a pas de traitement de substitution pour cette drogue. Les gens deviennent paranoïaques ». La conférence s’est poursuivie assez tard, le public étant attentif et intéressé par toutes les informations données pour les deux conférenciers du jour.
vous invitent à la projection du film « Bigger than us« Aller à la rencontre de jeunes gens qui se lèvent pour « réparer le monde » et se lancent dans des combats plus grands qu’eux ! Un film sur la jeunesse. Sur sa lucidité, son refus de voir notre monde sombrer.
Un film sur la fragilité et la beauté de la vie sur cette planète, notre bien commun. Un film sur la liberté, malgré tout, et ce choix d’agir dont chacune, chacun, peut encore s’emparer.
La projection sera suivie d’échanges animés avec vous.
Afin de nous permettre d’ajuster la taille de la salle de cinéma et de profiter du tarif préférentiel de 4,70 € au lieu de 6,90 €, merci de vous inscrire en amont en cliquant sur ce lien Framaforms. BIGGER THAN US un documentaire coup de poing sur la jeunesse qui s’engage, sur leur monde et ce que nous leur léguons.
LA LDH SOUTIENT “RIPOSTE FÉMINISTE”, UN DOCUMENTAIRE DE MARIE PERENNÈS ET SIMON DEPARDON
Sortie en salle le 9 novembre 2022
« Femme agressée battue violée on te croit » : c’est ce collage découvert au printemps 2020 à proximité de leur domicile qui a fait surgir l’idée du film dans l’esprit de Marie Perennès et de Simon Depardon (fils de Raymond), dont c’est le premier long métrage documentaire. Ils ont voulu découvrir qui se cachait derrière ces messages percutants contre les violences faites aux femmes apparus sur les murs de nombreuses villes françaises. Alors que chaque année le ministère de l’Intérieur recense près d’une centaine de femmes qui meurent sous les coups de leur conjoint, qui sont-elles, ces jeunes femmes armées de feuilles blanches et de peinture noire qui, dans le sillage de #MeToo, investissent l’espace public pour dénoncer les féminicides ?Pendant deux ans, et après de nombreux échanges sur les réseaux sociaux, Marie Perennès et Simon Depardon ont rencontré une dizaine de ces groupes de « colleuses », sur les quelque 200 existants en France : elles sont des milliers de jeunes femmes à se révolter contre les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. Certaines militaient déjà dans des mouvements féministes, mais pour beaucoup, il s’agit de leur premier engagement et il s’accompagne encore de quelques contradictions. A force de discussions, les réalisateurs ont obtenu la confiance de plusieurs d’entre-elles et ont réussi à les convaincre qu’il fallait faire un film pour garder une trace du mouvement.Riposte féministe alterne des discussions vives et spontanées entre elles, et des moments plus intimes où elles évoquent les raisons de leur engagement ; des expéditions nocturnes dans les petites villes – où l’on voit tout le courage qu’il faut à ces jeunes femmes pour surmonter leurs craintes et affronter l’hostilité masculine – et des manifestations publiques où éclate leur révolte avec une formidable énergie et un enthousiasme joyeux et communicatif. Par-dessus tout, le film documente cette réappropriation par les femmes de l’espace public la nuit, longtemps réservé aux hommes. Mots-clés : femmes (violences faites aux) – féminismeRisposte féministeRéalisation : Marie Perennès et Simon DepardonProduction et distribution : Palmeraie et désert, France, 2022, 87 minutes
LDH Remiremont « De bons échanges au forum des associations »
la ligue des droits de l’homme section de Remiremont était présente sur le forum des associations qui s’est tenue au palais des congrès à Remiremont de 9h00 à 18h00 le samedi 3 septembre. Un bel échange entre les associations et le public venu nombreux.
Reprise des permanences ce mardi 6 septembre de 9h00 à 11h00 à l’ancien local de l’OMSCL 14 rue des prêtres à Remiremont.
Nouvelle Permanence : Maison des cultures (gymnase du Rhumont) au Rhumont le mardi 20 septembre de 9h00 à 11h00. « Parking Route des Genêts ».