VIOLENCES POLICIERES : L’ETAT HORS LA LOI.

Après un Eté marseillais marqué par la mort de Mohammed tué par la police, la mutilation d’Abdelkarim par un tir de LBD, l’amputation d’une partie du crâne d’Hedi dans le sillage des soulèvements urbains à la suite de la mort de Nahel. la LDH, en partenariat avec la librairie Transit vous invitent à une rencontre pour débattre des logiques des violences policières:

Retrouvons-nous le samedi 3 février à 18h

À SOLIDAIRES 13, 29 Bd Longchamp Marseille 13001

En présence d’Arié ALIMI

Arié Alimi, avocat et membre du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme, défend les victimes de violences policières depuis vingt ans. Fondé sur l’analyse de dossiers judiciaires auxquels il a eu accès, l’auteur revient dans son ouvrage intitulé l’Etat Hors-la-loi sur les différentes fonctions de la Police. Il pose la question fondamentale : 

la violence est-elle constitutive du pouvoir, un moyen de son exercice ou une condition de sa possibilité ? 

Soutien aux occupant.e.s d’immeubles vides, verbalisé

Le 9 février, Place Sadi Carnot, un rassemblement pour le droit au logement
de personnes à la rue qui occupent des logements vides est verbalisé par la
police : le montant des amendes dépasse au total 4 000€ !
Depuis mars 2020, une quarantaine de personnes, dont 11 enfants, occupent un immeuble vide, 1 place Sadi Carnot, qu’une société immobilière projette de transformer en hôtel de luxe.

Fin janvier 2021, les habitant.es reçoivent via jugement un ordre d’expulsion sans délai en pleine trêve hivernale !
Le 9 février, à 13h, les habitant.es de l’immeuble se postent à leurs fenêtres, tendent des banderoles expliquant leur situation, à grand renfort de prises de parole au mégaphone. Une cinquantaine de personnes sont mobilisées à cette occasion pour dénoncer une nouvelle expulsion sans solution. Certaines répondaient à l’appel du Collectif El Manba, d’autres étaient des habitant.es du quartier qui s’étonnaient en face du déploiement de cinq cars de police, des journalistes étaient présents.
Le rassemblement était pacifique, des petits groupes porteurs de masques
discutaient, proposaient des tracts. Au prétexte que le rassemblement n’avait pas été déclaré, les policiers ont effectué des contrôles d’identité auprès de l’ensemble des présent.es.

Sans sommation, sans prévenir ni expliquer que c’était pour dresser des contraventions d’un montant de 135 €.
Une quinzaine de personnes a même reçu deux amendes de 135 €, certain.es pour le même motif (deux amendes identiques pour participation à un rassemblement interdit), d’autres pour non port du masque alors qu’il serait facile de prouver le contraire.
Nous dénonçons ce déploiement disproportionné de forces de police, refusons cette politique d’intimidation infantilisante et demandons la levée des contraventions. La Préfette de Marseille interdit une manifestation de solidarité pour des raisons sanitaires : simultanément la justice expulse et met des réfugiés dans une situation sanitaire dangereuse.
Nous vous donnons rendez-vous à la grande manifestation pour le droit au logement samedi 27 mars qui aura lieu dans 21 pays d’Europe.
Une démarche collective de solidarité aux personnes verbalisées est lancée.
Collectif El Manba / Collectif du 5 novembre / Un Centre-ville pour tous / La Cimade / Legal Team / Ligue des Droits de l’Homme / MRAP

Appel à manifester contre la Sécurité Globale, en hommage à Zineb Redouane

Pour un autre choix de société
Tou-tes ensemble, manifestons Samedi 5 décembre 2O2O,
14h, Vieux-Port, Marseille

Pour exiger le retrait total de la loi dite de Sécurité Globale,
Pour mettre fin à la technopolice et à cette surveillance globale qui envahit nos villes et nos vies,
Contre les violences policières,
En hommage à Zineb Redouane,
Contre la précarité,
Pour exiger un autre choix de société,
Pour le progrès social et écologique,


Premiers signataires,

Ligue des Droits de l’Homme Marseille, La Quadrature du Net,

Marseille contre les violences policières, CGT 13, FSU13,

Gilets Jaunes – Marseille Centre, MRAP13, SNUipp13, La Cimade Marseille, Solidaires 13, SUD Éducation 13, Solidaires Étudiant-e-s Aix-Marseille,

UNL 13, Place Publique 13, Collectif du 5 Novembre, BDS Marseille,

CNT-SO 13, Marseille Révoltée, Extinction Rébellion Marseille,

UNEF AIX-MARSEILLE, FSE Marseille, SNES-FSU AIX MARSEILLE,

PARTI DE GAUCHE 13, LP13, PCF 13, UL CNT 13, NPA 13, Confluences

Marseille Nice – Reconnaissance faciale dans les lycées : un recours pour faire barrage à la surveillance biométrique

Communiqué commun

Quatre organisations – La Quadrature du Net, la Ligue des droits de l’Homme, CGT Educ’Action des Alpes-Maritimes et la Fédération des Conseils de parents d’élèves des écoles publiques des Alpes-Maritimes – viennent de déposer un recours devant le tribunal administratif de Marseille pour demander l’annulation de la délibération du conseil régional autorisant la mise en œuvre d’une expérimentation de reconnaissance faciale dans deux lycées de la région.

Ce recours intervient alors que la polémique enfle après que la mairie de Nice ait annoncé expérimenter la reconnaissance faciale dans le cadre du carnaval. Lire la suite

 Appel à rassemblement ‘Avec Théo et les autres victimes’ à l’initiative du Cran, de la LDH, du Mrap, de SOS Racisme, de la CGT et de la FSU : le samedi 18 février 2017, à Paris, à 15h, place de la République. D’autres rassemblements seront organisés en France

Avec Théo et les autres victimes
Rassemblement à Paris, samedi 18 février 2017,

à 15h, place de la République.
A l’initiative des organisations suivantes : Cran,

Ligue des droits de l’Homme, Mrap, SOS

Racisme, CGT et FSU
Les faits qui se sont produits à Aulnay-sous-Bois

sont graves.
Le déni par les autorités policières, les

déclarations racistes qui en ont suivi sont

inacceptables. Inacceptables pour les premiers

visés, qui supportent quotidiennement des

contrôles dont chacun sait qu’ils n’ont qu’un très

lointain rapport avec la réalité de la délinquance.
Inacceptables pour toutes celles et ceux qui

souhaitent bénéficier d’une police respectueuse

des personnes et de leurs droits, garante des

libertés et de la sécurité publique.
Inacceptables, enfin, pour la police elle-même,

dont l’honneur est entaché par ces

comportements.
Lorsque des agents ayant autorité outrepassent

leurs droits et violent ceux des autres, ils

menacent le pacte républicain qu’ils sont chargés

de défendre.
Les faits qui se sont déroulés à Aulnay sont

d’une exceptionnelle gravité. Mais ils sont loin

d’être isolés. Il est temps d’y porter un coup

d’arrêt, temps de réaliser qu’au-delà des faits

incriminés, c’est l’ordre public lui-même qui est

mis en cause, et, avec lui, la sécurité de toutes et

tous.
Nous rappelons avec force que la loi puise sa

force dans le fait qu’elle vaut pour tous et que la

République n’a d’avenir que dans le respect de

sa devise.
C’est pourquoi nous appelons toutes celles et

ceux qui ont à cœur les valeurs d’humanité,

toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité

et la fraternité au racisme et au mépris social,

toutes celles et ceux qui jugent urgent de rétablir

la confiance entre les citoyens et les forces de

l’ordre, à organiser des rassemblements

largement unitaires de solidarité et de

protestation le samedi 18 février 2017, en

soutien à Théo, contre des dérives policières

auxquelles il faut porter un coup d’arrêt.
Nous appelons le gouvernement à prendre la

mesure de la gravité des événements et à

prendre en compte les propositions portées par

la société civile en matière de lutte contre le

racisme et de sécurité publique.