Marche pour le climat Perpignan samedi 25 mai
Vélo en têt et Alternatiba66 rejoindront la mobilisation pour le climat Place Catalogne à l’issue d’une vélorution, pour dénoncer la pollution de l’air notamment sur les boulevards et demander une politique de transport ambitieuse en ville et au-delà.
Pourquoi ?
Les bilans des émissions de gaz à effet de serre réalisés pour l’agglomération et la ville de Perpignan ainsi que les bilans de qualité de l’air publiés par l’Observatoire ATMO Occitanie/Pyrénées-Méditerranée mettent en évidence que le transport constitue la première source d’émission de GES et la première cause de pollution locale de l’air. En effet:
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les deux tiers des émissions de GES proviennent du secteur routier, C’est donc prioritairement sur la mobilité qu’il convient d’agir pour réduire les émissions de GES du territoire,
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l’Observatoire ATMO met en évidence que les seuils de concentration de dioxyde d’azote (NO2) ne sont pas respectés à proximité du trafic routier et que la pollution à l’ozone se manifeste en été quand les conditions de chaleur et d’ensoleillement sont présentes.
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Du 16 mai au 14 juin une consultation des Objectifs Développement Durable/PCAET de PMM est ouverte au public les docs téléchargeables :https://www.perpignanmediterraneemetropole.fr/single-post/2019/04/30/AVIS-DE-CONSULTATION-DU-PUBLIC-Projet-de-programme-ODD
Il est temps de faire entendre nos propositions pour une mobilité soutenable !
Nous vous appelons à faire une Vélorution pour rejoindre à 14h30 la place Catalogne.
14H Départ de la gare (point de RDV avec assos train qu’on va solliciter) et petit tour en ville pour arriver place Catalogne par le boulevard Clémenceau.
Die-in 14h30
Prise de parole en fin de la déambulation : pour Alternatiba66 dans les 2min imparties nos expliquerons le Tour Alternati’Mèd. (nous distribuerons le programme dans la marche)
Le collectif Mobilités66 (4 assos ) sollicite un temps compté à part pour expliquer les enjeux du PCAET* et de la campagne alternatives territoriale « on y vit, on agit ! »
* Le PCAET signifie une planification des actions des collectivités territoriales en faveur du climat. Concrètement, cela signifie repenser l’aménagement de nos villes et villages afin de sortir de la dépendance à la voiture et préserver nos sols, replacer les mobilités douces au cœur de nos déplacements, développer les énergies renouvelables, isoler nos logements, proposer une alimentation bio, locale et moins carnée dans nos cantines et restauration collective… autant de mesures qui pourraient générer 220 000 emplois nets en 2020 !
Cependant, ces outils présentent des possibilités, pas des obligations. Leur efficacité pour accélérer la transition dépendra fortement de l’usage qui en sera fait. C’est le cas par exemple des Zones à Circulation Restreinte : ce dispositif est l’une des cartes à jouer dans la main des élu·e·s, encore faut-il disposer d’une bonne dose de volonté politique pour l’utiliser. Reste donc aux acteurs des territoires, élu·e·s, technicien·ne·s mais aussi citoyen·ne·s à se les approprier.
« Il n’est plus possible de se contenter d’attendre que les état prennent de grandes décisions: les citoyens doivent pousser nos élus locaux à un sursaut climatique. »
Selon le dernier rapport du GIEC, entre 50 et 70% des solutions pour le climat se trouvent à l’échelle locale !
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