Evacuation du bidonville de la Porte de la Chapelle : notre communiqué commun LDH-MRAP

La  section de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH)​ de Paris18e et et le comité local du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) ont alerté ​par deux courriers des 25 juillet et 1er août, la Mairie de Paris sur les conséquences de l’évacuation du bidonville de la Porte de la Chapelle qui est intervenue le 23 juillet dernier.

En effet, les familles, que les bénévoles des deux organisations accompagnent depuis un an, ont effectué des démarches d’insertion qui seront mises en péril si aucune solution vivable et durable, ne leur est proposée, et tout particulièrement concernant la scolarisation de leurs enfants.

Il apparaît, selon divers recoupements et informations​,​ que de nombreuses inquiétudes et incertitudes perdurent, malgré les engagements pris :​

> Même si elles ont toutes accepté les solutions de relogement temporaire proposées, beaucoup de  familles n’ont pas ou peu de visibilité sur la durée réelle de leur séjour, suscitant des angoisses quotidiennes. L’engagement donné aux familles, à savoir le relogement en «Séjour long », doit être privilégié et doit leur permettre de poursuivre leur démarche d’insertion, entamée depuis plusieurs mois.

> Les familles réunissant trois générations, composées des parents, grands-parents et enfants ne sont pas rassemblées et sont dispersées en plusieurs lieux.

> Enfin, aucune famille dont les enfants sont scolarisés n’a eu de proposition de rapprochement de leurs écoles dans le 18ème arrondissement​.

​A un mois de la rentrée des classes, la LDH et le MRAP restent mobilisés et demandent instamment aux pouvoirs publics, à la Ville de Paris comme à la Préfecture,​ de trouver des solutions durables et vivables  pour que ​ce​s enfants​ et leurs familles​ puissent disposer d’une perspective sereine pour la prochaine année scolaire. ​

Roms, sortir de la logique de boucs émissaires

A l’occasion de la parution de l’édition 2013 de « L’Etat des droits de l’Homme en France », la section Paris18 de la Ligue des Droits de l’Homme et la librairie le Rideau Rouge a organisé le 27 avril 2013  un débat avec :

  • Malik Salemkour, vice-président de la LDH et cofondateur du collectif Romeurope,
  • et Philippe Goossens, membre de l’AEDH (Association Européenne de la LDH) et auteur de « Les Roms. Dignité et accueil » aux éditions de l’Harmattan, par ailleurs membre de la section de Paris18 de la LDH

sur le thème « Ordre public contre ordre social : une difficile sortie des Roms de la logique de boucs émissaires.

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Café droits de l’Homme 2009 : « Europe – immigration : la cause des roms »

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Café droits de l’Homme

< Europe – immigration : la cause des roms >

lundi 18 mai 2009 à 19h45

au Petit Ney – 10 avenue Porte de Montmartre

Débat public organisé par la section de Paris 18eme de la Ligue des droits de l’Homme

avec :

· Malik SALEMKOUR – Vice Président LDH France

· Pierre HENRY – Directeur Général de France Terre d’Asile


Ils sont entre 400 et 500 000 roms en France.

A Paris et dans le 18ème, on les rencontre le plus souvent en limite du périphérique, sur des aires insalubres et improvisées.

Ils sont pour la plupart originaires de Roumanie, de Bulgarie : deux pays ayant récemment adhéré à l’Union Européenne.

Ils ont en principe la liberté de circuler et de bénéficier des mêmes droits offerts à tout résidant de l’Union Européenne, mais ils sont exclus d’accès à l’emploi, au logement, à la santé, à l’éducation et demeurent les persona non grata de nos villes.

La prochaine élection européenne est l’occasion de mettre un terme à ces discriminations et définir une véritable stratégie européenne pour les Roms.

A travers le sort réservé aux Roms c’est toute la politique de lutte contre les discriminations qui est doit être interrogée.

contact : ldhparis18@gmail.com