Catégorie : Etat d’urgence

Les tas d’urgence quant à l’addiction aux drogues : un marché en augmentation durant l’état d’urgence ! Le nombre de signalements d’intoxications à la cocaïne a doublé depuis 2015. La tendance semble se poursuivre en 2017. 2,2 millions de Français ont déjà consommé de la cocaïne.

Des chiffres qui inquiètent. Le nombre de signalements d’intoxications à la cocaïne a doublé l’an dernier en France et continue à augmenter en 2017, a alerté vendredi l’Agence du médicament (ANSM).

Augmentation du nombre et de la sévérité des intoxications liées à la consommation de cocaïnehttps://t.co/zIjv64z8cu

— ANSM (@ansm) August 11, 2017

 

Les chiffres transmis par les 13 centres d’addictovigilance du pays font état d’« une augmentation préoccupante du nombre et de la sévérité des intoxications liées à la consommation de cocaïne », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament. Les données de ce réseau « semblent montrer un nombre de signalements (…) multiplié par deux entre 2015 et 2016 et cette augmentation continue d’être constatée pour l’année 2017 », ajoute-t-elle. L’agence ne donne toutefois pas le nombre exact de cas signalés car les données sont « en cours d’analyse », a expliqué une porte-parole.

Une enquête en cours pour confirmer l’ampleur du phénomène

Les résultats d’une enquête nationale d’addictovigilance, chargée « de mieux circonstancier les cas et l’évolution de la consommation de cocaïne en France », sont attendus « d’ici la fin l’année », a-t-elle ajouté. Cette recrudescence « pourrait être liée à l’augmentation de la concentration du produit vendu (augmentation de la « pureté » de la cocaïne) et à sa plus grande disponibilité », avance l’ANSM.

2,2 millions de Français ont déjà consommé de la cocaïne

Face à ce phénomène, l’agence sanitaire invite les services d’urgence à être attentifs aux symptômes évoquant une intoxication à la cocaïne, « afin de permettre une prise en charge médicale plus rapide de ces patients ». Cette intoxication peut se manifester par des signes généraux (tremblements, vomissements, pupilles dilatées, peau molle et pâle…) mais aussi par des complications cardiovasculaires (tachycardie, hypertension…), neurologiques (convulsions) ou psychiatriques (hallucinations, paranoïa…).

Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), 2,2 millions de Français ont déjà consommé de la cocaïne (soit 5,6 % des 18-64 ans), dont 450.000 (1,1 %) dans l’année précédant l’enquête, publiée en 2015. « Le taux moyen de pureté des échantillons saisis dans la rue se situe à 51 % en 2016, soit une teneur en nette hausse depuis 2011 où la teneur moyenne était de 27 % », note aussi l’observatoire, qui estime que « cette hausse pourrait continuer à favoriser la nouvelle accélération de la diffusion de cocaïne récemment observée ».

ldh91-R.ANDRE

Les Tas d’Urgence concerne évidemment le respect de nos Lois

8 JUIL. 2017 — Quelques informations avant les vacances :
A. LES DIX INFRACTIONS D’ENEDIS
Aujourd’hui la liste des infractions d’Enedis est longue :

— CODE DE LA CONSOMMATION
1 – Pratiques commerciales agressives interdites par le Code de la consommation, en violation des articles L. 121-6, L. 121-7, L. 132-10 et L. 132-11.
2 – Violation des articles L. 111-1 et L. 111-2, L. 224-1 à L. 224-7, ainsi que R. 212-1 alinéa 3 et R. 212-2 alinéa 6 du Code de la consommation (interdiction de modifier un contrat unilatéralement).

— DROIT COMMUNAUTAIRE :
3 – Installation forcée, hors la loi, en l’absence de la notion d’obligation d’installation, aussi bien dans la réglementation européenne que française

— CODE CIVIL ET CODE DES ASSURANCES
4 – Installation contrainte, hors la loi, en l’absence de l’accord préalable du client et/ou de la signature d’un avenant, obligatoires en pareil cas.
5 – Violation de l’article 2 du Code civil.
6 – Pour l’absence de l’assurance responsabilité civile professionnelle et de l’assurance biennale et décennale obligatoires : violation des articles 1792-3, 1792-4 et 1792-4-1 du Code Civil.

— CODE PÉNAL
7 – Pour les compteurs situés à l’extérieur d’une propriété, mais à l’intérieur de son bornage, et remplacés sans l’accord du client : violation des articles 226-4 et 432-8 du Code pénal.

— INFRACTION À LA LOI INFORMATIQUE ET LIBERTES – CNIL ET AU CODE DE L’ÉNERGIE
8 – Pour le transfert des données personnelles des clients entre le compteur et le concentrateur par courant porteur en ligne (CPL) : absence d’une licence d’opérateur Télécom obligatoire, permettant la transmission de données (data) par voie hertzienne ou par ondes radio sur le territoire national, en violation du décret n° 93-534 du 27 mars 1993.
9 – Concernant la captation et l’utilisation sans autorisation de la courbe de charge et des données personnelles : violation des engagements signés par EDF avec la CNIL en juin 2014, ainsi que de la recommandation de la CNIL du 2 décembre 2010 et de sa délibération du 15 novembre 2012 ; violation de l’article L. 341-4 du Code de l’énergie, ainsi que de l’article 38 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.

— VIOLATION DU DÉCRET RELATIF À LA QUALIFICATION PROFESSIONNELLE EXIGÉE
10 – Pour les emplois non qualifiés des poseurs de LINKY : violation du décret n° 1998-246 «relatif à la qualification professionnelle exigée pour l’exercice des activités prévues à l’article 16 de la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et de l’artisanat ».

Une liste éloquente et impressionnante

B. 388 COMMUNES, RECENSÉES À CE JOUR, REJETTENT LES COMPTEURS COMMUNICANTS
Voir liste ci-dessous
http://refus.linky.gazpar.free.fr/

C. ACTION COLLECTIVE CONJOINTE EN JUSTICE CONTRE LINKY : déjà 189 inscrits
https://mysmartcab.fr/christophe-leguevaques/actions/refus-linky

5704 signatures sur notre lettre ouverte. Merci. Continuez de nous soutenir en partageant ce lien :
https://www.change.org/p/lettre-ouverte-a-enedis-rappel-à-la-loi/u/20608196

Bonnes vacances à ceux qui partent !
La rentrée sera décisive

Le collectif Stop Linky des Citoyens
stoplinky.grandparis@gmail.com

ldh91-R.André

Les tas d’urgence quant aux raisins de la colère seraient-ils sans pesticides?

Avec Hulot,  avec culot, le gouvernement envisage de ré autoriser les pesticides tueurs d’abeilles et l’épandage aérien

Curieusement après élections, c’est un thème qui revient alors que leur nocivité du point de vue santé reste incontestable. À quel point s’expose-t-on aux pesticides présents sur les fruits quand ces derniers passent des champs à nos assiettes? L’association UFC-Que Choisir vient de publier une nouvelle enquête dont la conclusion montre que le risque est bien présent. De plus ce risque « tourne au vinaigre » quand ces derniers repassent des champs économiques à nos bancs de gouvernement et des assemblées démocratiques ; après les élections, cela prouverait que les pesticides sont d’autant plus dangereux pour notre démocratie, fusse-t-elle En Marche ! L’autorisation ré-accordée n’est qu’embrouille en plus dans les affaires contre la santé du citoyen, contre la santé de notre démocratie !

UFC-Que Choisir a confié à un laboratoire la recherche de résidus de plus de 500 pesticides sur 150 échantillons de pommes, poires, fraises et raisins, issus de l’agriculture conventionnelle ou biologique. Les analyses révèlent que de nombreux fruits cumulent plusieurs traces de ces produits chimiques. Plus précisément, le bilan a établi que 80% des fruits renfermaient au moins un résidu tandis que ceux qui n’en ont aucun sont pratiquement tous issus de l’agriculture biologique.

En moyenne sur un échantillon, et selon le type de fruit, 5 à 7 molécules sont retrouvées. Le raisin est le fruit qui en contient le plus (15 en moyenne), suivi des fraises (14), poires (12) et pommes (11). En tout, 85 substances différentes ont été retrouvées. Et même si ces doses sont minimales, il s’agit de « cocktails aux effets potentiellement nocifs pour notre santé », estime UFC-Que Choisir.

Les raisins contiennent le plus de molécules

Pour savoir si laver les fruits et éplucher ceux pour qui l’opération est possible suffisait à éliminer les traces de pesticides, l’association a procédé à un test sur huit lots de pommes, chacun divisé en trois groupes. Le premier a été analysé à l’état brut, le deuxième après avoir été lavé (frotter les pommes sous l’eau pendant environ 10 secondes) et le troisième après avoir été épluché.

Les résultats sont décevants. Sur les échantillons bruts « 9 molécules en moyenne sont détectées, sur les échantillons lavés  le chiffre ne tombe qu’à 8 molécules et les pommes épluchées contiennent en moyenne 6 molécules ». Pourquoi ces méthodes ne sont-elles pas efficaces? Selon l’association, deux obstacles majeurs s’opposent à l’élimination des pesticides.

Le premier est l’utilisation de produits dits « systémiques ». « Appliqués notamment en enrobage des semences ou dans le sol et conçus pour pénétrer à l’intérieur de la plante, ils restent ensuite dans le fruit ». En clair, ce type de produit est absorbé par la plante ou le fruit pour s’attaquer aux parasites de l’intérieur et y demeure. Quant aux pesticides de « contact », c’est-à-dire présents sur l’extérieur du fruit, certains sont difficilement solubles dans l’eau.

Un mélange avec d’autres polluants

En juin dernier, une ONG américaine du nom d’Environnemental Working Group avait dressé sa liste annuelle des fruits et légumes les plus et les moins pollués. Outre la présence d’un total de 146 pesticides sur des milliers d’échantillons de fruits et de légumes examinés, ses tests ont révélé que les fraises, pommes, nectarines, pêches, céleris, raisins, cerises, épinards, tomates, poivrons doux, tomates cerises, et concombres affichaient les teneurs les plus élevées.

A l’inverse, les avocats, maïs sucré, ananas, choux, petits pois surgelés, oignons, asperges, mangues, papayes, kiwis, aubergines, melon miel, pamplemousse, melon cantaloup et chou-fleur étaient les aliments les moins exposés à ces molécules. Or, selon l’Association Santé Environnement France, les pesticides ont la particularité d’avoir des effets immédiats (tremblements, maux de tête) et  différés (troubles d’orientation, maux de tête permanents) sur notre santé.

Même s’ils ne sont présents qu’en très petites quantités dans nos aliments, ils ne sont pas les seuls polluants rencontrés au quotidien puisque la pollution, les cosmétiques et les produits ménagers soumettent les consommateurs à un mélange de substances chimiques « dont l’effet que l’on nomme ‘effet cocktail’ est difficile à évaluer », conclut l’association.

L’épandage liberticide plus que jamais En Marche

Communiqué LDH : Se plaçant dans le sillage de la politique sécuritaire des pouvoirs publics précédents, le gouvernement a approuvé en Conseil des ministres, le jeudi 22 juin 2017, deux projets de lois attentatoires aux droits et libertés. Les préfets garderont seuls jusqu’au 1er novembre leurs pouvoirs exorbitants, sans juge pour prévenir les détournements constatés, notamment contre les mouvements sociaux.

Le premier tend à la prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre 2017 et aura pour effet de placer, pour la sixième fois, la France sous ce régime d’exception, pour une durée totale inédite de presque deux ans alors que ses conditions légales sont loin d’être réunies et que des rapports parlementaires ont démontré son inefficacité dans la lutte contre le terrorisme. La France demeurera ainsi seule, avec l’Ukraine et la Turquie, à subir ce droit d’exception, dont l’application a conduit à des abus, à des dérives et à une stigmatisation d’une partie de la population.

Le second, supposé nécessaire pour sortir de l’état d’urgence, introduit dans le Code de la sécurité intérieure, après les lois des 3 juin et 21 juillet 2016, des dispositions qui accroissent considérablement les pouvoirs de police administrative du ministre de l’Intérieur et des préfets, et qui sont inspirées, même si elles ne sont pas transposées, par l’état d’urgence (périmètre de sécurité imposant à tous des contrôles d’identité, palpations de sécurité, inspections visuelles et fouilles des bagages, visites des véhicules, mesures individuelles de surveillance à l’égard de personnes présumées suspectes de lien avec le terrorisme comportant des restrictions de libertés, perquisitions de jour et de nuit, saisies de données informatiques…).

La LDH condamne cette fuite en avant des pouvoirs publics, qui, se réfugient dans l’élaboration d’une nouvelle loi sans même avoir pris le temps de procéder à une évaluation pertinente des législations antérieures, et sans non plus s’interroger sur l’efficacité réelle de l’action des services de renseignement et de lutte contre le terrorisme. Se crée ainsi un véritable droit d’exception sans cesse renforcé qui ampute, sans retour possible, les droits et libertés de chacun, au mépris de l’Etat de droit et des engagements internationaux et européens de la France.  Paris, le 23 juin 2017

Les raisins de la colère n’auront pas de pesticides

Les tas d’urgence seraient-ce un cocktail détonnant contre les arrosages, les épandages dans les champs de pouvoirs  de l’agora citoyenne ? Les embrouilles, la now- langue continuent à éclore, à être En Marche. R.André -ldh91

Les tas d’urgence s’amplifient: mettre un terme aux violences policières à l’encontre des migrants et réfugiés,

C’est un véritable coup de gueule que poussent près de 300 organisations et collectifs de la société civile, et non des moindres. Amnesty, Emmaüs, la Ligue des droits de l’Homme, Médecins du monde, le Secours catholique, des collectifs locaux de La Chapelle (Paris) ou de la vallée de La Roya (Alpes-Maritimes), des syndicats (FSU, Solidaires)… critiquent la répression policière et les entraves préfectorales qui se multiplient contre les migrants et les Français qui leur apportent de l’aide. « Face à ce qui constitue un véritable « état d’urgence », nous appelons les responsables politiques et administratifs à poser les vraies questions : notre conception de la justice admet-elle que des militants de solidarité soient harcelés, et jugés comme délinquants, ou que des distributions alimentaires soient interdites par arrêté municipal ? », interpellent-elles. Voici leur appel.

Le ministre de l’Intérieur a fait connaître ses premières intentions en matière de politique migratoire, et nous déplorons qu’y manque l’engagement impératif de mettre un terme aux violences policières à l’encontre des migrants et réfugiés. De même, aucun mot n’a été prononcé pour annoncer la fin de l’intimidation à l’égard de citoyens ou associations, qui sur le terrain s’efforcent d’assurer accueil et solidarité à leur égard. Deux priorités qu’il faut d’urgence mettre en œuvre au regard des situations qui prévalent à Paris, de nouveau à Calais, à la frontière franco-italienne, mais aussi ailleurs en France.

Pourtant, la situation actuelle le démontre implacablement : la gestion répressive des migrations internationales et le non-respect du droit d’asile qui prévalent dans la plupart des pays d’Europe, et en France en particulier, sont un échec effroyable. Tout d’abord parce que les guerres, les violations des droits humains, l’aggravation des inégalités et les catastrophes climatiques jettent un nombre incompressible de personnes sur les routes de l’exil, et aucune police au monde ne pourra jamais empêcher des jeunes de chercher à se construire un avenir, ou des familles de vouloir protéger leurs enfants.

Ensuite parce que « tarir les flux d’arrivées », selon les mots mêmes du Ministre, relève de l’illusion et du mensonge, que nous payons au prix fort : des milliers de vies perdues chaque année en Méditerranée ou sur les autoroutes d’Europe, des centaines de millions d’euros gaspillés tous les ans, d’insupportables souffrances humaines, mais aussi des territoires sous tension, des bénévoles et des citoyens choqués et épuisés… De tels choix politiques fracturent nos territoires, dressent les hommes et femmes les uns contre les autres et nourrissent le rejet de l’autre et le repli sur soi.

Nous, membres d’associations nationales, collectifs de migrants ou citoyens réunis dans des initiatives locales de solidarité avec eux, composons une grande partie de la « société civile » organisée, qui tous les jours sillonne le terrain pour pallier les manquements, l’aveuglement et l’inhumanité des politiques publiques. Nous avons vu des dizaines de milliers de personnes, ces derniers mois, s’engager, dans leurs quartiers ou dans leurs villages, pour témoigner de l’humanité la plus élémentaire : offrir réconfort et dignité à des personnes accablées par des parcours de souffrance et de danger, voyant leurs droits fondamentaux tout simplement niés par les autorités de l’État.

Face à ce qui constitue un véritable « état d’urgence », nous appelons les responsables politiques et administratifs à poser les vraies questions : notre conception de la justice admet-elle que des militants de solidarité soient harcelés, et jugés comme délinquants, ou que des distributions alimentaires soient interdites par arrêté municipal ? Les droits fondamentaux que nous aspirons à voir respectés à travers le monde sont-ils compatibles avec la détention de milliers de personnes qui ont pour seul tort d’avoir cherché à survivre et bâtir un avenir meilleur ?

Nous qui construisons chaque jour une France solidaire et accueillante, nous appelons donc le Président de la République et le Premier Ministre à convoquer d’urgence une conférence impliquant tous les acteurs, afin qu’émergent des politiques alternatives d’accueil et d’accès aux droits empreintes de solidarité et d’humanité.

Le 15 Juin 2017 / Bastamag / R.andré-ldh91

Les tas d’urgence poussent encore plus vite!

Code du travail, chômage, retraites : ces réformes prêtes à êtres dégainées après les élections législatives. De plus, la justice est de plus en plus mise au rencart, dans la nouvelle mouture en marche, dans nos préfectures, nous semons nos propres navets hybrides variante erd’game & net’anya’noo, les juges à venir étant limités en charge en la défense de nos droits dans un pays des lumières plutôt grises en perspective! 

Des migrants détenus dans une zone de non-droit illégale, en France

PAR SOPHIE CHAPELLE 9 JUIN 2017 / Bastamag

Une zone de non-droit dans une commune française ? Les locaux de la police aux frontières (PAF) de Menton, dans les Alpes-Maritimes, sont dans le viseur d’associations et syndicats [1]. Dans un communiqué commun, ces organisations dénoncent l’utilisation de ces locaux « pour enfermer illégalement les personnes migrantes avant de les refouler en Italie ». Lors d’une mission exploratoire menée à la frontière franco-italienne entre le 15 et le 20 mai dernier, l’Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) et la Cimade se sont vu refuser l’entrée dans cette « zone de rétention provisoire », constituée de bâtiments préfabriqués et de sanitaires amovibles. Une deuxième visite a permis de confirmer que des personnes y étaient bien privées de liberté.

Les organisations citent le commandant de la PAF, qui a « dans un premier temps affirmé qu’il s’agissait d’une zone d’attente » [2]. Les représentants de ces associations étant habilités à visiter toutes les zones d’attente sur le territoire français, le commandant se serait ensuite rétracté pour leur refuser l’accès. Il aurait alors parlé d’une « zone de rétention provisoire pour les personnes non admises » et d’un « lieu privatif de liberté pour les personnes qui vont être réadmises en Italie ». D’après les sources de ces associations, « le premier étage de la gare de Menton-Garavan est également utilisé comme lieu d’enfermement ».

Pas de lit, pas de matelas, pas de nourriture

Ces associations et syndicats ont décidé de saisir le 6 juin le tribunal administratif de Nice. L’audience a eu lieu le lendemain matin. « Selon les témoignages des migrants qui sont passés par ce lieu, il n’y a pas de lit, pas de matelas, uniquement des bancs. Ils n’ont pas non plus à manger », souligne Laure Blondel, coordinatrice générale de l’Anafé, contactée par Basta !. 100 à 150 personnes passeraient chaque jour par ce lieu. « Ce sont des durées très courtes, une journée, certains restent la nuit, le temps d’être convoyé en Italie. Mais cela reste catastrophique sans base légale. Certains migrants avaient par exemple réussi à se faire enregistrer pour leur rendez-vous de demande d’asile, mais ils ont été interpellés, envoyés dans cette zone puis renvoyés en Italie. Sans prendre en compte qu’ils peuvent être des demandeurs d’asile ou des mineurs isolés, ni leur laisser la possibilité d’une assistance juridique. C’est la première fois que l’on se retrouve face à un tel lieu en France ! »

Les organisations ont donc déposé une requête en référé-liberté, procédure d’urgence en cas d’atteinte « grave et manifestement illégale » aux libertés fondamentales par une administration. Elles demandent de « faire la lumière sur ce lieu de privation de liberté illégal » en effectuant une visite sur place, de « suspendre la décision informelle de sa création prise par le préfet des Alpes-Maritimes » et de« mettre immédiatement fin à la situation de privation de liberté des personnes qui y sont détenues ».

« L’État est responsable de la mise à l’abri des personnes en quête de protection. Il est temps qu’il prenne ses responsabilités au lieu de les renvoyer en Italie en toute illégalité », concluent les organisations. C’est également dans cette zone, à la frontière franco-italienne, que des poursuites judiciaires sont menées contre les citoyens qui aident les migrants (lire notre reportage). La décision du tribunal administratif devrait être rendue d’ici le 12 juin prochain.

Notes

[1ADDE (Avocats pour la défense des droits des étrangers), Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers), Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s), La Cimade, SAF (Syndicat des avocats de France)

[2Une « zone d’attente », lieu où sont retenues les personnes à qui l’entrée sur le territoire est refusée, est distincte d’un « centre de rétention » où sont enfermées les personnes déjà présentes sur le territoire.

R.andré_ldh91

A peine élu, le nouveau président, comme le précédent, offre une nouvelle victoire aux grandes banques

mardi 6 juin 2017, par Attac France

À peine élu, Emmanuel Macron a demandé le report de la discussion européenne sur la taxe sur les transactions financières (TTF) pour donner des gages aux banques françaises. Cette taxe permettrait pourtant de lutter contre la spéculation, à l’origine des crises financières, et de lutter contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

Avec la majorité des citoyens européens, nous refusons que la TTF soit sacrifiée sur l’autel de la finance. Nous publions cette lettre, ouverte aux signatures de toutes et tous, pour enjoindre le nouveau président à entériner l’accord européen. Vous pouvez la signer et la diffuser largement afin de mettre le maximum de pression sur le nouvel exécutif !

La discussion sur l’adoption de la taxation des transactions financières (TTF) a été retirée de l’ordre du jour de la dernière réunion des ministres de finance de l’UE (ECOFIN) du 22 mai, à la demande de la France.

M. Macron, lors de la campagne présidentielle, vous refusiez l’étiquette d’ancien banquier et de candidat de la finance. A peine élu, le nouveau président, comme le précédent, offre  une nouvelle victoire aux grandes banques, vent debout contre une mesure dont l’objectif est de lutter contre la spéculation au cœur de leur activité.

Nous déplorons vivement cette obstruction qui saborde le résultat de plus de trois années de négociations, alors que l’un de vos objectifs déclarés est de renforcer la coopération européenne.

L’accord était en vue pour l’adoption du projet de directive sur la TTF, négocié dans le cadre d’une coopération renforcée entre dix pays européens, dont l‘Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Ce projet est soutenu par la plupart des ONG ainsi que par la majorité des citoyens européens, comme le montrent les enquêtes.

Outre la lutte contre la spéculation, cette taxe doit contribuer au financement la transition énergétique. L’ancien président Hollande avait proposé que les revenus tirés de cette taxe, estimés à environ 35 milliards d’euros, soient en partie utilisés pour abonder le Fonds vert, destiné à aider les pays du Sud à lutter contre le réchauffement climatique dont ils sont les principales victimes.

Voulant profiter du Brexit, les places financières de Paris et Francfort cherchent à prendre des parts de marché à la City britannique. Une de leurs armes, dans la bataille pour tirer parti du Brexit, est d’organiser un véritable dumping fiscal, au profit des grandes banques. M.Macron, en faisant échouer le projet de TTF, vous tomberiez clairement le masque d’un président au service de l’industrie financière, et non de l’intérêt général.

Avec la majorité des citoyens européens en faveur de la TTF, nous refusons que soient sacrifiées sur l’autel de la finance, d’une part, la lutte contre la spéculation, à l’origine des crises financières, et d’autre part, la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

Nous demandons que la France adopte l’accord préparé par l’Autriche, lors du prochain lors du prochain sommet européen ECOFIN au mois de juillet.

Dominique Plihon, porte-parole d’Attac France et Peter Wahl, cofondateur d’Attac Allemagne

r.andré-ldh91

des poissons rouges tournant en rond dans leur bocal !

La macronite&lepenite aigüe accédant au second tour. Résultat 2ieme tour : 44% à Macron + 25% d’abstention + 22% à Marine + 9% de blanc ou nuls = 100%

Allons nous voir des poissons rouges continuant à tourner en rond  !

Et s’il s’agissait du même bocal,  le national-libéralisme ; c’est le nationalisme pour les pauvres, et le libéralisme pour les riches. On jette en pâture le nationalisme, l’identité, aux pauvres. Et les riches jouissent du libéralisme économique et financier. Pourquoi devrions-nous toujours avoir le nez collé au verre de ce bocal?

S’adapter à la mondialisation, ou accepter le repli identitaire ? Nombreux sont ceux qui réduisent le champ des possibles à ces deux seules options pour justifier le vote utile, disqualifier la recherche d’une alternative. Dans un essai décapant, le politologue Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’étude des État-nations, montre au contraire comment la globalisation et le repli national-identitaire, loin d’être antagoniques, fonctionnent ensemble, enfermant nos sociétés dans une nouvelle impasse, dont il est urgent d’en sortir par la construction d’« un nouvel universalisme politique ».

La montée des inégalités, de la précarité, de la désespérance sociale, de la perte du savoir-faire à la désindustrialisation, du recul en droits humains  et simultanément l’accélération du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, ne sont que des suites stupides, répétitives, à long terme, qu’engendre la cupidité de  rentiers de l’économie de marché globalisé, d’un totalitarisme qu’il faudrait continuer à « libérââliser » ? L’unique accentuation que de la richesse  financière, ce credo mine nos sociétés, implose l’humanité, déséquilibre  notre planète et hypothèque notre avenir proche et descendance, grossissant ainsi proportionnellement  le terreau sur lequel prospère l’autre totalitarisme ne réactivant que la tectonique des luttes de classe, de religion, d’origines des peuples ; un jeu d’égos à l’encontre d’égaux ne menant qu’à la destruction des valeurs humaines, des droits de vie et la désertification de notre planète. Là où les totalitarismes passent, l’équilibre de notre planète trépasse ; il  nous reste  la solution de les mettre à la rue,  les faire embarquer au plus vite sur mars ou sur la lune avec quelques jouets- robots pour leur mégalomanie !  source: https://www.bastamag.net/Trump-Poutine-Erdogan-Le-Pen-C-est-le-nationalisme-pour-les-pauvres-et-le

Le célèbre astrophysicien, qui donnait encore à l’humanité 1000 ans à vivre, vient de rabaisser l’échéance à 100 ans et recommande de faire de la colonisation d’autres planètes une priorité pour avoir une chance de survivre.

Stephen Hawking, dont la parole est souvent écoutée, a une nouvelle fois fait une prévision alarmiste quant à la survie de l’espèce humaine. Lui qui affirmait il y a encore quelques semaines que nous disposions d’un millénaire pour trouver une solution, vient de réduire ce délais à seulement un siècle. D’après lui, il nous reste 100 ans pour trouver une nouvelle planète et commencer à la coloniser.

Stephen Hawking est particulièrement pessimiste sur l’avenir de l’humanité

Le célèbre astrophysicien participe à une émission qui sera diffusée par la chaîne britannique BBC intitulée Tomorrow’s World. Dans cette série documentaire, le scientifique et son équipe parcourent le monde à la recherche des avancées scientifiques qui permettront de quitter la planète.

Il y a peu Stephen Hawking affirmait : « Je crois que la vie sur terre risque d’être à tout moment balayée par un désastre, tel qu’une guerre nucléaire soudaine, un virus génétiquement modifié, ou d’autres dangers. Je pense que la race humaine n’a aucun avenir si nous n’allons pas dans l’espace ». Il estimait que la Terre subirait un évènement critique dans les 1.000 à 10.000 prochaines années, mais le scientifique est désormais convaincu que la démographie galopante, le peu de mesures entreprises par les hommes pour ralentir et inverser le réchauffement climatique et certaines avancées trop rapides et sans contrôle dans le domaine de l’intelligence artificielle, réduisent considérablement les chances de survie de l’humanité si l’homme ne dispose pas d’une planète viable pour commencer la colonisation.

Un siècle pour quitter la Terre…

Seul soucis, envisager un grand déménagement vers l’inconnu est une bonne idée, sauf qu’en l’état des moyens dont disposent l’humanité, l’unique planète à portée de main est Mars et il s’agit d’une planète dont les conditions sont très défavorables à notre espèce. Le délais de 100 ans annoncé par Stephen Hawking est dont très loin d’être suffisant, car les éventuelles planètes candidates au statut de “potentiellement habitable”, se trouvent à des années lumière de notre système solaire, des distances que l’homme ne peut matériellement pas franchir à ce jour… Pour information, l’objet le plus loin de la Terre est Voyager 1, il se trouve à seulement 20 milliards de kilomètres et aura mis 40 ans pour en arriver là !

Plutôt que la fuite toujours en avant dans la croissance des profits pour quelques-uns, dans l’adoration de l’élite aux commandes, le meilleur moyen pour assurer la survie de l’humanité sera tout simplement de reprendre notre place d’humble locataire de notre planète, de prendre enfin soin de la Terre et de l’environnement en général, afin d’avoir un futur d’Homme respectueux dans ses droits et devoirs à offrir aux générations suivantes ?

Ldh91-R.André / source http://www.begeek.fr/dapres-stephen-hawking-reste-100-ans-a-vivre-238890

 

l’ocytocine, une petite glande en perdition, plutôt chez nos gouvernants préférant l’ocytôtréélu ?

OCYTOCINE , HORMONE favorisant les relations sociales : serions-nous en manque ? Serait-ce un problème de santé publique ?

Par Janlou Chaput, Futura

On attribue de nombreuses vertus à l’ocytocine, cette hormone produite par le cerveau : elle contribuerait à l’attachement des parents pour l’enfant, à l’amour ou encore favoriserait les relations sociales. Une nouvelle étude montre qu’elle a aussi tendance à rendre les hommes plus fidèles.

On dit souvent que l’amour ne dure que 3 ans. Cette assertion pourrait trouver une justification scientifique. Ce délai correspond plus ou moins au temps pendant lequel l’organisme sécrète de l’ocytocine lorsqu’on regarde l’autre. Sans tendresse, peu à peu, les productions diminuent. Mais pour les couples qui entretiennent la flamme, le taux grimpe de nouveau et l’amour peut durer. © Fenias, StockFreeImages.com

Ce n’est pas un philtre d’amour, mais on s’en approche peut-être. L’ocytocine, une hormone bien connue pour son rôle dans l’attachement et la socialisation, favoriserait la monogamie. On sait déjà que c’est le cas chez le campagnol des prairies et une étude allemande émanant de l’université de Bonn montre qu’il en va de même chez l’espèce humaine.

Le contexte : l’ocytocine, hormone de l’amour, une petite glande en perdition ?

Cela n’a rien de romantique mais l’amour pourrait naître dans l’hypothalamus. Cette petite glande perdue au milieu du cerveau se situe à l’interface du système nerveux et du système endocrinien. Elle régule notamment l’appétit et la sexualité, mais ce n’est pas tout : elle sécrète de l’ocytocine, hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation.

Au sein d’un couple, elle favorise le lien qui unit les deux protagonistes. Lors de l’accouchement, elle est produite par les deux parents, et pourrait faciliter le lien fort qui unit la mère à l’enfant, certains scientifiques précisant qu’elle contribuerait aussi à l’instinct maternel. Elle joue d’autres rôles au quotidien puisqu’elle facilite les relations sociales. Elle est même testée comme traitement contre la timidité, favorisant la confiance en soi et confère même du courage.

Chez le campagnol des prairies, l’ocytocine contribue à la fidélité et à la solidité du couple, comme cela a été démontré en 2001. Des scientifiques allemands ont voulu voir s’il en était de même pour notre espèce. Mais des rongeurs à l’Homme, il y a parfois un fossé difficile à franchir. L’hypothèse des chercheurs, dévoilée dans The Journal of Neuroscience, avance que des hommes avec un taux élevé d’ocytocine auraient tendance à se rapprocher plus facilement d’une jolie femme. C’est le cas… uniquement pour les célibataires. Les hommes en couple, eux, préfèrent prendre leurs distances.

 

 L’humain en couple après une décharge d’ocytocine ne s’approcherait pas trop près car il resterait fidèle !!!!

L’étude : l’homme en couple qui fuit les jolies femmes

Cinquante-sept volontaires de la gent masculine ont été recrutés pour le bien de l’expérience. Tous se déclaraient hétérosexuels. Certains entretenaient une relation avec une femme, d’autres non. Une partie des volontaires recevaient une injection d’ocytocine par un spray nasal, les autres inhalaient un placébo. Quarante-cinq minutes plus tard était organisée une rencontre avec une jolie femme, qui venait se placer à 60 cm d’eux.

Ce dernier détail a de l’importance car de manière inconsciente, nous établissons avec autrui ce que l’on appelle une distance sociale. Elle est idéale pour discuter ou marcher avec quelqu’un, mais si on la transgresse et qu’on la réduit en entrant trop dans l’intimité, un sentiment d’inconfort peut naître. Sauf dans le cas d’un flirt ou d’une relation amoureuse, où ces critères sont revus à la baisse.

Or, dans le cas de cette expérience, la distance sociale a été franchie, les deux sujets se retrouvent bien près. Cela n’a dérangé ni les hommes du groupe contrôle ni les célibataires, l’expérimentatrice ayant été jugée attirante. En revanche, les hommes en couple sous ocytocine, qui trouvaient eux aussi la femme séduisante, ont avoué se sentir mal à l’aise et ont reculé de 10 à 15 cm en moyenne. L’hormone rend sociable mais ne favorise pas le rapprochement entre les corps.

L’œil extérieur : la fidélité pour des bébés en meilleure santé

Pour les auteurs de ce travail, les hommes et les campagnols des prairies mâles partagent donc un aspect en commun : l’ocytocine favorise chez eux le goût pour la monogamie. La tentation n’a pas eu d’emprise sur eux puisqu’ils ont fui. En plus d’être considérée comme l’hormone de l’amour, de l’attachement et de la socialisation, elle deviendrait maintenant l’hormone de la fidélité.

En creusant davantage, on peut s’interroger sur l’utilité d’un tel processus dans notre espèce. Pourquoi a-t-on besoin d’entretenir la monogamie, qui est loin d’être une règle absolue dans le monde animal ? Les auteurs ont leur petite idée : en restant fidèle la femme et l’homme contribueraient à l’éducation et à la protection des enfants, leur conférant plus de chances de survivre à un monde hostile.

Quant à la présence et  l’action de « l’ocytocine » dans les relations sociales en communauté, dans la cité, nos gouvernants en semblent totalement dépourvus, « l’ocytôtréélu »  prenant de facto le relais !

Ldh91- R.André

Merci Fillon, le filons droit c’est ailleurs hors de France

  • Le Royaume-Uni bannit l’emploi d’un proche par les députés

    « La décision trouve un écho tout particulier de l’autre côté de la Manche, en pleine affaire Fillon : l’autorité de régulation parlementaire britannique (Ipsa) a décidé ce jeudi de bannir à l’avenir l’emploi par les élus à la chambre des Communes de membres de leur famille ou de relations d’affaires proches. «Nous pensons que l’emploi de « proches » ne répond pas aux pratiques d’emploi modernes qui réclament un recrutement juste et ouvert pour encourager la diversité», a déclaré la présidente de l’Ipsa. En France, un député sur six emploie un membre de sa famille comme collaborateur » Journal LIBERATION du 16.03.17/R.André Ldh91

FLASH BACK’S – Y’se foutent bien de notre gueule ?

La raison d’Etat, c’est des tas de raisons, des tas d’urgence en suspens !

« C’est pas compliqué, en politique, il suffit d’avoir une bonne conscience, pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire! »

2008, 1929, 1908 : quand les crises passées nous avertissent des périls à venir

PAR IVAN DU ROY 1ER AVRIL 2009 / http://www.bastamag.net/2008-1929-1908-quand-les-crises

« Les références à la « grande crise » de 1929 sont nombreuses pour mettre en lumière au regard de l’Histoire les menaces potentielles que comporte l’actuelle récession mondiale : montée de la xénophobie dans les pays industrialisés, regain de nationalisme, tensions entre puissances économiques rivales, radicalisations idéologiques, dérives totalitaires, comme dans les années 1930. Mais un autre soubresaut de l’Histoire vient éclairer d’une inquiétante lumière blafarde le contexte économique et géopolitique actuel : celui de la récession mondiale de 1908, quelques années avant que n’éclate la première boucherie mondiale. »

« Les hommes politiques, on devrait les faire souffler dans le ballon poursavoir qu’ils ont le droit de conduire la France au désastre »

QUELQUES AUTRES FLASH BACK   de  Coluche :Y’se foutent bien de notre gueule !

 La grande différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c’est que de temps en tempsles oiseaux s’arrêtent de voler.

Les hommes politiques sont comme des timbres: de faceils vous sourient et sont figésmais si jamais vous leur passez la main dans le dosalors là ça colle.

Les hommes politiques sont pas tous des voleursmais quand ils vousserrent la mainrecomptez vos doigts.

Savez-vous pourquoi les Français ont choisi le coq comme emblème ?Mais parce que c’est le seul oiseau qui arrive à chanter malgré les pieds dans lamerde.

Le plus dur pour les hommes politiques, c’est d’avoir la mémoire qu’il fautpour se souvenir de ce qu’il ne faut pas dire.

C’est pas compliqué, en politique, il suffit d’avoir une bonne conscience, et pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire!

Pourquoi des mecs élus par nous pour faire ce qu’on veut, au lendemaindes électionsfont ce qu’ils veulent?

Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques,mais ils les répètent! C’est pire!

Les hommes politiques, on devrait les faire souffler dans le ballon poursavoir qu’ils ont le droit de conduire la France au désastre.

Les hommes politiques, il y en a certainspour briller en publicilsmangeraient du cirage.

La popularité, c’est comme le parfum. Un peu, c’est agréableFaut pastomber dans le bocalsinon ça devient une odeur. On la trimbale partout.

Ldh91-R.André