Le droit à l’éducation pour tous.

La rentrée, c’est dans un peu plus d’un mois.

L’accès à l’éducation pour tous, partout sur le territoire de la République est toujours dans l’attente de décisions des élus, de l’administration.

Notre implication dans le Carrefour de l’Action Laïque est plus que jamais nécessaire pour que les discours sur le principe de laïcité  garant de l’égalité  se concrétisent aussi  sur le territoire vendéen.

 Pendant la campagne des législatives,

nous avons interpelé les candidats :

Huit  ont répondu en exprimant leur attachement au principe de « laïcité ». L’un insiste sur le « soutien pour l’enseignement public dans tous les territoires », « la lutte pour des taux d’encadrement plus favorables notamment en milieu rural ». Si « le respect de l’équité entre les écoles et entre les communes » est revendiqué dans un courrier, un autre affirme clairement que « l’argent public doit aller au service public, garant de la laïcité », et en appelle à « des combats communs ». On lit également, justifiant une « inquiétude », qu’« une offensive de l’enseignement privé est trop souvent soutenue et toujours bien écoutée par nos élus. »

Aujourd’hui,  les parlementaires élus ne répondent pas à nos demandes de rencontres.

Dans l’édition du  journal Ouest France, du mardi 1er août, les initiatives de la communauté de communes des Achards appellent le Carrefour d’Action Laïque  à réagir.

Le Carrefour d’Action Laïque sera vigilant sur l’évolution de ce dossier.

Pour la Ligue des Droits de l’Homme, il est indispensable que le service public de l’éducation nationale soit préservé en milieu rural : La carte scolaire doit rester compétence communale. Le droit de l’enfant doit être respecté, les familles doivent bénéficier d’un service public de proximité. A défaut d’école publique dans une commune (ex Martinet), le Maire ne peut s’opposer à toute demande de compensations financières envoyées par la commune d’accueil en respect de la loi républicaine. Le Préfet peut exiger à l’inscription au budget de la CCPA, la contribution basée sur le coût moyen d’un élève de l’école publique en Vendée. A ce sujet on peut s’étonner des différences d’une commune à une autre. L’imposture réside dans l’argument fallacieux entretenu par les tenants de l’école privée et les élus qui les soutiennent, qu’au nom de l’égalité de traitement de tous les enfants, un subventionnement public s’impose, en s’exonérant  en même temps, des obligations imposées au service public, et en revendiquant son caractère propre.

Un Carrefour d’Action Laïque en Vendée.

Action pour une école de la République pour tous, partout en France.

Depuis quelques mois, la section de la LDH de la Roche sur Yon a rejoint  le Carrefour d’Action Laïque de Vendée pour permettre un accès au service public d’éducation pour tous.

Nous oeuvrons, avec différents partenaires, syndicats et associations, pour remettre l’enfant au coeur du système éducatif, pour le libre choix des familles et pour la cohésion sociale.

Nous revendiquons l’égalité d’accès au service public d’éducation sur tous les territoires.

L’intérêt supérieur de l’enfant / accueil, proximité, intégration pour grandir.

Les rentrées désastreuses se succèdent : seuils d’ouvertures et fermetures défavorables, réforme des rythmes scolaires, baisse de la démographie, concurrence du privé. L’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas considéré quand, 66 communes   sur 269  n’ont pas d’école publique, quand, les familles qui revendiquent ce droit à l’éducation sont victimes de pression, quand, des enfants sont obligés dès la maternelle de prendre un bus pour rejoindre l’établissement public le plus proche, c’est à dire à plus de 5 km.

Plusieurs communes sont privées d’école publique : La Boissière des landes, Martinet, Maché …. Pour rappeler la loi, nous nous sommes tournés vers les services de l’état, de la Préfecture et de l’Inspection Académique. Nous déplorons pour l’instant le manque d’engagement garantissant une rentrée 2017 enfin conforme aux besoins des familles.

L’école est un pilier pour faire société /

Voici justement le rôle de l’école :  accepter l’autre dans ses différences en cherchant ce qui est commun. c’est le rôle des élus de construire ce vivre ensemble, cette société qui partage les activités sportives, culturelles, festives, associatives …

Etre bien dans la commune qui sait nous accueillir ? mais …….

Que deviennent des enfants envoyés ailleurs ?

Que partagent-ils avec leurs petits voisins ?

Comment les parents peuvent ils s’investir dans ce vécu au quotidien ?

Essayons ce vivre ensemble dans le respect des convictions de chacun.