Titre: 3ème Café des Droits de l’Homme 24 octobre 2013
Lieu: Bijou Bar 19 rue René Albert (Bord de Seine près place Fouillère) à Conflans
Description: Débat sous la forme d’un échange convivial sur un questionnement autour des Droits de l’Homme. Le thème sera choisi par vote sur proposition des participants en début de soirée.
Heure début: 19:30
Date: 2013-10-24
démocratie
Article du Monde du 31/05/2011 « La Vidéoprotection, une gabegie »
Vidéo Surveillance. Le Monde 31-05-2011
Laurent MUCCHIELI, l’un des auteurs de cet article, sera l’invité d’une prochaine conférence-débat pour les habitants des communes du Confluent…
Projet de vidéosurveillance à Andrésy
- au regard des libertés individuelles et collectives
- au regard de ses coûts : installation, maintenance…
- au regard de la conservation des images
avec la participation de Jean-Claude VITRAN, du Bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme, co-auteur de « Une société de surveillance ? » (Ed. La Découverte – avril 2009). Pour en savoir plus sur la vidéo-surveillance : http://www.ravif.fr/
(*) Le Maire indique notamment, dans son courrier du 18 mai 2011, que les salles municipales ne pouvaient être mises à disposition que « des associations reconnues d’utilité publique par la municipalité et/ou subventionnées« … Une curieuse nouvelle déclinaison locale du concept d’utilité publique !
« A ciel ouvert » – 36ème Ciné-débat de la section LDH Conflans
Pour le 36e Ciné-débat organisé par la section locale LDH en partenariat avec le CinéVille de Conflans
(5 rue Arnoud Crapotte – Conflans – aux tarifs habituels du cinéma),
samedi 30 avril à 20h30,
projection du récent film d’Inès Compan, « A ciel ouvert »
(sorti en salles en France le 9 mars 2011).
AfficheLDH30avril2011CinéVilleConflans
A l’heure où le développement durable est dans tous les discours mais a du mal à s’imposer dans les politiques des gouvernements, ce documentaire d’Iñès Compan nous invite à partager le combat de populations argentines pour le respect de leur environnement autour de deux histoires parallèles.
Sur les hauts plateaux du Nord-Ouest argentin, les populations indigènes Kollas sont en lutte. La communauté de Cerro Negro décide un « corte de ruta » pour attirer l’attention du gouvernement argentin qui les a totalement abandonnés. On assiste ainsi au barrage de la route internationale. Durant trois jours de nombreux poids lourds seront bloqués, au point que les autorités se déplaceront pour entendre leurs revendications : achèvement de la construction de l’école, débutée il y a quinze ans, elle est toujours « à ciel ouvert », accès à l’eau et à l’électricité.
Dans un village proche, la population est confrontée à la réactivation d’une ancienne mine par une multinationale canadienne, dont l’objectif est d’en faire l’une des plus grosses mines d’argent « à ciel ouvert » du monde. Les mines de la région avaient été fermées en raison de la baisse des cours des métaux, provoquant le chômage de nombreux hommes, l’exode rural et l’alcoolisme. Les Kollas se battent néanmoins contre ce projet car il ne fait aucun cas de l’environnement, de l’économie basée sur l’élevage des lamas et du respect de la terre mère, la « Pacha Mama ». Les rivières seront polluées, et l’évidement de la montagne réduira l’espace dédié à l’élevage. Pour ceux qui ont choisi de se battre, les compensations proposées par la société canadienne sont dérisoires.
Selon la réalisatrice qui a filmé sur place pendant 2 années : « Ce qui est à la base du film est une sorte de lutte entre David et Goliath qui a lieu en Argentine, mais l’objectif du film n’est pas manichéen, c’est à dire qu’il ne se contente pas de montrer les « bons » d’un côté et les « méchants » d’un autre. Le but est de montrer la complexité qui existe dans un territoire où il y a des richesses à défendre. Il s’agit de montrer qu’il y a des difficultés et des divisions internes au sein des communautés indigènes, que tout n’y est pas rose finalement… Le film prend finalement la défense des communautés indigènes mais en montrant en même temps que la situation est très compliquée… »
Projection suivie d’un débat avec
> Thomas Schmitt, producteur du film,
> Jean-Louis Galzin responsable du groupe de travail national « Développement Durable » de la LDH.
Sur la problématique du développement durable, et au cœur de l’actualité, on peut lire aussi le récent éditorial de Jean-Pierre Dubois, président national LDH,
dans le plus récent numéro de la revue trimestrielle Hommes & Libertés dont des numéros sont en vente lors des Ciné-débats. Texte accessible en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous
http://www.ldh-france.org/Lecons-de-Fukushima