Des droits pour toutes et tous,
Français , étrangers, tous des êtres humains
En Côte d’Or comme ailleurs, de nombreux étrangers vivent dans une situation de non-respect de leurs droits humains fondamentaux :
- des enfants sont menacés d’être arrachés à un de leur parent quand un seul d’entre eux a un titre de séjour et que l’autre a une obligation de quitter le territoire (OQTF)
- des familles qui vivent depuis des années en France, où souvent les parents travaillent, où les enfants sont scolarisés, ont toute leur vie, sont, elles aussi, victimes d’OQTF alors qu’elles pourraient parfaitement être régularisées
- des jeunes qui se présentent comme mineurs devant être pris en charge par le conseil départemental et dont celui-ci conteste la minorité se voient en même temps informés qu’ils peuvent faire un recours au juge des enfants, seul légitime à statuer , et délivrer eux aussi une OQTF un vendredi soir en n’ayant que 48 heures pour la contester …..
- et il y a bien d’autres exemples.
- Le service des étrangers à la préfecture est le seul service public où les usagers ne peuvent ni accéder librement, ni être accompagnés
- Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement risque d’aggraver encore les choses.
- Il réduit l’accès au droit d’asile
- il augmente le recours aux OQTF par exemple si une préfecture estime que quelqu’un ne respecte pas les « valeurs républicaines », même en l’absence de toute décision de justice,
- il n’ouvre que très peu les régularisations par le travail (pour des personnes ayant des fiches de paie bien qu’elles n’aient pas le droit de travailler et dans des secteurs limités)
- Il fait suite à une circulaire du ministre de l’intérieur enjoignant à ses services de plus expulser et remettant en plein hiver en cause le principe de base de l’hébergement d’urgence, celui de mettre à l’abri toute personne à la rue quelle que soit sa situation administrative
- C’est l’inverse de ce dont nous avons besoin :
- une politique d’accueil, humaniste, reconnaissant les apports des étrangers à notre société, refusant de céder à ceux qui veulent répandre la peur de l’autre, le racisme et la xénophobie
- une politique de large régularisation permettant de sortir de la précarité, de la crainte permanente de l’expulsion, permettant de travailler de façon reconnue
- Contre le racisme et la xénophobie
- Pour une politique d’accueil, de régularisation
- Rassemblement devant la préfecture (rue de la Préfecture) à Dijon jeudi 9 mars à partir de 17h