3. Les projections

Samedi, en partenariat avec le Cinéma CRÉA

Entrées payantes, tarif réduit

17h : Caricaturistes, fantassins de la démocratie, de Stéphane Valloato

Un film réalisé par Stéphanie Valloatto, co-écrit et co-produit par Radu Mihaileanu (Train de vie, Le Concert, La Source des femmes, etc.) : 12 fous formidables, drôles et tragiques venus des quatre coins du monde, 12 caricaturistes défendant la démocratie au risque de leurs vies, avec comme seule arme un crayon. Ils sont français, tunisien, russe, mexicain, américain, burkinabé, chinois, algérien, ivoirien, vénézuélien, israélien, palestinien… et tous membres de Cartooning for Peace ! Avec les dessinateurs Plantu, Slim, Rayma, Boligán, Zlatkovsky, Kichka, Boukhari, Pi San, Willis From Tunis, Danziger, Zohoré et Glez

> Séance suivie d’un échange avec les caricaturistes Hani Abbas, Mana Neyestani et Willis from Tunis

21h : The cut de Fatih Akin

Dans son film The Cut, le réalisateur revient sur le génocide arménien, l’un des quatre génocides du siècle dernier, et interroge la question du rapport à l’Histoire.

Dimanche, salle bleue du Relais de la Côte de Beauté

Accès libre, entrée gratuite

Sans blessures apparentes (63 mn, 2010), documentaire de Jean-Paul Mari

Ce film évoque les blessures psychologiques de militaires, d’humanitaires ou de reporters ayant travaillé sur des conflits. Selon Yves Boisset, si tous les films étaient comme celui-ci, « Cannes deviendrait une banlieue du Touquet ». Grand prix et prix du public du Festival international du
reportage d’actualité.

> Séance en présence du réalisateur

Reportage sur Hani Abbas (8mn, 2014), de Raphaël Van Singer, de la Radio Télé Suisse

Octobre noir (12 mn, 2011), court métrage d’animation d’Aurel et Florence Corre, La Fabrique production. Musique Ibrahim Maalouf. 17 octobre 1961 à Paris. Cinq jeunes algériens et trois jeunes français sont en route pour manifester pacifiquement contre le couvre-feu instauré par le Préfet de police Maurice Papon. Cette manifestation est l’occasion pour les algériens de montrer leur volonté de dignité. Pour Malek, le protagoniste, elle est signe d’espoir d’un avenir pour sa génération en France. Saïd, le copain de Malek, y trouve l’occasion d’exprimer sa frustration. Les trois français, eux, manifestent pour une France respectant sa devise républicaine. Tous se lancent, confiants, dans les rues de Paris, sûr de leurs droits d’Homme.