Catégorie : A la une

Matinée d’étude Droit(s) et culture, LDH – Paris, 25 janvier 2020

Samedi 25 janvier 2020

9 h 30 – 13 h

Comité régional d’Île-de-France de la Ligue des droits de l’Homme

Matinée d’étude Droit(s) et culture

Le Comité régional d’Île-de-France de la Ligue des droits de l’Homme organise, ce samedi 25 janvier 2020 et avant son assemblée générale

qui se tiendra l’après-midi, une matinée d’étude consacrée à la thématique « Droit(s) et culture » ouverte  aux adhérents et sympathisants . .

L’idée est de présenter un état des lieux autour du thème « Droit(s) et culture », en examinant notamment la censure et la liberté d’expression,

mais en étendant l’examen de cette dernière aux bases sociétales et légales dans lesquelles citoyens et créateurs sont amenés à vivre et à travailler ensemble aujourd’hui.

* * *

Comme on le sait, le droit et la culture ont en commun d’être deux droits de l’homme, repris comme tels par la Constitution de 1958.

La manifestation se placera sous l’égide d’une citation :

« Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre »

 (Sigmund Freud, correspondance à Albert Einstein, 1932).

* * *

Introduction : les rapports entre droit(s) et culture,    par Emmanuel Leclercq

Emmanuel Leclercq est membre du Comité central de la Ligue des droits de l’homme, avocat au barreau de Paris et professeur associé de l’Université de Rouen.

Première partie : la sociologie de la culture et les publics

par Pascal Roland

Comment la sociologie peut-elle nous éclairer sur les publics et les non-publics de la culture en fonction du contexte sociétal ?

Pascal Roland est maître de conférences en sociologie à l’Université de Rouen depuis 1999, et chercheur au CETAPS. Son champ de recherche est la socio-anthropologie de l’art et de la culture, et plus particulièrement des pratiques chorégraphiques. Il s’intéresse principalement à la transformation des imaginaires sociaux et des pratiques corporelles.

Deuxième partie : les créateurs sont-ils libres ?

Un créateur confronté aux limites de la liberté d’expression 

par Patric Jean

Patric Jean, cinéaste, plasticien et écrivain, est un des meilleurs documentaristes de sa génération. Il a réalisé, entre autres films, les Enfants du Borinage (2000), la Raison du plus fort (2003), D’un mur à l’autre, de Berlin à Ceuta (2007), la Domination masculine (2009) et Icare, ou la Mesure des choses (qui sera diffusé cette année), et vient de publier la Loi des pères (Éd. du Rocher), qui traite de l’aveuglement de la justice quant à l’inceste et à la pédophilie.

Conclusion

Emmanuel Leclercq, évoquera la récente parution du « Guide pratique » édité par l’Observatoire de la liberté de création, créé en 2002 sous l’égide de la Ligue des droits de l’homme, et consacré à l’ Œuvre face à ses censeurs.

Le Manifeste  est présenté ci-dessous .

LE MANIFESTE DE

L’OBSERVATOIRE DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION

Un personnage de roman ou de film est fictif : il n’existe pas, autrement que dans l’oeuvre. S’il tient des propos racistes, ou s’il raconte sa vie de pédophile, ces propos n’ont ni le même sens ni la même portée que s’ils étaient tenus par un citoyen s’exprimant dans l’espace public.D’une part, ils n’expriment pas nécessairement l’opinion de l’auteur, et il serait absurde de condamner pénalement des propos qui n’existent que sur le papier : cela reviendrait à assimiler l’auteur à son personnage, à le confondre avec son oeuvre. Or représenter, évoquer, n’est pas approuver.

D’autre part, le spectateur ou le lecteur peut mettre à distance ces propos.

L’oeuvre d’art, qu’elle travaille les mots, les sons ou les images, est toujours de l’ordre de la représentation. Elle impose donc par nature une distanciation qui permet de l’accueillir sans la confondre avec la réalité.

C’est pourquoi l’artiste est libre de déranger, de provoquer, voire de faire scandale. Et c’est pourquoi son oeuvre jouit d’un statut exceptionnel, et ne saurait, sur le plan juridique, faire l’objet du même traitement que le discours qui argumente, qu’il soit scientifique, politique ou journalistique…

Cela ne signifie pas que l’artiste n’est pas responsable. Il doit pouvoir rendre compte au public, mais toujours dans le cadre de la critique de ses oeuvres, et certainement pas devant la police ou les tribunaux.

Il est essentiel pour une démocratie de protéger la liberté de l’artiste contre l’arbitraire de tous les pouvoirs, publics ou privés. Une oeuvre est toujours susceptible d’interprétations diverses, et nul ne peut, au nom d’une seule, prétendre intervenir sur le contenu de l’oeuvre, en demander la modification, ou l’interdire.

L’histoire a toujours jugé avec sévérité ces censures et ces condamnations qui furent, au fil des temps, l’expression d’un arbitraire lié à une conception momentanée de l’ordre public, de l’ordre moral, voire de l’ordre esthétique.

Nous affirmons que le libre accès aux oeuvres est un droit fondamental à la fois pour l’artiste et pour le public. Il revient aux médiateurs que sont notamment les éditeurs, les directeurs de publication, les commissaires d’exposition, les producteurs, les diffuseurs, les critiques de prendre leurs responsabilités à la fois vis à vis des auteurs et vis-à-vis du public : l’information du public sur le contexte (historique, esthétique, politique), et sur l’impact du contenu de l’oeuvre, quand il pose problème, doit remplacer toute forme d’interdiction, ou toute forme de sanction à raison du contenu de l’oeuvre.

Et il est également essentiel de défendre la liberté de la création et de la diffusion contre les phénomènes d’entrave économique telles les menaces d’abus de position dominante, d’uniformisation des contenus et d’absence de visibilité des oeuvres que font peser les mouvements de concentration.

La Ligue des droits de l’Homme, avec des personnalités et des associations, a créé un observatoire de la liberté d’expression en matière de création pour débattre et intervenir sur ces questions.

Elle demande aux pouvoirs publics l’abrogation : de l’article 14 de la loi de 1881 , de l’article 14 de la loi de 1949 , et l’exclusion expresse des oeuvres du champ d’application des articles 24 de la loi de 1881 , et 227-23 et 227-24 du code pénal, toutes dispositions permettant aujourd’hui soit une mesure d’interdiction par le ministère de l’intérieur, soit une sanction pénale des oeuvres à raison de leur contenu.

Elle invite tous ceux qui défendent la liberté de créer, lecteurs, auditeurs, spectateurs aussi bien que les artistes, écrivains, cinéastes, musiciens, éditeurs, critiques, galeries, producteurs, institutions, syndicats, etc… à participer à cet observatoire.

Les Medias en question, Conférence- débat, Ivry 15 janvier 2020

Sans citoyens informés,  il ne peut y avoir de véritable démocratie 
Conférence – débat  le 15 janvier
 avec Arié Alimi, avocat  
Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart
L’ espace Robespierre est à la sortie du métro Mairie d’Ivry.
Contact – Alain Monchablon, 06 76 28 32 07

« Quelle place pour les citoyens dans la démocratie ? », Fresnes, 10 janvier 2020

La Ligue des droits de l’Homme vous propose

Une réunion débat
vendredi 10 janvier 2020 à partir de 20 heures

à la MJC Louise Michel, 2, avenue du Parc des Sports 94260 FRESNES

Accès : RER B Antony, Bus 286, arrêt 8 mai 1945 ou Bus 396, arrêt Pasteur

« Quelle place pour les citoyens dans la démocratie ? »

Pour la Ligue des droits de l’Homme, il est urgent de replacer les citoyens au centre du fonctionnement de notre démocratie.
Des expériences en France et dans le Monde ouvrent la voie à une nouvelle façon de considérer et d’associer les citoyens dans la vie de leur territoire ou de leur pays.

                  François Garçon,  historien, universitaire et spécialiste de la Suisse

nous présentera le fonctionnement de la démocratie directe en Suisse

                  Yvan Lubraneski, Maire de la commune des Molières (Essonne)

témoignera de son engagement en faveur de ce qu’il nomme la « coopération citoyenne ».

un pot amical en fin de soirée

offert par les sections de Fresnes et Antony-Bourg la Reine-Sceaux

permettra de continuer les échanges

contactez-nous :  ldhfresnes@gmail.com/antony92@ldh-france.org

Colloque Exils et accompagnements : résistances et créativité, Cnam, Paris, 22 novembre 2019

Enregistrements du colloque

« Exils et accompagnements : résistances et créativité »

 

Le colloque entend explorer les voies d’une résistance créative développée tant par les personnes en exil que par ceux qui les accompagnent face aux empêchements qui jalonnent les processus migratoires. Il vise à offrir un espace de partage de connaissances et de débats sur la double face de l’exil, à la fois perte, voire désolation, et quête de soi et création de mondes.

« Et si migrer n’était pas qu’un exil forcé de son pays et une perte de sa terre, mais la possibilité d’inventer un nouveau rapport à l’identité, à la communauté, et un nouveau monde ? »  (E. Tassin, 2015).

Les personnes en situation d’exil qui recherchent une terre d’asile font l’objet de nombreuses analyses, que ce soit dans le champ du droit, des politiques publiques, ou encore des sciences humaines et sociales. Ces approches soulignent les nombreux obstacles liés aux conditions juridiques et sociales de l’étranger (adversité de la vie en précarité, hospitalité en déroute, adaptation à de nouveaux codes sociaux et culturels, etc.). Ce colloque réunira des chercheurs en sciences humaines et sociales, des acteurs de la société civile, des exilés, tous engagés dans des pratiques, des initiatives portées par ces processus de résistance et de créativité.

accéder aux vidéo en ligne .

Colloque

Atelier 1 : Exils et santé

Atelier 2 : Exils et activités créatives

« ÉGAUX, ÉGALES, PERSONNE N’EST INÉGAL » , JOURNÉE DES MIGRANTS, 18 DÉCEMBRE

Parcours : la manifestation qui partira de la place de la République à 18H00 et

finira à Gare du Nord. 

République – Boulevard St Martin – Boulevard St Denis – Strasbourg St Denis – Boulevard de Strasbourg – Gare de l’est –

Rue du 8 mai 1945 – Rue du Faubourg St Denis – Gare du Nord

NOUS, COLLECTIFS DE SANS-PAPIERS ET MIGRANTES, SYNDICATS, ASSOCIATIONS, COLLECTIFS DE SOLIDARITÉ, ÉTATS GÉNÉRAUX DES MIGRATIONS, MARCHE DES SOLIDARITÉS APPELONS À DES MANIFESTATIONS ET RASSEMBLEMENTS LE 18 DÉCEMBRE, JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANTES.

NOUS MARCHERONS TOUTES ET TOUS ENSEMBLE POUR AFFIRMER AVEC ENCORE PLUS DE VIGUEUR : « EGAUX, EGALES, PERSONNE N’EST ILLÉGAL ».

Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs et travailleuses françaisEs et immigréEs.

Nous marcherons pour stopper la montée des nationalismes, le développement du fascisme et de toutes les formes de racisme.

Nous proposons à touTEs les participantEs de venir avec de quoi faire de la lumière (lampes frontales, bougies, etc.).

Au début de la manifestation (sur 100 premiers mètres sur le boulevard St Martin) nous tenterons une marche silencieuse en hommage à touTEs nos frères et sœurs victimes des routes de la migration, de la détention, du racisme et des conditions inhumaines.

 

Ciné débat, La sociologue et l’ourson, Bonneuil 14 décembre

 une invitation de la section LDH Bonneuil 

 

projection du film  La sociologue et l’ourson,

suivie d’un débat avec Tatiana Gründler, juriste  

« Stop aux violences sexistes et sexuelles », Paris, 23 novembre, place de l’Opéra

Marche #NousToutes

 

rendez vous LDH  Devant La brioche dorée,

angle place de l’Opéra / rue du 4 septembre; 

Pl. de l’Opéra > République > Nation 


Samedi 23 novembre, RDV national à Paris pour marcher contre les violences sexistes et sexuelles

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles et avec les féminicides à marcher le samedi 23 novembre, à Paris.

Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.

Avec cette marche, nous dirons notre exigence d’un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place. Les femmes et les enfants, aujourd’hui victimes de violences, peuvent être protégé·e·s. Les femmes et les enfants en danger peuvent être mis·es en sécurité. Les criminels doivent être sanctionnés.

Avec cette marche, nous rappellerons que c’est notre droit fondamental de vivre à l’abri des violences. Ce droit est chaque jour bafoué dans une indifférence qui nous sidère.

Avec cette marche, nous ferons entendre nos voix dans chaque famille, entreprise, administration, quartier, école, hôpital et association. Dans tous les espaces de vie, la question des violences doit être posée. Et traitée.

Avec cette marche, nous porterons la voix de toutes celles qui, parmi nous, cumulent les violences en raison de leur situation de handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur origine sociale, de leur statut de migrantes, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou parce qu’elles sont racisées.

Avec cette marche, nous porterons la voix des milliers d’enfants victimes ou co-victimes de violences. Nous dénoncerons les décisions de justice qui relaxent des pédocriminels en bafouant les droits les plus élémentaires des enfants.

Avec cette marche, nous porterons la voix de celles qui ne peuvent plus parler. Celles qui ont été assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Nous n’arrivons plus à compter les cas où les féminicides auraient pu être évités. Nous proclamerons notre colère de voir que les pouvoirs publics leur ont tourné le dos, classant leurs plaintes, refusant d’entendre leurs appels à l’aide.

Avec cette marche, nous ferons en sorte que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures à la hauteur. Les demi-solutions ressassées depuis des décennies ne fonctionnent pas. Un Grenelle ne suffira pas. Le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure et débloquer un milliard d’euros pour financer des politiques publiques qui touchent l’ensemble de la population. La société est prête à se mettre en mouvement contre les violences. Il manque aujourd’hui la volonté politique et les moyens.

Les solutions pour faire sortir la France des violences existent. Mieux, elles sont connues et reconnues. Les associations de terrain en parlent. Sans cesse. Parmi elles : formation des professionnel·le·s à détecter les violences et à réagir de manière efficace, ouverture de places pérennes d’hébergement dans des lieux dédiés, démultiplication des ordonnances de protection et systématisation des bracelets électroniques pour les compagnons violents condamnés, campagnes de communication continues et nationales sur le modèle de celles que l’on a connues pour la sécurité routière, prévention obligatoire et systématique à l’école, obligation faite aux entreprises de prévenir effectivement les violences sexistes et sexuelles au travail et de protéger les femmes victimes de violences conjugales.

Le 23 novembre nous marcherons. Nous exprimerons notre force, notre colère et notre détermination. Nous sommes déjà des milliers. Et nous allons en finir avec les violences sexistes et sexuelles.

Rejoignez-nous.

Libertés menacées, état d’urgence, mouvements sociaux, contrôles , soirée de débat Nanterre Université, 28 novembre

Ciné rencontre  » Pour Sama, Saint Ouen, 25 novembre

A l’invitation d’Amnesty international 

Hélène Mathonnière  présentera le film  Pour Sama ». 

espace 1789 – Saint Ouen

25 novembre 2019, à 20h15  précises  

 

 

La LDH qu’est-ce que c’est, comment ça fonctionne ? journée du 16 novembre, Paris

 Rencontres régionales de la LDH en Ile-de-France

La LDH qu’est-ce que c’est, comment ça fonctionne ?

 

Samedi 16 novembre 2019 de 10h à 16h30

LDH – 138, rue Marcadet – 75018 Paris (M° Lamarck-Caulaincourt)

Que vous ayez rejoint la LDH tout récemment ou bien de longue date, que vous envisagiez ou non d’exercer des responsabilités au sein de votre section…

Que vous souhaitiez découvrir ou faire plus amplement connaissance avec le fonctionnement de votre section, de votre fédération ou de la LDH en général…

Quels que soient votre parcours, vos projets, vos ambitions, vos questions…

Cette journée est pour vous !

La LDH est l’affaire de toutes les ligueuses et tous les ligueurs ;venez échanger vos idées, partager vos expériences et contribuer à la vie de notre association.

Pré – programme

Accueil des participants à compter de 9h30 – Début des travaux à 10h

1 – Présentation rapide de la LDH- quelques dates, quelques chiffres clés.

2 – Les différentes instances de la LDH

3 – La section structure de base dans la LDH

Que doivent faire, que peuvent faire les sections ?

4 – Chaque ligueuse, chaque ligueur, doit pouvoir trouver sa place dans sa section.

12h30 – 14h00 –Déjeuner sur place à réserver (repas indien 12€)

14h00 – 16h

1 –Questions d’actualité

2 –De la théorie à la pratique – Construire la section idéale

Comment les sections déclinent-elles leur action dans leur fonctionnement.

Et si chacun imaginait assurer la présidence de sa section, que ferait-il ?

Travail en groupes , mise en commun

Conclusion 16h00/16h30

Bulletin d’inscription et informations pratiques :page suivante

Inscrivez-vous dès maintenant à l’adresse : ldhidf@ldh-france.org

en envoyant les informations suivantes :

Objet : inscription formation la LDH qu’est-ce que c’est? 2019

NOM :

Prénom :

Section :

Responsabilité : adhérent, membre du bureau, secrétaire, trésorier(e), président(e)

Téléphone :

Courriel :

Réservation déjeuner (12 euros à régler sur place) : oui ou non (rayer la mention inutile)