Loi Climat : « La Marche d’Après » : Le 9 mai à 14h30 à MARSEILLE

Communiqué de presse

À Marseille, plusieurs collectifs et associations appellent à manifester dimanche 9 mai 2021 suite à un appel national contre la loi Climat et Résilience votée à l’Assemblée nationale.
Le 28 mars dernier, plus de 160 villes dont Marseille se sont mobilisées pour demander, à la veille de l’examen de la loi Climat à l’Assemblée Nationale, une VRAIE loi Climat, ambitieuse et défendant les mesures proposées par les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC).
Les débats sur la loi Climat et Résilience ont pris fin à l’Assemblée nationale et force est de constater que le texte, déjà bien en deçà des propositions émises par la CCC et de ce qu’il faudrait pour atteindre les objectifs de réductions des émissions de gaz à effet-deserre que la France s’est fixés, a encore été raboté par les députés.
Plus de doute : malgré la reconnaissance juridique de la responsabilité de l’État Français dans la crise climatique (jugé responsable de « manquements dans la lutte contre le changement climatique » et condamné pour « préjudice écologique » par le Tribunal Administratif de Paris le 3 février 2021), malgré les promesses d’Emmanuel Macron, la convention et les mobilisations citoyennes pour le climat, le gouvernement ne fera rien pour respecter ses engagements.
En l’état actuel, la loi Climat et Résilience ne permettra pas de nous assurer un avenir juste et soutenable. Le gouvernement d’Emmanuel Macron continue à mener une politique à des années lumières des enjeux climatiques et de la volonté démocratique. Pourtant, l’urgence n’a jamais été aussi criante dans un monde ravagé par la Covid-19 et sous la menace du dérèglement climatique dont l’intensité s’accroît un peu plus chaque jour à mesure que le gouvernement garde le silence.
Construisons l’après.
« Loi climat : la marche d’après » c’est l’appel à nous réunir une nouvelle fois dans la rue, partout en France le 9 mai pour clamer le désaveu généralisé de cette loi Climat.
A Marseille, nous marcherons pour montrer que si le gouvernement avance à rebours de l’Histoire, nous sommes déjà en train de construire l’après, que la force citoyenne existe et que des alternatives émergent déjà des associations, des citoyens et de nos rêves.
Nous invitons tous les habitant.es et citoyen.nes à nous rejoindre le dimanche 9 mai 2021 à 14h30 au Palais Longchamp pour une marche revendicative et festive où les associations s’exprimeront sur les thématiques défendues par la CCC (se déplacer,
consommer, se loger, se nourrir…) des luttes en cours dans notre région et de leurs succès.
Car si Emmanuel Macron ne s’est pas mis en marche pour le climat, nous le faisons déjà !
Appel à la mobilisation lancé par :
GreenPeace Marseille, Alternatiba Marseille,…

Ne laissons pas le racisme se développer à Marseille

Le journal Marsactu a révélé le 27 avril les propos intolérables tenus par Monsieur Christian Tommasini, Président du yachting club de la Pointe Rouge à Marseille, lors du conseil portuaire en date du 22 février et auquel participaient des élus de la République, sans qu’il soit mis fin ni à ces propos ignobles ni même à la réunion.
Nous ne pouvons accepter cette parole raciste et sa banalisation. Nous réaffirmons que le racisme n’est pas une opinion mais un délit passible de sanctions pénales.
De tels propos ne sont pas isolés et le silence complice, des membres de cette assemblée et des représentants de la Métropole, sont tout autant condamnables.
Nous demandons à la Métropole d’engager les poursuites qui s’imposent.
La libération de la parole raciste n’est pas le fruit du hasard. Depuis trop longtemps des responsables politiques jouent avec le feu en stigmatisant une partie de nos concitoyens.
La loi confortant les principes de la République et de lutte contre le séparatisme, sous couvert d’indivisibilité de la République, renforce ce processus, remet en cause le principe d’égalité des citoyens et intensifie leur contrôle y compris dans leur expression politique et
associative.
La surenchère, raciste et xénophobe, n’est jamais loin, à fortiori dans un contexte électoral qui s’engage.
Ce racisme est banalisé par l’expression quotidienne de chroniqueurs invités permanents de certains medias au prix d’un amalgame simpliste qui assimile musulmans, « problèmes des banlieues », islamisme et terrorisme.
Nous sommes tout autant inquiets par l’usage et la progression de ces discours véhiculés par tous ceux qui courent derrière l’extrême-droite.
Aujourd’hui, l’histoire de Marseille se rappelle à nous, des ratonnades de 1973 au crime raciste d’Ibrahim Ali !
Cette histoire, c’est aussi notre résistance et nous en appelons à la vigilance de toutes et tous, à la mobilisation massive de tous les citoyens pour combattre ce fléau.
Premiers signataires :
LDH Marseille, Approches Cultures et Territoires, Mémoires en Marche, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille, Collectif du 17 octobre 1961, Libre Pensée13, Coordination Contre le Racisme et l’Islamophobie, Confluences, Un Centre Ville Pour Tous, Associations Conscience, ATTAC Marseille, Francas13, Ancrages, Réinventer la Gauche,
RESF13, Collectif 5 Novembre, Collectif Citoyens du 3, Brouettes et Compagnie, CCFD Terre Solidaire, FSU13, Résister aujourd’hui, Solidaires13, Réseau Hospitalité Marseille, Alternatiba Marseille, UD CGT13, Mouvement de la Paix, RUSF13, La Cimade Marseille …/…

Marseille le 30 avril 2021

Aucune parole raciste ne doit être banalisée !

Le journal Marsactu a révélé le 27 avril des propos intolérables tenus par Monsieur Christian Tommasini, président du yachting club de la Pointe Rouge à Marseille, lors du conseil portuaire en date du 22 février.
Confronté à un problème d’incivilité, il aurait déclaré : « « Alors, je ne suis pas raciste, mais maintenant il y en a marre des Arabes ». …. »Je m’en fous ! Le jour où il faudra s’armer, je serai le premier à aller faire de la ratonnade »….“Ils profitent de la demi-heure de parking gratuite… en plus, que des melons, que des Arabes. Pas un blond, un blanc, un qui est bien comme il faut, non, que des Arabes”.
Les citoyens de cette ville se doivent d’avoir une réaction forte et unanime pour dénoncer ces propos racistes, haineux et d’appel à la violence nous renvoyant aux ratonnades meurtrières des années 70 à Marseille.
Le racisme n’est pas une opinion, mais un délit, passible de poursuites pénales et nous saisissons ce jour, Mr le Procureur de la République.
Nous demandons également à la Présidente de la Métropole et à Monsieur Didier Réault, qui la représentait dans cette réunion, de sanctionner ces propos et de prendre toutes dispositions sur la gouvernance du YCPR.
Marseille le 27 avril 2021

Marseille, toujours capitale du mal logement

Manifestation samedi 27 Mars :

Départ à 12h Place Cadenat, 3e arr.
Deuxième point de ralliement à 14h30 aux Reformés, 1er arr.

D’Amsterdam à Athènes, de Bruxelles à Barcelone… Dans toute l’Europe nous nous mobilisons pour un logement digne et abordable pour tous et pour toutes.
À Marseille, l’effondrement de deux immeubles rue d’Aubagne, a souligné de façon dramatique l’ampleur de la question du mal logement.
C’est le résultat de la politique menée depuis des années par la ville, puis maintenant par la Métropole, par Euroméditerranée, par la Soleam….


Collectifs, associations, syndicats, regroupements d’habitant.e.s, nous défendons le droit au logement et le refus de la spéculation immobilière qui nous chasse des centres-villes. Marseille doit incarner un contre-modèle : une ville populaire, y compris en son centre, qui se bat avec ses habitants pour offrir un logement digne et durable à toutes et tous !

Les bailleurs sociaux doivent cesser de se comporter comme des marchands de sommeil pour que les habitant.es des quartiers populaires aient des logements dignes et décents qu’ils et elles réclament depuis des dizaines d’années. Dans une période d’expansion de la précarité, la garantie d’un logement pour tou-te-s est plus qu’une priorité, et il n’est pas acceptable de laisser des étudiant-e-s, ou quiconque, dormir dans la rue.
Nous interpellons les pouvoirs publics pour des solutions urgentes et immédiates :
– Une solution rapide et pérenne pour tous les délogés
– La généralisation et l’application effective des permis de louer
– L’arrêt de la répression contre les sans-abris, les personnes vivant dans des squats et l’arrêt des expulsions.
– La réquisition des logements vides.
– L’application effective de la loi DALO (Droit au logement opposable)
– L’hébergement par l’OFII de tous les demandeurs d’asile
– L’hébergement par le conseil départemental de tous les mineurs isolés sans condition.
– Les mêmes droits aux logements CROUS pour les étudiant-e-s françai-se-s et étrangèr-e-s.
Et toujours :
– La poursuite et la condamnation de tous les marchands de sommeil (privés comme publics, petits propriétaires comme bailleurs sociaux).
– La mise en oeuvre effective d’une politique ambitieuse de réhabilitation de l’habitat indigne et des passoires thermiques, pour une ville qui se renouvelle plus qu’elle ne s’étale.
– La construction de logements sociaux et très sociaux et de logement CROUS correspondant aux besoins et leur rééquilibrage à l’échelle des quartiers.
– L’encadrement des loyers
– La hausse des aides locatives pour les foyers modestes
– La transformation des droits d’occupation précaires des logements CROUS en baux de droit commun.
Pour que Marseille ne devienne pas le siège des multinationales au détriment de sa population.
Pour une ville accueillante et populaire et durable.

Les signataires : Amicale des locataires des Olives / Association Synonyme d’Entraide / Action Antifasciste Marseille / Commando Ultras / ANV-COP21/ Assemblée de la Plaine / Association soutien 59 St-Just /
Association de locataires Il fait bon vivre dans ma cité Air Bel / Attac Marseille/ CHO3/ Collectif Air Bel / Collectif 59 St-Just /

Collectif du 5 novembre, Noailles en colère / Collectif Cabucelle / Collectif Dahdah / Collectif El Manba / Collectif Les minots de Noailles /

Collectif On se laisse pas faire 15 / Comité des travailleurs privés d’emploi et précaires CGT des Bouches du Rhône (CTPEP 13) / Un Centre-Ville pour Tous (CVPT) /

CFDT 13 Habitat/ Extinction Rébellion / FSU 13 / Ligue des droits de l’Homme Marseille / Solidaires Étudiant.e.s Aix-Marseille /

Sud Logements Social / MRAP 13 / MTP/ Rencontres tsiganes / Syndicat des quartiers populaires de Marseille (SQPM)/ UD-CGT/

Union locale de la CNT 13 (UL CNT 13) / Union syndicale Solidaires 13
Les Usagers de la Pada Marseille

Appel à actions contre la loi Sécurité Globale, contre la technopolice et pour nos libertés

Mobilisation générale du 13 au 20 mars partout en France :
https://stoploisecuriteglobale.fr/#carte

RASSEMBLEMENT – CONFÉRENCE DE PRESSE MARDI 16 MARS à
12h 30 PRÉFECTURE MARSEILLE
MANIFESTATION SAMEDI 20 MARS 14h VIEUX PORT

Nouveau schéma du maintien de l’ordre,
Loi « séparatisme »,
Décrets élargissant le fichage politique,
Loi sécurité globale,

Alors que la question policière a été portée au premier plan du débat public avec la révélation par des vidéos amateurs puis par la presse de la multiplication des excès, abus et violences illégitimes des forces de l’ordre,


Alors que depuis des années des dispositifs techno-sécuritaires de plus en plus liberticides se multiplient partout dans nos villes et nos vies,


Alors que le gouvernement poursuit cette surenchère sécuritaire avec le foisonnement de lois et décrets répressifs et liberticides, faisant de chaque citoyen une menace,


Alors que depuis le 8 novembre s’exprime, partout en France, l’opposition à cette proposition de loi déjà adoptée par l’assemblée nationale et en débat au sénat,


Alors que la réécriture de l’article 24 ne règle rien sur le fond,


Agissons pour nos libertés !
Refusons une société de surveillance généralisée !
Exigeons de vraies réponses à l’insécurité sociale !

Premiers signataires :
ATTAC Marseille, QUADRATURE DU NET, LDH Marseille, LA CIMADE Marseille, SUD SOLIDAIRES 13, UNL 13, CRI Marseille, MARSEILLE RÉVOLTÉ, EXTINCTION RÉBELLION Marseille, GILET JAUNE Marseille,

FSU 13, Collectif d’échanges citoyens du pays d’Aix,
MARSEILLE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES, SQUALES MARSEILLE, LIBRE PENSÉE 13, …/…

Soutien aux occupant.e.s d’immeubles vides, verbalisé

Le 9 février, Place Sadi Carnot, un rassemblement pour le droit au logement
de personnes à la rue qui occupent des logements vides est verbalisé par la
police : le montant des amendes dépasse au total 4 000€ !
Depuis mars 2020, une quarantaine de personnes, dont 11 enfants, occupent un immeuble vide, 1 place Sadi Carnot, qu’une société immobilière projette de transformer en hôtel de luxe.

Fin janvier 2021, les habitant.es reçoivent via jugement un ordre d’expulsion sans délai en pleine trêve hivernale !
Le 9 février, à 13h, les habitant.es de l’immeuble se postent à leurs fenêtres, tendent des banderoles expliquant leur situation, à grand renfort de prises de parole au mégaphone. Une cinquantaine de personnes sont mobilisées à cette occasion pour dénoncer une nouvelle expulsion sans solution. Certaines répondaient à l’appel du Collectif El Manba, d’autres étaient des habitant.es du quartier qui s’étonnaient en face du déploiement de cinq cars de police, des journalistes étaient présents.
Le rassemblement était pacifique, des petits groupes porteurs de masques
discutaient, proposaient des tracts. Au prétexte que le rassemblement n’avait pas été déclaré, les policiers ont effectué des contrôles d’identité auprès de l’ensemble des présent.es.

Sans sommation, sans prévenir ni expliquer que c’était pour dresser des contraventions d’un montant de 135 €.
Une quinzaine de personnes a même reçu deux amendes de 135 €, certain.es pour le même motif (deux amendes identiques pour participation à un rassemblement interdit), d’autres pour non port du masque alors qu’il serait facile de prouver le contraire.
Nous dénonçons ce déploiement disproportionné de forces de police, refusons cette politique d’intimidation infantilisante et demandons la levée des contraventions. La Préfette de Marseille interdit une manifestation de solidarité pour des raisons sanitaires : simultanément la justice expulse et met des réfugiés dans une situation sanitaire dangereuse.
Nous vous donnons rendez-vous à la grande manifestation pour le droit au logement samedi 27 mars qui aura lieu dans 21 pays d’Europe.
Une démarche collective de solidarité aux personnes verbalisées est lancée.
Collectif El Manba / Collectif du 5 novembre / Un Centre-ville pour tous / La Cimade / Legal Team / Ligue des Droits de l’Homme / MRAP

SÉCURITÉ GLOBALE

MANIFESTONS LE SAMEDI 16 JANVIER
14h VIEUX PORT MARSEILLE

SÉCURITÉ GLOBALE.
VIOLENCES POLICIÈRES.
NOUVEAU SCHÉMA DU MAINTIEN DE L’ORDRE.
FICHAGE DES OPINIONS POLITIQUES, DES CONVICTIONS RELIGIEUSES, DES APPARTENANCES SYNDICALES ET ASSOCIATIVES, DES TROUBLES PSYCHOLOGIQUES.
PROJET DE LOI CONFORTANT LE RESPECT DES PRINCIPES DE LA RÉPUBLIQUE.
REFUSONS CETTE POLITIQUE SÉCURITAIRE ET LES ATTEINTES AUX LIBERTÉS FONDAMENTALES.

Alors que les sénateurs devront prochainement se prononcer sur le projet de loi « sécurité globale », partout en France de nouvelles manifestations seront organisées pour faire entendre notre désapprobation face à cette frénésie sécuritaire.
Alors que depuis des mois se font entendre dans le pays de justes revendications pour la justice et le progrès social, pour la réduction des inégalités et une autre répartition des richesses, pour l’accès aux droits économiques, sociaux, culturels et à leur effectivité, pour faire entendre l’exigence démocratique, le gouvernement, faute de répondre aux vraies questions sociales et politiques, n’envisage que l’affirmation de son autorité.
Nous refusons que la France soit le pays des violences policières, des atteintes à la liberté d’informer et de manifester, du contrôle de masse.
Nous resterons mobilisés jusqu’au retrait.
A l’appel de :
CGT 13
SOLIDAIRES13
LDH Mlle
CRI Mlle
FSU 13
UNL 1CFDT 13
CNT 13
ATTAC Mlle
Place Publique 13
MRAP 13
Quadrature du Net
Collectif d’échanges citoyens du pays d’Aix
UNEF Aix Mlle
Marseille révolté
Extinction Rébellion Mlle
Gilets Jaunes Mlle centre
VISA13
SNUIPP13
La Cimade Mlle

Appel à manifester contre la Sécurité Globale, pour les libertés, le 12 décembre, Marseille

Tou-tes ensemble, manifestons Samedi 12 décembre, 14h, Vieux-Port de Marseille.
Pour exiger le retrait total de la loi dite de Sécurité Globale.
Pour le retrait du nouveau Schéma national du maintien de l’ordre
Pour mettre fin aux violences policières.
Pour dénoncer l’extension du fichage politique décidée par le gouvernement.
Pour faire échec au livre blanc de la sécurité intérieure.
Pour stopper les projets technopoliciers à Marseille et partout sur le territoire.
Pour mettre fin à quarante ans de dérives sécuritaires.
Pour la défense de nos libertés.
Pour le progrès démocratique, social et écologique.

Le gouvernement persiste et signe, en dépit des mobilisations historiques massives contre sa dérive autoritaire, et après ses basses manoeuvres pour étouffer la contestation en prétendant « réécrire » l’article 24 de la proposition de loi sur la Sécurité Globale.
D’un côté, il vient d’adopter le projet de loi sur le séparatisme, qui restreint à son tour les libertés publiques au nom de l’affirmation des « principes républicains ». De l’autre, il vient de faire publier trois nouveaux décrets engageant un fichage massif de militantes et militants politiques.

Quand Emmanuel Macron annonce un « Beauvau de la sécurité» pour tenter de rassurer l’opinion publique, son ministre de l’intérieur Gérald Darmanin s’empresse de voir dans cette initiative la « première pierre de la grande loi de programmation de la sécurité intérieure que les forces de l’ordre méritent depuis longtemps ». Derrière cette annonce d’une nouvelle loi sécuritaire, on devine la volonté du gouvernement de mettre en oeuvre au plus vite les préconisations du livre blanc de la sécurité intérieure, lequel réclame le triplement du budget de la police, la prolifération de la surveillance numérique et du contrôle biométrique.
Le gouvernement continue de faire la sourde oreille tout en s’adonnant à une piteuse communication de crise pour tenter d’étouffer la contestation. Pour l’heure, il n’a nulle intention de mettre un coup d’arrêt à sa fuite en avant sécuritaire.
Localement aussi, nous nous heurtons à une fin de non recevoir : à Marseille, la nouvelle majorité municipale refuse toujours d’honorer sa promesse de mettre un terme à l’expérimentation de la vidéosurveillance automatisée et à son prototype de police prédictive, l’« observatoire Big Data de la tranquillité publique ».
Déterminé.e.s à défendre nos droits contre la répression, la surveillance et le musellement des libertés, nous serons de retour dans la rue ce samedi 12 novembre pour exiger le retrait de la loi dite « de Sécurité Globale », et du Schéma national du maintien de l’ordre. C’est là un préalable indispensable. Au-delà, c’est l’ensemble des politiques sécuritaires, la violence systémique et la technologisation toujours plus poussée du contrôle social que nous entendons battre en brèche.
Rendez-vous, à Marseille, SAMEDI 12 DÉCEMBRE, à 14h au Vieux-Port, pour
marcher de nouveaux pour les libertés.
Premiers signataires,
La Quadrature du Net
La Ligue des Droits de l’Homme Marseille
Marseille révoltée
UNL 13
Confluences
Youth for Climate Marseille
Gilets Jaunes Marseille Centre

Appel à manifester contre la Sécurité Globale, en hommage à Zineb Redouane

Pour un autre choix de société
Tou-tes ensemble, manifestons Samedi 5 décembre 2O2O,
14h, Vieux-Port, Marseille

Pour exiger le retrait total de la loi dite de Sécurité Globale,
Pour mettre fin à la technopolice et à cette surveillance globale qui envahit nos villes et nos vies,
Contre les violences policières,
En hommage à Zineb Redouane,
Contre la précarité,
Pour exiger un autre choix de société,
Pour le progrès social et écologique,


Premiers signataires,

Ligue des Droits de l’Homme Marseille, La Quadrature du Net,

Marseille contre les violences policières, CGT 13, FSU13,

Gilets Jaunes – Marseille Centre, MRAP13, SNUipp13, La Cimade Marseille, Solidaires 13, SUD Éducation 13, Solidaires Étudiant-e-s Aix-Marseille,

UNL 13, Place Publique 13, Collectif du 5 Novembre, BDS Marseille,

CNT-SO 13, Marseille Révoltée, Extinction Rébellion Marseille,

UNEF AIX-MARSEILLE, FSE Marseille, SNES-FSU AIX MARSEILLE,

PARTI DE GAUCHE 13, LP13, PCF 13, UL CNT 13, NPA 13, Confluences

DÉTRESSE ALIMENTAIRE A MARSEILLE

« Les associations tirent le signal d’alarme et demandent la mise en place d’une aide alimentaire inconditionnelle et adaptée »

Communiqué de presse du 26 mai 2020

L’alerte a été lancée à de multiples reprises : la crise liée au COVID exacerbe les inégalités et impacte avec une grande violence le quotidien des personnes les plus vulnérables.

Toutes celles et ceux qui dépendent des économies informelles, qui travaillent de manière précaire, ou qui n’ont pas accès aux aides légales du fait de leur situation administrative ou faute d’un accompagnement social adapté, ont été fortement impacté.e.s par une baisse drastique de leurs moyens de subsistance.

De trop nombreuses personnes survivent à Marseille dans des conditions d’extrême dénuement et les bouleversements actuels amplifient et agissent comme un coup de projecteur sur les difficultés à répondre aux besoins élémentaires y compris celui de se nourrir.

C’est pourquoi il est demandé aux pouvoirs publics, depuis le début de l’état d’urgence sanitaire, de mettre en œuvre un dispositif permettant un accès inconditionnel à des aides alimentaires suffisantes, adaptées et facilement accessibles à toutes personnes en ayant besoin.

La question de l’accès à l’alimentation préexistait à la crise, mais les besoins ont été démultipliés et vont perdurer bien au-delà de la sortie du confinement. L’aide publique engagée à Marseille n’est pas à la hauteur des enjeux et les actions mises en place par l’État et les collectivités locales ont immédiatement été saturées.

Si des actions d’urgence coordonnées entre associations nationales et locales, des initiatives autonomes et solidaires, ont permis provisoirement d’aider des milliers de familles, cela se révèle encore largement insuffisant.

La disproportion entre les besoins et les réponses institutionnelles est abyssale.

Les associations préconisent des mesures concrètes.

Des engagements doivent être pris par les pouvoirs publics pour apporter des solutions coordonnées et adaptées aux différents contextes de vie des personnes concernées et a minima :

  • Des restaurants sociaux dans tous les quartiers ;
  • Des colis alimentaires facilement accessibles sur tout le territoire ;
  • Une garantie d’inconditionnalité d’accès aux aides publiques.

En tout état de cause, l’aide alimentaire se doit d’être respectueuse des choix et de la dignité des personnes.

Associations, réseaux, syndicats et collectifs signataires :
 
Association l’île de la ligne –  Association Mot à Mot – Association des usagers de la pada Marseille – Association Contacts – Association BALLON ROUGE – Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés ( ASTI d’Aix) – Association Katilla – Association des usagers des bibliothèques municipales de Marseille – Association Marhaban – Association SOS Femmes 13 – Attac Marseille – CCFD-TS Marseille – Centre Social Malpassé – CFDT des Bouches du Rhône  – Collectif 59 Saint Just – Collectif des écoles de Marseille – Collectif Agir du Pays d’Aix et du Pays d’Aigues – Collectif Coup de pouce aux migrants de la gare Saint-Charles – Collectif des Rosiers – Collectif 13 Droits des Femmes – Collectif Organisé.es du 3ème arrondissement (CHO 3) – ESPACE – Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS) PACA – Fondation Abbé Pierre – Forum Femmes Méditerranée – Fraternité de la Belle de Mai  – Groupe d’entraide entre habitants du 3ième à Marseille – IMAJE Santé – Habitat Alternatif Social – La Cimade, groupe local de Marseille – la Confédération paysanne 13 – La Ligue des Droits de l’Homme de Marseille – La Maison de la jeune fille Centre Jane Pannier – L’ADPEI – l’APCARS Marseille – l’AITE d’Aix (Accueil Information de Tous les Etrangers) – Le château en santé  –  Le Comede – le  MRAP 13 (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) – l’Observatoire Asile Marseille – MMF 13 PACA (Marche Mondiale des femmes 13 PACA) – OSIRIS – Paroles vives – Réseau Hospitalité – RESF – RUSF – Secours catholique de Marseille –  Sgen-CFDT Provence Alpes.


 
 

 

Nos alertes sur le Projet de Loi sur l’habitat dégradé et indigne

Communiqué de presse
des signataires de la tribune du 8 février 20241, parue dans Libération
et de la fédération Droit Au Logement (DAL).

A Marseille, le vendredi 23 février 2024

Le 8 février, une vingtaine de marseillais·es, militant·es associatif·ves, avocat·es et personnes concernées interpellaient le Sénat sur le Projet de Loi « habitat dégradé » proposé par le gouvernement, pour porter 20 propositions issues de leurs expériences dans une ville particulièrement touchée par une crise des périls qui dure depuis cinq ans. Au même moment, la fédération DAL proposait ses propres amendements aux parlementaires. Nous faisons toutes et tous le constat d’un texte insuffisant en ce qui concerne la protection des occupant·es : une « occasion manquée » et des débats qui venaient jusqu’à valider des points que nous considérons dangereux comme la réglementation de la hauteur sous plafond autorisée, légalisant la location de dizaines de milliers de taudis.
Alors que le Sénat aura à se prononcer ces mardi et mercredi prochains sur le texte, nous souhaitons alerter les parlementaires et citoyen·nes et ce, même si ce texte prévoit quelques avancées techniques sur les procédures permettant la résorption de l’habitat dégradé. Nous appelons toutes celles et ceux qui se sentent concerné·es, à Marseille ou ailleurs, à interpeller les parlementaires en signant notre tribune du 8 février : https://bit.ly/lettreouverteLHI .


Des occasions à ne pas manquer

  • Pour l’heure, le texte instaure un contrôle technique des bâtiments uniquement. Si cette
    avancée n’est pas négligeable, nous encourageons les parlementaires à agir au niveau du logement (par exemple via un contrôle technique du logement et un suivi ; voir nos propositions), afin de pouvoir anticiper des dégradations en cours et protéger les occupant·es de problèmes de décence et d’insalubrité ;
  • Aucune mesure n’est prévue pour protéger les occupant·es du logement social, alors qu’ils et elles sont tout autant en première ligne que ceux et celles du parc privé ;
  • Aucune mesure n’est non plus prévue pour renforcer la protection des occupant·es de bonne foi ou les propriétaires occupant·es, deux catégories très fragilisées et pour lesquelles les victoires que nous avons obtenues à Marseille pourraient inspirer des évolutions de la loi ;
  • Les mesures actuelles permettant d’éviter les délogements forcés et illégaux sont très insuffisantes.

  • Des rejets d’amendements incompréhensibles:
    Aussi, des amendements que nous avions proposés ont été rejetés en commission alors qu’ils nous semblent relever de l’urgence :
  • Définir dans la loi la notion de « logement adapté » pour le relogement après des évacuations d’habitats indignes, pour éviter les éloignements et l’isolement des ménages ;
  • Obliger à ce qu’aucune réintégration dans un logement évacué ne puisse se faire sans respect des règles de décence et d’hygiène.
    Nous ne comprenons pas pourquoi ces mesures de bon sens peuvent être rejetées.
  • Des alertes importantes:
    Nous sommes enfin très inquiets concernant :
  • Le refus de définir la limite de la hauteur sous plafond à 2,2m : la Ministre Marie Lebec ayant même ironisé pendant les débats sur le fait qu’à 1,8m « [elle] passe ».
  • Le retour en arrière en cours au Sénat qui restreint le délit de location d’un bien indigne aux seules situations où vulnérabilité des occupant·es est connue. A quel moment peut-on considérer que louer un bien indigne à quiconque est acceptable ?
  • L’amendement adopté en commission au Sénat prévoyant la fin du « droit au retour » : les occupant·es délogé·es seront obligé·es d’accepter un relogement définitif au bout de 3 ans, perdant ainsi leurs droits à revenir dans leurs logements s’ils et elles le souhaitent, risquant ainsi d’être éloigné·es de leurs quotidiens (école, travail, vie sociale, soins, transports), des centres-villes, d’être confronté·es à des hausses de loyers…
  • La possibilité facilitée de construire des ALGECOs pour pallier au manque de logements disponibles en cas de délogement. Si cette mesure peut être utile en cas de grandes catastrophes (comme des inondations), elle ne peut en aucun cas remplacer une véritable stratégie de relogement digne et adapté. Le texte actuel, levant l’obligation de permis de construire pour des constructions pouvant durer pendant cinq ans (!), pourrait conduire à parquer les populations les plus précaires dans des friches urbaines polluées, éloignées des services publics, transports, commerces, sans limitation de durée de relogement dans de telles conditions.
  • Sur l’ensemble de ces points, nous encourageons les sénateurs et sénatrices, ainsi que les député·es qui participeront à la Commission Mixte Paritaire, à étudier sérieusement ce sujet et à rencontrer les personnes concernées et leurs soutiens. Sans protection des occupant·es, aucune lutte contre les marchands de sommeil n’est possible : la peur du lendemain, de l’éloignement, d’une plus grande précarité resteront les atouts maitres des propriétaires indignes.
    Sur les quatre derniers points évoqués, nous appelons particulièrement à un réveil : les citoyen·nes et médias doivent et peuvent s’en saisir pour alerter les parlementaires.
  • Nous proposons à toutes et à tous de signer notre tribune du 8 février adressée aux parlementaires :https://bit.ly/lettreouverteLHI .
  • Nous refusons que l’habitat dégradé et indigné soit renvoyé à des stratégies uniquement immobilières et techniques : ne pas protéger les occupant·es actuel·les, c’est vouloir rénover les logements sans nous, voire contre nous.

  • Liliana Lalonde, mère de Julien Lalonde, victime de l’effondrement de la rue d’Aubagne ;
  • Jean-Baptiste Eyrauld, porte-parole de la fédération DAL,
  • Kevin Vacher, membre du Collectif du 5 novembre – Noailles en colère ;
  • Antonin Sopena,Ludivine Feral et Aurélien Leroux, avocats, Syndicat des Avocats de France,
  • Chantal Bourglan, avocate honoraire ,
  • Fathi Bouaroua, co-président de l’Association Méditerranéenne pour l’Insertion par le Logement (AMPIL),
  • Alizée Coustets-Girardot, médiatrice sociale,
  • Sharon Tulloch, délogée pendant 1523 jours, autrice de “Un Voyage accidentel”,
  • Alieu Jalloh, association des usagers de la PADA,
  • Bernard Eynaud, co-président de la LDH Marseille,
  • Karima Berriche, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille ;
  • Jérôme Mazas, paysagiste, mouvement citoyen “Nos Vies, Nos Voix” ;
  • Haouache Djamila, Présidente de l’association de défense de locataires et membre du collectif d’Air-Bel, Conseil Citoyen 11/12 ;
  • Charles Réveillère et Camille François, sociologues, membres du collectif d’Air-Bel ;
  • Emmanuel Patris et Alima ElBajnouni, co-président·es d’Un Centre-Ville Pour Tous,
  • Badra Delhoum, militante du SNAS CGT,
  • Kader Attia, citoyen et militant associatif de l’insertion par le logement FUIQP Marseille,
  • Association Droits et Habitats Marseille.

Non à l’extradition de Julian Assange

RASSEMBLEMENT MARDI 20 FÉVRIER 2024 -18h  VIEUX-PORT MARSEILLE

Communiqué des 55 signataires de l’Appel de Paris pour Julian Assange

Les 20-21 février, la Haute Cour britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison. À l’issue de ces deux jours d’audience, ou bien les deux juges de la Haute Cour autoriseront le fondateur de WikiLeaks à présenter formellement cet appel, ou bien ils le lui refuseront et il pourrait être extradé dans la foulée, sous 48 heures selon Stella Assange.

Dans ce second cas de figure, Julian Assange aura la possibilité de présenter un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) mais celui-ci ne sera pas suspensif et on ignore à ce stade si le Royaume-Uni respectera cette procédure et surseoira à l’extradition. C’est pourquoi les avocats présenteront parallèlement une demande de suspension de celle-ci.

L’urgence est donc immense en ce mois de février. Il importe d’informer et de mobiliser comme jamais sur le sort du journaliste australien, persécuté depuis bientôt 14 ans par Washington et certains de ses alliés pour avoir notamment révélé, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, des crimes de guerre commis en Irak et Afghanistan par l’armée états-unienne.

Le risque imminent d’extradition a conduit à l’organisation de l’opération nommée « Day X » : le 20 et/ou le 21 février, des rassemblements pour demander la libération de Julian Assange auront lieu un peu partout dans le monde, le principal rendez-vous se tenant bien sûr à Londres, où le journaliste le plus primé du XXIe siècle est emprisonné depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh.

En France, il y a sept villes participantes (pour l’instant) : Ajaccio, Bordeaux, Marseille, Metz, Nice, Paris et Strasbourg. Les rassemblements auront tous lieu le mardi 20 à 18h. D’autres villes devraient rejoindre le mouvement.

Lors de ces rassemblements, des journalistes, des responsables syndicaux et associatifs, des élus, des représentants des collectifs de soutien, des artistes et acteurs culturels, prendront la parole.

Merci de faire connaître ce rendez-vous important, nous devons être nombreux le 20 février à

envoyer un message clair : libération immédiate de Julian Assange ! Sauvons le droit d’informer et

d’être informé.

Paris, le 13 février 2024 Signataires :Acrimed • Alertes.me • Altermidi • Alternatiba Montpellier • Anticor • ANV-COP21 Montpellier • Assange, l’ultime combat • Association d’ex-prisonniers politiques chiliens en France • Association nationale des communistes (ANC) • Attac France • Au poste • Blast, le souffle de l’info • Le Canard réfractaire • CAPJPO-EuroPalestine • Centre mosellan des droits de l’homme (CMDH) • Cercle Manouchian • CGT Énergie Paris • Le Chiffon • Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui (CRHA) • Collectif d’actions culturelles de La Ciotat/La Culture ça urge • Comité Free Assange Belgium • Compagnie Erinna • Convergence nationale des collectifs de défense et développement des services publics • Delphi Initiative for the Defense of Democracy • Demain Le Grand Soir • Élucid média • Fakir • Fédération internationale des journalistes (FIJ) • Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) • Fédération de la libre pensée de Paris • Fédération nationale de la libre pensée • Free Assange Wave • Le Grand Soir • Guilde des auteurs-réalisateurs de reportages et documentaires (GARRD) • Halte au contrôle numérique • L’Humanité • Institut homme total (IHT) • Là-bas si j’y suis • Librairie Résistances • Ligue des droits de l’Homme (LDH) • Maison des lanceurs d’alerte • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) • Mouvement de la paix • Les Mutins de Pangée • Per a Pace/Pour la Paix • Pourlecinema.com •Rencontres annuelles des lanceurs d’alerte • Robin des lois • Siné Mensuel • Syndicat national des journalistes (SNJ) • Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) • Terre et Liberté pour Arauco • Toute la France avec Assange – Unity4JFrance • Vegan Corporation • Le Vent Se Lève (LVSL) •

VIOLENCES POLICIERES : L’ETAT HORS LA LOI.

Après un Eté marseillais marqué par la mort de Mohammed tué par la police, la mutilation d’Abdelkarim par un tir de LBD, l’amputation d’une partie du crâne d’Hedi dans le sillage des soulèvements urbains à la suite de la mort de Nahel. la LDH, en partenariat avec la librairie Transit vous invitent à une rencontre pour débattre des logiques des violences policières:

Retrouvons-nous le samedi 3 février à 18h

À SOLIDAIRES 13, 29 Bd Longchamp Marseille 13001

En présence d’Arié ALIMI

Arié Alimi, avocat et membre du bureau national de la Ligue des Droits de l’Homme, défend les victimes de violences policières depuis vingt ans. Fondé sur l’analyse de dossiers judiciaires auxquels il a eu accès, l’auteur revient dans son ouvrage intitulé l’Etat Hors-la-loi sur les différentes fonctions de la Police. Il pose la question fondamentale : 

la violence est-elle constitutive du pouvoir, un moyen de son exercice ou une condition de sa possibilité ? 

La LDH Marseille et le SAF créent l’Observatoire méditerranéen des pratiques policières

L’actualité en France et notamment à Marseille met de plus en plus en lumière des usages disproportionnés et dangereux de la force publique (de l’utilisation d’armes et de techniques dites non-létales mais dangereuses, dérives et violences des forces de l’ordre…), notamment pour réprimer des mouvements sociaux.

Ces répressions violentes peuvent prendre différentes formes – à la fois physiques, entraînant des blessures et traumatismes, et administratives et juridiques, avec la multiplication des arrestations, parfois à titre préventif – et ont des conséquences dramatiques sur celles et ceux qu’elles touchent. Chacune et chacun est susceptible de les subir.

Observer, analyser, rapporter

Dans ce contexte, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et le Syndicat des avocats de France (SAF) se sont engagés dans des démarches d’observation citoyenne dans le cadre d’observatoires des libertés publiques et des pratiques policières et on créé l’Observatoire méditerranéen des pratiques policières (OM-PP)

Des équipes d’observateurs et d’observatrices sont actuellement formées et commencent à être déployées sur les manifestations à Marseille et dans toute la région PACA.

Vous souhaitez participer à cette action ? Rejoignez nous !

L’OM-PP recherche des militant-e-s de tous horizons notamment à Marseille, Aix, et dans la région.
Ecrivez-nous : obsmed-pp[@]proton.me

MOBILISATION GÉNÉRALE POUR LA JUSTICE

MERCREDI 15 DÉCEMBRE 13H PALAIS MONTHYON MARSEILLE

La publication d’une tribune dans le journal Le Monde le 24 novembre 2021 a été suivie d’une mobilisation spontanée inédite des professionnels de justice, avocats, fonctionnaires de greffe, contractuels, magistrats et partenaires des juridictions.

Tous dénoncent les conditions indignes dans lesquelles ils exercent leurs missions. Indignes car il en va de leur santé, indignes car elles compromettent le rôle de l’institution judiciaire.

Les décisions rendues au nom du peuple français interviennent après un processus judiciaire insatisfaisant pour le justiciable : une justice à la fois chronométrée, trop lente pour répondre aux besoins et parfois sans effets réels, faute de fonctionnaires de greffe pour notifier les décisions, et faute d’éducateurs et de personnels suffisants dans les services publics pour en assurer le suivi.

Cette expression a été soutenue par les organisations syndicales de fonctionnaires de greffe, d’avocats, et de magistrats puis par les chefs de juridiction, par la conférence des directeurs de greffe, les associations professionnelles de magistrats et greffiers, et par les partenaires ou organisations veillant à la défense des droits.

Les organisations professionnelles et syndicales d’avocats, qui ont également apporté leur soutien dressent le même constat : l’état actuel de la justice ne leur permet pas non plus d’exercer convenablement leurs missions de défense et d’accompagnement des justiciables dans l’exercice de leurs droits.

Pour montrer notre détermination commune à obtenir enfin les moyens propres à ce que la justice soit rendue dignement, nous appelons l’ensemble des magistrats du Tribunal judiciaire de Marseille au renvoi des audiences le mercredi 15 décembre prochain, et l’ensemble des professionnels de justice, avocats, fonctionnaires de greffe, contractuels, magistrats à participer au rassemblement marseillais.

Journée internationale des migrants(ONU). journée mondiale contre le racisme et pour les droits des personnes migrantes, réfugiées et déplacées. Soutien au village de Riace symbole mondial de l’hospitalité.

SAMEDI 18 DÉCEMBRE 2021 14h :

RdV dans la zone piétonne de La Canebière

Collectif : Association des Usagers de la PADA, ATTAC, CCFD-TS, Collectif des Demandeur.ses de Papiers, Coup de Pouce Migrants, Ensemble Marseille, Groupe des Informels, La Cimade, Ligue des Droits de l’Homme, RESF, RUSF, Réseau HospitalitéAvec la participation de la réalisatrice du film : Shu Aiello  Et du Forum Femmes Méditerranée.

Au programme :

14h : RdV dans la zone piétonne de La Canebière :

Récits de vie de personnes exilées sur leur parcours, leur vie à Marseille, les actions de solidarité, les espoirs et revendications

Chants avec la chorale « La lutte enchantée » Cérémonie de baptême du lieu « Place Riace »

16h30 : Cortège jusqu’au musée d’histoire de Marseille (au rez-de-chaussée du Centre Bourse)

17h : Présentation et débat sur le « modèle Riace »
18h : Projection du film de Shu Aiello et Catherine Cattella

sur Riace « Un paese di Calabria »
Suivi d’un débat et d’une collation italienne

Explications :

Cette journée internationale est la date anniversaire de la signature de la
« Convention sur les droits des travailleur.ses migrant.es et des membres de leur famille ». Elle est actuellement la charte la plus protectrice, mais aucun pays européen ne veut la signer, reconnaissant ainsi qu’ils la bafouent.

C’est également l’anniversaire de la publication de la Charte Mondiale des Migrant.es initiée à Marseille, la seule charte ayant été écrite par des migrant.es de tous les continents. Les deux mettent l’accent sur le respect de tous leurs droits fondamentaux, à commencer par la reconnaissance de l’humanité première de ces personnes.

Cette année, nous centrons notre célébration sur le « procès de Riace », cette petite ville du sud de l’Italie, devenue « modèle » et symbole probant de l’hospitalité à grande échelle, à l’oeuvre dans une économie « sociale et solidaire » et une politique pleinement participative. Parce qu’elle est une alternative à la xénophobie d’Etat liée aux mafias, elle est attaquée depuis une dizaine d’année et son ancien maire, Domenico Lucano, destitué de ses fonctions, vient d’être condamné à 13 ans de prison, en compagnie de 25 autres membres de son association, dans une parodie de procès éminemment politique.

RENCONTRE PUBLIQUE SUR LA LAÏCITÉ

SAMEDI 20 NOVEMBRE 2O21

Avec la participation de Mr JEAN LOUIS BIANCO, ancien ministre, ancien président de l’Observatoire de la Laïcité.

La laïcité, tout le monde en parle et s’en réclame, bien précieux de nos institutions, héritage de notre histoire, elle est pourtant dévoyée par celles et ceux qui l’ont longtemps combattue avant de s’y rallier en apparence. Plus que jamais, elle permet l’émancipation et contribue au vivre-ensemble en séparant les cultes de l’État et en s’opposant à toute tutelle religieuse sur la vie publique. Elle rejette avec force l’exclusion et la discrimination et contribue à la construction d’une société inclusive.

(Rencontre à l’initiative de l’association Réinventer la Gauche Marseille)

MOURIR POUR UN TICKET DE METRO !

Au lendemain de la mort tragique survenue dans le métro à l’occasion d’une opération de contrôle de titre de transports, la LDH tient à exprimer toute sa solidarité à la famille de la victime et à réaffirmer son engagement contre toutes les formes de violences lors de telles opérations de contrôle. 

Une enquête est ouverte pour violences volontaires et nous espérons qu’elle permettra d’établir la vérité sur les faits ayant entrainé le décès par asphyxie de  Saïd, un homme de 37 ans.

Ces violences ne peuvent être ni tolérées ni banalisées et interrogent sur les missions, la formation, l’encadrement de ces agents assermentés pour prévenir des réactions disproportionnées.

Ces questions doivent être replacées dans un cadre plus large, celui de la loi «sécurité globale» et du contrôle généralisé venant légitimer les stratégies de maintien de l’ordre, de violences systémiques, celles de la police et par extension celles d’agents assermentés et d’entreprises privées. 

 Marseille le 24 septembre 2020

Communique en soutien aux habitants et habitantes des bâtiments A1, A2, A3 et A4 des Flamants

« Prévisible donnerait presque un gout de rancoeur »
Tous les enfants de Marseille, Keny Arkana.

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2021, au bâtiment 2 des Flamants, dans le 14e arrondissement de Marseille, trois personnes sont mortes et six grièvement blessées alors qu’elles tentaient d’échapper aux flammes, et plusieurs dizaines d’autres ont été évacuées de leurs logements en urgence. En tant que collectifs et associations impliquées dans les luttes pour un habitat digne et inconditionnel, nous exprimons notre solidarité aux victimes, et notre colère à l’égard des institutions responsables de ce drame.

Ce drame ne peut que nous rappeler celui survenu le 5 novembre 2018, lors duquel huit personnes ont trouvé la mort dans l’effondrement d’un immeuble en centre-ville rue d’Aubagne. Presque trois ans plus tard, le drame survenu au bâtiment 2 des Flamants nous laisse un goût similaire : les institutions n’ont eu de cesse d’être alertées sur la situation, la laissant se dégrader jusqu’à ce que le pire arrive. En juin 2019, un responsable de l’agence locale de 13 Habitat interpelle la direction générale et la présidence du bailleur sur les « risques » lies a la sécurité dans le bâtiment, et sur sa responsabilité pénale en cas d’accident.

Le 16 décembre 2019, les locataires des bâtiments alertent par une lettre ouverte Lionel Royer-Perreaut, président du bailleur social « 13 Habitat » propriétaire de ce bâtiment. Ils et elles y signalent l’indécence de leurs logements, et alertent explicitement sur les risques d’incendie : « En cas d’incendie, les issues de secours sont inaccessibles. » Face au mépris du bailleur, ces mêmes locataires adressent un courrier au préfet le 11 mars 2020, avec en objet « urgence des relogements aux bâtiments A1, A2, A3 et A4 des Flamants », rappelant « l’illégalité dans laquelle est « 13 Habitat » au regard de [leurs] conditions de vie ». A l’automne et a l’hiver 2020– 2021, plusieurs départs d’incendies ont lieu. Le 30 avril 2021, un locataire cite dans un article publie par Marsactu explique : « Moi j’ai peur qu’il y ait un court-circuit et un incendie. Et alors on fera quoi ? ». Malgré ces multiples signalements, aucune institution mise au courant de la situation n’a réagi.

Le bailleur social « 13 Habitat », présidé par Lionel Royer-Perreaut et place sous la tutelle du Conseil Départemental présidé par Martine Vassal, est le premier responsable de ce drame.

Le bâtiment 2 des Flamants est promis à la rénovation urbaine depuis le début des années 2 000. Des travaux de réhabilitation ont été engagés des 2005, puis brutalement stoppés en 2009 suite à la découverte d’amiante dans les parois du bâtiment. Après avoir vécu huit ans d’incertitude quant à leur avenir et voyant leur bâtiment se détériorer progressivement, les locataires apprennent en 2017 que leur bâtiment est à nouveau promis à la démolition, et qu’ils et elles ont droit à un relogement rapide. La politique de relogement discriminatoire de 13 Habitat, menée bien en deçà de ses obligations légales, place cependant les locataires en attente de relogement pendant plusieurs années.

« 13 Habitat » refuse de leur accorder l’accès à certaines de ses résidences neuves situées dans les segments les plus valorisés de son parc, et notamment à une résidence pourtant financée par l’État dans le cadre du projet de rénovation des Flamants, ou 31 logements neufs sont disponibles. Aucun ménage du bâtiment 2 des Flamants n’y aura droit. Dans leur courrier du 16 décembre 2019, les locataires rappellent par ailleurs que « 13 Habitat » a pris la décision d’annuler les relogements prévus de plus d’une vingtaine d’entre elles et eux, dans deux de ses nouvelles résidences, contrairement aux engagements que le bailleur avait pris jusque-là et alors que ces locataires faisaient déjà leurs cartons pour préparer leurs déménagements. Des logements sont proposés au compte-gouttes aux locataires, certaines et certains s’en satisfont ; d’autres craquent à l’usure, acceptant par dépit des propositions qui ne correspondent pas à leurs vœux ; d’autres enfin tiennent bon, refusent d’abandonner leurs droits a un relogement digne et rappellent le bailleur à ses obligations légales. Ce sont celles et ceux qui occupaient encore le bâtiment en cette nuit du 16 au 17 juillet 2021.

D’après le porte-parole du bailleur, c’est leur présence qui explique l’absence de fermeture du bâtiment : il « aurait du être détruit il y a quelques mois mais le projet prend du retard face aux problèmes pour reloger les familles locataires. »

Nous tenons à rappeler que le « retard » de ces relogements n’est en rien imputable aux locataires, mais qu’il est la conséquence directe de décisions politiques, et qu’il a des responsables : « 13 Habitat » et sa collectivité de tutelle le Conseil Départemental, qui ont restreint drastiquement l’offre de relogement pour les locataires et n’a pas respecté ses obligations légales en termes de relogement, mais aussi la Métropole, l’ANRU, la DDTM, la Préfecture et l’ensemble des partenaires du projet de rénovation urbaine sur les Flamants, qui n’ont pris aucune décision pour débloquer la situation et ont laissé pourrir le bâtiment malgré les multiples alertes lancées par les locataires.

Nous tenons également à rappeler la responsabilité de la Préfecture dans ce drame, au regard des conditions de logement insalubres et dangereuses des personnes qui vivaient en squat dans le bâtiment. Cette situation est causée :

  • Par les pratiques illégales d’un État qui refuse de respecter ses obligations en termes de droit au logement opposable, d’hébergement des demandeurs et demandeuses d’asile, des personnes mineures, et d’hébergement d’urgence ;
  • Par les pratiques administratives d’un État qui prive un ensemble de personnes de papiers et qui alimente par-là les réseaux de marchands de sommeil ;
  • Par les pratiques d’une Préfecture qui bâcle les enquêtes sociales lors des expulsions de logements squattes, ne reloge quasiment jamais les occupant.es et les pousse inlassablement à alterner entre des passages a la rue ou elles subissent la répression policière, et des passages précaires dans des squats toujours plus dégradés ou elles s’exposent à un ensemble de risques sanitaires, d’effondrements, et d’incendies.

Les habitantes et les habitants du bâtiment 2 des Flamants, locataires comme personnes en situation de squat, ont été victimes de la politique discriminatoire du bailleur 13 Habitat, de sa collectivité de tutelle le Conseil Départemental, de l’État et de son représentant local, la Préfecture des Bouches -du-Rhône. Ils et elles ont été victimes du mépris d’un ensemble d’institutions qui, pendant qu’elles construisent leurs projets de rénovation urbaine a long terme, laissent attendre les habitantes et les habitants des quartiers populaires dans des logements indécents, insalubres et dangereux, jusqu’à ce que se produisent des drames pourtant si prévisibles, et dont elles avaient, pourtant, été si souvent prévenues.

« Ces morts on aurait pu les éviter », déclare un habitant. Nous serons à leurs cotes, solidaires, combatifs et combatives. Nous exigeons pour chacune, chacun une mise a l’abri, suivie de propositions de logements dignes pour toutes et tous.

Signataires par ordre alphabétique :

Amicale des locataires d’Air Bel- Art’Up 13 – Assemblée de la Plaine – Association Coup de Pouce aux migrants – Association des Usagers de la PADA (AUP) – Association Il fait bon vivre dans ma cité – Association JUST – Association l’Art de vivre – Association Mut Vitz 13 – Association un Centre Ville Pour Tous – ATD Quart Monde PACA – Ballon Rouge – CFDT 13 Habitat – Cimade Marseille – Citoyen du 3eme – Collectif 17 octobre 1961 – Collectif 59 Saint Just – Collectif Cabucelle – Collectif de défense des locataires d’Air Bel – Collectif des Écoles de Marseille (CeM) – Collectif des Habitants Organisés du 3eme (CHO3) – Collectif des Rosiers – Collectif du 5 Novembre Noailles en Colere (C5N) – Collectif les Minots de Noailles – Collectif Mémoire en marche – Collectif Soutien migrants 13 / el Manba – Groupe de Veille Busserine –

Ligue des Droits de l’Homme LDH Marseille – Médecin du Monde PACA – Plateforme d’entraide locale AOUF- Réseau Éducation Sans Frontieres RESF 13 – Réseau Hospitalité – Réseau Université Sans Frontières RUSF 13 – Solidaires 13 – Sud 13 Habitat – Sud éduc 13 – Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille (SQPM).


IL EST TEMPS ! OUI 73 ANS APRES LA NAQBA

IL EST TEMPS D’EXIGER LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL

IL EST TEMPS DE METTRE UN TERME A LA COMPLICITE 

QUI RENVOIE DOS A DOS OCCUPANTS ET OCCUPES

IL EST TEMPS DE METTRE UN TERME A L’HYPOCRISIE

IL NE PEUT Y AVOIR DE PAIX SANS JUSTICE ET RESPECT DES DROITS HUMAINS

RASSEMBLEMENT LE 15 MAI 2021 à 15H 

PLACE BARGEMON (à côté de la Mairie centrale)


La Résolution 181 de l’ONU le 29 novembre 1947 a partagé la Palestine historique en deux états et placé Jérusalem et les « Lieux Saints » sous «Corpus Separatum » (mandat international). Dès lors et en particulier à partir de la « Naqba » (Catastrophe en arabe) et jusqu’en 1952 plus de 800.000 palestiniens ont été chassés de leurs maisons et plus de 500 villages palestiniens ont été détruits en totalité ou partiellement.
Le nettoyage ethnique de la Palestine n’a jamais cessé et s’intensifie autour de Jérusalem dont l’annexion a toujours été dénoncée par les Nations Unies. Les quartiers de Sheikh Jarrah, Silwan et le Mont des Oliviers sont particulièrement visés par les colons, les associations et partis d’extrême droite avec le soutien de l’armée et des autorités israéliennes.
Depuis quelques mois une enquête est ouverte par la Cour Pénale Internationale, elle vise en particulier les CRIMES DE GUERRE dont le transfert des populations de l’occupant sur les territoires occupés.
Depuis quelques semaines, l’association israélienne B’Tselem et l’organisation internationale Human Rights Watch ont publié des rapports qualifiant le régime israélien de régime d’APARTHEID comme l’avait fait il y a plusieurs années l’archevêque sud-africain Desmond Tutu !

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