Pour un logement décent pour tous

Une trentaine d’associations s’engagent, au côté de la Fondation Abbé Pierre, pour porter 14 engagements et 60 mesures pour un logement décent pour tous.

Ce dossier, mis à disposition de tous les candidats, servira aussi de balise et d’outils, dans une démarche la plus unitaire qu’il soit, pour agir et obtenir des mesures concrètes en matière de lutte contre l’habitat indigne, l’offre de logements pour les plus démunis, la résorption des bidonvilles et du sans abrisme, garantir l’accès et maintien dans le logement.

Lire le rapport :

14 engagements et 60 mesures pour un logement décent pour tous

 

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J’y suis, j’y vote ! Pour une citoyenneté de résidence

La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique, les élections en sont des moments importants. Chaque citoyen doit pouvoir contribuer aux décisions prises au nom de l’intérêt général et choisir les personnes qui le représentent. Les organisations réunies dans le collectif « J’y suis j’y vote » ne peuvent accepter qu’une partie de nos concitoyens, parce qu’ils sont étrangers, n’aient pas la possibilité de participer aux élections communales.

La citoyenneté de résidence
La citoyenneté n’est pas liée uniquement à la nationalité. Certes en France, le droit de vote a été longtemps lié à la nationalité puisque celle-ci définit l’appartenance juridique à un Etat souverain. Mais, depuis 1992 et le traité de Maastricht, des étrangers, ceux de l’Union européenne, ont le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales et européennes, sans condition d’assimilation ou de naturalisation.
La citoyenneté est aussi liée à la résidence, elle est une manière de vivre ensemble sur un même territoire. Dans les villes et les quartiers, les habitants, quelle que soit leur nationalité, sont soumis aux mêmes règles et doivent toutes et tous pouvoir participer à la vie commune. D’ailleurs, dans de nombreux pays, tous les étrangers peuvent participer aux élections locales, leur participation est considérée comme un moyen privilégié d’intégrer la communauté locale.
La citoyenneté ne se limite pas à une élection tous les six ans. De plus en plus souvent, entre deux scrutins, pour des projets d’aménagement, des budgets participatifs…, des communes sollicitent la participation de tous les habitants, étrangers comme Français : consultations citoyennes, référendums locaux…

L’opinion publique française est favorable !
Alors qu’il y a 25 ans les sondages donnaient au maximum un tiers d’avis favorables au droit de vote des étrangers aux élections municipales et européennes, l’opinion publique a progressivement évolué dans un sens favorable et, depuis 2006, cette opinion est majoritaire (sondages annuels de la lettre de la citoyenneté qui portent sur l’égalité des droits entre résidents étrangers européens et non européens).
Retrouvez le dossier du collectif « j’y suis, j’y vote »

Campagne_DDVE_2020_VADEMECUM

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Les élus locaux face à la résorption des squats et bidonvilles

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Elus locaux, vous pouvez agir efficacement !
Près de 18 000 personnes vivent toujours en bidonville ou squat en France, dans des conditions parfaitement indignes. Les politiques publiques ont jusqu’à présent échoué à résorber durablement ces habitats et à assurer aux personnes qui y survivent des conditions d’insertion correctes. Les chiffres ne bougent guère. Le recours à l’expulsion, trop souvent utilisé, s’est avéré une solution de facilité, vaine et violente pour les familles, faute de s’attaquer au vrai problème : la grande précarité et la pauvreté des personnes.
Mais l’État a changé d’optique, désireux d’impulser des stratégies porteuses de résultats au niveau local. Il entend régler la question d’ici à 2022, volontarisme appuyé par le doublement du budget dédié de la Délégation interministérielle à l’hébergement et l’accès au logement (Dihal).
Mais le succès dépendra étroitement de l’implication des élus locaux. 2020, année d’élections municipales. Année de l’efficacité ?
Retrouvez l’intégralité du rapport du Collectif National Droits de l’Homme Romeurope :
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Municipales : Notre Affaire !

Une évolution de l’organisation territoriale depuis les élections municipales de 2014.
La loi NOTRe1 de 2015, acte III de la décentralisation, a transféré des compétences administratives de l’Etat vers les collectivités territoriales, particulièrement aux régions, a redéfini celles déjà attribuées, et dissout davantage la commune dans des intercommunalités aux pouvoirs renforcés, avec le risque d’aggraver l’éloignement entre les populations et leurs élu-e-s. 4 échelons administratifs locaux se partagent compétences et financements : 34 968 communes (au 1er mars 2019), 2510 intercommunalités, 101 départements et 13 régions. Cet empilement, qualifié de « millefeuille territorial », est illisible pour beaucoup.
La commune, née de la Révolution de 1789, reste le premier échelon de proximité, celui où peut s’exercer au mieux la citoyenneté. Les élections municipales sont donc importantes, avec leurs conséquences sur les intercommunalités et sur la composition du Sénat (les élu-e-s votant pour les sénatrices et sénateurs).
Ouvrons de larges débats pour le scrutin des 15 et 22 mars 2020 !
C’est par le débat contradictoire avec les équipes candidates que les citoyennes et les citoyens peuvent confronter leurs interrogations, leurs problèmes et leurs analyses des maux qui traversent la société et peser sur les programmes qui seront soumis à leurs suffrages. Pour que vive la démocratie, toutes ces paroles doivent être prises en compte.
La campagne électorale est l’occasion de réfléchir ensemble aux solutions à proposer face aux difficultés connues et aux attentes, comme répondre à la nécessaire transition écologique, démocratique et sociale, à construire sur des droits effectifs conformes aux valeurs républicaines.
Bien que les enjeux de la vie quotidienne soient déterminés par les choix politiques nationaux et internationaux, c’est aussi à l’échelle des villes et des villages qu’ils peuvent être repensés et que peuvent être corrigés le déficit croissant de représentation, l’insuffisante diversité et renforcée la place des femmes.
Il dépend de chacune et de chacun qu’une conception humaniste et démocratique prévale lors de ces élections, que la conception haineuse portée par les extrêmes droites d’un « tous contre tous » soit mise hors débat, hors jeu électoral. Quelles que soient ses convictions sur l’emploi, la protection sociale, l’éducation, le logement, les transports ou l’environnement, construire un destin commun impose de refuser que ces sujets soient instrumentalisés par les extrêmes droites et que des boucs émissaires soient désignés.
Sachons débattre du « vivre ensemble » dans lequel nous voulons inscrire notre avenir.
Sachons, ensemble, prévenir et dénoncer toutes les agressions racistes, antisémites, sexistes, homophobes, xénophobes qui ébranlent à chaque fois le pacte républicain fondé sur nos valeurs communes rappelées sur tous les frontons des mairies :
liberté, égalité, fraternité.
1 Loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) promulguée le 7 août 2015

Ma vie, ma ville, je la veux accueillante et ouverte ! Tract “Accueillante et ouverte”

Ma vie, ma ville, je la veux démocratique ! Tract “Démocratique”

Ma vie, ma ville, je la veux écologique durable ! Tract “Ecologique et durable”

Ma vie, ma ville, je la veux fraternelle et solidaire ! Tract “Fraternelle et solidaire”

Ma vie, ma ville, je la veux juste ! Tract “Juste”

Ma vie, ma ville, je la veux libre et cybercitoyenne ! Tract “Libre et cybercitoyenne”

 

 
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