Nous sommes aujourd’hui plus de 800 à Dijon !
Nous sommes aujourd’hui des milliers dans tout le pays à avoir répondu à l’appel pour former ensemble un front des libertés, face à l’autoritarisme, au racisme, au sexisme, aux discriminations et à la haine des autres.
Nous nous sommes rassemblé·es pour réaffirmer notre combat commun contre l’extrême droite, ses idées, et toutes celles et ceux qui participent à sa propagation.
La fachosphère se déchaine sur le net, dans les médias des éditocrates vocifèrent leur racisme, leur sexisme, et aboient contre le système et le politiquement correct ! Ils revendiquent la liberté d’expression pour mieux imposer leurs idées rances. La tolérance est grande pour celles et ceux qui sont du côté des dominants ! Ce sont en fait les parfaits bouffons du pouvoir, à la fois garde-chiourmes et épouvantails, rouage important dans la préservation de l’ordre établi.
Non, le Rassemblement national n’est pas et ne sera jamais un parti comme les autres ! On a :
→ des tracts électoraux pour les départementales qui sont une véritable incitation à la haine contre les migrant-es et particulièrement les mineurs isolés
→ une tête de liste aux régionales mis en examen pour recel de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires du FN et qui tient des propos méprisants aussi bien contre les agriculteurs que contre les femmes… Il est tout sauf un candidat du peuple !
Comme l’écrit le sociologue Ugo Palheta, la « possibilité du fascisme » se trouve à la croisée d’une série de dynamiques : le tournant libéral des politiques publiques ; le durcissement autoritaire de l’État ; le renforcement du nationalisme et du racisme ; l’affaiblissement politique du prolétariat.
Alors retroussons nos manches et luttons sur tous les fronts !
→ Luttons contre les mesures anti-sociales, et aussi contre les divisions du mouvement ouvrier, ensemble ! Le nationalisme et la xénophobie sont alimentés par le capitalisme, les effets de l’austérité, le développement des inégalités sociales et territoriales. Participons aux mobilisations sociales qui s’opposent à l’accaparement des richesses, à la destruction de la planète, à la disparition de nos droits et de tout ce qui fait société. Les nationalistes réclament des privilèges, nous revendiquons la justice et l’égalité !
Face au bras tendu, montrons le poing levé !
→ Luttons contre les dérives sécuritaires et anti-démocratiques, contre la répression et les violences policières, défendons nos libertés !
A ce propos, une victoire a été remportée hier : suite à la plainte de plusieurs de nos organisations, le conseil d’État a censuré des dispositions phares du schéma national de maintien de l’ordre qu’avait voulu imposer Darmanin ! Le Conseil d’État a repris les critiques émises contre des techniques policières dangereuses et des atteintes graves aux libertés de manifester et d’informer.
Soyons les voix qui s’élèvent pour nos droits, « compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute ! »
→ Luttons contre le racisme et la xénophobie, traquons sans relâche ses moindres expressions, d’où qu’elles viennent ! Refusons la banalisation des propos racistes et sexistes. Résistons aux ministres Blanquer et Vidal qui prétendent contrôler la recherche universitaire ! Lutter contre les discriminations de sexe, de classe, de race, c’est pouvoir en étudier la genèse, en comprendre les mécanismes. Non à la police de la pensée !
→ Luttons contre le bruit des bottes, et aussi contre le silence des pantoufles ! Non, on « n’attend pas qu’ils reviennent » ! Clamons haut et fort notre attachement aux libertés, à la démocratie, à l’égalité, aux droits humains !
La trajectoire du désastre est-elle résistible ? Oui ! Par « la possibilité de l’action collective. Nous sommes des millions d’exploité·es et d’opprimé·es qui, à l’échelle nationale comme à celle de l’humanité toute entière, composent une majorité sociale. » Il est de notre responsabilité d’y œuvrer activement !
Nous sommes la France plurielle, métissée, colorée,
la France fière de ses origines multiples et de sa diversité.
Face à la haine, face aux injustices,
Nous sommes les militant·es du quotidien, de l’égalité, de la solidarité.
Nous sommes et nous resterons déterminé·es et motivé·es,
contre l’extrême droite, contre ses idées qui gangrènent notre société.
Construisons une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable, contribuons à inventer un nouveau « nous » multiculturel, alternatif, populaire, antiraciste, féministe, écologiste, démocratique. C’est notre projet de société !