« Expulsions sans raison », une émission de Radio Libertaire, 31 janvier, 19h

La section de Paris 14/6 de la Ligue des droits de l’Homme

vous propose une émission sur Radio Libertaire (89.4)

le vendredi 31 janvier de 19h à 21h sur le thème :

« Expulsions sans raison »

Parents d’enfants scolarisés, en France depuis plusieurs années, à quelques mois, voire quelques jours d’une régularisation possible, et malgré une mobilisation exemplaire des écoles, des élus et des associations, ils ont été expulsés.

Quelle justification à cet arbitraire ?

 

Le débat sera animé par Kenza SAHEL, avocate et Présidente de la section, Jacqueline DARTIGUES, membre de la section et militante RESF et Patrice SALOMON, Travailleur social et militant RESF

 

paris.14.6@ldh-france.org – www.ldh-paris-14-6.org

https://www.facebook.com/LDHPARIS146

Invité Henri Leclerc, France Inter , 23 janvier matinale.

Comme très souvent Henri Leclerc dit tout  ce qui est important

sur les droits de l’homme .

 

Réécoutez le ici ***********

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-23-janvier-2020

La question de la violence d’Etat, Conflans, 1 février 2020

La fédération des Yvelines de la LDH organise un débat
le samedi 1er février 2020 de 15h à 17h
à la maison de quartier de fin d’Oise de Conflans Ste Honorine (plan d’accès joint)
sur le thème de la violence d’état avec deux intervenants :
  •  Dominique NOGUERES vice présidente de la LDH et déléguée au groupe de travail justice-police
  •  Gérald CASSON membre de la section de Conflans Ste Honorine et du groupe de travail justice-police
La réunion sera suivie d’un pot amical.
plan d’accès.

Ciné-droits, « Mineurs isolés étrangers » , Melun 30 janvier

Amnesty International, Ligue des Droits de l’Homme, MRAP, RESF,

De loin en Loing, le Secours Catholique

présentent  le documentaire « Mineurs isolés étrangers » 

 

Jeudi 30   janvier à 20h30

Espace St  Jean – 26, place St Jean à Melun

(participation libre)

 

La projection sera suivie d’un échange avec AM Kerrar et Y Nesnard
du CDJM 77 (Collectif pour le Droit des Jeunes Migrants)

Mineurs isolés étrangers. Juste trois mots pour une réalité dramatique et scandaleuse. Celle de ces jeunes qui après un périple semé de violence arrivent sur le sol français dans l’espoir d’y trouver la paix et une vie digne. Mais il leur faudra recommencer un autre parcours, administratif et judiciaire celui-là, souvent dans la rue, pour faire reconnaître leur minorité et bénéficier d’une prise en charge adaptée par l’Aide Sociale à l’Enfance, de l’accès à l’éducation, à une formation… et à la vie « normale » d’un adolescent .

Matinée d’étude Droit(s) et culture, LDH – Paris, 25 janvier 2020

Samedi 25 janvier 2020

9 h 30 – 13 h

Comité régional d’Île-de-France de la Ligue des droits de l’Homme

Matinée d’étude Droit(s) et culture

Le Comité régional d’Île-de-France de la Ligue des droits de l’Homme organise, ce samedi 25 janvier 2020 et avant son assemblée générale

qui se tiendra l’après-midi, une matinée d’étude consacrée à la thématique « Droit(s) et culture » ouverte  aux adhérents et sympathisants . .

L’idée est de présenter un état des lieux autour du thème « Droit(s) et culture », en examinant notamment la censure et la liberté d’expression,

mais en étendant l’examen de cette dernière aux bases sociétales et légales dans lesquelles citoyens et créateurs sont amenés à vivre et à travailler ensemble aujourd’hui.

* * *

Comme on le sait, le droit et la culture ont en commun d’être deux droits de l’homme, repris comme tels par la Constitution de 1958.

La manifestation se placera sous l’égide d’une citation :

« Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre »

 (Sigmund Freud, correspondance à Albert Einstein, 1932).

* * *

Introduction : les rapports entre droit(s) et culture,    par Emmanuel Leclercq

Emmanuel Leclercq est membre du Comité central de la Ligue des droits de l’homme, avocat au barreau de Paris et professeur associé de l’Université de Rouen.

Première partie : la sociologie de la culture et les publics

par Pascal Roland

Comment la sociologie peut-elle nous éclairer sur les publics et les non-publics de la culture en fonction du contexte sociétal ?

Pascal Roland est maître de conférences en sociologie à l’Université de Rouen depuis 1999, et chercheur au CETAPS. Son champ de recherche est la socio-anthropologie de l’art et de la culture, et plus particulièrement des pratiques chorégraphiques. Il s’intéresse principalement à la transformation des imaginaires sociaux et des pratiques corporelles.

Deuxième partie : les créateurs sont-ils libres ?

Un créateur confronté aux limites de la liberté d’expression 

par Patric Jean

Patric Jean, cinéaste, plasticien et écrivain, est un des meilleurs documentaristes de sa génération. Il a réalisé, entre autres films, les Enfants du Borinage (2000), la Raison du plus fort (2003), D’un mur à l’autre, de Berlin à Ceuta (2007), la Domination masculine (2009) et Icare, ou la Mesure des choses (qui sera diffusé cette année), et vient de publier la Loi des pères (Éd. du Rocher), qui traite de l’aveuglement de la justice quant à l’inceste et à la pédophilie.

Conclusion

Emmanuel Leclercq, évoquera la récente parution du « Guide pratique » édité par l’Observatoire de la liberté de création, créé en 2002 sous l’égide de la Ligue des droits de l’homme, et consacré à l’ Œuvre face à ses censeurs.

Le Manifeste  est présenté ci-dessous .

LE MANIFESTE DE

L’OBSERVATOIRE DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION

Un personnage de roman ou de film est fictif : il n’existe pas, autrement que dans l’oeuvre. S’il tient des propos racistes, ou s’il raconte sa vie de pédophile, ces propos n’ont ni le même sens ni la même portée que s’ils étaient tenus par un citoyen s’exprimant dans l’espace public.D’une part, ils n’expriment pas nécessairement l’opinion de l’auteur, et il serait absurde de condamner pénalement des propos qui n’existent que sur le papier : cela reviendrait à assimiler l’auteur à son personnage, à le confondre avec son oeuvre. Or représenter, évoquer, n’est pas approuver.

D’autre part, le spectateur ou le lecteur peut mettre à distance ces propos.

L’oeuvre d’art, qu’elle travaille les mots, les sons ou les images, est toujours de l’ordre de la représentation. Elle impose donc par nature une distanciation qui permet de l’accueillir sans la confondre avec la réalité.

C’est pourquoi l’artiste est libre de déranger, de provoquer, voire de faire scandale. Et c’est pourquoi son oeuvre jouit d’un statut exceptionnel, et ne saurait, sur le plan juridique, faire l’objet du même traitement que le discours qui argumente, qu’il soit scientifique, politique ou journalistique…

Cela ne signifie pas que l’artiste n’est pas responsable. Il doit pouvoir rendre compte au public, mais toujours dans le cadre de la critique de ses oeuvres, et certainement pas devant la police ou les tribunaux.

Il est essentiel pour une démocratie de protéger la liberté de l’artiste contre l’arbitraire de tous les pouvoirs, publics ou privés. Une oeuvre est toujours susceptible d’interprétations diverses, et nul ne peut, au nom d’une seule, prétendre intervenir sur le contenu de l’oeuvre, en demander la modification, ou l’interdire.

L’histoire a toujours jugé avec sévérité ces censures et ces condamnations qui furent, au fil des temps, l’expression d’un arbitraire lié à une conception momentanée de l’ordre public, de l’ordre moral, voire de l’ordre esthétique.

Nous affirmons que le libre accès aux oeuvres est un droit fondamental à la fois pour l’artiste et pour le public. Il revient aux médiateurs que sont notamment les éditeurs, les directeurs de publication, les commissaires d’exposition, les producteurs, les diffuseurs, les critiques de prendre leurs responsabilités à la fois vis à vis des auteurs et vis-à-vis du public : l’information du public sur le contexte (historique, esthétique, politique), et sur l’impact du contenu de l’oeuvre, quand il pose problème, doit remplacer toute forme d’interdiction, ou toute forme de sanction à raison du contenu de l’oeuvre.

Et il est également essentiel de défendre la liberté de la création et de la diffusion contre les phénomènes d’entrave économique telles les menaces d’abus de position dominante, d’uniformisation des contenus et d’absence de visibilité des oeuvres que font peser les mouvements de concentration.

La Ligue des droits de l’Homme, avec des personnalités et des associations, a créé un observatoire de la liberté d’expression en matière de création pour débattre et intervenir sur ces questions.

Elle demande aux pouvoirs publics l’abrogation : de l’article 14 de la loi de 1881 , de l’article 14 de la loi de 1949 , et l’exclusion expresse des oeuvres du champ d’application des articles 24 de la loi de 1881 , et 227-23 et 227-24 du code pénal, toutes dispositions permettant aujourd’hui soit une mesure d’interdiction par le ministère de l’intérieur, soit une sanction pénale des oeuvres à raison de leur contenu.

Elle invite tous ceux qui défendent la liberté de créer, lecteurs, auditeurs, spectateurs aussi bien que les artistes, écrivains, cinéastes, musiciens, éditeurs, critiques, galeries, producteurs, institutions, syndicats, etc… à participer à cet observatoire.

Les Medias en question, Conférence- débat, Ivry 15 janvier 2020

Sans citoyens informés,  il ne peut y avoir de véritable démocratie 
Conférence – débat  le 15 janvier
 avec Arié Alimi, avocat  
Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart
L’ espace Robespierre est à la sortie du métro Mairie d’Ivry.
Contact – Alain Monchablon, 06 76 28 32 07

« Quelle place pour les citoyens dans la démocratie ? », Fresnes, 10 janvier 2020

La Ligue des droits de l’Homme vous propose

Une réunion débat
vendredi 10 janvier 2020 à partir de 20 heures

à la MJC Louise Michel, 2, avenue du Parc des Sports 94260 FRESNES

Accès : RER B Antony, Bus 286, arrêt 8 mai 1945 ou Bus 396, arrêt Pasteur

« Quelle place pour les citoyens dans la démocratie ? »

Pour la Ligue des droits de l’Homme, il est urgent de replacer les citoyens au centre du fonctionnement de notre démocratie.
Des expériences en France et dans le Monde ouvrent la voie à une nouvelle façon de considérer et d’associer les citoyens dans la vie de leur territoire ou de leur pays.

                  François Garçon,  historien, universitaire et spécialiste de la Suisse

nous présentera le fonctionnement de la démocratie directe en Suisse

                  Yvan Lubraneski, Maire de la commune des Molières (Essonne)

témoignera de son engagement en faveur de ce qu’il nomme la « coopération citoyenne ».

un pot amical en fin de soirée

offert par les sections de Fresnes et Antony-Bourg la Reine-Sceaux

permettra de continuer les échanges

contactez-nous :  ldhfresnes@gmail.com/antony92@ldh-france.org

Colloque Exils et accompagnements : résistances et créativité, Cnam, Paris, 22 novembre 2019

Enregistrements du colloque

« Exils et accompagnements : résistances et créativité »

 

Le colloque entend explorer les voies d’une résistance créative développée tant par les personnes en exil que par ceux qui les accompagnent face aux empêchements qui jalonnent les processus migratoires. Il vise à offrir un espace de partage de connaissances et de débats sur la double face de l’exil, à la fois perte, voire désolation, et quête de soi et création de mondes.

« Et si migrer n’était pas qu’un exil forcé de son pays et une perte de sa terre, mais la possibilité d’inventer un nouveau rapport à l’identité, à la communauté, et un nouveau monde ? »  (E. Tassin, 2015).

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches soulignent les nombreux obstacles liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, hospitalité en déroute, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.). Ce colloque réunira des chercheurs en sciences humaines et sociales, des acteurs de la société civile, des exilés, tous engagés dans des pratiques, des initiatives portées par ces processus de résistance et de créativité.

accéder aux vidéo en ligne .

Colloque

Atelier 1 : Exils et santé

Atelier 2 : Exils et activités créatives

« ÉGAUX, ÉGALES, PERSONNE N’EST INÉGAL » , JOURNÉE DES MIGRANTS, 18 DÉCEMBRE

Parcours : la manifestation qui partira de la place de la République à 18H00 et

finira à Gare du Nord. 

République – Boulevard St Martin – Boulevard St Denis – Strasbourg St Denis – Boulevard de Strasbourg – Gare de l’est –

Rue du 8 mai 1945 – Rue du Faubourg St Denis – Gare du Nord

NOUS, COLLECTIFS DE SANS-PAPIERS ET MIGRANTES, SYNDICATS, ASSOCIATIONS, COLLECTIFS DE SOLIDARITÉ, ÉTATS GÉNÉRAUX DES MIGRATIONS, MARCHE DES SOLIDARITÉS APPELONS À DES MANIFESTATIONS ET RASSEMBLEMENTS LE 18 DÉCEMBRE, JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANTES.

NOUS MARCHERONS TOUTES ET TOUS ENSEMBLE POUR AFFIRMER AVEC ENCORE PLUS DE VIGUEUR : « EGAUX, EGALES, PERSONNE N’EST ILLÉGAL ».

Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs et travailleuses françaisEs et immigréEs.

Nous marcherons pour stopper la montée des nationalismes, le développement du fascisme et de toutes les formes de racisme.

Nous proposons à touTEs les participantEs de venir avec de quoi faire de la lumière (lampes frontales, bougies, etc.).

Au début de la manifestation (sur 100 premiers mètres sur le boulevard St Martin) nous tenterons une marche silencieuse en hommage à touTEs nos frères et sœurs victimes des routes de la migration, de la détention, du racisme et des conditions inhumaines.

 

Ciné débat, La sociologue et l’ourson, Bonneuil 14 décembre

 une invitation de la section LDH Bonneuil 

 

projection du film  La sociologue et l’ourson,

suivie d’un débat avec Tatiana Gründler, juriste