Quelques principes
Quelques principes
Organisation civique, la LDH intervient dans tous les domaines concernant la citoyenneté et les droits et libertés, collectifs ou individuels. Elle n’est donc pas une organisation humanitaire ou caritative.
La LDH est une association politique : les principes qu’elle défend et les propositions qu’elle avance l’amènent à prendre position sur les causes et les remèdes à apporter aux dysfonctionnement qu’elle combat.
C’est une association laïque, elle compte des membres de toutes opinions philosophiques et religieuses, mais ne fait référence en tant que telle à aucune religion, elle défend la liberté de croyance et d’opinion de tous, dans le cadre des lois de la République qui garantissent la liberté de conscience et organisent le libre exercice de tous les cultes.
La LDH n’est pas un syndicat : à l’inverse de ceux-ci, elle a en charge la défense de principes et non d’intérêts catégoriels.
N’ayant aucune vocation à l’exercice du pouvoir, elle n’est pas un parti politique et elle est indépendante des partis. Pour autant, la LDH considère que les partis politiques sont un des éléments essentiels du fonctionnement de la démocratie et elle entretient avec eux les rapports nécessaires aux combats qu’elle mène.
La LDH n’intervient pas dans les élections, sauf si elle estime que ses principes fondamentaux y sont mis en jeu.
Association généraliste, elle entend lutter contre l’ensemble des atteintes aux droits de l’individu, dans tous les domaines de la vie civique, politique et sociale. Pour cela, elle ne se contente pas de dénoncer les injustices : elle veut promouvoir la citoyenneté politique et sociale de tous et garantir l’exercice entier de la démocratie. Elle considère que la défense des libertés politiques et celle des droits économiques et sociaux sont inséparables. Elle fait donc reposer l’engagement pour les droits de l’Homme sur un engagement civique et politique.
La Ligue est un contre-pouvoir : à ce titre, elle veille à être indépendante des structures de l’État et son action ne peut être limitée par les relations qu’elle entretient avec celles-ci. Son domaine d’intervention exclut qu’elle participe, sous quelque forme que ce soit, à l’exercice du pouvoir.
Elle inscrit son action dans le cadre de l’état de droit et de la démocratie, sans s’interdire d’aller au-delà lorsque la situation l’exige et que le respect de droits fondamentaux est en cause.