18 décembre Journée internationale des migrants

« Égaux, égales, personne n’est illégal »

Face au scandale humanitaire que constitue la situation des migrant-e-s, le collectif Chalon solidarité migrants et les associations LDH, CIMADE, ASTI, ACAT, accompagnants au commissariat… ont appelé à une marche entre le square Chabbas et la place de Beaune à Chalon sur Saône.

Plus de 180 personnes ont rendu hommage aux milliers de victimes mort-e-s en Méditerranée, et dénoncé les violences dont sont victimes les personnes en quête de refuge, en France et ailleurs, dénoncé la mise en place de la nouvelle carte ADA, dénoncé aussi le projet de loi sur la restriction de l’accès aux soins pour les personnes étrangères.

De nouvelles actions sont prévues en janvier à l’initiative des Accompagnants au commissariat.

MOBILISATION POUR LA GRÈVE GÉNÉRALE DU 5 DÉCEMBRE CONTRE LE PROJET DE RÉFORME DES RETRAITES

La mobilisation pour le 5 décembre contre le projet de réforme des retraites (qui met à mal le système de retraite par répartition, conquête de la Libération, basé sur la solidarité entre générations) s’élargie à d’autres secteurs : Gilets jaunes, poste, EDF, éducation, justice, transport urbain, routiers,…  Aujourd’hui plusieurs assemblées générales du mouvement étudiant contre la précarité appellent à la journée du jeudi 5 décembre. Pour la CGT et FO cette grève est reconductible.

Ci-dessous l’appel unitaire à la grève du 5 décembre 2019 (CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, UNEF) et un article paru dans liberation.fr à partir de l’AFP.

JEUDI 5 DÉCEMBRE :

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS L’ACTION !

CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, UNEF

Les organisations syndicales et de jeunesse s’engagent à construire un plan d’action contre le projet de réforme de retraites par points et pour gagner un renforcement, une amélioration du système actuel de retraites solidaire et intergénérationnel.

L’émergence et la construction de luttes dans les différents secteurs professionnels, montrent la nécessité d’apporter des réponses aux salarié-es en termes d’emploi, de salaires, d’égalité entre les femmes et les hommes, de conditions de travail… Autant de sujets qui sont étroitement liés aux questions de la retraite et que l’actuel projet de réforme gouvernemental aggravera.

Les organisations vont initier et impulser des assemblées générales sur les lieux de travail et d’études, des débats publics sur tout le territoire, des interpellations des élu-es locaux et nationaux, des initiatives de sensibilisation de toute la population pour échanger sur la réforme et sur les modalités d’actions et de riposte collective.

Les organisations syndicales et de jeunesse (CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, UNEF) appellent l’ensemble des salarié-es du secteur privé comme du secteur public, des retraité-es, des privé-es d’emploi, des jeunes, a une 1ère journée de grève interprofessionnelle le jeudi 5 décembre 2019.

Appel des fédérations CGT, UNSA, SUD-Rail à la grève reconductible le 5 décembre 2019

POUR NOS RETRAITES
POUR NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET NOS EMPLOIS
EN GRÈVE À PARTIR DU 5 DÉCEMBRE !

Les Organisations Syndicales Représentatives, réunies en inter-fédérale le jeudi 14 novembre 2019, ont partagé la nécessité d’organiser une riposte face aux nombreuses attaques lancées contre les salariés du ferroviaire.

Elles appellent les cheminots à se mobiliser massivement à partir du 5 décembre.

Dans l’unité, exigeons du gouvernement l’abandon de son projet sur les retraites et la prise en compte de nos revendications au niveau de la branche et de la SNCF.

NOS RETRAITES SONT ATTAQUÉES !

Le projet de retraites par points du gouvernement Macron s’attaque aux retraites de l’ensemble des salariés : les régimes spéciaux comme le régime général sont ciblés. Au-delà des menaces sur le moment auquel nous pourrions partir en retraite, tout-e-s les salarié-e-s subiraient une baisse très importante du montant de leur pension ! Les différentes simulations réalisées sur la base du rapport Delevoye prévoient en effet des baisses de pensions de 200, 400, 600€ par mois selon les situations ! Ce n’est pas admissible !

C’est sans compter sur la baisse prévisible du montant du point de retraite, en imposant une « règle d’or » qui limite la part des pensions à 14% du PIB. Avec la forte progression à venir du nombre de retraités, les pensions des retraités seraient encore diminuées !

UN CADRE SOCIAL TOTALEMENT REMIS EN CAUSE !

Avec la mise en oeuvre au 1er janvier 2020 de la Loi « nouveau pacte ferroviaire », la direction SNCF souhaite remettre en cause l’essentiel de notre contrat social, aussi bien avec l’éclatement en Sociétés Anonymes que dans le cadre de la négociation de la convention collective rémunération, métiers, protection sociale, emploi, externalisation, facilités de circulation, fin du Statut, avenir des lignes et du Fret, etc., l’État a décidé de ne rien nous épargner.

C’est le moment d’imposer d’autres choix ! La colère sociale est montée d’un cran supplémentaire ces derniers mois. Le nouveau Président de la SNCF doit répondre, en urgence, aux revendications.

Les fédérations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail ont déposé un préavis de grève reconductible par périodes de 24 heures, à compter du 5 décembre 2019. Elles appellent les cheminots à s’inscrire massivement dans la grève et à participer aux assemblées générales pour débattre du niveau de mobilisation, des négociations et des suites à donner.

Elles s’organisent pour donner des éléments d’appréciation nationaux.

Migrations environnementales

Dans le cadre du Festisol 2019, la section a animé une conférence sur les migrations environnementales.

Anne Gaudron, membre du comité central de la LDH et co-animatrice du groupe de travail environnement, a animé les débats auprès d’une quarantaine de personnes.

Urgence citoyenne pour le climat

Anne Gaudron a repris des thèmes abordés au cours de l’Université d’automne qui s’est tenue à Paris les 23 et 24 novembre et répondu aux questions nombreuses des participants.

Les populations les plus fragiles sont les premières victimes des dérèglements climatiques et lutter contre les changements climatiques est l’horizon obligé de notre époque. Pourtant, les politiques publiques restent très en deçà des attentes et accusent un retard grandissant par rapport aux propres engagements des Etats.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) considère que ces enjeux sont démocratiques et que les solutions doivent s’appuyer sur la vitalité des initiatives citoyennes et des pratiques associatives.

Doté des moyens juridiques adaptés, l’État doit en toute hypothèse garantir l’exercice des droits indivisibles politiques, sociaux et environnementaux sans régression possible pour les générations actuelles et futures, de manière solidaire et écologique. Ce ne sera pas possible dans un monde avec un réchauffement climatique à plus de 2°C.

 

 

 

Dire non aux violences faites aux femmes

 

Beaucoup de monde à la maison des associations pour échanger avec Ghada HATEM sur les violences faites aux femmes. Lire la suite »

LAÏCITE – COMMUNIQUE DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME BOURGOGNE – FRANCHE COMTE

Le vendredi 11 octobre, une mère accompagnatrice d’élèves de Belfort, venus découvrir le fonctionnement du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a été violemment prise à partie par le chef de groupe des élus RN. Celui-ci, au nom d’un principe de laïcité déformé, a exigé qu’on lui fasse retirer son foulard. Suite au  refus de la Présidente d’obtempérer, le groupe a quitté l’hémicycle. Devant la violence de ces propos inadmissibles et contraires aux principes de notre laïcité, les accompagnateurs et le groupe d’enfants ont quitté la salle.

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La section de Chalon au forum des associations le 7 septembre

Le stand de la ligue a eu un franc succès au forum des associations. Beaucoup de visiteurs, des échanges riches et des amis qui ont rejoint la LDH.

Ouvrez les guichets !

LES ASSOCIATIONS ET SYNDICATS SE MOBILISENT POUR DÉFENDRE L’ACCÈS AUX PRÉFECTURES DES PERSONNES ÉTRANGÈRES
Communiqué commun la Cimade, le Gisti, la LDH et le Saf

Ouvrez les guichets !

Ce mardi 5 juin et les jours qui suivent, dans plusieurs grandes villes notamment Strasbourg, Grenoble, Toulouse ou Lyon, les associations d’aide aux personnes étrangères, dont La Cimade, le Gisti et la Ligue des droits de l’Homme, et le Syndicat des Avocats de France, se rassemblent devant les préfectures pour exiger la réouverture des guichets aux personnes devant demander un titre de séjour.

Le manque de moyens dédiés à l’accueil des personnes étrangères, et plus largement à l’accueil des usagers et usagères du service public, n’est pas nouveau : nos associations dénoncent de longue date les files d’attentes interminables et parfois nocturnes, les délais démesurés pour accéder aux démarches, l’arbitraire des pratiques des préfectures envers leurs usager-e-s, notamment étranger-e-s.

Mais depuis plusieurs années désormais, la prise de rendez-vous obligatoire par Internet s’est ajoutée, dans toujours plus de préfectures, à la liste déjà longue des difficultés à surmonter pour demander ou renouveler un titre de séjour, ou parfois demander l’accès à la nationalité française. En effet, certaines préfectures ne proposent qu’un accès dématérialisé à leur service, sans aucune modalité alternative. Or, comme l’a encore souligné le 9 mai 2018 le Défenseur des droits, tou-te-s les administré·e·s ne peuvent pas utiliser internet. Et de plus, pénalisant l’intégralité des usagers et usagères, les sites saturés ne proposent quasiment jamais aucun rendez-vous.

Certaines statistiques issues du sondage des sites préfectoraux que réalisait toutes les heures LE ROBOT INFORMATIQUE DE LA CIMADE, bloqué depuis le 15 mai dernier par le ministère de l’Intérieur, sont catastrophiques :

A BOBIGNY, CRÉTEIL OU COLMAR, IL EST QUASIMENT IMPOSSIBLE POUR LES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES SANS PAPIERS OU POUR LES PERSONNES EN FRANCE DEPUIS PLUS DE DIX ANS, NOTAMMENT, DE SOLLICITER LEUR ADMISSION EXCEPTIONNELLE AU SÉJOUR.

A MONTPELLIER, IL FAUT SE CONNECTER À MINUIT PILE LE DIMANCHE POUR ESPÉRER OBTENIR UN DES TRENTE RENDEZ-VOUS PROPOSÉS CHAQUE SEMAINE POUR UNE PREMIÈRE DEMANDE DE TITRE DE SÉJOUR !
A PERPIGNAN, RENNES OU GRENOBLE, DES RENDEZ-VOUS POUR DEMANDER UN PREMIER TITRE DE SÉJOUR SONT ACCORDÉS SUR ENVOI D’UN MAIL, CE QUI LAISSE TOUTE LA LATITUDE AUX EXIGENCES PRÉFECTORALES ABUSIVES, COMME FRÉQUEMMENT DES SCANS DE PASSEPORTS N’AYANT PAS À ÊTRE DEMANDÉS, ET PERMET DES REFUS OPAQUES DE LA PART DE L’ADMINISTRATION. LES DÉLAIS POUR LE RENDEZ-VOUS PEUVENT ATTEINDRE PLUSIEURS MOIS.
ET À LYON, LA ROCHELLE, MELUN, DOUAI OU TOULOUSE, LES RENDEZ-VOUS SONT OCTROYÉS DANS DES DÉLAIS SI LONGS QUE LES PERSONNES EN SITUATION RÉGULIÈRE PERDENT LEURS DROITS AVANT DE PARVENIR AU GUICHET ; EXPOSÉES À UNE PERTE D’EMPLOI ET DE DROITS SOCIAUX, ELLES SONT AUSSI SOUMISES À UN RISQUE D’ARRESTATION.

Cette situation ne peut plus durer : la dématérialisation, qui pourrait dans de bonnes conditions représenter une avancée pour les administré-e-s, est trop souvent une barrière pour les personnes étrangères. Alors que le projet de loi Asile et Immigration, en cours d’examen, expose ces personnes à de graves reculs de droits, nos associations exigent l’attribution de moyens supplémentaires à leur accueil en préfecture, le maintien de modalités alternatives pour l’accès aux démarches conformément aux préconisations de la Cnil, et des délais raisonnables d’accès au service public.

Signataires : la Cimade, le Gisti, la LDH et le Saf

Accueil de la marche Vintimille-Calais à Chalon sur Saône

Les prises de parole devant l’hotel de ville

Mercredi 30 mai, la section chalonnaise de la LDH a participé à l’accueil des marcheurs à Chalon.

Après un rassemblement à l’Hôtel de ville, les participants se sont retrouvés à la salle Marcel Sembat pour un repas partagé et des débats.

Vous pouvez suivre la marche en cliquant ici.

Les marcheurs nous invitent à les rejoindre à Beaune le 31 mai … et à Paris le 17 juin.