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Lé tas d’urgence concerne aussi la liaison dangereuse école publique / armée, l’endoctrinement non seulement cultuel, ces têtes-chercheuse « I.frapé » d’idéologie sont positionnées en manœuvre perpétuelle !

Education nationale – défense nationale : les liaisons dangereuses

La « symbiose » armée – école, vieux rêve d’un ancien ministre socialiste de la Défense (Charles Hernu, 1982) n’en finit pas de se renforcer. En imposant au système éducatif une mission d’endoctrinement politique, illégitime dans son principe, le dernier protocole signé entre les deux ministères va encore beaucoup plus loin que les précédents. Et ceci, dans l’indifférence générale.

 Aujourd’hui, pour la session 2017 du Brevet, l’éducation nationale soutraite l’évaluation en morale et civique de quelque 800 000 collégiens  par l’armée (avec l’aimable participation de l’iFRAP, (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques qui défend, entre autre, la suppression du SMIC (1)).

EMC = éducation morale et civique. Il s’agit d’une des matières officielles de l’Education, couvrant l’ensemble de la scolarité, faisant l’objet de programmes officiels et d’une épreuve écrite obligatoire dans le cadre du DNB (diplôme national du brevet).

Aujourd’hui, pour la session 2017, l’éducation morale et civique de quelque 800 000 collégiens est évaluée conjointement par l’iFRAP, une fondation ultralibérale et par l’armée. Vous avez dit moral et civique ?

Le document sur lequel les élèves sont censés travailler – « les grands principes de la défense nationale » – est effectivement tiré d’un article publié par la très médiatique fondation d’Agnès Verdier-Molinié, qui sera heureuse d’apprendre qu’elle a dorénavant ses entrées à l’Education nationale, dans le cadre d’un examen officiel. Précisons toutefois que les sujets d’examen étant préparés loin en amont, le présent ministre n’a probablement pas eu l’occasion de participer à leur élaboration. Même s’il n’en est probablement pas mécontent.

Le thème retenu – les grands principes de la défense – n’est malheureusement pas nouveau. Spécificité française, l’éducation à la défense est organisée conjointement par l’EN et par l’armée dans le cadre de protocoles dont le premier remonte à 1982, complétés et renforcés jusqu’au dernier en date (20/05/2016) signé par NVB et Le Drian (1). La philosophie en est simple et forte : l’éducation à la défense « vise à faire comprendre [aux élèves] que les militaires servent la Nation […]. Pour remplir pleinement ces missions, les militaires ont besoin du soutien de l’ensemble de la Nation. » Et pour remplir ces missions, tous les moyens sont bons, y compris le bourrage de crâne et la manipulation malhonnête comme c’est le cas avec la présente épreuve : le document ne porte pas sur l’implication de l’armée française dans le génocide du Rwanda ni sur les agressions sexuelles à laquelle se livrent certains militaires dans le cadre de leurs missions, mais, plus honorablement, sur la mobilisation d’une dizaine de camions militaires réquisitionnés dans le Loiret contre les inondations du printemps 2016.

Pas de quoi choquer de jeunes esprits… et encore moins leur faire appréhender d’un regard critique la dernière question à laquelle ils ont à répondre : « Montrez en quelques lignes que l’armée française est au service des valeurs de la république et de l’UE ». Ce tour de passe-passe – de braves militaires pataugeant dans la boue au service des sinistrés du Loiret – permet de faire passer le message : les multiples interventions militaires de la France (plus d’une centaine depuis les années 90, 25 pour la seule année 2015), le plus souvent au service d’états corrompus ou d’intérêts économiques, le commerce des armes, qui entretient la guerre et dont la France est l’un des premiers contributeurs mondiaux, la bombe atomique, expression d’un terrorisme d’état, les invraisemblables dépenses militaire de la France (premier budget militaire en Europe après la Russie), la légitimité d la violence dans la résolution des conflits etc, tout cela ne doit faire l’objet d’aucune interrogation de la part des élèves : « l’armée est au service de la nation », puisque c’est ce qu’on leur répète tout au long de leur formation « morale et civique ». Le protocole armée-école ne prend même pas la peine de dissimuler son objectif fondamental : « permettre aux élèves de percevoir concrètement les intérêts vitaux ou nécessités stratégiques de la nation, à travers la présence ou les interventions militaires qu’ils justifient. » Autrement dit, en France, dans le cadre de leur formation « morale et civique », les élèves sont censés apprendre à l’école que, quoiqu’il décide en la matière, le gouvernement a toujours raison : les interventions militaires sont « justifiées », même les plus criminelles, même lorsqu’elles sont motivées – c’est le cas de la plupart d’entre elles – par la défense des intérêts des industriels de l’armement.

Formation du jugement, de l’esprit critique, liberté de conscience ? Ces valeurs dont on abreuve les élèves tout au long de leur scolarité – à condition qu’ils se contentent de les réciter par cœur – s’arrêtent à la porte des salles de classes, pendant les cours d’EMC. Et même si l’EN n’a pas la possibilité matérielle de savoir ce qui se passe réellement dans les salles en question, cette épreuve du DNB permet de contourner la difficulté, comme le reconnaissait Florence Robine, directrice générale de l’enseignement scolaire sous le précédent gouvernement : déplorant de ne pouvoir « contrôler systématiquement l’acquisition des connaissances », elle pouvait s’en consoler en ajoutant « même si nous pouvons faire en sorte que des sujets liés à la défense soient régulièrement posés aux examens. » Effectivement.

L’éducation à la défense a de multiples implications qui traversent toute la scolarité des élèves (2). Reste cette question : pourquoi, depuis 35 ans que l’éducation à la défense gangrène l’éducation civique, que cet enseignement relève d’un absolu manque de respect pour la liberté de conscience et les valeurs légitimes de chacun, pourquoi, donc, les enseignants, les parents, leurs organisations représentatives, les mouvements éducatifs n’ont-ils jamais contesté cette dérive ?

(1) Le programme de cet institut promeut :
La réforme de la fonction publique : réduction des effectifs de la fonction publique, réserver le statut des fonctionnaires aux missions régaliennes,
La réforme de la fiscalité : pour favoriser le financement des nouvelles entreprises, suppression de l’impôt sur les grandes fortunes,
La réforme du marché du travail : ouverture des magasins le dimanche, des allocations des chômeurs dégressives pour ne pas rendre la situation de recherche d’emploi plus attractive que le salariat, suppression du Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC).

Le fondateur de l’Ifrap, Bernard Zimern, est par ailleurs l’auteur de La Dictature des syndicats : FO, CGT, SUD… nos nouveaux maîtres, Albin Michel, 2003

En 2011, Franck Ramus, directeur de recherche au CNRS indique sur son blog : « aucun des « chercheurs » de l’IFRAP examinés ci-dessus n’a jamais publié le moindre article dans une revue internationale d’économie […] j’hésiterais à dire que l’IFRAP est un institut de recherche, et que ses membres sont des chercheurs au sens usuel du terme. Lobbyistes serait sans doute un terme plus juste. Notez qu’il n’est pas honteux d’être lobbyiste. En revanche il est plus discutable de le dissimuler derrière une étiquette fallacieuse de « chercheur », et de faire passer ses opinions pour des connaissances scientifiquement établies ».

Ldh91- R .André : nous relayons un texte du 9 juillet 2017 issu de « Question de Classes » collectif Q2C 

Les tas d’urgence quant aux raisins de la colère seraient-ils sans pesticides?

Avec Hulot,  avec culot, le gouvernement envisage de ré autoriser les pesticides tueurs d’abeilles et l’épandage aérien

Curieusement après élections, c’est un thème qui revient alors que leur nocivité du point de vue santé reste incontestable. À quel point s’expose-t-on aux pesticides présents sur les fruits quand ces derniers passent des champs à nos assiettes? L’association UFC-Que Choisir vient de publier une nouvelle enquête dont la conclusion montre que le risque est bien présent. De plus ce risque « tourne au vinaigre » quand ces derniers repassent des champs économiques à nos bancs de gouvernement et des assemblées démocratiques ; après les élections, cela prouverait que les pesticides sont d’autant plus dangereux pour notre démocratie, fusse-t-elle En Marche ! L’autorisation ré-accordée n’est qu’embrouille en plus dans les affaires contre la santé du citoyen, contre la santé de notre démocratie !

UFC-Que Choisir a confié à un laboratoire la recherche de résidus de plus de 500 pesticides sur 150 échantillons de pommes, poires, fraises et raisins, issus de l’agriculture conventionnelle ou biologique. Les analyses révèlent que de nombreux fruits cumulent plusieurs traces de ces produits chimiques. Plus précisément, le bilan a établi que 80% des fruits renfermaient au moins un résidu tandis que ceux qui n’en ont aucun sont pratiquement tous issus de l’agriculture biologique.

En moyenne sur un échantillon, et selon le type de fruit, 5 à 7 molécules sont retrouvées. Le raisin est le fruit qui en contient le plus (15 en moyenne), suivi des fraises (14), poires (12) et pommes (11). En tout, 85 substances différentes ont été retrouvées. Et même si ces doses sont minimales, il s’agit de « cocktails aux effets potentiellement nocifs pour notre santé », estime UFC-Que Choisir.

Les raisins contiennent le plus de molécules

Pour savoir si laver les fruits et éplucher ceux pour qui l’opération est possible suffisait à éliminer les traces de pesticides, l’association a procédé à un test sur huit lots de pommes, chacun divisé en trois groupes. Le premier a été analysé à l’état brut, le deuxième après avoir été lavé (frotter les pommes sous l’eau pendant environ 10 secondes) et le troisième après avoir été épluché.

Les résultats sont décevants. Sur les échantillons bruts « 9 molécules en moyenne sont détectées, sur les échantillons lavés  le chiffre ne tombe qu’à 8 molécules et les pommes épluchées contiennent en moyenne 6 molécules ». Pourquoi ces méthodes ne sont-elles pas efficaces? Selon l’association, deux obstacles majeurs s’opposent à l’élimination des pesticides.

Le premier est l’utilisation de produits dits « systémiques ». « Appliqués notamment en enrobage des semences ou dans le sol et conçus pour pénétrer à l’intérieur de la plante, ils restent ensuite dans le fruit ». En clair, ce type de produit est absorbé par la plante ou le fruit pour s’attaquer aux parasites de l’intérieur et y demeure. Quant aux pesticides de « contact », c’est-à-dire présents sur l’extérieur du fruit, certains sont difficilement solubles dans l’eau.

Un mélange avec d’autres polluants

En juin dernier, une ONG américaine du nom d’Environnemental Working Group avait dressé sa liste annuelle des fruits et légumes les plus et les moins pollués. Outre la présence d’un total de 146 pesticides sur des milliers d’échantillons de fruits et de légumes examinés, ses tests ont révélé que les fraises, pommes, nectarines, pêches, céleris, raisins, cerises, épinards, tomates, poivrons doux, tomates cerises, et concombres affichaient les teneurs les plus élevées.

A l’inverse, les avocats, maïs sucré, ananas, choux, petits pois surgelés, oignons, asperges, mangues, papayes, kiwis, aubergines, melon miel, pamplemousse, melon cantaloup et chou-fleur étaient les aliments les moins exposés à ces molécules. Or, selon l’Association Santé Environnement France, les pesticides ont la particularité d’avoir des effets immédiats (tremblements, maux de tête) et  différés (troubles d’orientation, maux de tête permanents) sur notre santé.

Même s’ils ne sont présents qu’en très petites quantités dans nos aliments, ils ne sont pas les seuls polluants rencontrés au quotidien puisque la pollution, les cosmétiques et les produits ménagers soumettent les consommateurs à un mélange de substances chimiques « dont l’effet que l’on nomme ‘effet cocktail’ est difficile à évaluer », conclut l’association.

L’épandage liberticide plus que jamais En Marche

Communiqué LDH : Se plaçant dans le sillage de la politique sécuritaire des pouvoirs publics précédents, le gouvernement a approuvé en Conseil des ministres, le jeudi 22 juin 2017, deux projets de lois attentatoires aux droits et libertés. Les préfets garderont seuls jusqu’au 1er novembre leurs pouvoirs exorbitants, sans juge pour prévenir les détournements constatés, notamment contre les mouvements sociaux.

Le premier tend à la prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre 2017 et aura pour effet de placer, pour la sixième fois, la France sous ce régime d’exception, pour une durée totale inédite de presque deux ans alors que ses conditions légales sont loin d’être réunies et que des rapports parlementaires ont démontré son inefficacité dans la lutte contre le terrorisme. La France demeurera ainsi seule, avec l’Ukraine et la Turquie, à subir ce droit d’exception, dont l’application a conduit à des abus, à des dérives et à une stigmatisation d’une partie de la population.

Le second, supposé nécessaire pour sortir de l’état d’urgence, introduit dans le Code de la sécurité intérieure, après les lois des 3 juin et 21 juillet 2016, des dispositions qui accroissent considérablement les pouvoirs de police administrative du ministre de l’Intérieur et des préfets, et qui sont inspirées, même si elles ne sont pas transposées, par l’état d’urgence (périmètre de sécurité imposant à tous des contrôles d’identité, palpations de sécurité, inspections visuelles et fouilles des bagages, visites des véhicules, mesures individuelles de surveillance à l’égard de personnes présumées suspectes de lien avec le terrorisme comportant des restrictions de libertés, perquisitions de jour et de nuit, saisies de données informatiques…).

La LDH condamne cette fuite en avant des pouvoirs publics, qui, se réfugient dans l’élaboration d’une nouvelle loi sans même avoir pris le temps de procéder à une évaluation pertinente des législations antérieures, et sans non plus s’interroger sur l’efficacité réelle de l’action des services de renseignement et de lutte contre le terrorisme. Se crée ainsi un véritable droit d’exception sans cesse renforcé qui ampute, sans retour possible, les droits et libertés de chacun, au mépris de l’Etat de droit et des engagements internationaux et européens de la France.  Paris, le 23 juin 2017

Les raisins de la colère n’auront pas de pesticides

Les tas d’urgence seraient-ce un cocktail détonnant contre les arrosages, les épandages dans les champs de pouvoirs  de l’agora citoyenne ? Les embrouilles, la now- langue continuent à éclore, à être En Marche. R.André -ldh91

Les tas d’urgence s’amplifient: mettre un terme aux violences policières à l’encontre des migrants et réfugiés,

C’est un véritable coup de gueule que poussent près de 300 organisations et collectifs de la société civile, et non des moindres. Amnesty, Emmaüs, la Ligue des droits de l’Homme, Médecins du monde, le Secours catholique, des collectifs locaux de La Chapelle (Paris) ou de la vallée de La Roya (Alpes-Maritimes), des syndicats (FSU, Solidaires)… critiquent la répression policière et les entraves préfectorales qui se multiplient contre les migrants et les Français qui leur apportent de l’aide. « Face à ce qui constitue un véritable « état d’urgence », nous appelons les responsables politiques et administratifs à poser les vraies questions : notre conception de la justice admet-elle que des militants de solidarité soient harcelés, et jugés comme délinquants, ou que des distributions alimentaires soient interdites par arrêté municipal ? », interpellent-elles. Voici leur appel.

Le ministre de l’Intérieur a fait connaître ses premières intentions en matière de politique migratoire, et nous déplorons qu’y manque l’engagement impératif de mettre un terme aux violences policières à l’encontre des migrants et réfugiés. De même, aucun mot n’a été prononcé pour annoncer la fin de l’intimidation à l’égard de citoyens ou associations, qui sur le terrain s’efforcent d’assurer accueil et solidarité à leur égard. Deux priorités qu’il faut d’urgence mettre en œuvre au regard des situations qui prévalent à Paris, de nouveau à Calais, à la frontière franco-italienne, mais aussi ailleurs en France.

Pourtant, la situation actuelle le démontre implacablement : la gestion répressive des migrations internationales et le non-respect du droit d’asile qui prévalent dans la plupart des pays d’Europe, et en France en particulier, sont un échec effroyable. Tout d’abord parce que les guerres, les violations des droits humains, l’aggravation des inégalités et les catastrophes climatiques jettent un nombre incompressible de personnes sur les routes de l’exil, et aucune police au monde ne pourra jamais empêcher des jeunes de chercher à se construire un avenir, ou des familles de vouloir protéger leurs enfants.

Ensuite parce que « tarir les flux d’arrivées », selon les mots mêmes du Ministre, relève de l’illusion et du mensonge, que nous payons au prix fort : des milliers de vies perdues chaque année en Méditerranée ou sur les autoroutes d’Europe, des centaines de millions d’euros gaspillés tous les ans, d’insupportables souffrances humaines, mais aussi des territoires sous tension, des bénévoles et des citoyens choqués et épuisés… De tels choix politiques fracturent nos territoires, dressent les hommes et femmes les uns contre les autres et nourrissent le rejet de l’autre et le repli sur soi.

Nous, membres d’associations nationales, collectifs de migrants ou citoyens réunis dans des initiatives locales de solidarité avec eux, composons une grande partie de la « société civile » organisée, qui tous les jours sillonne le terrain pour pallier les manquements, l’aveuglement et l’inhumanité des politiques publiques. Nous avons vu des dizaines de milliers de personnes, ces derniers mois, s’engager, dans leurs quartiers ou dans leurs villages, pour témoigner de l’humanité la plus élémentaire : offrir réconfort et dignité à des personnes accablées par des parcours de souffrance et de danger, voyant leurs droits fondamentaux tout simplement niés par les autorités de l’État.

Face à ce qui constitue un véritable « état d’urgence », nous appelons les responsables politiques et administratifs à poser les vraies questions : notre conception de la justice admet-elle que des militants de solidarité soient harcelés, et jugés comme délinquants, ou que des distributions alimentaires soient interdites par arrêté municipal ? Les droits fondamentaux que nous aspirons à voir respectés à travers le monde sont-ils compatibles avec la détention de milliers de personnes qui ont pour seul tort d’avoir cherché à survivre et bâtir un avenir meilleur ?

Nous qui construisons chaque jour une France solidaire et accueillante, nous appelons donc le Président de la République et le Premier Ministre à convoquer d’urgence une conférence impliquant tous les acteurs, afin qu’émergent des politiques alternatives d’accueil et d’accès aux droits empreintes de solidarité et d’humanité.

Le 15 Juin 2017 / Bastamag / R.andré-ldh91

Au-delà des élections, l’abstention à plus de 50% en métropole et 75% à l’Outremer pose problème!

du 23 avril 2017 par Collectif Questions de classe(s)

Quels que soient les résultats électoraux, il n’est plus possible d’ignorer que les institutions sont à bout de souffle. Le rejet de la politique pour des conceptions gestionnaires ou l’abstention en sont les signes les plus voyants. Pourtant, sans relation conflictuelle à elle-même, sans réflexion approfondie sur un devenir commun souhaitable à travers le débat contradictoire et la délibération collective, la société finit par se décomposer. C’est en effet la critique continuelle et raisonnée qui lui permet de se surpasser et de se renouveler. Si la question de la société est l’affaire de toutes et tous, alors le développement de l’esprit critique et la formation à la réflexion sont incontournables.

La privatisation de la chose publique et le déclin du politique
L’accaparement de la chose publique par des minorités et autres professionnels de la politique et les scandales retentissants que cela suscite démontre à quel point nous vivons dans l’illusion de la démocratie, ceux et celles qui se présentent comme les gardiens des valeurs républicaines faisant comme s’ils bénéficiaient d’une charge à vie et comme si la politique était leur bien propre ou un droit divin. A bien des égards, la démocratie n’est plus que le régime où il suffit d’avoir le consentement des masses de temps à autre, une pure formalité en somme. Aussi ne faut-il pas s’étonner qu’une partie de la population, souvent la plus précarisée, s’engage dans un processus de dés-identification vis-à-vis d’institutions qui ne lui permettent pas de faire entendre sa voix. Mais comme c’est la politique qui donne le sentiment d’appartenir à une communauté, permet de donner du sens à sa vie et d’accéder à la reconnaissance, et puisque une vie humainement acceptable ne saurait se réduire à celle de simple producteur-consommateur, son effacement ne peut conduire en retour qu’à d’autres formes d’identification. D’où la montée des intégrismes ou des appartenances fermées et exclusives, selon des modalités totalitaires.

L’institution scolaire elle-même n’échappe pas à la crise et il suffit de discuter avec les élèves les plus fragiles ou en situation de marginalisation pour percevoir le désenchantement dont elle fait l’objet. Il devient en effet de plus en plus difficile de croire qu’elle puisse permettre de se réaliser et d’exister socialement.

Les insuffisances de la « pure instruction » et la nécessité de la tension créatrice
Force est de constater que la démocratie devient un mot sans portée voire falsifié quand il est utilisé pour qualifier un régime qui la réduit à sa portion congrue ou son contenu le plus pauvre. Si l’on veut bien reprendre le principe démocratique à sa racine et lui redonner toute sa charge provocatrice, ce ne peut être que le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple, le mouvement au cours duquel toutes et tous décident collectivement et ouvertement du devenir commun.

Mais il n’y a pas d’expérience de la démocratie sans culture démocratique, sans formation à la critique et tension créatrice. C’est pourquoi il faut sortir de la pure instruction qui laisserait à penser qu’il pourrait suffire d’en revenir aux connaissances de base, à savoir lire, écrire, compter, ou de se tourner vers la réussite à tout prix en s’arrêtant à des savoirs purement utilitaires. Car c’est en faisant l’expérience de la coopération et de la solidarité mais aussi du conflit et du désaccord, en acquérant la faculté de se mettre à la place de l’autre, qu’il devient possible d’ouvrir un nouvel horizon d’espérance partagé.

Une école de la soumission où les jeunes ne sont pas formés à l’art de la controverse et de la délibération, à l’esprit critique, ni en droit de s’interroger sur le pouvoir mais seulement de s’y conformer passivement, ne peut répondre à la menace de pourrissement social.

Or à aucun moment un débat sérieux ne s’est ouvert durant la campagne sur la régression démocratique et sur la nécessité de renouer avec le jugement critique dès l’école. Nous sommes loin d’une politique éducative qui favorise des agir collectifs permettant le développement de capacités répondant aux enjeux d’une vraie démocratie – la construction en acte des libertés.

Le combat pour l’appropriation collective de la politique par le débat – y compris et surtout sur les « questions vives » – doit se poursuivre à l’école aussi !

Mais il n’y a pas d’expérience de la démocratie sans culture démocratique, à savoir sans affichage des réels chiffres des représentativités aux élections. Être élu avec 50% d’abstention en métropole et 75% d’abstention en outremer n’a plus de sens!

article relayé par R.André- ldh91

Les tas d’urgence poussent encore plus vite!

Code du travail, chômage, retraites : ces réformes prêtes à êtres dégainées après les élections législatives. De plus, la justice est de plus en plus mise au rencart, dans la nouvelle mouture en marche, dans nos préfectures, nous semons nos propres navets hybrides variante erd’game & net’anya’noo, les juges à venir étant limités en charge en la défense de nos droits dans un pays des lumières plutôt grises en perspective! 

Des migrants détenus dans une zone de non-droit illégale, en France

PAR SOPHIE CHAPELLE 9 JUIN 2017 / Bastamag

Une zone de non-droit dans une commune française ? Les locaux de la police aux frontières (PAF) de Menton, dans les Alpes-Maritimes, sont dans le viseur d’associations et syndicats [1]. Dans un communiqué commun, ces organisations dénoncent l’utilisation de ces locaux « pour enfermer illégalement les personnes migrantes avant de les refouler en Italie ». Lors d’une mission exploratoire menée à la frontière franco-italienne entre le 15 et le 20 mai dernier, l’Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) et la Cimade se sont vu refuser l’entrée dans cette « zone de rétention provisoire », constituée de bâtiments préfabriqués et de sanitaires amovibles. Une deuxième visite a permis de confirmer que des personnes y étaient bien privées de liberté.

Les organisations citent le commandant de la PAF, qui a « dans un premier temps affirmé qu’il s’agissait d’une zone d’attente » [2]. Les représentants de ces associations étant habilités à visiter toutes les zones d’attente sur le territoire français, le commandant se serait ensuite rétracté pour leur refuser l’accès. Il aurait alors parlé d’une « zone de rétention provisoire pour les personnes non admises » et d’un « lieu privatif de liberté pour les personnes qui vont être réadmises en Italie ». D’après les sources de ces associations, « le premier étage de la gare de Menton-Garavan est également utilisé comme lieu d’enfermement ».

Pas de lit, pas de matelas, pas de nourriture

Ces associations et syndicats ont décidé de saisir le 6 juin le tribunal administratif de Nice. L’audience a eu lieu le lendemain matin. « Selon les témoignages des migrants qui sont passés par ce lieu, il n’y a pas de lit, pas de matelas, uniquement des bancs. Ils n’ont pas non plus à manger », souligne Laure Blondel, coordinatrice générale de l’Anafé, contactée par Basta !. 100 à 150 personnes passeraient chaque jour par ce lieu. « Ce sont des durées très courtes, une journée, certains restent la nuit, le temps d’être convoyé en Italie. Mais cela reste catastrophique sans base légale. Certains migrants avaient par exemple réussi à se faire enregistrer pour leur rendez-vous de demande d’asile, mais ils ont été interpellés, envoyés dans cette zone puis renvoyés en Italie. Sans prendre en compte qu’ils peuvent être des demandeurs d’asile ou des mineurs isolés, ni leur laisser la possibilité d’une assistance juridique. C’est la première fois que l’on se retrouve face à un tel lieu en France ! »

Les organisations ont donc déposé une requête en référé-liberté, procédure d’urgence en cas d’atteinte « grave et manifestement illégale » aux libertés fondamentales par une administration. Elles demandent de « faire la lumière sur ce lieu de privation de liberté illégal » en effectuant une visite sur place, de « suspendre la décision informelle de sa création prise par le préfet des Alpes-Maritimes » et de« mettre immédiatement fin à la situation de privation de liberté des personnes qui y sont détenues ».

« L’État est responsable de la mise à l’abri des personnes en quête de protection. Il est temps qu’il prenne ses responsabilités au lieu de les renvoyer en Italie en toute illégalité », concluent les organisations. C’est également dans cette zone, à la frontière franco-italienne, que des poursuites judiciaires sont menées contre les citoyens qui aident les migrants (lire notre reportage). La décision du tribunal administratif devrait être rendue d’ici le 12 juin prochain.

Notes

[1ADDE (Avocats pour la défense des droits des étrangers), Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers), Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s), La Cimade, SAF (Syndicat des avocats de France)

[2Une « zone d’attente », lieu où sont retenues les personnes à qui l’entrée sur le territoire est refusée, est distincte d’un « centre de rétention » où sont enfermées les personnes déjà présentes sur le territoire.

R.andré_ldh91

Grenoble 2017, la LDH en congrès, vent debout pour la défense des droits et des libertés

Grenoble 2017, la LDH en congrès, vent debout pour la défense des droits
et des libertés

Du 3 au 5 juin 2017, la Ligue des droits de l’Homme a réuni ses délégués,
représentant les sections, fédérations et comités régionaux, lors de son
89e congrès national, à Grenoble.
Le président de Grenoble-Alpes métropole, Christophe Ferrari, et le maire
de Grenoble, Eric Piolle, ont montré leur attachement à la défense des
droits et à la lutte contre les discriminations.

La solidarité et les droits des femmes au coeœur du congrès

La LDH a mis à l’honneur la solidarité en recevant les délinquants
solidaires, Léopold Jacquens et Pierre-Alain Mannoni, ainsi que les droits
des femmes partout dans le monde en accueillant Nabia Haddouche,
présidente de l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) et
vice-présidente d’EuroMed Droits, Magda Grabowska, chercheuse en sciencesci
sociales et militante féministe, Pinar Selek, sociologue, écrivaine et
militante féministe membre de la LDH de Nice.

Un congrès tourné vers l’international

Maryse Artiguelong, vice-présidente de la Fédération internationale des
Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Claude Debrulle, secrétaire général
de l’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH),
Michel Tubiana, président d’EuroMed Droits, ont rappelé l’importance de la
défense des droits et des libertés, notamment dans le contexte actuel et
face à la promulgation de l’état d’urgence.

Le congrès a adopté trois résolutions :

-	Vive la démocratie ! - La démocratie est l’avenir du monde, à condition
que le monde s’en occupe. Car les droits, les libertés, la fraternité et
le bien-être, s’ils sont rendus possible par la démocratie en sont aussi
la condition et l’horizon, un objectif qui doit sans cesse être réaffirmé.
-	La lutte contre le racisme ne se divise pas - La LDH réaffirme son
engagement dans la lutte contre toutes les formes du racisme. La LDH
appelle les organisations et personnes, soucieuses de lutter contre le
racisme sous toutes ses formes, à se rassembler pour mieux organiser un
combat nécessairement commun.
-	Législatives 2017, voter pour les droits et les libertés - La protection
des libertés individuelles et collectives est un impératif démocratique.
Nous appelons donc nos électrices et nos électeurs à se déterminer. Ils,
elles, détiennent le pouvoir de faire changer les choses et d’imposer leur
volonté d’une société plus libre, plus égale, et plus fraternelle.

La LDH en action

Le rapport moral, le rapport d’activité et le rapport financier ont été
adoptés par une forte majorité des délégué-e-s des sections.
Un message de soutien a été adressé à l'action des ligueurs de Corse.


Malik Salemkour élu président de la LDH

A l’issue du congrès, le Comité central renouvelé a élu le Bureau
national. Malik Salemkour a été élu président de la LDH. Maryse
Artiguelong, Françoise Castex et Dominique Noguères sont vice-présidentes
; Dominique Guibert est secrétaire général ; Martine Cocquet, Stéphane
Lenoël, Fabienne Messica et Vincent Rebérioux sont secrétaires généraux
adjoints. Alain Esmery est trésorier national. Stéphanie Calvo, Patrick
Canin, Philippe Legrand et Jan Robert Suesser sont membres du Bureau
national.
Le congrès a élu par acclamation Françoise Dumont présidente d'honneur.

Alimi Arié, Artiguelong Maryse, Bordji Sandra, Bectarte Clémence, Biache
Roland, Blondin Stéphane, Calvo Stephanie, Canin Patrick, Castex
Françoise, Cocquet Martine, Coquard Yves, Djerrah Nadja, Esmery Alain,
Eynaud Bernard, Garrigues Paul, Gharbi Mohamed, Ghermani Odile, Grethen
Geneviève, Guibert Dominique, Hamida Khaled, Lacoste Lucie, Laville
Philippe, Legrand Philippe, Lelièvre Jean-Marie, Lemétayer Germaine,
Lenoël Stéphane, Levasseur Fabienne, Manceron Gilles, Messica Fabienne,
Mignard Jean-François, Miné Michel, Molesin Julien, Montacié Jacques,
Nakache Pascal, Noguères Dominique, Nowak Clémence, Pineau Philippe,
Rafier Jean-Pierre, Ramond Thierry, Rebérioux Vincent, Salemkour Malik,
Selek Pinar, Stervinou Matthieu, Suesser Jan Robert, Tricoire Agnès,
Tubiana Michel, Véron Christiane, Vossah Koffi composent désormais le
Comité central.

Grenoble, le 5 juin 2017 / Yvette LE GARFF

des poissons rouges tournant en rond dans leur bocal !

La macronite&lepenite aigüe accédant au second tour. Résultat 2ieme tour : 44% à Macron + 25% d’abstention + 22% à Marine + 9% de blanc ou nuls = 100%

Allons nous voir des poissons rouges continuant à tourner en rond  !

Et s’il s’agissait du même bocal,  le national-libéralisme ; c’est le nationalisme pour les pauvres, et le libéralisme pour les riches. On jette en pâture le nationalisme, l’identité, aux pauvres. Et les riches jouissent du libéralisme économique et financier. Pourquoi devrions-nous toujours avoir le nez collé au verre de ce bocal?

S’adapter à la mondialisation, ou accepter le repli identitaire ? Nombreux sont ceux qui réduisent le champ des possibles à ces deux seules options pour justifier le vote utile, disqualifier la recherche d’une alternative. Dans un essai décapant, le politologue Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’étude des État-nations, montre au contraire comment la globalisation et le repli national-identitaire, loin d’être antagoniques, fonctionnent ensemble, enfermant nos sociétés dans une nouvelle impasse, dont il est urgent d’en sortir par la construction d’« un nouvel universalisme politique ».

La montée des inégalités, de la précarité, de la désespérance sociale, de la perte du savoir-faire à la désindustrialisation, du recul en droits humains  et simultanément l’accélération du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, ne sont que des suites stupides, répétitives, à long terme, qu’engendre la cupidité de  rentiers de l’économie de marché globalisé, d’un totalitarisme qu’il faudrait continuer à « libérââliser » ? L’unique accentuation que de la richesse  financière, ce credo mine nos sociétés, implose l’humanité, déséquilibre  notre planète et hypothèque notre avenir proche et descendance, grossissant ainsi proportionnellement  le terreau sur lequel prospère l’autre totalitarisme ne réactivant que la tectonique des luttes de classe, de religion, d’origines des peuples ; un jeu d’égos à l’encontre d’égaux ne menant qu’à la destruction des valeurs humaines, des droits de vie et la désertification de notre planète. Là où les totalitarismes passent, l’équilibre de notre planète trépasse ; il  nous reste  la solution de les mettre à la rue,  les faire embarquer au plus vite sur mars ou sur la lune avec quelques jouets- robots pour leur mégalomanie !  source: https://www.bastamag.net/Trump-Poutine-Erdogan-Le-Pen-C-est-le-nationalisme-pour-les-pauvres-et-le

Le célèbre astrophysicien, qui donnait encore à l’humanité 1000 ans à vivre, vient de rabaisser l’échéance à 100 ans et recommande de faire de la colonisation d’autres planètes une priorité pour avoir une chance de survivre.

Stephen Hawking, dont la parole est souvent écoutée, a une nouvelle fois fait une prévision alarmiste quant à la survie de l’espèce humaine. Lui qui affirmait il y a encore quelques semaines que nous disposions d’un millénaire pour trouver une solution, vient de réduire ce délais à seulement un siècle. D’après lui, il nous reste 100 ans pour trouver une nouvelle planète et commencer à la coloniser.

Stephen Hawking est particulièrement pessimiste sur l’avenir de l’humanité

Le célèbre astrophysicien participe à une émission qui sera diffusée par la chaîne britannique BBC intitulée Tomorrow’s World. Dans cette série documentaire, le scientifique et son équipe parcourent le monde à la recherche des avancées scientifiques qui permettront de quitter la planète.

Il y a peu Stephen Hawking affirmait : « Je crois que la vie sur terre risque d’être à tout moment balayée par un désastre, tel qu’une guerre nucléaire soudaine, un virus génétiquement modifié, ou d’autres dangers. Je pense que la race humaine n’a aucun avenir si nous n’allons pas dans l’espace ». Il estimait que la Terre subirait un évènement critique dans les 1.000 à 10.000 prochaines années, mais le scientifique est désormais convaincu que la démographie galopante, le peu de mesures entreprises par les hommes pour ralentir et inverser le réchauffement climatique et certaines avancées trop rapides et sans contrôle dans le domaine de l’intelligence artificielle, réduisent considérablement les chances de survie de l’humanité si l’homme ne dispose pas d’une planète viable pour commencer la colonisation.

Un siècle pour quitter la Terre…

Seul soucis, envisager un grand déménagement vers l’inconnu est une bonne idée, sauf qu’en l’état des moyens dont disposent l’humanité, l’unique planète à portée de main est Mars et il s’agit d’une planète dont les conditions sont très défavorables à notre espèce. Le délais de 100 ans annoncé par Stephen Hawking est dont très loin d’être suffisant, car les éventuelles planètes candidates au statut de “potentiellement habitable”, se trouvent à des années lumière de notre système solaire, des distances que l’homme ne peut matériellement pas franchir à ce jour… Pour information, l’objet le plus loin de la Terre est Voyager 1, il se trouve à seulement 20 milliards de kilomètres et aura mis 40 ans pour en arriver là !

Plutôt que la fuite toujours en avant dans la croissance des profits pour quelques-uns, dans l’adoration de l’élite aux commandes, le meilleur moyen pour assurer la survie de l’humanité sera tout simplement de reprendre notre place d’humble locataire de notre planète, de prendre enfin soin de la Terre et de l’environnement en général, afin d’avoir un futur d’Homme respectueux dans ses droits et devoirs à offrir aux générations suivantes ?

Ldh91-R.André / source http://www.begeek.fr/dapres-stephen-hawking-reste-100-ans-a-vivre-238890

 

« On va peut-être se faire avoir, mais on aura tout essayé »

On ressent un désarroi très profond avec cette élection présidentielle : les français, ils ne comprennent plus rien ! Ils sentent qu’il y a quelque chose de vicié, de pervers, de cynique dans cette situation, qu’ils sont lobotomisés par les médias, qu’ils n’ont pas les moyens de penser car ils sont dans un brouillard sémantique, idéologique, linguistique. Ils sont en quelque sorte tétanisés, sidérés. Et la classe politique est dans une bulle. On nous dit que le système est démocratique ?  Il n’y a pas d’ouvriers à l’Assemblée nationale, alors qu’ouvriers et employés représentent aujourd’hui encore 52% de la population active ! Un tel décalage entre réalité des classes moyennes et populaires et ce qui se passe au Parlement est problématique.

Il y a des gens se classant « à part », des « hors des lois », des « big’res to fail »,  qui estiment qu’ils ne peuvent pas être punis sur le plan pénal, en matière de fraude fiscale ou de corruption. Ils considèrent que les institutions doivent les protéger. Cette classe a une fonction : défendre les intérêts de la classe. Ils ne peuvent pas penser en termes moraux, de culpabilité, cela ne les habite pas. La culpabilité, ça, c’est pour les autres la grande masse dans la nasse des gouvernés, des moutons de Panurge ! Eux c’est complètement différent, ils font leur job de prédation, un comportement appris dès la sortie du berceau. C’est plus fort que de la corruption, que du vol : on bouffe les autres.

Prenons le tiercé, donné gagnant par les médias, en tête des sondages à la présidentielle 2017 : Marine, Macron, Fillon ! Ce sont des gens aimables, propres sur eux, qui présentent bien, mais ont souvent et régulièrement des casseroles. La sous-évaluation des biens pour les impôts ou l’évasion fiscale, cela va de soi ! Ils estiment qu’ils ont suffisamment travaillé, ils ont hérité de leur parents, ils ont fait fructifier, on ne va pas venir le leur prendre… Il y a une logique dynastique dans cette accumulation. Le fait de transmettre aux enfants, de continuer la dynastie.

Malgré les conflits entre eux, cette classe bourgeoise est solidaire sur le fond. L’analyse en terme de classe sociale, ce n’est pas une foutaise, un truc d’autrefois. Il y a une classe bourgeoise qui existe par son niveau de richesses, la propriété des moyens de production, matérielle, mais aussi par la conscience qu’elle a d’elle-même. Et par le fait de veiller au grain pour que ça dure. Ce tiercé matraqué gagnant n’est que  sous-fifres de l’oligarchie en place, dans la « droite » lignée des mandats présidentiels précédents en la 5ième république !

Avec le gommage de la conscience de classes dans la sphère publique, l’expression politique s’exprimant dans sa langue-savante, dans ses non-dits coté finances, ou dans ces blancs comme neige souillée coté magouilles, nous dérapons allègrement vers des choix non conformes aux intérêts des classes populaires, et de la réelle  démocratie.

Déjà quand Ernest-Antoine Seillière a pris les rênes du Medef en 1998, il a procédé à une « refondation sociale », c’est-à-dire une inversion de la théorie marxiste de la lutte des classes : les riches sont devenus des « créateurs de richesses ». Et les ouvriers, qui sont les créateurs de richesses et de plus-value selon la théorie marxiste, sont devenus des « charges » et des variables d’ajustement. C’est un processus de déshumanisation très fort. Les ouvriers qui votent pour le Front national sont des gens perdus, qui ne comprennent pas ce qui leur est arrivé. Ils votent d’ailleurs pour Le Pen en disant : « On va peut-être se faire avoir, mais on aura tout essayé ». Et ils ne vont pas être déçus ! Car Le Pen, c’est la dernière alternance de l’oligarchie.

Source : https://www.bastamag.net/Pincon-Charlot-Emmanuel-Macron-est-un-extraordinaire-porte-parole-de-……Ldh91-R.André

l’ocytocine, une petite glande en perdition, plutôt chez nos gouvernants préférant l’ocytôtréélu ?

OCYTOCINE , HORMONE favorisant les relations sociales : serions-nous en manque ? Serait-ce un problème de santé publique ?

Par Janlou Chaput, Futura

On attribue de nombreuses vertus à l’ocytocine, cette hormone produite par le cerveau : elle contribuerait à l’attachement des parents pour l’enfant, à l’amour ou encore favoriserait les relations sociales. Une nouvelle étude montre qu’elle a aussi tendance à rendre les hommes plus fidèles.

On dit souvent que l’amour ne dure que 3 ans. Cette assertion pourrait trouver une justification scientifique. Ce délai correspond plus ou moins au temps pendant lequel l’organisme sécrète de l’ocytocine lorsqu’on regarde l’autre. Sans tendresse, peu à peu, les productions diminuent. Mais pour les couples qui entretiennent la flamme, le taux grimpe de nouveau et l’amour peut durer. © Fenias, StockFreeImages.com

Ce n’est pas un philtre d’amour, mais on s’en approche peut-être. L’ocytocine, une hormone bien connue pour son rôle dans l’attachement et la socialisation, favoriserait la monogamie. On sait déjà que c’est le cas chez le campagnol des prairies et une étude allemande émanant de l’université de Bonn montre qu’il en va de même chez l’espèce humaine.

Le contexte : l’ocytocine, hormone de l’amour, une petite glande en perdition ?

Cela n’a rien de romantique mais l’amour pourrait naître dans l’hypothalamus. Cette petite glande perdue au milieu du cerveau se situe à l’interface du système nerveux et du système endocrinien. Elle régule notamment l’appétit et la sexualité, mais ce n’est pas tout : elle sécrète de l’ocytocine, hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation.

Au sein d’un couple, elle favorise le lien qui unit les deux protagonistes. Lors de l’accouchement, elle est produite par les deux parents, et pourrait faciliter le lien fort qui unit la mère à l’enfant, certains scientifiques précisant qu’elle contribuerait aussi à l’instinct maternel. Elle joue d’autres rôles au quotidien puisqu’elle facilite les relations sociales. Elle est même testée comme traitement contre la timidité, favorisant la confiance en soi et confère même du courage.

Chez le campagnol des prairies, l’ocytocine contribue à la fidélité et à la solidité du couple, comme cela a été démontré en 2001. Des scientifiques allemands ont voulu voir s’il en était de même pour notre espèce. Mais des rongeurs à l’Homme, il y a parfois un fossé difficile à franchir. L’hypothèse des chercheurs, dévoilée dans The Journal of Neuroscience, avance que des hommes avec un taux élevé d’ocytocine auraient tendance à se rapprocher plus facilement d’une jolie femme. C’est le cas… uniquement pour les célibataires. Les hommes en couple, eux, préfèrent prendre leurs distances.

 

 L’humain en couple après une décharge d’ocytocine ne s’approcherait pas trop près car il resterait fidèle !!!!

L’étude : l’homme en couple qui fuit les jolies femmes

Cinquante-sept volontaires de la gent masculine ont été recrutés pour le bien de l’expérience. Tous se déclaraient hétérosexuels. Certains entretenaient une relation avec une femme, d’autres non. Une partie des volontaires recevaient une injection d’ocytocine par un spray nasal, les autres inhalaient un placébo. Quarante-cinq minutes plus tard était organisée une rencontre avec une jolie femme, qui venait se placer à 60 cm d’eux.

Ce dernier détail a de l’importance car de manière inconsciente, nous établissons avec autrui ce que l’on appelle une distance sociale. Elle est idéale pour discuter ou marcher avec quelqu’un, mais si on la transgresse et qu’on la réduit en entrant trop dans l’intimité, un sentiment d’inconfort peut naître. Sauf dans le cas d’un flirt ou d’une relation amoureuse, où ces critères sont revus à la baisse.

Or, dans le cas de cette expérience, la distance sociale a été franchie, les deux sujets se retrouvent bien près. Cela n’a dérangé ni les hommes du groupe contrôle ni les célibataires, l’expérimentatrice ayant été jugée attirante. En revanche, les hommes en couple sous ocytocine, qui trouvaient eux aussi la femme séduisante, ont avoué se sentir mal à l’aise et ont reculé de 10 à 15 cm en moyenne. L’hormone rend sociable mais ne favorise pas le rapprochement entre les corps.

L’œil extérieur : la fidélité pour des bébés en meilleure santé

Pour les auteurs de ce travail, les hommes et les campagnols des prairies mâles partagent donc un aspect en commun : l’ocytocine favorise chez eux le goût pour la monogamie. La tentation n’a pas eu d’emprise sur eux puisqu’ils ont fui. En plus d’être considérée comme l’hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation, elle deviendrait maintenant l’hormone de la fidélité.

En creusant davantage, on peut s’interroger sur l’utilité d’un tel processus dans notre espèce. Pourquoi a-t-on besoin d’entretenir la monogamie, qui est loin d’être une règle absolue dans le monde animal ? Les auteurs ont leur petite idée : en restant fidèle la femme et l’homme contribueraient à l’éducation et à la protection des enfants, leur conférant plus de chances de survivre à un monde hostile.

Quant à la présence et  l’action de « l’ocytocine » dans les relations sociales en communauté, dans la cité, nos gouvernants en semblent totalement dépourvus, « l’ocytôtréélu »  prenant de facto le relais !

Ldh91- R.André

FLASH BACK’S – Y’se foutent bien de notre gueule ?

La raison d’Etat, c’est des tas de raisons, des tas d’urgence en suspens !

« C’est pas compliqué, en politique, il suffit d’avoir une bonne conscience, pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire! »

2008, 1929, 1908 : quand les crises passées nous avertissent des périls à venir

PAR IVAN DU ROY 1ER AVRIL 2009 / http://www.bastamag.net/2008-1929-1908-quand-les-crises

« Les références à la « grande crise » de 1929 sont nombreuses pour mettre en lumière au regard de l’Histoire les menaces potentielles que comporte l’actuelle récession mondiale : montée de la xénophobie dans les pays industrialisés, regain de nationalisme, tensions entre puissances économiques rivales, radicalisations idéologiques, dérives totalitaires, comme dans les années 1930. Mais un autre soubresaut de l’Histoire vient éclairer d’une inquiétante lumière blafarde le contexte économique et géopolitique actuel : celui de la récession mondiale de 1908, quelques années avant que n’éclate la première boucherie mondiale. »

« Les hommes politiques, on devrait les faire souffler dans le ballon poursavoir qu’ils ont le droit de conduire la France au désastre »

QUELQUES AUTRES FLASH BACK   de  Coluche :Y’se foutent bien de notre gueule !

 La grande différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en tempsles oiseaux s’arrêtent de voler.

Les hommes politiques sont comme des timbres: de faceils vous sourient et sont figésmais si jamais vous leur passez la main dans le dosalors là ça colle.

Les hommes politiques sont pas tous des voleursmais quand ils vousserrent la mainrecomptez vos doigts.

Savez-vous pourquoi les Français ont choisi le coq comme emblème ?Mais parce que c’est le seul oiseau qui arrive à chanter malgré les pieds dans lamerde.

Le plus dur pour les hommes politiques, c’est d’avoir la mémoire qu’il fautpour se souvenir de ce qu’il ne faut pas dire.

C’est pas compliqué, en politique, il suffit d’avoir une bonne conscience, et pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire!

Pourquoi des mecs élus par nous pour faire ce qu’on veut, au lendemaindes électionsfont ce qu’ils veulent?

Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques,mais ils les répètent! C’est pire!

Les hommes politiques, on devrait les faire souffler dans le ballon poursavoir qu’ils ont le droit de conduire la France au désastre.

Les hommes politiques, il y en a certainspour briller en publicilsmangeraient du cirage.

La popularité, c’est comme le parfum. Un peu, c’est agréableFaut pastomber dans le bocalsinon ça devient une odeur. On la trimbale partout.

Ldh91-R.André