Après plusieurs stratégies gouvernementales, le parlement a fini par adopter à notre sens une loi criminalisant davantage les immigré·e·s et migrant·e·s en France. « Préférence nationale », droit du sol non automatique, déchéance de nationalité, délit de séjour, etc. Au-delà des discours polémistes et rétrécis, de quoi cette loi est-elle véritablement le nom ? Allons-nous vers la réactivation du bouc-émissaire étranger pour solutionner les crises sociales et économiques actuelles ? Le gouvernement français s’aligne-t-il sur l’idéologie haineuse et raciste en développement à l’échelle européenne et internationale?
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ENSEMBLE, EXPRIMONS NOTRE REFUS D’UNE LOI INSPIRÉE PAR LE REJET DE L’AUTRE !
Défendre les droits des plus fragiles, c’est défendre les droits de tous.
Des droits humains pour tous !A l’occasion de la Journée Internationale des Migrants,
Rassemblement samedi 16 décembre à 15 h place Jean Macé à Dijon
Nous sommes témoins quotidiennement de situations absurdes et inhumaines :
– des enfants séparés d’un de leurs parents parce qu’il n’a pas les bons papiers,
– des travailleuses et travailleurs dans des métiers indispensables vivant sans droit et dans la crainte
permanente de l’expulsion,
-des mineurs laissés à la rue sans ressource,
-des jeunes qui se forment, travaillent menacés d’expulsion pour un tampon mal placé sur leur acte de
naissance
et tant d’autres cas……….
Ce système est une machine à fabriquer des sans droits, c’est un terrible gâchis humain et social.
Au lieu de chercher des solutions humaines, le gouvernement veut faire une loi aggravant largement la
situation par :
• le développement de l’enfermement arbitraire, traduction d’une orientation sécuritaire en matière
d’immigration sans pour autant démontrer la réalité des menaces invoquées.
• la généralisation de la levée des protections personnelles contre l’éloignement et l’expulsion,
• le recul du droit au séjour, qui risque de plonger des milliers de personnes dans l’illégalité chaque
année,
• les atteintes au droit à la vie privée et familiale, avec l’ajout de nouvelles conditions pour le
regroupement familial.
• un accès à la justice dégradé : sous couvert de vouloir simplifier le contentieux du droit des
étrangers, le projet de loi favorise l’éloignement plutôt qu’il ne garantit l’accès à la justice.
• un nouveau recul de l’accès à la demande d’asile.
Malgré les effets d’annonce, elle est très insuffisante pour permettre la régularisation des travailleuses et
travailleurs sans titre de séjour.
Les personnes exilées – qui ne rêvent que de vivre une vie « normale » contribuent à la vie de notre pays, à
son dynamisme. Que seraient sans leur présence les EHPAD, les hôpitaux, l’agriculture, le secteur du
bâtiment, les restaurants, mais aussi la culture ?
Loin de leur permettre une vie digne, cette loi précipiterait nombre d’exilés dans la précarité, multipliant
les sans-papiers, livrés à toutes formes d’oppression, renforçant la confusion entretenue par certains au
mépris de toute réflexion sérieuse entre étrangers et délinquants.
Elle va être débattue à l’Assemblée Nationale dans les prochains jours. C’est le moment de se mobiliser
pour une autre politique d’accueil et de respect de toutes et tous.
Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants : ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière /
AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/ AIDES Bourgogne Franche Comté/Amis de la Confédération Paysanne/
Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club
Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/
Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe
en Illabakan / FCPE / FSU 21 /L’Aube / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme /
Maison Phare/ MAN / Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / PNS Bourgogne Mali/ RESF
21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux /
UJFP / UNEF/ Tends la Main)
Secours catholique Dijon /Collectif Odyssée Beaune
Tous les enfants ont des droits qui doivent être respectés
Rassemblement devant le conseil départemental place Jean Bouhey (à côté de l’auditorium) à Dijon le jeudi 28 septembre à 18 h
En Côte d’Or comme malheureusement dans d’autres départements , nous constatons régulièrement des atteintes aux droits de l’enfance, s’agissant de jeunes étrangers.
– quand des jeunes étrangers se disant mineurs se présentent à l’ASE, service du conseil départemental chargé de la protection de l’enfance, on leur dit de revenir plusieurs jours après, les laissant à la rue, moyen de les dissuader de faire leur demande en Côte d’Or. Le département a été condamné plusieurs fois à ce sujet, mais encore faut-il que les jeunes alertent une association
-quand ils et elles persévèrent et se présentent à l’entretien d’évaluation ils et elles sont régulièrement refusés avec des motifs loin des textes réglementaires en la matière. Il est invoqué l’absence d’indice prouvant leur minorité alors que ce qui pourrait justifier un refus de prise en charge , ce sont des indices indiquant leur majorité. Pire, il est indiqué l’absence de documents d’identité alors que l’évaluation doit porter sur l’âge et non sur l’identité et que la grande majorité d’entre elles et eux viennent de pays où les mineurs n’ont pas de document d’identité. Avec ce refus , ils et elles se voient délivrer un document leur indiquant la possibilité d’introduire un recours auprès du juge des enfants, seul habilité à trancher s’ils doivent être protégés. Mais ils et elles ne sortent pas librement des locaux du département, la police les attend, leur délivrant une OQTF(obligation de quitter le territoire) et une IRTF (interdiction de retour) avec 48 heures calendaires pour le contester de préférence un vendredi soir. Cela revient à ce que dans un contentieux potentiel entre présumés mineurs et Conseil Départemental, le Préfet tranche avant que la justice puisse être saisie et il tente ainsi d’empêcher qu’elle le soit.
-suite à plusieurs contentieux soutenus par des associations et gagnés, on aurait pu espérer une amélioration des pratiques. Nous venons de rencontrer l’inverse : une jeune fille de 15 ans s’est retrouvée enfermée au CRA (centre de rétention administrative) de Metz, expérience particulièrement traumatisante, sans lui laisser la possibilité de contester l’évaluation de l’ASE et l’OQTF-IRTF dont elle est l’objet. Heureusement, une action en justice a permis de la faire libérer, le juge des libertés et de la détention désavouant les services préfectoraux et le président du département en constatant que « les conditions de son interpellation ont été contraires à l’article 5 de la Convention Européenne des Droits de 1`Homme et doivent être jugées déloyales ».
– pour les jeunes qui sont arrivés à se faire reconnaître mineurs et à être pris en charge au titre de la protection de l’enfance le président du CD a décidé de leur refuser systématiquement les contrats jeunes majeurs auxquels ils ont droit (accompagnement après 18 ans ). Cela revient à mettre à la rue, expulser de leur hébergement, et priver de ressources des jeunes de 18 ans scolarisés ou en début d’apprentissage.C’est vouloir faire de jeunes engagés dans la formation et le travail des SDF. Là aussi, une action en justice est engagée et dans tous les cas une expulsion de leur logement serait illégale.
-des enfants, dont un des parents est français ou vit régulièrement en France, voient leur autre parent étranger recevoir une obligation de quitter le territoire sans avoir été condamné pour aucun délit au mépris du droit à vivre avec ses parents garanti à tout enfant par la Convention internationale des droits de l’enfant signée par la France.
– enfin, des enfants nés en France ou y vivant depuis des années et y ayant tous leurs liens sont menacés d’expulsion.
Nos associations appellent le Préfet, représentant de l’Etat, et le Président du Conseil départemental en charge de la protection de l’enfance à faire cesser ces procédés contraires aux droits humains.
Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants( ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/ AIDES Bourgogne Franche Comté/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/ Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 /L’Aube / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / Maison Phare/ MAN / Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / PNS Bourgogne Mali/ RESF 21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux / UJFP / UNEF/ Tends la Main)
Secours catholique Dijon /Collectif Odyssée Beaune /ADE / AFPS
8 mars : grève féministe à Dijon
Préparée depuis plusieurs mois par l’Assemblée générale pour une grève féministe, à laquelle participe la LDH Dijon et agglo, une journée de grève et d’actions est organisée à Dijon, soutenue par de nombreuses organisations :
au programme :
12h à 14h : Zone d’occupation féministe, avec un forum d’associations, collectifs et syndicats, des discussions thématiques, des activités pour les enfants, stand repas, sur la place Wilson
– 14h à 16h : Manifestation en centre-ville, départ de la Place Wilson
– 17h : Goûter / apéro de l’adelphité, à la Bourse du travail (17 rue du Transvaal)
– 18h : Table ronde proposée par l’IHS CGT 21 sur le thème « Du combat des femmes engagées dans la Résistance en Côte-d’Or en 1939-1945 à leurs combats sociétaux d’aujourd’hui » à la Bourse du travail
– 20h : Repas de la grève, à la Bourse du travail
– 21h : Projection d’un film sur le thème des luttes collectives des femmes
Et pour en savoir
plus, retrouver ici le tract d’appel Tract du 8 mars
et le texte complet de cet appel : APPEL – 8 mars 2023 à Dijon
Des droit pour toutes et tous : rassemblement à Dijon
Des droits pour toutes et tous,
Français , étrangers, tous des êtres humains
En Côte d’Or comme ailleurs, de nombreux étrangers vivent dans une situation de non-respect de leurs droits humains fondamentaux :
- des enfants sont menacés d’être arrachés à un de leur parent quand un seul d’entre eux a un titre de séjour et que l’autre a une obligation de quitter le territoire (OQTF)
- des familles qui vivent depuis des années en France, où souvent les parents travaillent, où les enfants sont scolarisés, ont toute leur vie, sont, elles aussi, victimes d’OQTF alors qu’elles pourraient parfaitement être régularisées
- des jeunes qui se présentent comme mineurs devant être pris en charge par le conseil départemental et dont celui-ci conteste la minorité se voient en même temps informés qu’ils peuvent faire un recours au juge des enfants, seul légitime à statuer , et délivrer eux aussi une OQTF un vendredi soir en n’ayant que 48 heures pour la contester …..
- et il y a bien d’autres exemples.
- Le service des étrangers à la préfecture est le seul service public où les usagers ne peuvent ni accéder librement, ni être accompagnés
- Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement risque d’aggraver encore les choses.
- Il réduit l’accès au droit d’asile
- il augmente le recours aux OQTF par exemple si une préfecture estime que quelqu’un ne respecte pas les « valeurs républicaines », même en l’absence de toute décision de justice,
- il n’ouvre que très peu les régularisations par le travail (pour des personnes ayant des fiches de paie bien qu’elles n’aient pas le droit de travailler et dans des secteurs limités)
- Il fait suite à une circulaire du ministre de l’intérieur enjoignant à ses services de plus expulser et remettant en plein hiver en cause le principe de base de l’hébergement d’urgence, celui de mettre à l’abri toute personne à la rue quelle que soit sa situation administrative
- C’est l’inverse de ce dont nous avons besoin :
- une politique d’accueil, humaniste, reconnaissant les apports des étrangers à notre société, refusant de céder à ceux qui veulent répandre la peur de l’autre, le racisme et la xénophobie
- une politique de large régularisation permettant de sortir de la précarité, de la crainte permanente de l’expulsion, permettant de travailler de façon reconnue
- Contre le racisme et la xénophobie
- Pour une politique d’accueil, de régularisation
- Rassemblement devant la préfecture (rue de la Préfecture) à Dijon jeudi 9 mars à partir de 17h
débat sur le projet de loi sur l’immigration à Semur-en-Auxois le 17/02/23
Le vendredi 17 février à partir de 18h au Centre Social de Semur en Auxois
La Ligue des Droits de l’Homme section Montbard Auxois , e n partenariat avec le Collectif Soutien Asile Nord 21 vous invite à débattre du « projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » de Gérald Darmanin (Ministre de l’Intérieur).
Avec l’éclairage dePaul Garrigues , Membre du Comité national de la Ligue des Droits del’Homme, co animateur du groupe de travail « Droits des Etrangers », membre de l’association SOS Refoulement (Dijon)
Lire la suite ici : Proposition topo invitation débat loi Immigration(1)
« Laïcité au XXIème siècle : outil du vivre ensemble ou de division ? »
RDV Voisins-Voisines / Université Populaire
Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Dijon à 15h place Darcy
Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Dijon à 15h place Darcy
Les organisations de Côte d’Or LDH, CGT, FSU, Solidaires, ATTAC, MVT de la Paix, MRAP, LSR21, SAF, SOS Racisme, SOS Refoulement appellent à manifester en reprenant l’appel national à la mobilisation
L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir.
Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité.
L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite.
En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.
Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.
Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :
« Contre l’extrême droite et ses idées,
pas de Marine Le Pen à l’Elysée »
Premiers signataires nationaux : Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid) La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin, Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Droit au logement (Dal), Education World 86, Extinction Rebellion, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fédération nationale des Francas, Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Ruptures, Solidarité Laïque, SOS Racisme, Tous Migrants, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Uniopss, 350.org.
Contre le racisme : solidarités ! Parlons-en ensemble le 19 mars après-midi
Contre le racisme, solidarité !
A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale,
vingt organisations de Côte-d’Or vous donnent rendez-vous
le samedi 19 mars, de 14h à 16h, place Darcy à Dijon.
La crise sanitaire, les difficultés sociales génèrent peurs et incertitudes. Dans ce contexte, propice au repli, le racisme et la xénophobie sont utilisés par les forces dominantes au pouvoir ou celles qui souhaitent installer un régime plus autoritaire et nationaliste. De multiples groupes d’extrême droite et autres complotistes s’activent sur les réseaux sociaux.
Le but est de faire peur, cliver, séparer, façonner les esprits pour désigner des boucs émissaires.
L’idéologie raciste et xénophobe s’étale dans certains médias qui sont plus que complaisants à l’égard de personnes condamnées par la justice pour leurs propos racistes. De nombreuses minorités culturelles, raciales ou religieuses sont attaquées : négrophobie, islamophobie, antisémitisme… s’expriment dans des discours totalement décomplexés et mensongers. Les références historiques sont détournées, les chiffres falsifiés. Certains évoquent un prétendu « grand remplacement » alors que la population étrangère vivant en France est passée de 6,5 % de la population totale en 1975 à 7,6 % en 2020.
Le racisme a toujours été une arme des puissants pour diviser les peuples.
À la division, nous opposons la solidarité !
Unissons-nous contre le racisme individuel et institutionnel !
Nous disons NON à la normalisation de la haine,
et nous rappelons que le racisme est un délit, pas une opinion.
→ Parce qu’à travers la surexploitation et la stigmatisation des immigré·es et enfants d’immigré·es, ce sont toutes les classes sociales qui sont visées ;
→ Parce que la solidarité avec les migrant·es est constitutive de l’histoire sociale de notre pays.
→ Parce que notre planète est en danger et que l’espèce humaine doit relever d’immenses défis écologiques : elle ne le pourra que grâce à un formidable élan solidaire au-delà des frontières, des couleurs de peaux, des origines et des religions.
Plus que jamais l’amitié entre les peuples et la paix doivent éradiquer le racisme.
Venez nous rencontrer pour en discuter avec nous samedi 19 mars, place Darcy à Dijon, de 14h à 16h
A l’appel des organisations de Côte-d’Or : AFPS, Amnesty International, Attac, CGT, CNT, Ensemble !, FSU, LDH, LFI, MAN, MRAP, Mouvement de la Paix, Nouveaux Démocrates, NPA, PCF, PG, Solidaires, SOS racisme, SOS refoulement, UJFP.
12 mars 2022 : manifestation pour les droits des femmes et les minorités de genre
A l’appel de nombreuses associations dont la LDH de Dijon, une manifestation était organisée dans le centre de Dijon ce samedi 12 mars, dans le cadre de la journée internationale pour les droits des femmes.
Retrouvez ici la prise de parole de la LDH sur le thème « femmes et extrême droite » et l’appel à manifester :
Prise de parole LDHManif 12 mars 2022 Dijon – femmes et extrême droite
Tract appel manifestation 12 mars
et sur le site national de la LDH : le communiqué pour le 8 mars :
Droits des femmes : un combat universel