Le gouvernement et l’UMP n’apprécient pas le contre pouvoir du Conseil Constitutionnel. Suite à l’annulation de la taxe carbone par le Conseil, M Devedjian ministre de la relance a déclaré au Monde « le Conseil constitutionnel a de plus en plus tendance à vouloir faire la loi en lieu et place du Parlement », M Lefevre porte parole de l’UMP les a qualifiés de « conservateurs ». La constitution est pourtant faite pour protéger le gouvernement « contre ses propres erreurs mais aussi contre toute tentation de l’arbitraire » (Le Monde 15 janvier 2010).
20 janvier 2010. Les chiffres de l’immigration
Les flux migratoires officiels (source Ministère) d’entrée en France ont été de 182 075 en 2009. Depuis 2005, ils se situent entre 177 000 et 190 000. Ce qui représente environ une entrée annuelle équivalent à 0,3 % de la population française. Le 1er motif est le motif familial (80 000), le 2ème est l’immigration pour études. On ne compte que 9 221 entrées de demandeurs d’asile. (Le Monde)
19 janvier 2010. Le nombre des suicides dans les prisons
En 2009, on a compté 115 suicides dans les prisons françaises. La France détient un sinistre record en Europe. Comparativement au nombre de détenus, le nombre de suicides est 2 fois moins élevé en Grande Bretagne ou en Suède et 4 fois moins élevé en Espagne. (Ouest France)
16 janvier 2010 Réforme judiciaire et indépendance de la justice
Le Procureur général de la Cour de cassation émet des réserves sur la réforme de la Justice (Le Monde 16 janvier 2010). La suppression du juge d’instruction sans réforme du Parquet est dangereuse et risque d’être contraire à la Constitution et au droit européen. Le gouvernement ne souhaite pas toucher au statut du Parquet qui reste sous l’autorité du Garde des Sceaux.
31 décembre 2009 Français ? Prouvez-le !
Michka Assayas écrivain et producteur à France Musique témoigne dans le Monde (31 décembre 2009) de la difficulté à refaire ses papiers d’identité quand ses parents sont nés à l’étranger. « Si l’un de vos parents est né à l’étranger, une nouvelle contrainte vous incombe : fournir la preuve qu’il est (ou était) bien français ». Cela vient d’une loi de 2005 sous le gouvernement Villepin votée au nom de la sécurisation des passeports. Elle engendre vexations, suspicions, discriminations et arbitraire.
23 janvier 2010 Conférence-débat avec D. Guibert
La section de Lorient organise le 23 janvier, à 14 h 30, une conférence-débat (entrée libre et gratuite) avec Dominique Guibert (secrétaire national) sur le thème suivant :
Le citoyen et l’asphyxie de la démocratie :
- quels enjeux ?
- quels défis ?
Lorient Maison des Associations Cité Allende Bâtiment A salle 02
Le 19 mai, au Cinéville : Projection en avant première du film « Les enfants invisibles »
A l’occasion du 20ème anniversaire de la Convention Internationale des droits de l’enfant, le comité UNICEF du Morbihan vous convie à la projection, en avant-première, du film « LES ENFANTS INVISIBLES »
Ce long métrage réalisé avec le soutien de l’Unicef, relate le destin de 7 enfants aux quatre coins du monde, dont les droits ne sont pas respectés.
le 2 mai au Vulcain à Lochrist : Projection-débat sur les premiers essais atomiques français en Algérie
«Ma guerre d’Algérie». vendredi 24 au Coat Kaër à Quimperlé
Le Mouvement de la Paix et le Café-Philo,
en partenariat avec la mairie, s’associent pour organiser au Coat Kaër vendredi
24 avril, à 20 h 30, une soirée qui sortira de l’ordinaire. Ils invitent, en
effet, Bernard Gerland, un comédien de 69ans, domicilié à Lyon, qui parcourt la
France depuis plusieurs années pour présenter un «spectacle» totalement
atypique baptisé «Ma guerre d’Algérie». Le succès est au rendez-vous, puisqu’il
en a déjà donné environ 300 représentations.
Sa propre histoire
Bernard Gerland connaît parfaitement son sujet, puisqu’il raconte sur scène sa
propre histoire. Il a été mobilisé en Afrique du Nord pendant deux ans, de 1960
à 1962, après y être allé à reculons. Comme il l’explique lui-même, «je partais
avec une conception d’humaniste mais j’entrais dans la guerre et la barbarie».
Bernard Gerland, qui a fait plusieurs métiers dans sa vie, a approché
tardivement le monde du théâtre ; et l’envie de raconter sa guerre est le fruit
d’un très long mûrissement. Poussé par d’autres comédiens, il a d’abord
entrepris un travail de mémoire qui s’est achevé par la rédaction d’un livre,
publié en 1995 (Editions Golias), puis par l’élaboration d’un véritable
spectacle qui ressemble à la prestation scénique d’un conteur, avec un discret
jeu de scène.
«Enorme silence»
Le «récit» lui-même dure un peu plus d’une heure, et Bernard Gerland entame
ensuite un dialogue fructueux avec le public. Comme l’a très bien dit un autre
auteur, Bernard Sigg, «la guerre d’Algérie n’est pas terminée. Elle se poursuit
dans cet énorme silence qu’elle a creusé en nous.»
Pratique Pour la soirée du 24, on peut réserver : à l’office
de tourisme (02.98.96.04.32), mais aussi à La Mouche qui Louche et dans les
librairies «Les Mots Voyageurs» et «Penn Da Benn». Tarifs : 5 € et 3 €.