La LDH de Lille se félicite de la décision du Tribunal administratif annulant la résiliation du contrat d’association entre le lycée Averroès et l’État. Par ce premier jugement sur le fond du dossier, le tribunal administratif vient de rejeter catégoriquement les prétendus « manquements graves aux principes fondamentaux de la République » invoqués par l’ancien préfet Georges-François Leclerc. En contestant point par point les griefs invoqués à

l’encontre du lycée musulman et en soulignant les graves irrégularités entachant la procédure, le tribunal vient de rétablir enfin la vérité.

En janvier 2024, la section lilloise dénonçait déjà la brutalité de la procédure et le « deux poids deux mesures » évidemment discriminatoire déployé contre le lycée Averroès.

Si nous défendons prioritairement l’enseignement public comme l’instrument indispensable de mise

en œuvre de la citoyenneté, dans le climat actuel d’islamophobie, il est plus que jamais indispensable que les mêmes règles s’appliquent de manière juste et impartiale à tous les établissements privés sous contrat.

À l’heure où ne cessent les révélations sur les violences exercées dans les établissements confessionnels catholiques sans véritables sanctions, ce jugement vient également rétablir une justice. Ce dont se réjouit la LDH, fidèle à ses engagements contre toute discrimination, notamment entre les religions.