La section de Paris 18 de la Ligue des droits de l’Homme continue en 2017 son combat plus que centenaire – avec les bénévoles, ligueurs ou simples citoyens engagés – pour que les droits progressent dans notre arrondissement mais aussi dans notre pays et dans le Monde.

Paris est une ville-monde et le 18e arrondissement est traditionnellement une terre d’accueil et de brassage. Notre section s’engage pour la défense des droits des étrangers, dans la droite ligne du combat de Saïd Bouziri des “clandestins” qui ont occupé l’église Saint-Bernard dès 1972, et qui sont à l’origine des mouvements immigrés en France.

Nous serons au côté des familles roms de l’arrondissement pour que leurs enfants soient scolarisés et leurs droits sociaux soient assurés.

Nous serons prêts à intervenir en faveur des mineurs étrangers pour qu’ils puissent poursuivre leurs études en France et vivre décemment.

Nous serons, comme d’autres avant nous l’ont été depuis plus de trente ans, des militants acharnés du droit de vote des étrangers extra-communautaires.

Nous serons vigilants comme jamais face à la poussée sécuritaire, contre tout contrôle au faciès.

Nous serons, dans cette période de crise, au côté  des habitants les plus frappés, pour qu’ils exercent pleinement leurs droits et que leurs vies soient moins dures : nous pensons en particulier aux centaines d’immigrés âgés qui n’accèdent pas toujours à leurs droits à la retraite, aux milliers de familles monoparentales qui ont des difficultés pour accéder aux soins ou se désendetter, à celles et ceux expulsé-es de leur logement.

Nous serons au côté des migrants aujourd’hui en première ligne du non-respect du droit et des conditions de vie.

Nous serons au côté des associations citoyennes de l’arrondissement, pour réaffirmer avec elles auprès des candidates et des candidats le rôle essentiel que nous jouons pour maintenir le lien social entre les habitants et continuer à en accueillir de nouveaux dans les meilleures conditions.

En 2017, nous continuons à nous battre aux côtés de tous les habitants de l’arrondissement dont les droits sont les moins défendus !