Catégorie : Droits des étrangers

18 décembre Journée internationale des migrants

« Égaux, égales, personne n’est illégal »

Face au scandale humanitaire que constitue la situation des migrant-e-s, le collectif Chalon solidarité migrants et les associations LDH, CIMADE, ASTI, ACAT, accompagnants au commissariat… ont appelé à une marche entre le square Chabbas et la place de Beaune à Chalon sur Saône.

Plus de 180 personnes ont rendu hommage aux milliers de victimes mort-e-s en Méditerranée, et dénoncé les violences dont sont victimes les personnes en quête de refuge, en France et ailleurs, dénoncé la mise en place de la nouvelle carte ADA, dénoncé aussi le projet de loi sur la restriction de l’accès aux soins pour les personnes étrangères.

De nouvelles actions sont prévues en janvier à l’initiative des Accompagnants au commissariat.

Migrations environnementales

Dans le cadre du Festisol 2019, la section a animé une conférence sur les migrations environnementales.

Anne Gaudron, membre du comité central de la LDH et co-animatrice du groupe de travail environnement, a animé les débats auprès d’une quarantaine de personnes.

Urgence citoyenne pour le climat

Anne Gaudron a repris des thèmes abordés au cours de l’Université d’automne qui s’est tenue à Paris les 23 et 24 novembre et répondu aux questions nombreuses des participants.

Les populations les plus fragiles sont les premières victimes des dérèglements climatiques et lutter contre les changements climatiques est l’horizon obligé de notre époque. Pourtant, les politiques publiques restent très en deçà des attentes et accusent un retard grandissant par rapport aux propres engagements des Etats.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) considère que ces enjeux sont démocratiques et que les solutions doivent s’appuyer sur la vitalité des initiatives citoyennes et des pratiques associatives.

Doté des moyens juridiques adaptés, l’État doit en toute hypothèse garantir l’exercice des droits indivisibles politiques, sociaux et environnementaux sans régression possible pour les générations actuelles et futures, de manière solidaire et écologique. Ce ne sera pas possible dans un monde avec un réchauffement climatique à plus de 2°C.

 

 

 

Ouvrez les guichets !

LES ASSOCIATIONS ET SYNDICATS SE MOBILISENT POUR DÉFENDRE L’ACCÈS AUX PRÉFECTURES DES PERSONNES ÉTRANGÈRES
Communiqué commun la Cimade, le Gisti, la LDH et le Saf

Ouvrez les guichets !

Ce mardi 5 juin et les jours qui suivent, dans plusieurs grandes villes notamment Strasbourg, Grenoble, Toulouse ou Lyon, les associations d’aide aux personnes étrangères, dont La Cimade, le Gisti et la Ligue des droits de l’Homme, et le Syndicat des Avocats de France, se rassemblent devant les préfectures pour exiger la réouverture des guichets aux personnes devant demander un titre de séjour.

Le manque de moyens dédiés à l’accueil des personnes étrangères, et plus largement à l’accueil des usagers et usagères du service public, n’est pas nouveau : nos associations dénoncent de longue date les files d’attentes interminables et parfois nocturnes, les délais démesurés pour accéder aux démarches, l’arbitraire des pratiques des préfectures envers leurs usager-e-s, notamment étranger-e-s.

Mais depuis plusieurs années désormais, la prise de rendez-vous obligatoire par Internet s’est ajoutée, dans toujours plus de préfectures, à la liste déjà longue des difficultés à surmonter pour demander ou renouveler un titre de séjour, ou parfois demander l’accès à la nationalité française. En effet, certaines préfectures ne proposent qu’un accès dématérialisé à leur service, sans aucune modalité alternative. Or, comme l’a encore souligné le 9 mai 2018 le Défenseur des droits, tou-te-s les administré·e·s ne peuvent pas utiliser internet. Et de plus, pénalisant l’intégralité des usagers et usagères, les sites saturés ne proposent quasiment jamais aucun rendez-vous.

Certaines statistiques issues du sondage des sites préfectoraux que réalisait toutes les heures LE ROBOT INFORMATIQUE DE LA CIMADE, bloqué depuis le 15 mai dernier par le ministère de l’Intérieur, sont catastrophiques :

A BOBIGNY, CRÉTEIL OU COLMAR, IL EST QUASIMENT IMPOSSIBLE POUR LES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES SANS PAPIERS OU POUR LES PERSONNES EN FRANCE DEPUIS PLUS DE DIX ANS, NOTAMMENT, DE SOLLICITER LEUR ADMISSION EXCEPTIONNELLE AU SÉJOUR.

A MONTPELLIER, IL FAUT SE CONNECTER À MINUIT PILE LE DIMANCHE POUR ESPÉRER OBTENIR UN DES TRENTE RENDEZ-VOUS PROPOSÉS CHAQUE SEMAINE POUR UNE PREMIÈRE DEMANDE DE TITRE DE SÉJOUR !
A PERPIGNAN, RENNES OU GRENOBLE, DES RENDEZ-VOUS POUR DEMANDER UN PREMIER TITRE DE SÉJOUR SONT ACCORDÉS SUR ENVOI D’UN MAIL, CE QUI LAISSE TOUTE LA LATITUDE AUX EXIGENCES PRÉFECTORALES ABUSIVES, COMME FRÉQUEMMENT DES SCANS DE PASSEPORTS N’AYANT PAS À ÊTRE DEMANDÉS, ET PERMET DES REFUS OPAQUES DE LA PART DE L’ADMINISTRATION. LES DÉLAIS POUR LE RENDEZ-VOUS PEUVENT ATTEINDRE PLUSIEURS MOIS.
ET À LYON, LA ROCHELLE, MELUN, DOUAI OU TOULOUSE, LES RENDEZ-VOUS SONT OCTROYÉS DANS DES DÉLAIS SI LONGS QUE LES PERSONNES EN SITUATION RÉGULIÈRE PERDENT LEURS DROITS AVANT DE PARVENIR AU GUICHET ; EXPOSÉES À UNE PERTE D’EMPLOI ET DE DROITS SOCIAUX, ELLES SONT AUSSI SOUMISES À UN RISQUE D’ARRESTATION.

Cette situation ne peut plus durer : la dématérialisation, qui pourrait dans de bonnes conditions représenter une avancée pour les administré-e-s, est trop souvent une barrière pour les personnes étrangères. Alors que le projet de loi Asile et Immigration, en cours d’examen, expose ces personnes à de graves reculs de droits, nos associations exigent l’attribution de moyens supplémentaires à leur accueil en préfecture, le maintien de modalités alternatives pour l’accès aux démarches conformément aux préconisations de la Cnil, et des délais raisonnables d’accès au service public.

Signataires : la Cimade, le Gisti, la LDH et le Saf

Accueil de la marche Vintimille-Calais à Chalon sur Saône

Les prises de parole devant l’hotel de ville

Mercredi 30 mai, la section chalonnaise de la LDH a participé à l’accueil des marcheurs à Chalon.

Après un rassemblement à l’Hôtel de ville, les participants se sont retrouvés à la salle Marcel Sembat pour un repas partagé et des débats.

Vous pouvez suivre la marche en cliquant ici.

Les marcheurs nous invitent à les rejoindre à Beaune le 31 mai … et à Paris le 17 juin.