EXPOSITION AUX SALORGES du 7 au 11 Février

La Ligue des Droits de l’Homme de Noirmoutier NOV vous invite à l’exposition qui se tiendra du Mardi 7 au Samedi 11 Février aux Salorges de Noirmoutier en l’Ile.

 « Abolir la peine de mort : un combat d’hier et d’aujourd’hui »

L’exposition rappelle bien sûr l’actualité de la peine de mort des nombreux pays qui la pratiquent encore, comme la Chine et plusieurs états du Moyen-Orient et des États-Unis.

Elle déroule un fil historique, insistant sur les prises de positions de Voltaire, Hugo, Jaurès, Camus et Badinter.

Elle est abordée également sous d’autres angles : l’Inquisition, la sorcellerie, la peine de mort et la drogue, l’aliénation mentale, l’histoire des bourreaux, la guillotine, le droit de grâce, l’invention du fait divers, la caricature,  et les chanteurs engagés.

Trois interventions émailleront la semaine :

Mercredi 8 Février à 15H : Anne Denis d’Amnesty International évoquera la peine de mort dans le monde à notre époque

Jeudi 9 Février à 15 H : Pascal Arbeille nous offrira une oeuvre de sa composition « Ma peine de Mort »

Vendredi 10 Février à 15 H : Yves Simard nous proposera un panorama musical du Moyen Age à nos jours.

Vous pourrez approfondir les thèmes de votre choix grâce à un livret d’accompagnement.

ENTRÉE GRATUITE

Manifestation contre le projet de réforme des retraites à Challans

Traditionnellement , les manifestations vendéennes sont organisées à La Roche sur Yon ou Fontenay-le-Comte, comme ce fut le cas le 19 Janvier. Le Nord de la Vendée a retrouvé des couleurs ce 31 Janvier à l’occasion de la seconde manifestation contre le projet de réforme des retraites.

La LDH Noirmoutier Nord-Ouest Vendée était présente à cette occasion.

Lancée à l’initiative de la CGT et de la FSU, la manifestation a connu un franc succès avec près de 1500 participants. En fonction de l’avancée des débats parlementaires, une nouvelle mobilisation est d’ores et déjà prévue.

RÉFORME DES RETRAITES

Retraites : non à une nouvelle
régression des droits sociaux

Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.

Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.

Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.

Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, la procédure annoncée constituant un véritable déni de démocratie si le gouvernement va jusqu’au bout de ce qu’il a annoncé.

En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.

Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.

Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.

La mobilisation qui se dessine pour jeudi prochain à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.

C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester le 19 janvier aux côtés des organisations syndicales.

1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

Paris, le 17 janvier 2023

En Vendée, 2 manifestations à La Roche-sur-Yon et Fontenay le Comte. En l’absence de manifestation à Challans, nous sommes contraints de covoiturer vers le sud du département pour manifester.

Pourquoi pas, désormais une manifestation à Noirmoutier ?

A SUIVRE …..

ASILE & IMMIGRATION

Projet de loi Darmanin

Pour mémoire, la Ligue des Droits de l’Homme de Noirmoutier Nord-Ouest Vendée et Amnesty International avaient appelé à une mobilisation Vendredi 11 Mars 2022 suite à l’intrusion de la Russie en Ukraine et l’accueil de familles contraintes à l’exil.

L’accent a été mis sur les différences de traitement entre réfugiés et migrants. Cela peut paraître bénin mais c’est loin d’être de la pure sémantique.

Or, la Ligue des Droits de l’Homme a toujours prôné une solidarité active, non seulement envers toutes les populations victimes des politiques guerrières mais aussi à l’égard de l’ensemble des réfugiés à qui il faut ouvrir les frontières et apporter une aide matérielle.

Intérêts divergents entre économie et humanité

L’économie qui mène le monde, fait peu de cas des individus. Les media qu’elle dirige manipulent l’information pour orienter la perception que l’on doit avoir des personnes migrantes et du traitement qu’il convient de leur réserver avec une « humanité » qui interpelle et inquiète.

En 2015, Darmanin, alors député, appelait à la mobilisation contre l’afflux massif de migrants en provenance de Syrie et d’Afghanistan. En 2022, notre ministre de l’Intérieur annonce que les réfugiés en provenance d’Ukraine sont les bienvenus en France.

Le député Modem Jean-Louis Bourlanges déclare même avec un cynisme sidérant qu’avec « les Ukrainiens, on aura une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit ».

Aujourd’hui, la France est prête à exploiter des ressources humaines opportunément disponibles par exemple, sur les métiers en tension, alors qu’elle ne régularise toujours pas les étrangers en cours d’intégration.

Rappelons notre chaîne humaine sur le pont de Noirmoutier avec le slogan toujours d’actualité :  Construisons des Ponts, pas des murs !

Du droit d’asile que la France n’accorde qu’avec une cynique parcimonie, aux iniques conditions d’enfermement que subissent les sans papiers dans les centres de rétention administrative (CRA), du contrôle policier tatillon et illégal à l’expulsion de familles entières d’enfants pourtant scolarisés dans notre pays, l’activité de la LDH est profondément marquée par cette ardente obligation de défendre les plus démunis.

https://www.ldh-france.org/sujet/etrangers/droit-d-asile-32/

Le renouvellement des papiers des migrants que nous suivons, actuellement sous le régime de la protection subsidiaire, risque de poser problème quand on voit de récentes procédures d’OQTF pour « non respect des symboles de la République » (traduisez : ne pas parfaitement connaître l’hymne national)….

Espérons un peu d’humanité dans cette nouvelle loi…

 

 

Voeux 2023

Meilleurs voeux
Rencontres et échanges

PARLONS-EN !

DISCRIMINATIONS

NUMÉROS D’URGENCE

3020

EN CAS DE HARCÈLEMENT A L’ÉCOLE

3919

EN CAS DE VIOLENCES FAITES AUX FEMMES