Catégorie : Handicap

l’ocytocine, une petite glande en perdition, plutôt chez nos gouvernants préférant l’ocytôtréélu ?

OCYTOCINE , HORMONE favorisant les relations sociales : serions-nous en manque ? Serait-ce un problème de santé publique ?

Par Janlou Chaput, Futura

On attribue de nombreuses vertus à l’ocytocine, cette hormone produite par le cerveau : elle contribuerait à l’attachement des parents pour l’enfant, à l’amour ou encore favoriserait les relations sociales. Une nouvelle étude montre qu’elle a aussi tendance à rendre les hommes plus fidèles.

On dit souvent que l’amour ne dure que 3 ans. Cette assertion pourrait trouver une justification scientifique. Ce délai correspond plus ou moins au temps pendant lequel l’organisme sécrète de l’ocytocine lorsqu’on regarde l’autre. Sans tendresse, peu à peu, les productions diminuent. Mais pour les couples qui entretiennent la flamme, le taux grimpe de nouveau et l’amour peut durer. © Fenias, StockFreeImages.com

Ce n’est pas un philtre d’amour, mais on s’en approche peut-être. L’ocytocine, une hormone bien connue pour son rôle dans l’attachement et la socialisation, favoriserait la monogamie. On sait déjà que c’est le cas chez le campagnol des prairies et une étude allemande émanant de l’université de Bonn montre qu’il en va de même chez l’espèce humaine.

Le contexte : l’ocytocine, hormone de l’amour, une petite glande en perdition ?

Cela n’a rien de romantique mais l’amour pourrait naître dans l’hypothalamus. Cette petite glande perdue au milieu du cerveau se situe à l’interface du système nerveux et du système endocrinien. Elle régule notamment l’appétit et la sexualité, mais ce n’est pas tout : elle sécrète de l’ocytocine, hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation.

Au sein d’un couple, elle favorise le lien qui unit les deux protagonistes. Lors de l’accouchement, elle est produite par les deux parents, et pourrait faciliter le lien fort qui unit la mère à l’enfant, certains scientifiques précisant qu’elle contribuerait aussi à l’instinct maternel. Elle joue d’autres rôles au quotidien puisqu’elle facilite les relations sociales. Elle est même testée comme traitement contre la timidité, favorisant la confiance en soi et confère même du courage.

Chez le campagnol des prairies, l’ocytocine contribue à la fidélité et à la solidité du couple, comme cela a été démontré en 2001. Des scientifiques allemands ont voulu voir s’il en était de même pour notre espèce. Mais des rongeurs à l’Homme, il y a parfois un fossé difficile à franchir. L’hypothèse des chercheurs, dévoilée dans The Journal of Neuroscience, avance que des hommes avec un taux élevé d’ocytocine auraient tendance à se rapprocher plus facilement d’une jolie femme. C’est le cas… uniquement pour les célibataires. Les hommes en couple, eux, préfèrent prendre leurs distances.

 

 L’humain en couple après une décharge d’ocytocine ne s’approcherait pas trop près car il resterait fidèle !!!!

L’étude : l’homme en couple qui fuit les jolies femmes

Cinquante-sept volontaires de la gent masculine ont été recrutés pour le bien de l’expérience. Tous se déclaraient hétérosexuels. Certains entretenaient une relation avec une femme, d’autres non. Une partie des volontaires recevaient une injection d’ocytocine par un spray nasal, les autres inhalaient un placébo. Quarante-cinq minutes plus tard était organisée une rencontre avec une jolie femme, qui venait se placer à 60 cm d’eux.

Ce dernier détail a de l’importance car de manière inconsciente, nous établissons avec autrui ce que l’on appelle une distance sociale. Elle est idéale pour discuter ou marcher avec quelqu’un, mais si on la transgresse et qu’on la réduit en entrant trop dans l’intimité, un sentiment d’inconfort peut naître. Sauf dans le cas d’un flirt ou d’une relation amoureuse, où ces critères sont revus à la baisse.

Or, dans le cas de cette expérience, la distance sociale a été franchie, les deux sujets se retrouvent bien près. Cela n’a dérangé ni les hommes du groupe contrôle ni les célibataires, l’expérimentatrice ayant été jugée attirante. En revanche, les hommes en couple sous ocytocine, qui trouvaient eux aussi la femme séduisante, ont avoué se sentir mal à l’aise et ont reculé de 10 à 15 cm en moyenne. L’hormone rend sociable mais ne favorise pas le rapprochement entre les corps.

L’œil extérieur : la fidélité pour des bébés en meilleure santé

Pour les auteurs de ce travail, les hommes et les campagnols des prairies mâles partagent donc un aspect en commun : l’ocytocine favorise chez eux le goût pour la monogamie. La tentation n’a pas eu d’emprise sur eux puisqu’ils ont fui. En plus d’être considérée comme l’hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation, elle deviendrait maintenant l’hormone de la fidélité.

En creusant davantage, on peut s’interroger sur l’utilité d’un tel processus dans notre espèce. Pourquoi a-t-on besoin d’entretenir la monogamie, qui est loin d’être une règle absolue dans le monde animal ? Les auteurs ont leur petite idée : en restant fidèle la femme et l’homme contribueraient à l’éducation et à la protection des enfants, leur conférant plus de chances de survivre à un monde hostile.

Quant à la présence et  l’action de « l’ocytocine » dans les relations sociales en communauté, dans la cité, nos gouvernants en semblent totalement dépourvus, « l’ocytôtréélu »  prenant de facto le relais !

Ldh91- R.André

-La question du handicap au cœur du vivre ensemble

La question du handicap au cœur du vivre ensemble
La normalité voudrait qu’on accueille la différence, l’a-normalité pas forcément visuelle! Cela ne se limite pas à une «bonne action» en direction des malchanceux maltraités par l’existence, mais témoigne d’une réelle capacité à construire une société ouverte, solidaire, respectueuse de chacune et chacun ! Traiter de la question des droits des personnes fragiles, y compris en situation de handicap, des conditions de leur existence sociale, des injustices et des processus d’exclusion dont elles sont victimes touche au cœur de notre société, le degré de prise en compte constituant un révélateur de la qualité de notre «vivre ensemble».
Nous relayons en partie ci-dessous la lettre ouverte de Vincent Assante :
SITUATIONS de Handicap, Autonomie et Citoyenneté
« L’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 proclame: « Les hommes naissent libres et égaux en droits » et que selon le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 : « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi » (a 5) ; « La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » (a 10) ; « Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence » (a 11). Par ailleurs, s’appuyant sur les éléments de définition du « handicap » formulés par l’OMS pour qui : « L’état de fonctionnement et de handicap d’une personne est le résultat de l’interaction dynamique entre son problème de santé… et les facteurs contextuels qui comprennent à la fois des facteurs personnels et des facteurs environnementaux » tandis que : « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas en une absence de maladie ou d’infirmité », il faut souligner combien le « handicap » est toujours « de situations » et partant, appelle comme objectifs fondamentaux, la nécessité de lutter contre les obstacles environnementaux et la recherche de l’autonomie maximum pour les personnes en « situations de handicap » afin de favoriser leur accès aux droits généraux de tout citoyen, et notamment le droit à la liberté effective de circuler avec une autonomie maximum, de s’instruire, de travailler, et le droit à pouvoir bénéficier d’un revenu décent. Parvenir à ce résultat aurait nécessité une politique alternative consistant en priorité à réformer la loi du 11 février 2005 en y intégrant la définition du handicap donnée par l’OMS, condition sine qua non pour mettre en œuvre des mesures visant à supprimer, réduire et/ou compenser, les situations de handicap dans tous les compartiments de la société, tandis que la mise en œuvre d’une telle politique aurait nécessité la création d’un ministère en charge de celle-ci, avec à sa tête un titulaire ayant rang de ministre délégué auprès du Premier ministre afin de lui conférer l’autorité politique nécessaire auprès de tous les membres du gouvernement pour veiller, eu égard à la transversalité indispensable des mesures à prendre, à l’intégration des réponses ad hoc dans chacune des mesures ministérielles mise en œuvre. C’est ce qu’on pouvait attendre d’un gouvernement se déclarant, sinon « socialiste », du moins de Gauche. A fortiori, rappelons-le, parce que le PS, alors dans l’opposition, avait voté contre la loi du 11 février 2005, notamment parce qu’en matière d’accessibilité elle n’offrait pas la garantie que les textes réglementaires d’application déclineraient précisément les modalités pour parvenir à l’accessibilité du cadre bâti et des transports au 1er janvier 2015 ! Et c’est ce qui est arrivé : l’accessibilité du cadre bâti existant n’a pas progressé ! Malheureusement, les mesures prises par le gouvernement de François Hollande se sont inscrites exactement dans la perspective inverse ! D’où, l’allongement des délais et toute une série de petites mesures pour ne pas que les intéressés se trouvent condamnés par les tribunaux faute de ne pas être accessibles au 1er janvier 2015. D’où le prétexte d’une Ordonnance pour aller plus vite et mettre en œuvre des mesures avant même que le Parlement n’ait pu les étudier en détail. Car au-delà des dispositions supplémentaires prévoyant des délais prolongés qui reportent d’autant plus loin la date à laquelle tous les bâtiments existants doivent être rendus accessibles — sauf impossibilité technique, ou disproportion manifeste entre le coût des travaux et le chiffre d’affaires de l’entreprise, dispositions déjà prévues par la loi de 2005 ! –, il y a une mesure centrale qui paraît anodine mais qui démontre clairement toute la volonté du Gouvernement d’épargner les propriétaires ou les exploitants, c’est celle qui indique que le Préfet doit répondre dans les quatre mois à toute demande de dérogation (il faut souligner ici qu’une autre disposition intégrée dans le corpus législatif général introduit un délai de deux mois au-delà duquel en l’absence de réponse par l’Administration interrogée par un particulier, toute demande est reconnue acceptée), hors de quoi, ce délai écoulé, la dérogation, justifiée ou non, est accordée automatiquement au demandeur. Quand on sait que plusieurs dizaines de milliers de dossiers doivent être obligatoirement déposées dans chaque département — et parmi lesquels nécessairement nombre de demandes de dérogations ! — alors que les services préfectoraux ne peuvent étudier que 1500 à 2000 dossiers par mois (voir 3000 à 4000 dossiers par mois si le personnel destiné à cet effet est véritablement doublé comme le Gouvernement l’annonce), on mesure immédiatement que le plus légalement du monde des centaines de milliers de dérogations sont accordées, et que le processus de mise en accessibilité n’aura pas lieu ! Voilà où mène le choix d’une politique libérale : une majorité qui, de surcroît n’a pas été élue pour cela, en vient à sacrifier l’intérêt général de la population ! »

Quoiqu’il en soit, il en ressort que l’intérêt financier prime sur l’intérêt du « vivre-ensemble en toute égalité d’accès « !

Il en ressort des décisions politiques inhumaines par des gouvernants de gauche sous influences que financières oubliant l’intérêt commun de toute démocratie et son pouvoir qui ne peut être que social! Une société ouverte à tous est fondamentalement une société qui offre à chacun, à tous les âges de la vie et aux familles, l’accès aux services, aux lieux d’accueil et d’hébergement en tenant compte du rythme propre à chacun, de la fatigabilité, de leur quotidien de vie, avec si besoin un accompagnement adapté dans la relation individuelle dans un cadre privé ou un cadre collectif.

source R.André / Vincent Assante