Même si le non l’emporte, la Nouvelle Calédonie Kanaky n’a pas dit son dernier mot

Le 6 novembre 1988, les résidents de la Nouvelle Calédonie ont répondu positivement à cette simple
question:

“Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de la
République et portant dispositions statutaires et préparatoires à l’autodétermination de la
Nouvelle Calédonie ?”

Trente ans après, le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle Calédonie s’est tenu dans le
cadre de l’accord de Nouméa. Cet accord avait prévu le transfert de compétences de la France à la
Nouvelle Calédonie dans tous les domaines, sauf les plus importants. Ainsi le but était d’instaurer un état indépendant par l’autonomisation de la gestion des problématiques liées de la défense, de la sécurité, de la justice et de la monnaie. 

Le référendum du 4 novembre 2018 était prévu de longue date avec les accords de Matignon-Oudinot du violent été 1988.  Ces accord visaient à mettre fin aux troubles menés par les indépendantistes Néo Calédoniens.

Ainsi, La France, en conservant les prérogatives de la puissance essentielle à l’indépendance d’une nation couvert sous le faste de l’accord de Nouméa, s’est assurée en avance que la Nouvelle Calédonie resterait française.

 

Pour une analyse médiatique – Cliquer ici

 

Nous soutenons la section de Nouvelle Calédonie.

Au lendemain du referendum, la LDH-NC poursuivra son engagement pour le destin commun. Elle continuera sa lutte contre les discriminations. Dans un esprit de justice et d’égalité, elle accompagnera toutes les initiatives qui permettront la rencontre des cultures afin de renforcer le vivre ensemble. Elle sera attentive au respect de toutes les cultures et diversités qui font la richesse de notre pays.

La LDH-NC veillera au maintien de la paix dans le pays en n’excluant aucune communauté quel que soit le résultat du referendum.

Elle veillera également à la construction d’une société plus juste luttant contre les inégalités encore trop existantes. Elle encouragera le développement d’espaces de paroles et de rencontres pour une plus grande mixité sociale et une plus grande écoute de la société civile.

La LDH-NC met en avant les valeurs qui nous rassemblent et nous grandissent comme le respect, la
tolérance, le travail, l’humilité, la solidarité, le partage et la fraternité…

Elle reste donc vigilante au respect des droits qui permettront de consolider les bases de la citoyenneté calédonienne.

Site de la LDH nationale

Pour accéder au communiqué de la LDH nationale- Cliquer ici

 

Rassemblement commémoratif – massacre du 17 octobre 1961

À Nanterre: rassemblement commémoratif du massacre du 17 octobre 1961.

 

 

Le 17 octobre 1961, un massacre a été commis dans les rues de Paris, des dizaines de milliers d’Algériens ont manifesté pacifiquement à Paris. En effet, cette manifestation pacifique avait pour objet de lutter contre le couvre-feu discriminatoire, imposé par le gouvernement de l’époque. Ainsi, ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Cette manifestation a entraîné l’arrestation, l’emprisonnement, la torture, ou le refoulement de milliers de manifestants algériens. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

 

L’exécution de plus d’une centaine de manifestants algériens à Paris le 17 octobre 1961 reste méconnue, souligne l’historien Gilles Manceron.

La Section de Nanterre participe ainsi à ce devoir de mémoire et rappelle qu’il ne faut pas passer sous silence ce fait historique.

 

57 ans après, la vérité est en marche mais la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, en particulier dans la guerre Algérie et dans le cortège d’horreurs qu’elle a entraîné, ni dans ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent continuer à parler des « bienfaits de la colonisation ».

Site de la LDH nationale

Vous pouvez retrouver l’analyse de l’historien Gilles Manceron en cliquant ici