Migrant’Scène, Festival de la CIMADE

Samedi 19 novembre à 19h à l’ Univers , 16 rue Georges Danton, lecture théâtrale sur l’exil, musique, film d’animation.
« À rebours du climat politique et médiatique ambiant, les équipes de La Cimade mobilisent les arts, la culture et les moments de convivialité partagée pour porter haut et fort une autre vision de société : où suspicion, peur de l’autre et restriction des droits des personnes exilées laissent la place à l’affirmation solidaire de libertés qui permettent à toutes et tous d’avoir, tout simplement, une vie meilleure. » Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade

Appel à la Marche mondiale pour le climat

Appel à la Marche mondiale pour le Climat – Solidarité Nord-Sud avec la journée d’actions et de mobilisation générale pour le Climat.
Manifestation ce samedi 12 novembre à 14h30, Porte de Paris à Lille Partout dans le monde, les marches sont un moyen de faire converger les habitants d’un même territoire, engagés dans différents niveaux d’actions. Elles sont l’occasion de faire reconnaître différentes formes de lutte ou d’action,des petits pas à la désobéissance civile. Lors du dernier congrès de juin, la LDH s’est clairement et résolument engagé dans la lutte pour la « défense du Climat ».

12 novembre 22

Solidarité avec Naplouse

La section lilloise de la LDH s’associe à la mobilisation portée par l’association Amitiés Lille Naplouse (ALN) pour faire entendre la gravité des événements en cours actuellement en Cisjordanie, particulièrement à Naplouse.

La ville vit sous blocus israélien depuis plus de deux semaines et des incursions ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, entraînant le décès de 5 palestiniens. Depuis le mois d’octobre, ce sont 29 Palestiniens qui ont été tués par les forces d’occupation en Cisjordanie. Les partenaires de l’ALN, l’association Project Hope nous font part quotidiennement de l’enfer subit par la population locale et de l’impossibilité d’entrer ou de sortir de la ville. C’est pourquoi ALN organise un rassemblement ce dimanche à 11h au métro Wazemmes à Lille. La LDH se joindra à ce rassemblement et est signataire du document d’ALN.

Débat « Comment l’État s’attaque à nos libertés » avec Pierre Januel et Julien Talpin

Le 19 octobre, de 18h30 à 20h30, à L’École supérieure de Journalisme de Lille (ESJ), la section lilloise de la LDH avec l’Observatoire des libertés associatives et Politis, a organisé un débat avec Pierre Januel, autour de son livre « Comment l’Etat s’attaque à nos libertés« .
Julien Talpin (chercheur au CNRS) y a présenté les travaux de l’Observatoire des libertés associatives.

Lien vers la captation de l’intervention : https://youtu.be/6EMQfz765-I

Après la loi séparatisme, comment l’État s’attaque aux libertés associatives 

Il y a quelques semaines, le Préfet de la Vienne demandait le remboursement d’une subvention versée à Alternatiba. En cause ? L’organisation d’une formation à la désobéissance civile, qui ne serait pas compatible avec le Contrat d’Engagement Républicain (CER). Créé par la loi « séparatisme », le CER doit désormais être signé par toutes les associations demandant un financement ou un agrément aux pouvoirs publics. Cette mesure apparait comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des associations et des collectivités locales, incitant à la docilité. Ajouté à la dissolution facilitée des associations permise par cette même loi, et à d’autres dispositifs existants  tels que les cellules de lutte contre l’islamisme radical et le repli communautaire (CLIR), ce nouveau cadre législatif fait craindre le pire pour les libertés associatives. Dans quelle mesure ce contexte s’inscrit-il dans une tendance plus profonde de durcissement des relations Etats/société civile ? Certaines associations sont-elles davantage ciblées que d’autres ? La liberté d’association est-elle remise en cause ? Comment réagir et quelles ripostes s’organisent déjà ?  

Venez nombreux pour débattre de ces questions le 19 octobre à l’ESJ! Un partenariat de la LDH Lille et de l’Observatoire des libertés associatives

Un massacre colonial à Paris, 17 octobre 1961

Ce 17 octobre 1961, des dizaines de millier d’Algériennes et d’Algériens se dirigent des bidonvilles où ils et elles vivent vers le centre de Paris. Le FLN a appelé à une démonstration de masse pacifique pour protester contre le couvre-feu visant exclusivement les « Français musulmans algériens » de région parisienne depuis le 5 octobre. Le Préfet de police de Paris, Maurice Papon, sous autorité du premier ministre, Michel Debré, doit empêcher l’accès au cœur de la capitale et pour cela mater dans le sang la manifestation : les blessé·e·s et les mort·e·s se comptent par centaine. Des corps sont repêchés dans la Seine jusqu’à plusieurs jours après cette nuit de répression. 12 000 à 15 000 Algérien·ne·s sont raflé·e·s. Un millier d’Algériens sont renvoyés « dans leur douar d’origine », livrés à l’armée française à leur arrivée.

Depuis les travaux de Jean-Luc Einaudi en 1991, la connaissance historique du 17 octobre 1961 progresse. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un crime d’État impliquant les plus hautes sphères du pouvoir. Mais la reconnaissance institutionnelle de ce massacre et de ses responsables n’est pas au rendez-vous. Le 17 octobre 1961 comme d’autres massacres coloniaux s’inscrit dans une longue histoire qui se perpétue aujourd’hui dans le sort réservé aux travailleurs et travailleuses sans-papiers, dans les violences et crimes policiers à l’encontre des populations des quartiers populaires, d’où le racisme ne peut pas être exclu.

le 15 octobre 2022 à 15 heures 42 rue Bernos (Métro Fives) Projection débat du film « Octobre à Paris ? »

Exposition-Photos sur la marche de Lille à Paris suivie d’un repas convivial 42 rue Bernos à 18 h

Journée mondiale pour le droit à l’avortement le 28 septembre


En raison de l’actualité mondiale, la LDH rappelle d’autant plus sa volonté de faire du droit à l’avortement un droit sécurisé, gratuit et universel.
Rassemblement le 28 septembre de 17h à 19h , Place de la République à Lille, pour être aux côtés du planning familial, de La maison des femmes et de plusieurs associations féministes de la région.
Plus d’informations sur la situation du droit à l’avortement ? Téléchargez le flyer