La LDH soutient et participe à la marche pour le climat à Dijon

Le projet de Loi Climat déposé par le gouvernement est loin d’être à la hauteur de l’urgence écologique. Pourtant, c’est le dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement.

Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, nous nous mobilisons dans toute la France pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.

📌 À Dijon, le rendez-vous est fixé à 14:00 à Darcy. La marche sera citoyenne et familiale, non-partisane et non-violente. Invitez vos proches ! https://www.facebook.com/events/244835474013836/

Pour lire l’appel et retrouver les autres marches en France: http://vraieloiclimat.fr

La marche dijonnaise est co-organisée par : Amis de la Terre Côte d’Or, ATD Quart Monde, ATTAC 21, DITES, FDD PACE, Greenpeace Dijon, Il est encore temps Dijon mouvement citoyen, Jardins de l’Engrenage, Mouvement pour une Alternative Non Violente, Oxfam France Dijon, Youth for Climate Dijon, LDH, Mouvement de la Paix, Amnesty international…

Retrouvez également sur le site national de la LDH l’appel national à mobilisation pour une vraie loi climat :

Appel à la mobilisation le 28 mars pour une vraie loi climat

Tous et toutes dans la rue le 20 mars

Contre toutes les lois et décrets liberticides, le fichage et la répression des manifestants !

Tous et toutes dans la rue le 20 mars

Contre toutes les lois et décrets liberticides, le fichage et la répression des manifestants !

Pour la liberté d’information !



Le gouvernement développe un arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause les libertés fondamentales de toutes et tous. Dans une situation de croissance des inégalités, d’explosion de la pauvreté, de multiplication des licenciements il se donne les outils pour surveiller, réprimer et essayer de contenir la contestation et les luttes sociales, il contribue à étouffer la vie culturelle par :

Deux lois

-La loi dite de « sécurité globale » organise la surveillance policière de la population et s’attaque à la liberté d’informer. Elle s’appuie notamment sur le nouveau « schéma national du maintien de l’ordre » du ministère de l’Intérieur et renforce les moyens policiers de répression des manifestants.

-La loi «confortant les principes républicains», présentée le 9 décembre par le gouvernement qui se drape dans les valeurs de la République mais stigmatise une partie de la population et s’en prend à la liberté d’association. Ainsi, l’article 18 reprend, en l’aggravant, l’article 24 de la loi «sécurité globale». L’article 6 oblige les associations sollicitant une subvention publique à signer un « contrat d’engagement républicain » les engageant par exemple à agir « pour la sauvegarde de l’ordre public ». Si elle était adoptée, cette obligation, d’apparence formelle, serait lourde de conséquences pour les libertés en officialisant une ingérence des pouvoirs publics dans le monde associatif et syndical.

Et trois décrets

Sous couvert de lutte antiterroriste, trois décrets, parus le 2 décembre au Journal officiel, autorisent le fichage les personnes en fonction de leurs opinions, de leurs activités politiques, de leurs convictions philosophiques et religieuses ou de leur appartenance syndicale. Ces remises en cause de nos droits et libertés publiques individuelles et collectives construisent un avenir où violences sociales, répression et violences étatiques seront facilitées. Des centaines de milliers de citoyennes et citoyens ont déjà manifesté pour réclamer l’abandon du projet de loi « sécurité globale » dans tout le pays. Plus que jamais, défendre les libertés est une nécessité ! C’est possible !

Ensemble, exigeons :

-Le retrait de la proposition de loi « sécurité globale » et de la loi contre les «séparatismes», dite loi «confortant le respect des principes de la République»;

-L’abrogation des décrets du 2 décembre ;

-Le retrait du nouveau Schéma National du Maintien de l’Ordre (SNMO) ;

-L’arrêt immédiat de toutes les poursuites visant à criminaliser le droit de manifester

Manifestation samedi 20 mars à 14h place de la Libération à Dijon

. LDH, ATTAC, Amnesty International Dijon,  ,SOS Racisme, ,CGT,  FSU, MRAP, , coordination Sud 21, MAN,   Libre Pensée Dijon H.Barabant-cercle M.Martinet, MVT de la Paix, UJFP, NPA ,ADH,, PCF, , POID, Solidaires 21, comité de soutien à la Maskarade BFC, Génération.s Dijon, SAF, PS, Ensemble !, Ligue de l’enseignement, LFI, PG21, CSF21,oxfam, Les Amis de la Terre 21

 
 

Nos libertés sont en danger ! Marche pour les libertés samedi 30 janvier 14h place de la Libération Dijon

Depuis le 17 novembre 2020, l’opposition à la proposition de loi Sécurité globale ne cesse de se renforcer. Initiée par une coalition inédite de la société civile, elle a été rejointe et amplifiée par des centaines de milliers de manifestant·e·s, dans plus de 200 villes de France, pour dénoncer cette proposition de loi, et exiger notamment le retrait de ses articles 21, 22, et 24.

Ce projet porte des graves menaces à la liberté d’informer et d’être informé. Son article 24 vise à dissuader de filmer ou de photographier les interventions policières. L’importance de telles images est pourtant cruciale pour attester des cas de violences policières, comme l’actualité nous l’a rappelé ces dernières semaines :

  • Le 31 décembre 2020, les forces de l’ordre expulsent violemment un campement de personnes migrantes à Calais. En plein hiver, leurs tentes sont lacérées, afin d’être rendues inutilisables : ce sont les photos de deux journalistes qui ont permis de faire connaître cette nouvelle violation des droits fondamentaux, alors que ces pratiques sont documentées de façon quasi quotidienne par les associations.
  • Le 3 janvier 2021, une marche commémorait la mort de Cédric Chouviat, mort étouffé des suites d’un banal contrôle policier. Ce sont des vidéos amateur de témoins de l’interpellation, recueillies par les avocats de la famille suite à un appel sur les réseaux sociaux, qui ont permis de démontrer la violence et l’illégalité de l’interpellatio

A l’inverse, depuis le 6 octobre 2019, la famille d’Ibrahima Bah réclame les vidéos des trois caméras de surveillance qui ont filmé la mort de leur fils et frère, lors d’une intervention de police à Villiers-le-Bel. Mais la justice leur en refuse l’accès.

  •  

L’article 24 de la loi Sécurité globale ne vise pas à protéger les policiers, mais bien les violences policières. Et la surenchère sécuritaire du gouvernement ne s’arrête pas là. D’autres dispositions de la loi visent à permettre à l’État d’accroître le contrôle sur la population (articles 21 et 22), à travers des outils de surveillance indiscriminés (drones et caméras-piétons), utilisables en manifestation ou lors de contrôles d’identité.

La loi dite « Séparatisme » intègre et élargit les dispositions de l’article 24 de la loi Sécurité globale. Et tandis que les propositions élargissant les mesures de surveillance de toute la population ont été votées à bas bruit par l’Assemblée nationale, le Conseil d’État vient quant à lui de légitimer les décrets d’extension du fichage de chacun·e sur la base de nos « opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses, ou à une appartenance syndicale ».

Confronté à une mobilisation sans précédent pour la défense des libertés, le gouvernement a opposé une fin de non-recevoir. Les enjeux touchent pourtant au respect même de l’État de droit, qui suppose le contrôle effectif des pratiques des personnes dépositaires de l’autorité publique par les citoyens, le parlement, la justice et la presse. Les mesures de surveillance de la population doivent quant à elles demeurer l’exception.

En France, la Défenseure des droits, la Commission Nationale Consultative des droits de l’homme, et à l’international, 5 rapporteurs spéciaux des nations unies, et la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe ont tous vivement critiqué la proposition de loi Sécurité globale. La coordination nationale d’associations et syndicats a demandé à être reçue par le président de la République, censé veiller au respect des libertés constitutionnelles. Cette requête est à ce jour restée lettre morte.

Premiers signataires : LDH, ATTAC, Amnesty International,  OXFAM,SOS Racisme, CSF,CGT,  FSU, MRAP, , coordination Sud, MAN,Henri Barabant et Cercle Martinet  Libre Pensée, MVT de la Paix, Amis de la Terre, ARAC21, Ligue de l’Enseignement, AFPS21, UJFP
NPA,ADH, Génération.s, PCF, LFI, POID, PS, Ensemble ! EELV

Pour les libertés et contre l’arbitraire ce samedi 16 janvier

La coordination #StopLoiSécuritéGlobale appelle à de nouvelles marches des libertés partout en France ce samedi 16 janvier 2021. A Paris, une manifestation est prévue entre place Daumesnil et Bastille.

La proposition de loi dite « Sécurité globale » a été votée par l’Assemblée nationale et poursuit son cheminement parlementaire au Sénat. L’annonce par le gouvernement de la réécriture du texte par une commission indépendante a fait long feu puisqu’elle était tout simplement contraire au principe de séparation des pouvoirs. Une commission sénatoriale a consulté certaines organisations membres de la coordination en leur annonçant que l’article 24 de la loi serait bien réécrit pour être éventuellement introduit dans l’article 18 de la loi dite Séparatisme.

Aucune annonce n’a été faite à propos des articles 21 et 22 concernant la surveillance généralisée par drone et par caméra piéton, ni sur le Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO). Le président de la République n’a pas davantage répondu à notre demande de rencontre formulée dans une lettre ouverte envoyée le 14 décembre. C’est dans ce contexte que la coordination #StopLoiSécuritéGlobale a décidé de poursuivre sa mobilisation contre ces textes liberticides. Elle continuera jusqu’à ce qu’ils soient définitivement abandonnés.

A Dijon rassemblement samedi 16 janvier à11h devant la préfecture


Pour qu’Elvis puisse continuer ses études à Dijon

La LDH soutient la mobilisation pour qu’Elvis, élève au lycée du Castel à Dijon, arrivé en France il y a 5 ans, ne soit pas expulsé, obtiennent un titre de séjour et puisse poursuivre ses études ici.

Nous vous invitons à signer et faire signer la pétition pour le soutenir

https://www.change.org/p/france-aidons-elvis-bajrami-a-rester-en-france-avec-sa-famille-et-finir-ses-%C3%A9tudes

et à suivre les prochaines mobilisations.

Pour la liberté d’informer et d’être informé ! Pour la liberté d’expression , retrait de la loi sécurité globale Marche des libertés

Appel à se rassembler le samedi 5 décembre 2020 à 14h30 place de la République à Dijon pour une manifestation massive et pacifique

https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH398/arton21683-e8bef.png?1605891068

 La loi « sécurité globale » suscite un refus massif des défenseurs des libertés
Elle porte lourdement atteinte à des libertés et droits fondamentaux,

Ce texte prévoit la pénalisation de la diffusion d’images de policiers ou de gendarmes agissant dans le cadre de leurs missions d’ordre public, portant atteinte à la nécessaire transparence de ces opérations. Une telle mesure, si elle était adoptée, avec des sanctions très lourdes (1 an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende) empêcherait tout contrôle citoyen, voire le travail des journalistes, en favorisant l’impunité d’auteurs de violences policières. Clairement, ce sont non seulement les journalistes, reporteurs-photo, reporteurs d’images, documentaristes, membres d’observatoires citoyens qui sont visés, mais aussi quiconque, qui avec son téléphone portable prendra des photos, notamment lors de manifestations ou mouvements sociaux.

> En revanche, les membres des forces de l’ordre pourront tout à loisir filmer ou photographier la population. Alors que depuis 2016 les images des « caméras mobiles » portées par les policiers étaient uniquement utilisées a posteriori pour éclairer des faits contestés, l’article 21 de la loi « sécurité globale » permettrait leur utilisation immédiate et une analyse automatisée pour reconnaître en temps réel l’identité de tous les manifestants (reconnaissance faciale) avec le risque d’arbitraire par des gardes à vue préventives ou l’empêchement de se joindre au cortège au mépris de la liberté de manifestation.

De plus, il organise une privatisation de la police en contradiction flagrante avec les normes constitutionnelles en déléguant aux agents privés de sécurité des pouvoirs réservés à la police judiciaire comme la verbalisation d’infractions et le relevé d’identité pouvant conduire à la rétention de la personne contrôlée.
Allant encore plus loin dans la surenchère sécuritaire, la proposition de loi prévoit d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public, en autorisant l’Etat à utiliser des drones avec caméras, visant explicitement le contrôle de tous les manifestants. Les manifestations massives dans tout le pays de ces derniers jours ont ébranlé les positions du gouvernement . La mobilisation doit se poursuivre.

Rassemblement soutenu par LDH, MAN, Ligue de l’enseignement, MVT de la Paix, Amnesty international Dijon, CGT 21, FSU21, , SOS Racisme, ATTAC, , SAF, Libre Pensée cercle Martinet, CSF, Les Amis de l’Humanité, LFI, PS Dijon, PCF, NPA, Ensemble ! 21, Génération.s, EELV…

Téléchargez à cette adresse l’attestation dérogatoire permettant de se rendre au rassemblement dans le respect du confinement actuel :https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2020/11/Attestation-de-d%C3%A9placement-d%C3%A9rogatoire-pour-manifester.pdf?fbclid=IwAR0hrHdFaMetbeU0IDtR8UHax75vakMgSZi21RLmtq4c-fIvHqFL20PJ7jY0

https://stoploisecuriteglobale.fr/

Pour la liberté d’informer et d’être informé ! Pour la liberté d’expression contre une loi liberticide !

Appel à se rassembler le mardi 24 novembre 2020 à partir de 18h devant la préfecture de Dijon

Une fois de plus, le Parlement examine une proposition de loi présentée par des députés de la majorité gouvernementale « relative à la sécurité globale » qui s’inscrit dans le sillage sécuritaire des abondantes réformes des dernières années et des recours successifs à l’état d’urgence. Alors que cette proposition de loi porte lourdement atteinte à des libertés et droits fondamentaux, elle est l’objet d’une procédure accélérée qui évince, de fait, le rôle législatif des parlementaires.

Ce texte prévoit la pénalisation de la diffusion d’images de policiers ou de gendarmes agissant dans le cadre de leurs missions d’ordre public, portant atteinte à la nécessaire transparence de ces opérations. Une telle mesure, si elle était adoptée, avec des sanctions très lourdes (1 an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende) empêcherait tout contrôle citoyen, voire le travail des journalistes, en favorisant l’impunité d’auteurs de violences policières. Clairement, ce sont non seulement les journalistes, reporteurs-photo, reporteurs d’images, documentaristes, membres d’observatoires citoyens qui sont visés, mais aussi quiconque, qui avec son téléphone portable prendra des photos, notamment lors de manifestations ou mouvements sociaux.

> En revanche, les membres des forces de l’ordre pourront tout à loisir filmer ou photographier la population. Alors que depuis 2016 les images des « caméras mobiles » portées par les policiers étaient uniquement utilisées a posteriori pour éclairer des faits contestés, l’article 21 de la loi « sécurité globale » permettrait leur utilisation immédiate et une analyse automatisée pour reconnaître en temps réel l’identité de tous les manifestants (reconnaissance faciale) avec le risque d’arbitraire par des gardes à vue préventives ou l’empêchement de se joindre au cortège au mépris de la liberté de manifestation.

De plus, il organise une privatisation de la police en contradiction flagrante avec les normes constitutionnelles en déléguant aux agents privés de sécurité des pouvoirs réservés à la police judiciaire comme la verbalisation d’infractions et le relevé d’identité pouvant conduire à la rétention de la personne contrôlée.
Allant encore plus loin dans la surenchère sécuritaire, la proposition de loi prévoit d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public, en autorisant l’Etat à utiliser des drones avec caméras, visant explicitement le contrôle de tous les manifestants. 

Téléchargez à cette adresse l’attestation dérogatoire permettant de se rendre au rassemblement dans le respect du confinement actuel :https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2020/11/Attestation-de-d%C3%A9placement-d%C3%A9rogatoire-pour-manifester.pdf?fbclid=IwAR0hrHdFaMetbeU0IDtR8UHax75vakMgSZi21RLmtq4c-fIvHqFL20PJ7jY

rassemblement à l’initiative des organisations suivantes : LDH, MAN, Ligue de l’enseignement, MVT de la Paix, Amnesty international Dijon, Amis de la Terre; CGT 21, FSU21, Solidaires21, SOS Racisme, ATTAC, MRAP, SAF, LFI, PS Dijon, PCF, NPA, Ensemble 21, Amis de l’Humanité…

communiqué de presse suite aux tags racistes à Dijon

« Des tags racistes sont apparus sur des vitrines à Dijon, comme dans d’autres villes.Ils font suite aux crimes terroristes qui ont successivement touché notre pays.

Les commerçants ciblés l’ont été pour leur origine ou pour leur religion, par un amalgame injustifiable avec les tueurs.

Nos associations alertent nos concitoyens sur ces entreprises de stigmatisation d’une partie de la population assimilée au terrorisme , parce que de confession musulmane.

Ces provocations à la haine sont le fait de provocateurs qui cherchent à fracturer dangereusement la société et à en tirer parti. Nous devons nous opposer collectivement à ces entreprises de divisions, dictées par la haine et l’intolérance, et malheureusement, parfois activées par certains politiques ayant des visées électoralistes. Il faut, ensemble, défendre ces acquis communs que sont les droits et libertés qui fondent une société sociale et laïque.

Nos associations, condamnent les auteurs de ces actes racistes et islamophobes, soutiennent les dépôts de plainte des commerçants dont les vitrines ont été dégradées et demandent que la justice se saisisse rapidement des plaintes qui seront déposées. « 

MRAP, LDH, CCIF, SOS Racisme , Amnesty International Dijon, UJFP

Rassemblement en hommage à Samuel Paty, pour la liberté et contre la terreur : à Dijon 15h place de la République

A l’appel de plusieurs syndicats d’enseignants, un rassemblement aura lieu en hommage au professeur de Conflans-Sainte-Honorine ce dimanche 18 octobre à 15 heures place de la République à Dijon. La section LDH de Dijon se joint à cet appel et vous invite toutes et tous à participer à ce rassemblement, et à le diffuser autour de vous.Vous trouverez ci-dessous le communiqué interassociatif et syndical dont la LDH est signataire, appelant à se rassembler en hommage à Samuel Paty, pour la liberté et contre la terreur.

Ce vendredi à Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty a été assassiné devant le collège où il enseignait l’histoire et la géographie. Victime d’un attentat perpétré au nom d’une conception dévoyée de l’Islam, il était depuis plusieurs jours la cible d’une vindicte publique. Pourquoi cette vindicte ? Parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet dans l’une de ses classes où il étudiait avec ses élèves la liberté d’expression. Comme tout enseignant, il cherchait ainsi à préparer des jeunes à l’exercice de l’esprit critique, condition essentielle à une pleine citoyenneté.
Face à cette horreur, nous appelons les citoyennes et les citoyens à se rassembler ce dimanche 18 octobre à 15h sur la place de la République à Paris. Au-delà de ce rassemblement, nous appelons nos représentations locales à appeler à des rassemblements dans les autres villes de France.
Nous nous rassemblerons pour dire des choses simples et importantes.Que nous pensons à Samuel Paty ainsi qu’à ses proches endeuillés.
Que les enseignants doivent être soutenus dans l’exercice de leur métier.
Que nous sommes attachés à la liberté d’expression et que nous refusons les logiques extrémistes et obscurantistes.
Que nous sommes attachés à la laïcité, qui garantit la liberté de conscience.Que ça n’est pas par la haine que nous répondrons à la haine qui a coûté la vie à Samuel Paty mais par la promotion de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

Signataires : SOS Racisme, la FSU, le Sgen-CFDT, l’Unsa-Education, le SNALC, la FCPE, la FIDL – le syndicat lycéen, la Fage, l’UEJF, « Dessinez Créez Liberté », la LDH, le Mrap, le CIFORDOM, l’Uniopss et la Fédération Léo Lagrange.

Paris, le 17 octobre 2020

Premiers rassemblements :
Paris : dimanche 18 octobre à 15h place de la République
Nancy : samedi 17 octobre à 17 h place Maginot
Périgueux : dimanche 18 octobre à 15h devant l’Arbre de la liberté
Saint-Denis de La Réunion : mardi 20 octobre à 18h sur le Parvis des droits de l’Homme et de la Laïcité
Dijon : dimanche 18 octobre à 15h place de la République 

Plus d’informations sur le site de la LDH : https://www.ldh-france.org/rassemblement-hommage-samuel-paty/

Etre étranger n’est pas un crime, être solidaire n’est pas un délit

Venons le dire devant le tribunal jeudi 9 juillet à 8h15,

Avec la sortie du confinement qui a mis en évidence toutes les inégalités de notre société, on aurait pu espérer un peu plus d’humanisme de la part des pouvoirs publics. C’est malheureusement loin d’être le cas en Côte d’Or :

-Pour la première fois, un jeune dijonnais d’origine étrangère est attaqué en pénal pour le seul délit de vivre en France, pays où il a grandi, où vit sa famille, où il a fait ses études . Il a été victime d’une « obligation de quitter le territoire » pour être rentré en France sans visa alors qu’il était enfant.

-La préfecture prétend interdire aux associations sociales d ‘héberger des familles à la rue , car elle veut les contraindre à être regroupées dans un lieu de préparation aux expulsions alors même que leur dossier est devant la justice.

-Il vient d’être annoncé une convention entre Divia et la gendarmerie pour des « contrôles d’identité aléatoires » dans les trams visant visiblement les étrangers soupçonnés d’être en situation irrégulière en toute violation des règles limitant les possibilités de contrôles d’identité au cas de« risque effectif d’atteinte à la sécurité des personnes ou des biens à l’endroit et au moment où le contrôle est fait. « 

-Le défenseur des droits au niveau national vient de prendre une position condamnant clairement les pratiques de la préfecture de la Côte d’Or visant à expulser du territoire des jeunes arrivés mineurs sous prétexte que les documents d’état civil validés par les ambassades de leurs pays ne conviendraient pas aux service préfectoraux. Pour le moment, nous attendons toujours un changement de pratiques.

Il ne peut y avoir d’état de droit niant en permanence ceux des exilés

Le procès du jeune « coupable » d’avoir grandi, étudié et d’être resté en France a lieu ce jeudi au tribunal Bd Clémenceau à 8h30 . Nous appelons à venir le soutenir à cette occasion et à affirmer notre attachements aux libertés et au principe de fraternité

Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants :

ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/Aides / Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/ Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN / Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux / UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire