8 MARS 2024 à Dijon – Face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites : Toustes en grève féministe !

Le 8 mars 2017, dans le monde entier, des femmes et minorités de genre ont décidé de faire grève en même temps : elles ont repolitisé la journée du 8 mars, qui est redevenue un jour de révolte et de lutte contre le patriarcat et le capitalisme.
Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, ni la journée de la femme : pour l’Assemblée de la Grève féministe de Dijon c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre.
(…)
La grève féministe permet de faire le lien entre la violence économique capitaliste et la violence patriarcale à l’encontre des femmes et minorités de genre. La grève du 8 mars n’est pas (seulement) une grève au sens classique du terme, mais une grève féministe qui rend visible le travail des femmes et des minorités de genre.
Quand les femmes s’arrêtent de travailler, c’est le monde qui s’arrête !

Retrouver la suite de l’appel ici : Texte appel 8 mars 2024

RACISME ORDINAIRE : l’art pour lutter ? L’expérience de l’Alphabet Monde

Université Populaire // RDV Voisins-Voisines
 
Jeudi 8 février à 18h30 à la Maison-phare :

La pratique culturelle et artistique peut être définie, dans certains cas, comme processus d’émancipation et de transformation sociale. A travers certaines pratiques pédagogiques comme par exemple la co-création et la pédagogie sociale, l’art peut s’inscrire dans une lutte ferme contre les phénomènes d’oppressions : racisme, fascisme, sexisme, xénophobie, etc.

A travers l’exemple de l’Alphabet-Monde, projet artistique en co-création, nous vous proposons d’aborder le thème de la lutte contre le racisme au quotidien par une approche croisée et sensible.

La Maison-phare, la Ligue des Droits de l’Homme et le Festival Modes de vie se sont intéressé aux parcours de vie et de migration des habitant·e·s du quartier de Fontaine d’Ouche par le croisement des sciences sociales et des pratiques artistiques et culturelles.

Ce projet durera deux ans.

Ce rendez-vous est une première étape.

Co-organisé par la Maison-phare, Le Festival Modes de Vie, ATTAC 21, le Pôle d’Économie Solidaire 21 et la Ligue des Droits de l’Homme
 
Grignotage et garde d’enfants proposés sur place / Accès libre et gratuit.

Demandons une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

Dans le sud du pays, à Rafah, ville déjà surpeuplée, sont concentrés à présent deux millions de personnes, dans un dénuement total et qui cherchent désespérément refuge et moyens de subsistance, dans le froid et dans des conditions de survie épouvantables.

L’armée israélienne, en annonçant des représailles contre le Hamas et ses terribles crimes commis le 7 octobre contre la population israélienne, a systématiquement détruit les infrastructures les plus vitales pour la population : eau, assainissement, énergie, mais aussi habitations, commerces, écoles, universités, hôpitaux, églises, mosquées, agences de presse… Rien n’a échappé à cette fureur criminelle, pas même le centre culturel français, ni les structures onusiennes mises en place pour les réfugiés. Aux bombardements continuels depuis plus de 100 jours, s’ajoutent les destructions au sol et le nivellement par des bulldozers des décombres, avec leurs victimes enfouies.

Toujours plus de civils tués chaque jour, estimés à 25 000 au moins en 3 mois de guerre : femmes, enfants, et familles entières, médecins, ambulanciers, secouristes des ONG, agents de l’ONU, journalistes (plus de 100 !) mais on sait qu’il y a eu aussi 50 000 blessés, aux chances de survie extrêmement réduites en raison des conditions médicales et sanitaires totalement dégradées.

Le manque de soins et de nourriture compromet aussi la survie des plus fragiles : des bébés, meurent, des malades meurent, des personnes âgées… et des femmes accouchent seules dans les ruines…

Il ne s’agit plus d’une guerre contre le Hamas comme veulent le faire croire le gouvernement israélien et de nombreux médias occidentaux : en contraignant la population à fuir constamment dans un dénuement total, sans issue possible, l’objectif du gouvernement israélien apparait clairement comme la volonté de vider la bande de Gaza de ses habitants survivants, ce qui constitue un génocide, l’intention en a été nettement exprimée par plusieurs membres du gouvernement israélien. C’est sur ces fondements que l’Afrique du Sud a déposé une plainte devant la Cour internationale de Justice.

En Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est, autres territoires palestiniens, la population est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons : emprisonnements arbitraires, expulsions, destructions d’habitations, vol de terres, cultures détruites, accroissement de colonies illégales, apartheid et assassinats de civils.

En 2023, les autorités israéliennes ont supervisé la démolition de 1119 structures (un record depuis la collecte de données en 2009) déracinant 2210 personnes selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

La France, au Conseil de sécurité, doit porter la voix de la paix et soutenir tout ce qui va dans le sens du droit international pour garantir aux peuples palestinien comme israélien le même droit à vivre en paix et en sécurité, dans le respect des résolutions des Nations Unies.



Dans l’urgence de cette crise humanitaire majeure, la France doit se joindre à l’ONU pour obtenir :

  • Un cessez-le-feu immédiat

  • La mise en place d’une aide humanitaire urgente à la hauteur des besoins de la population de Gaza

  • La libération des otages enlevés par le Hamas et la libération des prisonniers palestiniens détenus arbitrairement par Israël

  • La levée du blocus et une protection de toutes les populations à Gaza et en Cisjordanie

  • La France doit soutenir la plainte de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice

Ce sont les principales exigences immédiates que nous formulons en direction du gouvernement de notre pays car il faut tout faire face à cette catastrophe humanitaire majeure.

Dans le respect de la liberté d’expression, la France ne doit pas criminaliser le soutien au peuple palestinien.

Pour porter ces exigences, le collectif 21 pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens vous appelle à un rassemblement 

samedi 27 janvier 2024

à 15h30 à Dijon, place Darcy

Le Collectif 21 pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens :

Amitiés Palestine Al Rowwad, Amnesty International, AFPS (Association France Palestine Solidarité), ARAC (Association Républicaine des Combattants), ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et l’action citoyenne), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), Collectif à bas la guerre, Dijon Autonomie Antiraciste, LDH (Ligue des Droits de l’Homme), MAN (Mouvement pour l’Action Non violente), Mouvement de la Paix, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), Libre Pensée (Fédération départementale, Cercle M. Martinet), UJFP (Union juive française pour la paix), SOS Racisme, CGT (Confédération générale du travail), CNT (Confédération Nationale du Travail), FSU (Fédération syndicale unitaire), Solidaires, UNEF (Union Nationale des Étudiants de France), Solidaires Étudiant-es, GES (Gauche Ecosocialiste), Ensemble !, LFI (La France insoumise), NPA (Nouveau parti anticapitaliste), PCF (Parti communiste français), POI (Parti ouvrier indépendant), UCL (Union Communiste Libertaire).

 

 

Appel national du 21 janvier Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité : 14h30 place Darcy

Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

 Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

 Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

 Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »

Pour en savoir plus sur l’appel du 21 janvier

Le texte de l’appel et les signataires sur Dijon : appel 21 janvier Dijon

 

Forum pour un cessez le feu et la Paix en Palestine-Israël : Que dire, que faire ?

Après 3 mois de bombardements continus d’une violence inouïe et d’un blocus inhumain, la situation à Gaza est intenable ! La Cisjordanie occupée est aussi l’objet d’une terrible répression. C’est tout le peuple palestinien qui est menacé de nettoyage ethnique et de génocide (Gaza).

Notre collectif 21 Pour une Paix Juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, qui rassemble une trentaine d’associations, syndicats et partis politiques, vous invite à débattre de cette guerre, de son inscription dans un contexte historique et régional plus large, de ce que cette guerre dit des sociétés palestiniennes et israéliennes.

SAMEDI 20 janvier 2023, de 15h à 18h, à la Maison Phare, 2 allée de Grenoble,
Quartier Fontaine d’Ouche
(Bus L3 – arrêt Avenue du Lac)

 

 

Quatre intervenant·es prendront la parole pour inviter au débat :

François Ceccaldi, enseignant en science politique, chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France, vient de publier La Palestine face à la guerre en Ukraine. La neutralité comme stratégie ?

Joss Dray, photographe et écrivaine, ses photos illustrent de nombreux ouvrages autour du conflit israélo-palestinien, et elle a travaillé sur l’information et la désinformation

Sabri Giroud, archéologue et « artisan du voyage », il a dirigé l’ouvrage La Palestine en 50 portraits paru en 2023

Fabienne Messica, sociologue, membre de la LDH, elle a co-écrit avec Tamir Tsorek un livre-enquête sur les refuzniks israéliens (2003).

Des tables de livres, de produits palestiniens seront à disposition.

« LOI SUR L’IMMIGRATION : un virage xénophobe assumé ?

Université Populaire // RDV Voisins-Voisines
 
Jeudi 11 janvier à 18h30 à la Maison-phare :

Après plusieurs stratégies gouvernementales, le parlement a fini par adopter à notre sens une loi criminalisant davantage les immigré·e·s et migrant·e·s en France. « Préférence nationale », droit du sol non automatique, déchéance de nationalité, délit de séjour, etc.  Au-delà des discours polémistes et rétrécis, de quoi cette loi est-elle véritablement le nom ? Allons-nous vers la réactivation du bouc-émissaire étranger pour solutionner les crises sociales et économiques  actuelles ? Le gouvernement français s’aligne-t-il sur l’idéologie haineuse et raciste en développement à l’échelle européenne et internationale?

Vous êtes invité·es à venir en discuter collectivement.
 
 
Co-organisé par la Maison-phare, ATTAC 21, le Pôle d’Économie Solidaire 21 et la Ligue des Droits de l’Homme

ENSEMBLE, EXPRIMONS NOTRE REFUS D’UNE LOI INSPIRÉE PAR LE REJET DE L’AUTRE !

Défendre les droits des plus fragiles, c’est défendre les droits de tous.
Des droits humains pour tous !

A l’occasion de la Journée Internationale des Migrants,

Rassemblement samedi 16 décembre à 15 h place Jean Macé à Dijon

Nous sommes témoins quotidiennement de situations absurdes et inhumaines :
– des enfants séparés d’un de leurs parents parce qu’il n’a pas les bons papiers,
– des travailleuses et travailleurs dans des métiers indispensables vivant sans droit et dans la crainte
permanente de l’expulsion,
-des mineurs laissés à la rue sans ressource,
-des jeunes qui se forment, travaillent menacés d’expulsion pour un tampon mal placé sur leur acte de
naissance
et tant d’autres cas……….
Ce système est une machine à fabriquer des sans droits, c’est un terrible gâchis humain et social.
Au lieu de chercher des solutions humaines, le gouvernement veut faire une loi aggravant largement la
situation par :
• le développement de l’enfermement arbitraire, traduction d’une orientation sécuritaire en matière
d’immigration sans pour autant démontrer la réalité des menaces invoquées.
• la généralisation de la levée des protections personnelles contre l’éloignement et l’expulsion,
• le recul du droit au séjour, qui risque de plonger des milliers de personnes dans l’illégalité chaque
année,
• les atteintes au droit à la vie privée et familiale, avec l’ajout de nouvelles conditions pour le
regroupement familial.
• un accès à la justice dégradé : sous couvert de vouloir simplifier le contentieux du droit des
étrangers, le projet de loi favorise l’éloignement plutôt qu’il ne garantit l’accès à la justice.
• un nouveau recul de l’accès à la demande d’asile.
Malgré les effets d’annonce, elle est très insuffisante pour permettre la régularisation des travailleuses et
travailleurs sans titre de séjour.
Les personnes exilées – qui ne rêvent que de vivre une vie « normale » contribuent à la vie de notre pays, à
son dynamisme. Que seraient sans leur présence les EHPAD, les hôpitaux, l’agriculture, le secteur du
bâtiment, les restaurants, mais aussi la culture ?
Loin de leur permettre une vie digne, cette loi précipiterait nombre d’exilés dans la précarité, multipliant
les sans-papiers, livrés à toutes formes d’oppression, renforçant la confusion entretenue par certains au
mépris de toute réflexion sérieuse entre étrangers et délinquants.
Elle va être débattue à l’Assemblée Nationale dans les prochains jours. C’est le moment de se mobiliser
pour une autre politique d’accueil et de respect de toutes et tous.
Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants : ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière /
AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/ AIDES Bourgogne Franche Comté/Amis de la Confédération Paysanne/
Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club
Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/
Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe
en Illabakan / FCPE / FSU 21 /L’Aube / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme /
Maison Phare/ MAN / Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / PNS Bourgogne Mali/ RESF
21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux /
UJFP / UNEF/ Tends la Main)
Secours catholique Dijon /Collectif Odyssée Beaune

Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens ! manifestons le 4 novembre

Les associations LDH, Mouvement de la Paix, MRAP viennent de déclarer une manifestation ce samedi 4 novembre.

Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens !

Halte au massacre à Gaza, la France doit exiger un cessez-le-feu immédiat !

L’armée israélienne soumet la Bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe, faisant des milliers de victimes, et à un blocus total qui prive la population d’eau, de nourriture, de médicaments. Les hôpitaux, lorsqu’ils fonctionnent, opèrent aujourd’hui sans anesthésie.

En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire.

Les crimes de guerre totalement condamnables commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens ne peuvent pour autant justifier qu’Israël commette de semblables crimes envers la population civile de Gaza.

La France et l’Europe doivent porter la voix de la paix et soutenir tout ce qui va dans le sens du droit international pour garantir aux peuples palestiniens comme israéliens le même droit à vivre en paix et en sécurité dans le respect des résolutions des Nations Unies.

Elle doit se joindre à l’ONU pour demander :

  • un cessez-le-feu immédiat
  • la mise en place d’une aide humanitaire urgente à la hauteur des nécessités pour la population de Gaza
  • la libération des otages enlevés par le Hamas et la libération des prisonniers palestiniens détenus arbitrairement par Israël
  • la levée du blocus et une protection de toutes les populations prises en étau à Gaza
  • à Israël de mettre fin à l’ordre donné par l’armée à la population du nord de Gaza et de la ville de Gaza d’« évacuer » vers le sud de la bande de Gaza. Cet ordre peut constituer un déplacement forcé de population civile, en violation du droit international humanitaire.

Ces sont les principales exigences immédiates que nous formulons en direction du gouvernement de notre pays car il y a une urgence vitale.

L’urgence est de tout faire pour empêcher une catastrophe humanitaire majeure. La France doit contribuer à rechercher une solution pérenne qui permette au peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes niés depuis trop longtemps. C’est la condition fondamentale pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Les libertés d’expression et de manifestation, libertés démocratiques fondamentales, doivent être respectées.

Rassemblement samedi 4 novembre 2023 à 16 h place Darcy à Dijon, suivi d’une marche et d’une veillée place de la République à 17h en hommage aux populations civiles.