A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et dans le cadre du mois pour l’égalité en partenariat avec la ville de Dijon, les organisations anti-racistes LDH, MRAP, SOS racisme organisent une action de sensibilisation et d’information le samedi 18 mars, place François Rude (du Bareuzai) à Dijon, de 14h à 17h, avec la participation de SOS Refoulement.
Il y aura distribution d’un tract commun et des stands de nos organisations.
21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
Déclaration des Nations Unies
« Réaffirmant combien il est nécessaire d’éliminer la discrimination raciale à l’égard des migrants, notamment les travailleurs migrants, dans des domaines comme l’emploi et les services sociaux, y compris l’enseignement et la santé, ainsi qu’en ce qui concerne l’accès à la justice, et réaffirmant également que le traitement qui leur est réservé doit être conforme aux instruments internationaux relatifs aux droits humains et ne peut pas être entaché de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée… »
L’immigration : des lois qui se durcissent au détriment des droits fondamentaux, pourtant reconnus par la Déclaration universelles des Nations Unies pour tout être humain, quelle que soit son origine.
Ainsi parmi nous des gens, souvent des familles avec des enfants, vivent dans l’angoisse et la précarité par le seul fait d’être étrangers, en butte à de multiples tracasseries administratives qui entravent leur volonté de participer à la vie de la société et aboutissent le plus souvent à ne pas reconnaître leurs droits.
- C’est flagrant pour les enfants quand ils sont privés du droit de vivre avec leurs deux parents, parce que seul l’un des deux a pu obtenir un titre de séjour !
- C’est le cas pour les jeunes arrivés mineurs en France qui reçoivent à leur majorité une obligation de quitter le territoire alors même qu’ils ont fait la preuve de leur adaptation par la scolarité, la formation et le travail !
- C’est le cas pour ces personnes qui attendent trop longtemps un renouvellement de titre de séjour que l’administration tarde à leur délivrer, ce qui a des conséquences dramatiques pour le maintien de leur travail et leur logement.
Pourquoi remettre en cause leur insertion économique et sociale ?
Pourquoi maintenir dans la précarité des personnes remplissant tous les critères de régularisation ?
Pourtant la migration humaine a été de tout temps une réalité, partout dans le monde.
Pourtant notre pays est et a toujours été ouvert sur le monde au cours de son histoire, c’est ce qui fait la France, sa richesse et sa véritable identité, constituée d’apports nombreux de populations diverses.
Si aujourd’hui la rapidité des communications et des transports, les crises et les désordres climatiques accélèrent les déplacements humains et le besoin de trouver refuge, la réponse ne peut pas être dans le repli et l’enfermement d’une citadelle mais dans un accueil véritable, nécessaire pour le présent et pour l’avenir.
Alors pourquoi vouloir aujourd’hui durcir davantage les conditions de l’immigration pourtant indispensable ?
Le projet porté par Darmanin réduit l’accès au droit d’asile, rend encore plus difficile l’accès à un titre de séjour, ne répond pas aux besoins de régularisation de celles et ceux qui travaillent.
C’est un modèle de société incompatible avec les principes égalitaires et solidaires sur lesquels notre citoyenneté est fondée !
Égalité Justice Solidarité : des valeurs qui engagent toute société démocratique vers plus de progrès humain.
21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
Déclaration des Nations Unies
« Réaffirmant combien il est nécessaire d’éliminer la discrimination raciale à l’égard des migrants, notamment les travailleurs migrants, dans des domaines comme l’emploi et les services sociaux, y compris l’enseignement et la santé, ainsi qu’en ce qui concerne l’accès à la justice, et réaffirmant également que le traitement qui leur est réservé doit être conforme aux instruments internationaux relatifs aux droits humains et ne peut pas être entaché de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée… »
L’immigration : des lois qui se durcissent au détriment des droits fondamentaux, pourtant reconnus par la Déclaration universelles des Nations Unies pour tout être humain, quelle que soit son origine.
Ainsi parmi nous des gens, souvent des familles avec des enfants, vivent dans l’angoisse et la précarité par le seul fait d’être étrangers, en butte à de multiples tracasseries administratives qui entravent leur volonté de participer à la vie de la société et aboutissent le plus souvent à ne pas reconnaître leurs droits.
- C’est flagrant pour les enfants quand ils sont privés du droit de vivre avec leurs deux parents, parce que seul l’un des deux a pu obtenir un titre de séjour !
- C’est le cas pour les jeunes arrivés mineurs en France qui reçoivent à leur majorité une obligation de quitter le territoire alors même qu’ils ont fait la preuve de leur adaptation par la scolarité, la formation et le travail !
- C’est le cas pour ces personnes qui attendent trop longtemps un renouvellement de titre de séjour que l’administration tarde à leur délivrer, ce qui a des conséquences dramatiques pour le maintien de leur travail et leur logement.
Pourquoi remettre en cause leur insertion économique et sociale ?
Pourquoi maintenir dans la précarité des personnes remplissant tous les critères de régularisation ?
Pourtant la migration humaine a été de tout temps une réalité, partout dans le monde.
Pourtant notre pays est et a toujours été ouvert sur le monde au cours de son histoire, c’est ce qui fait la France, sa richesse et sa véritable identité, constituée d’apports nombreux de populations diverses.
Si aujourd’hui la rapidité des communications et des transports, les crises et les désordres climatiques accélèrent les déplacements humains et le besoin de trouver refuge, la réponse ne peut pas être dans le repli et l’enfermement d’une citadelle mais dans un accueil véritable, nécessaire pour le présent et pour l’avenir.
Alors pourquoi vouloir aujourd’hui durcir davantage les conditions de l’immigration pourtant indispensable ?
Le projet porté par Darmanin réduit l’accès au droit d’asile, rend encore plus difficile l’accès à un titre de séjour, ne répond pas aux besoins de régularisation de celles et ceux qui travaillent.
C’est un modèle de société incompatible avec les principes égalitaires et solidaires sur lesquels notre citoyenneté est fondée !
Égalité Justice Solidarité : des valeurs qui engagent toute société démocratique vers plus de progrès humain.