RACISME ORDINAIRE : l’art pour lutter ? L’expérience de l’Alphabet Monde

Université Populaire // RDV Voisins-Voisines
 
Jeudi 8 février à 18h30 à la Maison-phare :

La pratique culturelle et artistique peut être définie, dans certains cas, comme processus d’émancipation et de transformation sociale. A travers certaines pratiques pédagogiques comme par exemple la co-création et la pédagogie sociale, l’art peut s’inscrire dans une lutte ferme contre les phénomènes d’oppressions : racisme, fascisme, sexisme, xénophobie, etc.

A travers l’exemple de l’Alphabet-Monde, projet artistique en co-création, nous vous proposons d’aborder le thème de la lutte contre le racisme au quotidien par une approche croisée et sensible.

La Maison-phare, la Ligue des Droits de l’Homme et le Festival Modes de vie se sont intéressé aux parcours de vie et de migration des habitant·e·s du quartier de Fontaine d’Ouche par le croisement des sciences sociales et des pratiques artistiques et culturelles.

Ce projet durera deux ans.

Ce rendez-vous est une première étape.

Co-organisé par la Maison-phare, Le Festival Modes de Vie, ATTAC 21, le Pôle d’Économie Solidaire 21 et la Ligue des Droits de l’Homme
 
Grignotage et garde d’enfants proposés sur place / Accès libre et gratuit.

journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale à Dijon

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et dans le cadre du mois pour l’égalité en partenariat avec la ville de Dijon, les organisations anti-racistes LDH, MRAP, SOS racisme organisent une action de sensibilisation et d’information le samedi 18 mars, place François Rude (du Bareuzai) à Dijon, de 14h à 17h, avec la participation de SOS Refoulement.

Il y aura distribution d’un tract commun et des stands de nos organisations.

21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

Déclaration des Nations Unies

« Réaffirmant combien il est nécessaire d’éliminer la discrimination raciale à l’égard des migrants, notamment les travailleurs migrants, dans des domaines comme l’emploi et les services sociaux, y compris l’enseignement et la santé, ainsi qu’en ce qui concerne l’accès à la justice, et réaffirmant également que le traitement qui leur est réservé doit être conforme aux instruments internationaux relatifs aux droits humains et ne peut pas être entaché de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée… »

L’immigration : des lois qui se durcissent au détriment des droits fondamentaux, pourtant reconnus par la Déclaration universelles des Nations Unies pour tout être humain, quelle que soit son origine. 

Ainsi parmi nous des gens, souvent des familles avec des enfants, vivent dans l’angoisse et la précarité par le seul fait d’être étrangers, en butte à de multiples tracasseries administratives qui entravent leur volonté de participer à la vie de la société et aboutissent le plus souvent à ne pas reconnaître leurs droits.

  • C’est flagrant pour les enfants quand ils sont privés du droit de vivre avec leurs deux parents, parce que seul l’un des deux a pu obtenir un titre de séjour !
  • C’est le cas pour les jeunes arrivés mineurs en France qui reçoivent à leur majorité une obligation de quitter le territoire alors même qu’ils ont fait la preuve de leur adaptation par la scolarité, la formation et le travail !
  • C’est le cas pour ces personnes qui attendent trop longtemps un renouvellement de titre de séjour que l’administration tarde à leur délivrer, ce qui a des conséquences dramatiques pour le maintien de leur travail et leur logement.

Pourquoi remettre en cause leur insertion économique et sociale ?

Pourquoi maintenir dans la précarité des personnes remplissant tous les critères de régularisation ?

Pourtant la migration humaine a été de tout temps une réalité, partout dans le monde.

Pourtant notre pays est et a toujours été ouvert sur le monde au cours de son histoire, c’est ce qui fait la France, sa richesse et sa véritable identité, constituée d’apports nombreux de populations diverses.

Si aujourd’hui la rapidité des communications et des transports, les crises et les désordres climatiques accélèrent les déplacements humains et le besoin de trouver refuge, la réponse ne peut pas être dans le repli et l’enfermement d’une citadelle mais dans un accueil véritable, nécessaire pour le présent et pour l’avenir.

Alors pourquoi vouloir aujourd’hui durcir davantage les conditions de l’immigration pourtant indispensable ?

Le projet porté par Darmanin réduit l’accès au droit d’asile, rend encore plus difficile l’accès à un titre de séjour, ne répond pas aux besoins de régularisation de celles et ceux qui travaillent.

C’est un modèle de société incompatible avec les principes égalitaires et solidaires sur lesquels notre citoyenneté est fondée !

Égalité Justice Solidarité : des valeurs qui engagent toute société démocratique vers plus de progrès humain.

21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

Déclaration des Nations Unies

« Réaffirmant combien il est nécessaire d’éliminer la discrimination raciale à l’égard des migrants, notamment les travailleurs migrants, dans des domaines comme l’emploi et les services sociaux, y compris l’enseignement et la santé, ainsi qu’en ce qui concerne l’accès à la justice, et réaffirmant également que le traitement qui leur est réservé doit être conforme aux instruments internationaux relatifs aux droits humains et ne peut pas être entaché de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée… »

L’immigration : des lois qui se durcissent au détriment des droits fondamentaux, pourtant reconnus par la Déclaration universelles des Nations Unies pour tout être humain, quelle que soit son origine. 

Ainsi parmi nous des gens, souvent des familles avec des enfants, vivent dans l’angoisse et la précarité par le seul fait d’être étrangers, en butte à de multiples tracasseries administratives qui entravent leur volonté de participer à la vie de la société et aboutissent le plus souvent à ne pas reconnaître leurs droits.

  • C’est flagrant pour les enfants quand ils sont privés du droit de vivre avec leurs deux parents, parce que seul l’un des deux a pu obtenir un titre de séjour !
  • C’est le cas pour les jeunes arrivés mineurs en France qui reçoivent à leur majorité une obligation de quitter le territoire alors même qu’ils ont fait la preuve de leur adaptation par la scolarité, la formation et le travail !
  • C’est le cas pour ces personnes qui attendent trop longtemps un renouvellement de titre de séjour que l’administration tarde à leur délivrer, ce qui a des conséquences dramatiques pour le maintien de leur travail et leur logement.

Pourquoi remettre en cause leur insertion économique et sociale ?

Pourquoi maintenir dans la précarité des personnes remplissant tous les critères de régularisation ?

Pourtant la migration humaine a été de tout temps une réalité, partout dans le monde.

Pourtant notre pays est et a toujours été ouvert sur le monde au cours de son histoire, c’est ce qui fait la France, sa richesse et sa véritable identité, constituée d’apports nombreux de populations diverses.

Si aujourd’hui la rapidité des communications et des transports, les crises et les désordres climatiques accélèrent les déplacements humains et le besoin de trouver refuge, la réponse ne peut pas être dans le repli et l’enfermement d’une citadelle mais dans un accueil véritable, nécessaire pour le présent et pour l’avenir.

Alors pourquoi vouloir aujourd’hui durcir davantage les conditions de l’immigration pourtant indispensable ?

Le projet porté par Darmanin réduit l’accès au droit d’asile, rend encore plus difficile l’accès à un titre de séjour, ne répond pas aux besoins de régularisation de celles et ceux qui travaillent.

C’est un modèle de société incompatible avec les principes égalitaires et solidaires sur lesquels notre citoyenneté est fondée !

Égalité Justice Solidarité : des valeurs qui engagent toute société démocratique vers plus de progrès humain.

communiqué de presse suite aux tags racistes à Dijon

« Des tags racistes sont apparus sur des vitrines à Dijon, comme dans d’autres villes.Ils font suite aux crimes terroristes qui ont successivement touché notre pays.

Les commerçants ciblés l’ont été pour leur origine ou pour leur religion, par un amalgame injustifiable avec les tueurs.

Nos associations alertent nos concitoyens sur ces entreprises de stigmatisation d’une partie de la population assimilée au terrorisme , parce que de confession musulmane.

Ces provocations à la haine sont le fait de provocateurs qui cherchent à fracturer dangereusement la société et à en tirer parti. Nous devons nous opposer collectivement à ces entreprises de divisions, dictées par la haine et l’intolérance, et malheureusement, parfois activées par certains politiques ayant des visées électoralistes. Il faut, ensemble, défendre ces acquis communs que sont les droits et libertés qui fondent une société sociale et laïque.

Nos associations, condamnent les auteurs de ces actes racistes et islamophobes, soutiennent les dépôts de plainte des commerçants dont les vitrines ont été dégradées et demandent que la justice se saisisse rapidement des plaintes qui seront déposées. « 

MRAP, LDH, CCIF, SOS Racisme , Amnesty International Dijon, UJFP

Hommage aux victimes du racisme : Dijon 9 juin 2020

Les associations et organisations antiracistes appellent à un hommage à Georges Floyd, aux victimes du racisme et pour exprimer publiquement :

  •  notre refus de racisme dans la France aux multiples origines,
  • notre soutien aux migrants et travailleurs sans papiers qui exigent leur régularisation après avoir fait partie de ceux qui ont connu les pires conditions de travail et de confinement.
  • dénoncer des violences policières qui ciblent des personnes sur leur faciès, traités d’abord comme de potentiels délinquants
  • notre refus des conceptions du maintien de l’ordre contraires aux droits des citoyens
  • notre engagement à lutter contre toutes les discriminations -hommage place de la Libération  en respectant les règles de distanciation et sanitaires mardi 9 juin à 18h à Dijon

Premiers signataires : MRAP, LDH, SOS Racisme, Amnesty International Dijon, ATTAC, Collectif du 4 mars 2012 Brazzaville, Fédération Étudiante de Bourgogne Inter-Associative, FEP-CFDT (Formation et enseignements privés), CGT, FSU, MAN, Mouvement de la Paix, SOS Refoulement

conférence citoyenne : quels héritages postcoloniaux

Les Amis du Monde Diplomatique en partenariat avec le Centre de recherche et d’étude en Droit et Science Politique  organisent une conférence

animée par Carole Raynaud-Paligot de l’Université Paris 1

le mercredi 15 novembre
à Dijon, amphi Drouot, 36, rue Chabot-Charny,
de 18 h 30 à 20 h
               Racisme au Nord, difficultés économiques et sociales au Sud :
quels héritages postcoloniaux? 
Plus d’informations sur le site des Amis du Monde diplomatique