Catégorie : Saintes

Rassemblement en solidarité avec le peuple syrien 10/12/16 14h Square de l’Abbaye Saintes

Le collectif des associations humanitaires et des droits de l’Homme auquel s’associe Sud Education 17 appelle les citoyens saintais et de Charente Maritime à un rassemblement en solidarité avec le peuple syrien, Samedi 10 décembre 2016 à 14h au square de l’Abbaye à proximité de l’auditorium aux Dames à Saintes.

 

Depuis cinq ans, Alep-Est se fait écraser sous les bombes d’Al-Assad, suivies par celles de Poutine depuis Octobre 2015.

Nos appels, nos rassemblements n’ont eu aucun impact.

Nous avons aussi échoué à entraîner la mobilisation nécessaire pour donner du poids à nos valeurs.

Certains candidats à l’élection présidentielle de mai 2017 soutiennent que les Russes et Al-Assad sont LA solution pour détruire l’Etat islamique. Que la communauté internationale parle avec la Russie, c’est une nécessité. Mais la vérité, c’est que les bombes détruisent les populations civiles, les écoles, les hôpitaux, ce qui est un assassinat de masse. Ces bombes visent aussi tout ce qui pourrait représenter une alternative modérée au régime.

Nous condamnons les responsables politiques qui s’accommodent voire approuvent ces assassinats de masse, ces crimes de guerre.

A Alep, les bombardements ne sont pas aveugles, ils sont ciblés et les morts ne sont pas des dommages collatéraux.

Nous continuerons à parler d’Alep, des autres bains de sang, à Deraa, à Homs, à Idleb, dans la Ghouta, perpétrés par Al-Assad, Poutine et leurs alliés (Iran, Hezbollah,…). Nous continuerons à parler des flots de réfugiés qui fuient ces frappes puis viennent s’échouer sur les plages de notre Méditerranée. Nous continuerons à alerter sur les usines à terroristes que créent les bombes russes. Nous continuerons à nous battre pour raconter ce qui se passe vraiment en Syrie.

Après le Rwanda, la Yougoslavie, la Guerre en Irak de 2003, une fois de plus, l’horreur et l’inacceptable se déroulent sous nos yeux. Et nos dirigeants ne font rien.

Honte à eux ! 

LDH Saintes – La Halte de jour – Des grilles qui constituent une atteinte à la dignité humaine

Publié le 29/11/2016 par Sudouest.fr :
Les messages déposés par les usagers de la halte de jour ont été retirés par les services techniques.
Les messages déposés par les usagers de la halte de jour ont été retirés par les services techniques. ©

DR

La Ligue des droits de l’Homme s’offusque du grillage érigé à côté de la halte de jour, qui accueille voyageurs et SDF. Le maire veut « protéger l’école »

Après plusieurs semaines à patienter dans l’espoir d’être écoutée par la mairie de Saintes, l’antenne saintaise de la Ligue des droits de l’homme a décidé de se dresser publiquement contre le grillage qui a été monté début septembre à proximité de la halte de jour. Pour Jocelyne Desmaret, ce grillage « représente une atteinte à la dignité de la personne ».

La grille en question, vissée au ras du trottoir, condamne l’accès sous le pont de l’avenue de la Marne, où les usagers de la halte de jour avaient pris l’habitude de s’installer. Mais surtout, et c’est l’argument du maire Jean-Philippe Machon, elle « protège l’école Nicolas-Mercier », dont l’arrière-cour herbée donne directement sous le fameux pont.

« Solution provisoire »

Et Jean-Philippe Machon de rapporter que des parents d’élèves s’étaient plaints de l’intrusion de chiens, avec leurs lots de déjections, dans l’arrière-cour. « Le grillage était continuellement cisaillé. » Le maire de Saintes ajoute que l’espace abrité par le pont était « occupé par des canapés, des matelas. Le service de nettoyage de la ville passait son temps à les enlever. Tout ceci nous a obligés à réagir. Le grillage, c’est une solution provisoire. »

La grille a donc été montée fin août, début septembre, lors du mois de fermeture de la halte de jour. Il y a en fait deux barrières : une qui longe la cour et une autre plus loin. « Ils nous ont fait un vide sanitaire », s’agace Patrick Falzone, le président de l’antenne saintaise de la Ligue des droits de l’homme.

En guise de réponse, les usagers de la halte de jour avaient scotché des textes et des slogans pour dire leur sentiment. Les feuilles ont été retirées par les services techniques et le panneau « affichage interdit », ajouté.

Patrick Falzone, Jacques Labrande et Jocelyne Desmaret, militants de la Ligue des droits de l’homme : ce grillage est une « atteinte à la dignité de la personne ».© PHOTO SEVERINE JOUBERT

Pour Grégory, 30 ans, « on nous enferme, on nous exclut. C’était notre petit coin à nous. On veut bien tout comprendre, mais il n’y a pas eu de discussion. C’est une injustice car on paie pour deux ou trois qui laissaient leur chien dans la cour. »

Le maire, lui, s’en tient aux réactions venant de l’école : « Les parents m’ont remercié d’avoir posé le grillage ».

Jocelyne Desmaret, Jacques Labrande, par ailleurs bénévole à la halte de jour, et Patrick Falzone « ne nient pas les problèmes mais ce n’est pas en rejetant les gens qu’on règle les choses. »

Dans cette affaire, ils ne supportent pas non plus la méthode. « Les responsables de Tremplin 17, l’association qui gère la halte, ont été convoqués en mairie, début juillet, pour s’entendre dire que des parents avaient porté plainte. Quand la halte a rouvert après le mois de fermeture annuelle, la grille avait été posée. »

La Ligue des droits de l’homme considère que des améliorations auraient pu être obtenues avec un minimum de dialogue. Elle a de son côté tenté de rencontrer les élus. En vain puisque fin octobre, bien que pensant être reçus par deux adjoints, les militants ont eu affaire au seul chef de cabinet.

« On regrette l’état de fait »

Pour Aline Carillo, directrice depuis peu de Tremplin 17, la priorité était bien « la mise en sécurité de l’espace scolaire ». Si elle n’a pas vu venir la pose du grillage le long de l’arrière-cour, elle ne conteste pas cette « solution technique ». Mais son analyse est bien plus sévère pour la pose de la deuxième grille, celle qui empêche l’accès sous le pont.

« On regrette un certain état de fait et une façon brutale de répondre à un problème. Pour l’espace sous le pont, on aurait pu travailler de façon plus étroite. La responsabilité est partagée entre la mairie et Tremplin 17 ; et on essaie de contenir au mieux les personnes accueillies. Nous avons une obligation de moyens, pas de résultats. Cette grille aurait pu être posée trois mètres plus loin, à l’intérieur, et on aurait trouvé un compromis », assure la directrice, qui déplore le manque de dialogue. Une situation sur laquelle l’État garde un œil : la sous-préfète de Saintes s’est déplacée sur place fin août.

« Pas de fermeture »

« Nous, ce que l’on veut, c’est que cette grille soit enlevée », exige Jocelyne Desmaret. Jean-Philippe Machon, lui, ne « comprend pas bien » cette demande. « Il y a une école à protéger, un espace public où je dois garantir la sécurité. D’ailleurs, on peut se poser la question de cette proximité entre la halte de jour et l’école Nicolas-Lemercier. La Ligue des droits de l’homme aurait eu à réagir si nous avions fermé la halte de jour pour des raisons de sécurité – et nous avions les arguments pour le faire. Or, nous n’envisageons pas de fermer. »

Voilà qui va alimenter les craintes de la Ligue des droits de l’homme quant à l’intention finale de Jean-Philippe Machon. « Est-ce qu’il veut fermer la halte pour la mettre loin de la ville ? », s’interrogent les militants. « Rien n’a été mis à l’étude, rétorque Jean-Philippe Machon. Mais on pourrait envisager un local à la fois plus confortable et qui ne soit pas à proximité d’une école », répète-t-il, tenant à ajouter que le quartier connaît « un grave problème d’insécurité, de logements insalubres, de bruit et que les habitants du quartier sont inquiets. Il faut absolument que le quartier redevienne paisible », insiste le maire qui, dans son programme, au chapitre de la sécurité, voulait « lutter contre l’errance par des actions de prévention et d’assistance d’urgence ».

(1) La halte de jour, construite à côté de la gare, accueille des voyageurs, des personnes sans domicile fixe ou des personnes qui ont besoin de laver leur linge, d’un suivi social. Elle enregistre 11 000 passages par an. Plus de la moitié des bénéficiaires sont saintais.

15eme Salon du livre du 6/12 au 11/12 Abbaye aux dames

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Pour charger le programme complet : programme-salon-2016

 

Comité Amérique Latine (Amitiés Franco-Chiliennes)

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23èmes Journées Nationales Prison – Saintes – Du 20 au 27 Novembre 2016

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Concert Solidaire Cathédrale de Saintes le 19 novembre 2016

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A l’initiative de Cédric Burgelin, titulaire des orgues de la Cathédrale Saint Pierre de Saintes et du clergé de la paroisse, un Concert Solidaire sera donné en cette même Cathédrale le samedi 19 novembre à 18h.

Ce Concert vient remplacer celui qui avait été programmé le 14 novembre 2015 et que les organisateurs, au lendemain des « attentats de Paris », avaient décidé de reporter.

La soirée musicale regroupant des œuvres classiques et populaires évoquant le voyage, les déplacements consentis ou forcés, l’exil … (jazz, gospel, films, et baroque…) sera ponctuée de textes choisis et dits par Madame Jenny Leignel.

Parrainé par la Ligue des Droits de l’Homme de Saintes, ce concert est organisé en soutien au Comité Anti Expulsion Saintais qui, depuis plus de 10 ans, assiste dans leurs démarches et leur quotidien les demandeurs d’asile, les réfugiés et les étrangers en attente d’autorisation de séjour.

L’entrée est libre ainsi que la participation pécuniaire en fin de concert. Le produit de la vente des CD de Cédric Burgelin sera également reversé au CAE Saintais.

« Quarantaine », livret de témoignages édité par le CAE, sera en vente à cette occasion .

Cette action s’intègre à la Semaine de la Solidarité Internationale dont le programme local est ici http://www.lasemaine.org/la-semaine-pres-de-chez-vous/animation?id_animation=14034

Contact presse Cédric Burgelin 06 73 32 43 99 et cedricburgelin@yahoo.fr, Site cedricburgelin.com

Patrick Falzone (LDH et CAE) 06.75.65.95.09

Alain Charrier (CAE) 05.46.91.63.53