L’actualité de la section lilloise

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RAPPORT OL3P LDH-SAF (OBSERVATOIRE LILLOIS DES LIBERTÉS PUBLIQUES ET DES PRATIQUES POLICIÈRES) SUITE À LA MANIFESTATION DU 7 JUILLET 2024 AU SOIR

(Pour en savoir davantage sur l’observatoire lillois « OL3P » , rendez vous sur la page dédiée de ce site)

L’extrême droite au pouvoir, c’est non !

Les vidéos de militants de la section sont à retrouver sur notre chaine Youtube de la section et dans la playlist dédiée ainsi que sur nos réseaux sociaux !

Face au discours de haine, votons pour la solidarité

Les 30 juin et 7 juillet, #VotonsSolidarité! Déjà 150 organisations, dont la LDH, et 560 personnes signataires ! Et vous ?

Nous, personnes militantes, bénévoles, salariées, associations, réseaux, et syndicats, investis au sein de Coordination SUD et d’autres collectifs de solidarité, appelons les électrices et électeurs à porter le respect des droits humains pour toutes et tous, la solidarité internationale, la justice sociale et climatique, dans leur vote des 30 juin et 7 juillet.

Ce vote est crucial pour garantir un environnement vivable, des sociétés justes, durables et en paix, ne laissant personne de côté, en France et dans le monde.

Les conflits armés, le changement climatique, les crises économiques, les crises sanitaires telles que le Covid-19, l’augmentation de la pauvreté et des inégalités déstabilisent le monde entier. Ils prouvent à quel point le futur de chacun d’entre nous est lié à celui des autres. La France est aussi affectée et nous savons combien les inégalités s’y creusent et impactent la vie quotidienne de nombreuses concitoyennes et concitoyens.

Mais ne nous trompons pas : le repli nationaliste, les discriminations, l’autoritarisme ne sont pas la solution.

La solidarité est le fondement de notre société, de notre État social, de notre démocratie.

C’est par la solidarité que, partout, nous luttons pour les droits de toutes et tous, pour la paix et le progrès social, contre les inégalités, contre toutes formes de racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et la xénophobie, contre toutes les formes de discriminations, dont celles touchant les populations les plus vulnérables, les femmes, les enfants, les jeunes, les personnes migrantes, en situation de handicap, et celles marginalisées pour leur identité sexuelle ou de genre.

La solidarité avec toutes celles et tous ceux qui en ont besoin, l’entraide, le vivre ensemble sont les seules réponses possibles et souhaitables face aux défis de nos sociétés, en France comme ailleurs.

Chaque voix compte et fait la différence.

Ensemble les 30 juin et 7 juillet, votons contre le repli, contre les idées qui nous isolent. Votons pour celles et ceux qui font le choix de la solidarité !

Plus de 150 organisations, dont la LDH, et 560 salarié⸱es, bénévoles, et volontaires, ont déjà soutenu cette tribune (voir la liste exhaustive).

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27 juin 2024 – Tribune de Nathalie Tehio “Le RN sape les avancées sanitaires et environnementales” publiée sur Reporterre

Tribune de Nathalie Tehio, présidente de la LDH

Lire la tribune sur Reporterre

Jordan Bardella, nouvelle figure de l’extrême droite française, au Rassemblement national (RN), ne voit dans l’Europe qu’une « machine à normer » handicapante pour les entreprises : «L’Union européenne est aujourd’hui devenue une industrie à normes […] qui empêchent nos entreprises de créer, d’innover, d’être compétitives dans l’économie mondiale », déclarait-il sur CNews le 6 juin.

C’est pourtant en produisant des normes que la Commission européenne s’est montrée la plus ambitieuse en matière de santé environnementale, qu’il s’agisse des pesticides ou de la pollution de l’air, et on peut même déplorer qu’elle ne l’ait pas été suffisamment dans certains domaines, notamment les nanoparticules. Si le Rassemblement national devait accéder au pouvoir en France, grâce à une majorité de voix aux élections législatives prochaines, les conséquences sur les plans sanitaire et environnemental pourraient donc être désastreuses, comme elles le sont déjà dans les pays ayant hissé des partis d’extrême droite au gouvernement.

La santé environnementale, qui repose sur la compréhension des interconnexions entre la santé humaine et l’environnement (l’air, les animaux, les écosystèmes, etc.), est depuis peu un enjeu de droit. En juin 2022, lors de son 91e congrès, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) a adopté une résolution affirmant que le droit à un environnement sain est indissociable des autres droits fondamentaux. Le 28 juillet de la même année, l’Assemblée générale des Nations unies votait une résolution déclarant que l’accès à un environnement propre, sain et durable est un droit humain universel.

Faisant un pas de plus en mars dernier, le Réseau européen des institutions nationales des droits de l’Homme (Ennhri) exhortait, quant à lui, les États membres du Conseil de l’Europe à créer un instrument contraignant garantissant l’application de ce droit, accompagné d’un mécanisme de surveillance efficace.

Une nouvelle ère pour l’environnement et la santé pourrait donc s’ouvrir si les États défendaient l’interdiction des pesticides les plus dangereux, des produits provoquant l’essor des leucémies et tumeurs du système nerveux central chez l’enfant, ainsi que des cancers de la prostate, des lymphomes non hodgkiniens ou des maladies de Parkinson en cas d’exposition professionnelle.

S’ils développaient aussi les transports moins polluants (comme le train ou les pistes cyclables), rénovaient les logements — la pollution de l’air aux particules fines étant responsable, selon Santé publique France, de 40 000 décès par an dans notre pays. L’essor des énergies renouvelables — indispensable à la réduction des gaz à effet de serre, qui provoquent, en même temps que les soubresauts du climat, morts et maladies — contribuerait lui aussi à réduire sérieusement les facteurs environnementaux toxiques, déjà responsables de 15 % des décès annuels en Europe.

« L’écologie punitive », un slogan-épouvantail

Dans sa résolution, la LDH a rappelé que la justice sociale impose que les améliorations à apporter aux politiques publiques dans une perspective écologique respectueuse du bien-être et du milieu de vie soient fondées sur les droits des personnes concernées. Pour autant, le but est de rendre effectif le droit à un environnement sain, propre et durable.

Or, au nom du rejet de «l’écologie punitive», slogan-épouvantail de la droite ultralibérale, le RN se montre très actif pour saper les avancées environnementales et sanitaires prometteuses. Il a en effet participé avec la droite traditionnelle, et quelques élus socialistes et libéraux, à l’affadissement du Pacte vert européen, pourtant porteur d’une réduction de 50 % de l’usage des pesticides d’ici à 2030 (et de 65 % pour les substances les plus dangereuses).

De même, malgré le nombre important d’études soulignant la dangerosité du glyphosate, les alliés parlementaires de droite et d’extrême droite, en soutien des lobbies industriels, sont responsables de la prolongation, par la Commission européenne, de son autorisation jusqu’en 2033. Une décision attaquée en justice.

Exit aussi la révision du règlement Reach, pilier de la stratégie « zéro pollution » du Pacte vert, qui devait permettre d’éliminer des milliers de substances chimiques dangereuses par familles entières (comme les PFAS, les bisphénols ou les parabènes), sous la pression d’importants acteurs de l’industrie chimique, dont les géants allemands Bayer et Basf, relayée au Parlement européen par le chef de file des députés conservateurs, Manfred Weber. Tout comme le Nodu, dans le cadre du plan Écophyto, qui offrait une vision objective de la dépendance de notre agriculture aux pesticides, victime de la pression exercée par la FNSEA — le syndicat majoritaire —, avec le soutien de la droite et de l’extrême droite.

En France, l’interdiction de fabrication, d’importation, d’exportation et de vente de certains produits contenant des PFAS, ces polluants éternels toxiques soupçonnés d’altérer nos fonctions immunitaires et d’avoir des effets cancérigènes, constitue une belle avancée. Malheureusement, une mobilisation des députés du Rassemblement national, de Renaissance et des Républicains à l’Assemblée nationale, en avril dernier, a permis d’exempter de ce texte les ustensiles de cuisine aux revêtements antiadhésifs, notamment la fameuse poêle en Téflon, objet pourtant quotidiennement utilisé.

Même si le programme du RN pour les élections législatives place parmi ses objectifs phares « la priorité à la santé », on pourrait continuer longtemps de démontrer que, dans les faits, la réalité est tout autre.

Assouplissement des obligations de rénovation énergétique des bâtiments, retardement de l’interdiction de vente de voitures thermiques neuves, etc., ce parti nationaliste ne remet jamais en cause la structure productiviste toxique de notre société. Sans compter que, malgré son discours social sur le « pouvoir d’achat des Français », il ne prévoit en rien de restaurer les hôpitaux publics ni de recréer une offre médicale dans les départements désertifiés.

Une vague brune déjà néfaste en Europe

En cela le Rassemblement national n’est pas une exception. Tous les partis d’extrême droite au pouvoir mènent des politiques favorables aux lobbies et défavorables à la population, notamment en ce qui concerne le développement des énergies renouvelables. En Hongrie, avec le Premier ministre Viktor Orbán, leur part a chuté, en même temps que remontaient les émissions de carbone. Parallèlement, une partie des fonds européens destinés à des initiatives écologiques a été détournée au profit des proches du gouvernement, ou pour subventionner des projets allant à l’encontre des objectifs écologiques des financements européens, comme les mines de lignite.​

En Allemagne, Alternative pour l’Allemagne (AfD) compromet aussi la transition énergétique européenne. Aux Pays-Bas, le Parti pour la liberté (PVV) a fait annuler des mesures ambitieuses pour réduire les émissions d’azote et favorise une horticulture productiviste qui utilise massivement des pesticides, augmentant, entre autres maladies graves, le nombre de cas de maladies de Parkinson à des niveaux jamais atteints.

Nous pourrions aussi évoquer le parti Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), qui propose de développer les hydrocarbures en Afrique pour sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Italie, ignorant les énergies renouvelables ; la coalition de droite suédoise arrivée au pouvoir en 2022, qui a significativement reculé sur les engagements climatiques, ou encore M. Bolsonaro, au Brésil, sous la présidence duquel la déforestation en Amazonie, un des poumons verts du monde, a atteint son plus haut niveau depuis plus d’une décennie.

L’essor de l’extrême droite représente de fait une menace sérieuse pour les générations futures et pour la planète. La Ligue des droits de l’Homme appelle donc à se mobiliser et à soutenir les parlementaires qui porteront des politiques de santé environnementale ambitieuses et justes, et à aller voter massivement contre l’extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.

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Encore un mort par l’usage d’une arme par un policier, il avait 17 ans. La #LDH rappelle qu’un refus d’obtempérer n’octroie pas le droit de tuer !

Communiqué LDH à télécharger

Le rassemblement du 28 juin 2023 place de la République à Lille en images.


mercredi 28 juin 19h30 débat du comité local des Soulèvements de la Terre au Polder à Hellemmes.


Soyons nombreux mercredi 21 juin 2023 à 18h, place de la République à Lille. La section lilloise de la LDH soutient l’appel à rassemblement initié par la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités MRES pour défendre les libertés associatives.

L’annonce de la très probable dissolution des « Soulèvements de la Terre » s’inscrit dans une logique d’attaque contre le monde associatif et les corps intermédiaires, pourtant primordiaux pour permettre le dialogue démocratique avec les institutions de la République.

Les attaques du gouvernement contre toute forme de contestation de sa politique sont passées de verbales à concrètes et ne semblent plus connaître de limites. Par la loi dite « séparatisme » du 24 août 2021, l’introduction du « Contrat d’Engagement Républicain »ouvrant la porte au conditionnement des subventions à ceux et celles qui feront acte d’allégeance à la politique du gouvernement, ou plus encore par le recours à la dissolution administrative, le gouvernement porte gravement atteinte à la démocratie et à l’État de droit.
Après les répressions des manifestations sociales, pour détourner les yeux des accusations des violences policières dans les manifestations écologistes, le ministre de l’intérieur qualifie les défenseurs de l’environnement de « terroristes ». Plutôt qu’agir réellement contre le dérèglement climatique ou pour la justice sociale, le gouvernement s’en prend aux citoyens qui contestent son inaction, voire son action néfaste. L’idée même de contre-pouvoirs lui est insupportable.
La rhétorique déployée est dangereuse et témoigne du basculement de ce gouvernement dans une réelle dérive autoritaire. Désormais, toute pratique relevant de la désobéissance civile non violente est assimilée à une menace grave à l’ordre public.
La désobéissance civile, pourtant, est bien loin de constituer un mépris de la République. Au contraire, nombre d’avancées essentielles n’auraient pas eu lieu sans elle : désobéir, c’est la grève avant le droit de grève, les avortements clandestins avant la loi Veil… C’est un outil utilisé par une grande partie des mouvements qui ont apporté des avancées sociétales majeures, en France comme ailleurs. La Cour européenne des droits de l’homme a affirmé à plusieurs reprises que la désobéissance civile dans un domaine d’intérêt général constitue un des aspects les plus importants du droit de la liberté d’expression.
À présent, face au péril climatique incontestable et à l’insuffisance de la réaction des pouvoirs publics, la désobéissance civile est, parmi d’autres, un outil largement justifié, comme en témoignent de nombreuses décisions de justice.
Nous affirmons notre soutien aux organisations et militant-es qui luttent contre le dérèglement climatique et pour la justice sociale.

Les tentatives de bâillonnement seront vaines! « Ne lâchons rien »!

Nous étions entre 200 et 250 ce mercredi soir.
Merci à Louise BIHAN et à Jean-François BONHOMME pour les photos !

le communiqué de la LDH France


Ce mardi 20 juin 2023 , à 6h du matin, à Roubaix, des militants de notre section ont observé l’expulsion puis la destruction d’un des deux bidonvilles qui se jouxtent rue d’Alger.
Il y avait du monde : police nationale, police municipale, Sauvegarde du Nord, une poignée de militant.es, une sous-préfète, le chef du bureau de l’ordre public, des gens de la PAF, des agents municipaux, des agents d’Enedis pour couper le courant (ceux du réseau d’eau n’ont pas été informés semble-t-il puisque l’eau délivrée sur site continuait à couler au sol pendant la démolition), deux journalistes, une pelleteuse et son opérateur, et d’autres encore…

L’opération s’est déroulée dans une ambiance calme et plutôt respectueuse des gens*. Les caravanes avaient été évacuée dans la nuit, ne restaient que deux cabanes.

Les gamins du site n’iront pas à leur école, toute proche, aujourd’hui … ni demain.

* le responsable de la police municipale a pris l’initiative de proposer aux occupants de récupérer une machine à laver manifestement à l’état neuf, ceci après que le site a été bouclé et interdit d’accès.

Merci à Louise BIHAN et à Jean-François BONHOMME pour les photos


  • 2 et 3 septembre 2023 : Participation à la braderie de Lille

    infos à venir…

  • 30 septembre 2023 : Forum des associations au Grand Sud

    infos à venir…

  • 10 décembre 2023 – Forum des libertés 3e édition

    infos à venir…

  • 17 octobre 2023 – Journée mondiale refus de la misère

    infos à venir…

Le mardi 20 juin 2023, à l’occasion de la journée mondiale des réfugié.e.s, la section lilloise de la Ligue des droits de l’Homme organise un événement solidaire à 18h à la Bourse du travail de Lille (254, boulevard de l’Usine) : « la Méditerranée, la Manche : les cimetières de l’Europe

–> Parce que l’actualité des derniers jours nous invite tous à nous informer, à réfléchir ensemble, à nous mobiliser, :
Dans la nuit de mardi 13 à mercredi 14 06/23, un navire qui transportait 750 personnes, dont au moins une centaine d’enfants, a coulé. On ne compte qu’une centaine de survivants. Depuis 2014, au moins 27 000 migrants sont morts noyés en Méditerranée, selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations. Pour beaucoup d’ONG, ces chiffres déjà effroyables sont largement en dessous de la réalité.
–>Parce qu’au-delà de l’indispensable vraie politique de sauvetage en mer, qui ne relève que de la simple humanité, c’est toute la politique migratoire qui doit être dénoncée, celle qui conduit à transformer nos frontières en obstacles infranchissables, l’Europe en forteresse, les mers et les montagnes en cimetières.
–> Parce que nous sommes tous atteints dans nos droits quand d’autres le sont, ici ou à des milliers de kilomètres.


En soutien à celles et ceux qui fuient leurs pays, la Ligue des droits de l’Homme s’engage pleinement pour une politique migratoire d’accueil et l’égalité des droits pour toutes les personnes réfugiées autour du monde. 
La soirée débutera à 18h par une conférence-débat avec Sophie Djigo – fondatrice de Migraction 59 et autrice de plusieurs ouvrages portant sur la recherche, l’action et l’analyse des questions migratoires et Antonin Richard, sauveteur en mer et auteur de l’ouvrage « Ce matin, la mer est calme » répondront aux questions.
Le débat sera animé par Nina Dancette, militante de la section lilloise de la Ligue des droits de l’Homme.

Ce débat sera suivi d’une représentation artistique du collectif l’Intruse, puis d’un concert du groupe Arsène Lupunk Trio. À l’occasion de cette soirée solidaire, les recettes du bar et les dons seront reversés à deux associations : Migraction et Alarm Phone.

le communiqué de la LDH du mardi 20 juin, Journée mondiale des réfugiés

Malgré les trombes d’eau de 18h, la salle de la bourse du travail était bien pleine pour écouter les intervenants…
A venir la captation de leur intervention sur notre chaîne YouTube.


Manifestation contre la loi Asile et Immigration. Rendez-vous ce samedi 17 juin, rue Inkermann, à 14h
CSP59, SUD Travail, NPA Lille, MRAP, CGT EPI , La Cimade , Banta, FSU, Collectif Galois, UNEF , LFI, EELV
Merci à la brigade des tubes et à la fanfare de lutte, de nous avoir aidés à faire du bruit pour porter nos idées !
Merci à Louise BIHAN pour le reportage photographique !


Table ronde « Contre les médias dominants, une presse indépendante est-elle possible? »
Vendredi 16 juin 2023 à 18h

ESJ, 50 rue Gauthier-de-Châtillon, organisée par les Amis de Politis – Pour Politis, en partenariat avec ATTAC, les Amis du Monde Diplomatique et notre section.

Rencontre – débat avec Pauline Perrenot d’Acrimed (Action Critique Médias), auteure de l’essai Les Médias contre la gauche (Agone), et Sébastien Fontenelle, journaliste, chroniqueur à Politis, animée par Didier Delinotte.


Samedi 11 juin 2023, vers 21h30, les forces de l’ordre sont intervenues devant le Nouveau
Siècle pour disperser une manifestation non déclarée de celles et ceux qui se
revendiquent de la Pride radicale.
Deux militants de la LDH Lyon, de passage à Lille, ont assisté à l’événement, puis
deux membres de la section lilloise et de son observatoire, sont arrivés sur place
immédiatement après les faits et ont recueilli les témoignages. Nous avons
ensuite reçu et analysé des vidéos de l’intervention qui nous ont été transmises
par mail.
Une nouvelle fois, la section Lilloise de la LDH déplore un usage disproportionné
de la force publique, d’abord par les forces de police en uniforme, qui apparaissent
clairement sur les vidéos, lesquelles montrent en particulier une utilisation de la
matraque excessive et injustifiée sur les jeunes manifestants lors d’une charge
visant à confisquer l’unique banderole du rassemblement. Ensuite, des policiers
en civils plaquent au sol une des jeunes personnes manifestant, au milieu d’une
terrasse de café, avant de le relâcher sans que ce plaquage violent ne se justifie.
Les manifestants, majoritairement jeunes, joyeux, ni masqués, ni agressifs, ni
violents, étaient entre 40 et 50. Ils ne présentaient manifestement aucun danger
imminent et grave ni pour les fonctionnaires de police, ni pour le public sortant
d’un concert à l’auditorium, ni pour les badauds nombreux aux terrasses.
Ces pratiques de maintien de l’ordre contribuent à construire l’hostilité d’une
partie des jeunes générations vis à vis des fonctionnaires de police, détériorant
de manière continue l’indispensable rapport de confiance qui doit exister dans un
État de droit entre la population et la police. Une nouvelle fois, nous demandons
que cessent ces violences policières inutiles visant à réprimer toute expression
d’une opposition ou d’une contestation, qui ciblent une nouvelle fois les plus
jeunes.
Vous trouverez ci-dessous le récit de la scène par les militants de la section LDH
Lyon Confluences.


Quelle belle « FAITES du BRUIT » ! Merci aux artistes, au public nombreux à Saint Sauveur, à la Croix Rouge, aux équipes de la ville et de St So, à nos partenaires et soutiens.
Nous avons distribué 2000 bracelets, autant de gestes de soutien aux caisses de grève !
Radio Campus a diffusé la soirée ( en replay sur leur site )
Pour écouter le mot d’introduction à la soirée par la présidente de la section lilloise de la LDH, c’est ICI
Bientôt, la soirée en images :



Le 6 juin, à la suite de la manifestation contre la réforme des retraites, rendez-vous de 18h49 à 21h33 à la Gare Saint-Sauveur pour la FAITES DU BRUIT !

Au programme : Atomic Ladies, le Tire Laine, Frédéric Fromet, Marcel et son orchestre, HK, Baasta, Manuel Paris
Pour obtenir votre bracelet d’entrée, connectez-vous sur HELLOASSO, faites un don libre et venez retirer votre bracelet avant la manif entre 13h30 et 14h30 à l’angle des rues Kennedy et Mauroy, du côté des drapeaux de la LDH, ou à partir de 17h à l’entrée de St So.
Une entrée = un don libre aux caisses de grève.
Vous avez trouvé la soirée géniale ? Vous pouvez encore faire un don (jusqu’au 13 juin)

 » Nous, artistes musiciens, auteurs compositeurs interprètes, comédiens, circassiens, techniciens du spectacle, citoyens, nous déclarons solidaires du mouvement de protestation sociale s’exprimant dans notre pays et dénonçons les actions répressives à l’encontre des formes d’expressions sonores.

Avec la Ligue des droits de l’Homme, nous proposons, partout où cela sera possible, des moments de musique et de partage, en complément des manifestations du 6 juin : des moments populaires et festifs, à l’image de ce mouvement depuis son début, à notre image. Nous avons une grande soif de démocratie et de participation collective à notre avenir commun. Il y a eu, lors de ces nombreuses manifestations, une joie de nous retrouver, et de « marcher ensemble ».  Nous allons, ce 6 juin, avec la Ligue des droits de l’Homme et l’intersyndicale montrer, encore une fois, qui nous sommes : citoyennes et citoyens de ce pays, unis et rassemblés, portant haut et fort l’espoir qu’une issue par le haut, profitable pour tous, est encore possible.« 


VERTBAUDET
La Ligue des droits de l’Homme salue, comme elle l’a fait durant le conflit, la lutte des salarié.e.s de l’entreprise Vertbaudet, et l’action de leurs organisations syndicales.

Après deux mois et demi de grève, un protocole d’accord a permis de déboucher sur une augmentation salariale, sur des embauches et l’abandon de toute sanction. La Ligue des droits de l’Homme laisse aux travailleurs et travailleuses concerné.e.s, le soin d’apprécier ces résultats.

Pour la LDH, il est essentiel aujourd’hui, à Vertbaudet comme ailleurs, que soit respecté le droit d’exprimer des revendications sociales, et que soit reconnue la légitimité de ces revendications. De ce point de vue, la LDH réitère sa condamnation des pratiques de répression que l’entreprise et le pouvoir politique ont, de concert, tenté de mener durant cette lutte.

Au-delà, LDH continuera à soutenir les luttes contre les régressions sociales, notamment des femmes. Ces combats font partie intégrante des combats pour les droits humains.

22 mai 2023: La section mobilisée auprès des grévistes de Vertbaudet et prise de parole de notre présidente Emmanuelle Jourdan-Chartier.


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Retrouvez l’intégralité de cette prise de parole sur Youtube:


27 mai 2023: Présence de la section lors de la Pride de Lille

La section lilloise de la LDH était présente lors de la Pride de Lille du 27 mai. Cette journée de mobilisation fut l’occasion de rappeler l’importance de lutter chaque jour pour les droits des personnes lgbtqia+ en France et dans le monde entier.

Notre groupe de travail sur les questions internationales s’est intéressé, à l’occasion du mois des Fiertés, à la question de la situation des personnes LGBTQIA+ dans le monde. Nous avons ainsi entamé la marche des Fiertés muni.es de tee-shirts et pancartes dénonçant les discriminations, crimes et lois anti-lgbtqia+ en France et à l’international.


Appel de la section à participer le 22 mai 2023 à l’appel des grévistes de Vertbaudet


19/05/2023 – Victoire au tribunal administratif pour la Ligue des Droits de l’Homme!

Le tribunal administratif de Lille donne raison à la LDH et juge illégal le fichier du parquet sur les gardés à vue lors des manifestations contre la réforme des retraites et ordonne sa destruction.

https://www.lavoixdunord.fr/1329660/article/2023-05-19/manifestants-fiches-lille-la-justice-ordonne-la-destruction-des-fichiers-se


17/05/2023 – Communiqué de la section concernant Vertbaudet


La section lilloise présente lors de la manifestation du 1er Mai

La section lilloise de la LDH était mobilisée pendant cette journée du premier mai qui avait cette année une importance toute particulière.

Nous nous trouvons aujourd’hui dans une crise profonde de la démocratie à la fois politique et sociale Face à ces temps de dérives antidémocratiques, cette journée de lutte pour les droits économiques et sociaux fut l’occasion de défendre et revendiquer un modèle social plus juste pour toustes.

Un grand moment d’engagement citoyen pour la démocratie, les libertés et l’égalité des droits! 


15/04/2023 : I am not your negro !

Dans l’auditorium du Palais des beaux arts, à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme-Lille appuyée par la Mairie de Lille, plus de cent personnes ont passé un moment émouvant avec la projection du magnifique Film documentaire « I am not your negro », de Raoul Peck , autour de l’évocation de Marthin Luther King, Malcolm X et Medgar Evers. Tous assassinés jeunes pour avoir défendu les droits humain. À travers les propos et les écrits de l’écrivain noir américain, James Baldwin, Raoul Peck propose un film qui revisite les luttes sociales et politiques des Afro-Américains au cours de ces dernières décennies. Une réflexion intime sur la société américaine en écho à la réalité française.

La projection fut suivie d’un échange avec Nadia Droghramadjian, responsable nationale du Groupe de Travail racisme/discriminations à la LDH et Olivier Esteves, Chercheur au CERAPS à l’université de Lille, débats, animés par Lina Douidah, de la section LDH de Lille.

En préambule, Emmanuelle Jourdan-Chartier, présidente de la section, avait tenu à dire quelques mots du contexte dans lequel s’ouvrait cette initiative.

« La Ligue des Droits de l’Homme fait, ces jours-ci, l’objet d’attaque stupéfiantes de la part du gouvernement. Ce même gouvernement qui, porteur d’un projet de régression sociale sur les retraites, tente de réprimer par un usage disproportionné de la force publique ceux qui s’y opposent.

La LDH défend TOUS les droits & libertés (politiques, associatives, civiques, sociaux…) pour TOUTES et TOUS. Pour ceux qui pensent comme nous comme pour les autres, pour les étrangers comme pour les français, ici, comme plus loin, et je pense à nos 8 camarades de section qui partent demain à Naplouse en Palestine.

Nous défendrons toujours l’état de droit contre la raison d’état ! nous chercherons toujours les voies d’un vivre ensemble apaisé et respectueux des diversités.

Alors, parfois, nous dérangeons. Hier, nous étions trois observateurs des libertés publiques et pratiques policières, place de la République, pour documenter le comportement des forces de l’ordre lors de la manifestation. Parfaitement identifiables sur le trottoir, nous avons été klaxonnés par l’un des nombreux véhicules de police qui passait. Le fonctionnaire au volant nous a triomphalement fait un doigt d’honneur. Il en faut plus pour nous impressionner ! Mais comment respecter un ordre qui ne respecte aucune règle, méprise, injurie ou brutalise les citoyens qu’il doit protéger ? Un ordre qui déborde est voué à être débordé, quand toute une génération s’éveille à la politique dans la méfiance et la détestation de l’Etat et de la police.

Cette brutalité, ce mépris, les habitants des quartiers populaires, les immigrés, les étrangers, les noirs, les arabes, les Roms, la vivent au quotidien depuis des décennies.

Ce racisme et ces discriminations systémiques, quand ils ne sont pas combattus avec la plus grande fermeté par toutes les autorités, irriguent la société et nourrissent préjugés, rejet, et violence.

C’est aussi – c’est beaucoup – de ça que nous allons parler ce soir.

Je terminerai en remerciant le Palais des Beaux Arts pour son accueil, et la ville de Lille pour son soutien. Nous savons qu’ici, à Lille, nous pouvons souvent travailler en partenariat avec la mairie, parfois ne pas être d’accord, mais bénéficier toujours du respect total de notre liberté associative. »

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STOP à l’escalade répressive !
Si vous ne l’avez pas encore fait, signez la pétition lancée par Patrick BAUDOUIN de la LDH


Jeudi 6 avril, à l’occasion de la nouvelle journée de mobilisation inter-syndicale contre la réforme des retraites, première sortie officielle, sur le terrain, de l’.Observatoire OL3P (pour Observatoire des Libertés Publiques et des Pratiques Policière) créé par la LDH Lille et le Syndicat des avocats de France Lille


Nos observateurs sont distincts des manifestants LDH et portent une chasuble et un casque siglés OBSERVATEUR. Neutralité, sécurité, confidentialité, sont les règles des observateurs pendant les manifestations . Les équipes d’observateurs adoptent une neutralité comportementale et ne commentent pas pendant l’observation mais publient un rapport documenté après. Les autres militants de la section manifesteront au cœur du cortège contre la régression sociale.

NB : Les CR de l’Observatoire lillois des Libertés Publiques et des Pratiques Policières, lors des différentes manifestations sont disponibles dans l onglet de l’observatoire

Lien vers le reportage vidéo de BFMTV


Vidéo Surveillance Algorithmique VSA
pour interpeler les pouvoirs publics locaux sur le déploiement de la vidéosurveillance algorithmique dans l’agglomération lilloise, nous lançons une pétition sur Change.org https://www.change.org/…/non-%C3%A0-la-pr%C3%A9somption…

Mercredi 5 avril, des membres de la section lilloise de la LDH ont réalisé un happening pour dénoncer la vidéo surveillance algorithmique

https://site.ldh-france.org/lille/files/2023/04/flyerVSA.pdf

Sous le crachin et avec une bonne ambiance, environ 300 personnes se sont rassemblées place des Buisses, ce samedi 1er Avril, puis ont rejoint la place de Gaulle.
Plusieurs prises de parole se sont tenues, en particulier de personnes directement concernées, dont plusieurs membres de la communauté Roms.
Il y avait une dizaine de ligueu(rs)ses dans le lot des manifestant(e)s, bien visibles comme à l’accoutumée.


manifestation -retraites
Flyer/ Nos droits en manif

Pétition : Stop à l’escalade répressive !
Je signe !

La politique brutale du gouvernement plonge aujourd’hui le pays dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie. Le territoire français est à nouveau le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées, au mépris de la liberté de manifester.Ces derniers jours ont vu le retour des nasses illégales, de l’usage d’armes mutilantes comme le LBD et les grenades de désencerclement, du gazage à outrance, de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et réputés pour leur violence, en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les Brigades anti criminalité (BAC), avec des interpellations et des verbalisations indiscriminées, du matraquage systématique et des violences gratuites et attentatoires à la dignité des personnes.
Face à cette nouvelle vague de répression violente de la population par les forces de l’ordre, la LDH sonne l’alarme. Elle lance une nouvelle campagne pour dire STOP aux violences policières. Elle met en place une page de campagne, centralisant l’ensemble de ses actions, prises de position et outils sur le sujet, qui sera régulièrement mise à jour. Consultez-là, partagez-là !


Contre l’Immigration Jetable, contre la loi Darmanin :

Nouveau rassemblement ce samedi 18 mars, à 18h, place de la République à Lille. Et si vous ne l’avez pas encore fait : pour lire, signer et soutenir notre lettre au Préfet, c’est ici https://chng.it/9fRMW5DGch



Jeudi 23 mars : appel de l’intersyndicale à faire grève et à manifester !

Mercredi 22mars, à 18h, disons non à la réforme des retraites sur la place de la République à Lille.
« Hier soir: Après la dispersion, un groupe en manif spontanée, inévitable tant les provocations de Macron nourrissent la colère. Un cortège de jeunes. Quelle est la menace? S’il y a semble-t-il quelques dégradations matérielles celles-ci sont limitées et sans agressions physiques. Il est possible de les arrêter sans recours aux encerclements, lacrymo, et coups de matraques gratuits… Est-ce proportionné à la menace ? Peut-on risquer de blesser des lycéens, mettre en GAV des étudiants, et au-delà enraciner chez toute une génération la détestation des FDO ? »

« Hier, mardi 21mars, encore un usage dangereux de la force publique :
Départ négocié. Manifestation pacifique tout juste tolérée, sous haute surveillance. Retour à République et durcissement soudain pour bloquer l’accès au centre ville, y compris pour ceux qui quittent la manifestation. Pour ceux qui réussissent à passer, de nouveau des interventions confuses, violentes, sans discernement. Des interpellations multiples, qui nourrissent la colère. Contrairement à ce que pensent certains, la participation à une manifestation non déclarée n’est pas illégale… Un feu de poubelle ou la perturbation d’un événement médiatique est-il une « absolue nécessité » qui justifie le recours à la force? La réponse est-elle proportionnée quand les pratiques risquent de blesser gravement les militants? Les interpellations de jeunes étudiants sont-elles une réponse adaptée? Ni Émeute, ni Meute, un mouvement social et de jeunesse déterminé ! Il faut entendre la colère face à la régression sociale que représente la #reformedesretraites »


Quels sont nos droits en manifestation, en garde à vue, lors des contrôles et fouilles :
trois dépliants à télécharger ou récupérer auprès de l’équipe, lors des manifestations !

Nos droits en manif p1
Nos droits en manif p2
Nos droits en garde à vue p1
Nos droits en garde à vue p2
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appel de l’intersyndicale que nous soutenons !

Pour lire, signer et soutenir notre lettre au Préfet :https://chng.it/9fRMW5DGch

Signez la lettre ouverte au préfet Leclerc pour dénoncer la répression lors du rassemblement du 16 mars à Lille contre le recours au 49.3 !
Plus de 2000 personnes mobilisées à Lille ce jeudi 16 mars au soir. Nous étions étions une 20aine au Rassemblement contre le recours au 49.3 Place de la République. Nous sommes indignés par l’usage disproportionné et dangereux de la force publique face à une manifestation pacifique : encerclements sans issue, gazages, jets de grenades au cœur du cortège, violentes charges particulièrement contre les jeunes. Cette répression brutale d’une légitime colère illustre une nouvelle fois le mépris de l’État de droit, de la démocratie et des libertés. Nous ne nous résignerons pas !

Pour lire, signer et soutenir notre lettre au Préfet https://chng.it/9fRMW5DGch

Lettre ouverte au préfet page 1
Lettre ouverte page 2

Suite à l’utilisation du 49.3, un appel à mobilisation vient d’être émis par l’intersyndicale pour un rassemblement à 18h Place de la République à Lille. Le bureau de la LDH appelle au rassemblement, avec les forces syndicales et politiques de Gauche, ce jeudi soir , pour protester contre le coup de force du gouvernement qui impose sa réforme des retraites sans vote de l’assemblée nationale.


Conférence de presse vendredi 17 mars à 16H15 à l’ ESJ de Lille sur le projet de Loi Asile et Immigration.

Nous, Collectifs, Organisations et Associations ( voir les signataires dans le communiqué pour la manifestation du 4 mars ) sommes en profond désaccord.

– Ce projet conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives (systématisation des OQTF et des IRTF), alors que les droits protégés par les conventions internationales sont déjà de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…
– Ce projet s’inscrit délibérément dans une vision uniquement utilitariste, les migrant-es sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle et précaire, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits « en tension ».
– Ce projet est porteur d’une vision répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées, assimilant les étrangers à de potentiels délinquants.
– Ce projet s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé..


Dans le cadre du soutien de la Ligue des droits de l’Homme aux luttes contre la réforme du système de retraite, la section de Lille s’est associée aux projections de films proposés par les Mutins de Pangée avec collecte au profit des caisses de grèves.
–> Au Mélies , Villeneuve d’Ascq Lundi 13 mars, projection de « Droit dans les yeux » réalisé par Marie-Francine Le Jalu , suivie d’une rencontre avec Jeanne Danel, psychologue, Manon Lefebvre, magistrate, Théo Bonningues, président de la Clinique du Droit de Lille. Julie Deville y a représenté La Ligue des droits de l’Homme de Lille. https://www.lemelies.fr/film/droit-dans-les-yeux/


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–> Au café-citoyen, les Sarrazins, 52 rue des Sarrazins à Lille (Wazemmes)
Mercredi 22 mars, projection à 18h de « J’veux du soleil« ( 2019) François Ruffin et Gille Perret

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Pour les DROITS des FEMMES

Samedi 11 mars, Forum Associatif salle du Gymnase, 7, place Sébastopol, puis manifestation pour les droits des femmes (qui convergera avec la manif retraites) à l’Appel de #NousToutes Lille.
La LDH tiendra un stand, sous la houlette de Roselyne TISET.

#NousToutes

[toutes les actions de la LDH concernant le sujet des droits des femmes sont rassemblées dans la page « Droits des Femmes »]


La LDH était de nouveau dans la rue, le 7 mars, contre la réforme des retraites, aux côtés des organisations syndicales.

Une grosse mobilisation de la section lilloise, ce mardi 7 mars, dans les rues de Lille, aux côtés des associations et des organisations syndicales !