Catégorie : Saintes

Note sur la réforme de la justice

Le projet de réforme de la justice s’inscrit sous une triple vision :
– dématérialisation des procédures ;
– éloignement du juge ;
– remise en cause des règles fondamentales de la procédure pénale.

I – Dématérialisation des procédures dans un soi-disant souci d’efficacité

Mise en avant du principe de la médiation systématique, avec recours à des modes alternatifs de règlement des différends (MARD) en ligne et aux services de plateformes (start-up legaltech) privées et payantes de conciliation, de médiation et d’arbitrage, avec risque de conflits d’intérêts ou de coûts élevés.
Traitement des dossiers par voie informatique, sans présence des requérants, dans des affaires de plus en plus nombreuses.
Décisions rendues sans jugement dans des affaires de plus en plus nombreuses.

II – Eloignement du juge et régression du débat judiciaire

Sur ce point de la justice familiale, comme sur l’ensemble de la justice civile, le maître-mot de la réforme (articles 6, 12 et 18) est « déjudiciarisation ».
Maintien temporaire des tribunaux d’instance, avec risque de remettre en cause la justice de proximité, mais suppression prévue en 2020.
Recours à des amendes forfaitaires délictuelles, pour certains délits, dont l’usage de stupéfiants.
Extension de la composition pénale : à toutes les infractions relevant de la nouvelle compétence correctionnelle à juge unique, à l’exception des atteintes à l’intégrité de la personne.
Possibilité de prononcer des peines de travail d’intérêt général, de jours-amende, de stages et des peines complémentaires par ordonnance pénale donc hors présence du justiciable.

III – Banalisation de mesures dérogatoires en matière de procédure pénale et pouvoir accru des enquêteurs

Le procureur de la République, dans le cadre de l’enquête préliminaire, pourra autoriser – sans intervention du juge – les enquêteurs à pénétrer par la force dans un domicile privé pour interpeller une personne contre qui il y a des raisons plausibles de soupçonner la commission d’un crime ou d’un délit puni d’au moins trois ans d’emprisonnement.
– L’élargissement considérable des écoutes téléphoniques en enquête préliminaire, désormais possibles pour tous les crimes et délits à partir de trois ans d’emprisonnement encourus, avec la possibilité pour le parquet de les ordonner pour vingt-quatre heures sous réserve de ratification a posteriori par le juge des libertés et de la détention (JLD).
– L’extension de la géolocalisation, des perquisitions sans assentiment en enquête préliminaire et des prolongations de flagrance à tous les délits à partir de trois ans d’emprisonnement encourus. La durée de la flagrance est par ailleurs étendue à seize jours pour les crimes et de nombreuses infractions (visées aux articles 706-73 et 706-73-1 CPP).
– L’élargissement de l’enquête sous pseudonyme (avec possibilité notamment d’acquérir ou transmettre des contenus, produits ou services illicites) à toutes les crimes et délits punis d’emprisonnement commis par voie de communication électronique.
– L’extension à tous les crimes des sonorisations, accès distants aux correspondances électroniques, captations de données informatiques, recours aux IMSI catchers, avec la possibilité pour le parquet d’ordonner, seul, ces mesures pendant 24 heures, sous réserve d’une ratification a posteriori par le juge des libertés et de la détention.
Pas de remise en cause du statut du parquet, qui reste dans l’ambiguïté de requérir à charge ou à décharge.

Conclusions

Ce projet, déjà durement amendé par le Sénat risque d’être encore aggravé à l’Assemblée nationale.
Le justiciable doit pouvoir faire valoir ses droits dans des procédures judiciaires fiables, équitables, donnant lieu à un véritable débat contradictoire garant de la sûreté de chacun.

Pour mémoire : Table ronde – débat « Où nous mènent les réformes de la justice » le 09/11/18 Salles Saintonge Saintes 

Table ronde – débat : Où nous mènent les réformes de la justice ?

Vendredi 9 novembre 2018 – 20h30
Auditorium Salle Saintonge
11 Rue Fernand Chapsal, 17100 Saintes

 

Le mot de la Ligue des Droits de l’Homme

Réforme juridictionnelle : la justice malmenée

Sous prétexte de rationalisation, de simplification et d’accélération des procédures, les deux projets de lois examinés en Conseil des ministres le 18 avril 2018, remettent en cause les principes et garanties nécessaires à l’existence d’une « bonne justice » :
– Recours aux algorithmes dans la procédure,
– Pour le justiciable, éloignement du juge,
– Extension des procédés d’enquête intrusifs,
– Audiences sans débat et juge unique,

…ont fait réagir la section saintaise de la Ligue des Droits de l’Homme, qui fait appel à trois spécialistes du droit pour évoquer avec vous, avec nous, les conséquences prévisibles sur le justiciable.

Table ronde – débat : Où nous mènent les réformes de la justice ?

Jean-Pierre BOUCHER, Magistrat à Bergerac, membre du Syndicat de la Magistrature,

  • Fusion des Tribunaux d’Instance et de Grande Instance
  • Modification du système des peines
  • Dématérialisation des procédures
  • Recours à la médiation

Patrick PAYET, Avocat, ancien Bâtonnier du Barreau de Saintes

  • Justice civile, justice familiale,
  • Justice du quotidien

Natacha RATEAU, Procureur de la République au tribunal de Niort, membre du Syndicat de la Magistrature

  • Sécurité et antiterrorisme
  • Enjeux démocratiques et libertés individuelles

Modérateur – Emmanuelle STROESSER, Journaliste

Foire aux livres et vieux papiers Saintes le 20/10/18

Présence de la Section de Saintes au forum des associations

LOI ASILE IMMIGRATION ET SOCIÉTÉ CIVILE

Communiqué LDH

Après son examen par le Sénat le projet de loi asile immigration vient de repasser à l’Assemblée nationale. Il a été confirmé par 43 votes favorables, avec 77 présents sur 577 députés. Visiblement, au sein même de la majorité parlementaire, il convainc de moins en moins. Et pour cause, il est condamné par l’ensemble du monde associatif engagé sur ces questions. Il s’est attiré de sévères critiques de toutes les instances compétentes consultées, Défenseur des droits, Commission nationale consultative des droits de l’Homme, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté…

Il réduit encore l’accès réel au droit d’asile comme au droit au séjour, porte atteinte au droit au respect de la vie privée et familiale, au droit à l’hébergement, généralise les possibilités d’enfermement de personnes n’ayant commis aucun délit.

Il ignore les vrais problèmes, notamment le drame du refus de l’accès à la demande d’asile qui cause des milliers de morts chaque année en Méditerranée. Il nie tout l’apport des migrants à notre société en jouant sur la peur et l’ignorance.

Les Etats généraux des migrations regroupant plus de 500 associations nationales et locales dans toute la France ont travaillé à l’élaboration de propositions pour une politique de l’asile et de l’immigration respectueuse des droits de l’Homme, partant des réalités et non des fantasmes xénophobes. Cette démarche, comme ces propositions, ont été malheureusement jusqu’ici totalement ignorées.

Aussi, nous demandons solennellement au gouvernement de prendre enfin le temps d’un dialogue réel avec la société civile.

Paris, le 30 juillet 2018

Syrie – rassemblement le 15 Mars à Saintes

La section de Saintes de la Ligue des Droits de l’Homme

 vous invite à répondre à l’appel ci-dessous
en solidarité avec le peuple syrien
jeudi 15 mars 2018 à 17h30
Rassemblement à Saintes
Cours Alsace Lorraine- Place de l’Echevinage

Appel de l’association Solidarité Saintonge-Syrie  et de la Ligue des Droits de l’Homme section Saintes

Le 15 mars 2011, une manifestation à Damas marquait le début du soulèvement contre Bachar al-Assad, le début du combat du peuple syrien pour la dignité et la liberté.

Mais, peu après, ce fut le début d’une répression de plus en plus sauvage, de plus en plus meurtrière : plus de 400 000 morts à ce jour, un pays qui se vide de ses forces vives, de très nombreux  villages et villes détruits. Et le pays est l’objet d’enjeux internationaux qui n’ont plus rien à voir avec le combat des Syriens contre le clan al-Assad.

Pour marquer notre solidarité avec les Syriens, nous appelons à un rassemblement le Jeudi 15 Mars, à 17h30, Rue Alsace-Lorraine à Saintes (au niveau de la Médiathèque)  .

LDH Saintes Projection-Débat « Razzia », de Nabil Ayouch

La section de Saintes de la Ligue des Droits de l’Homme

 vous invite à venir assister 

Samedi 17 mars 2018 à 21 h Cinéma Le Gallia
67 ter Cours National à Saintes

Projection Débat 

Du film « Razzia », de Nabil Ayouch

https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2018/02/AFFICHE-RAZZIA-WEB-DEF-220x300.jpg

A Casablanca, entre le passé et le présent, cinq destinés sont reliées sans le savoir. 

Différents visages, différentes trajectoires, différentes luttes mais une même quête de liberté.

Et le bruit d’une révolte qui monte….

Sortie le 14 mars 2018

Après Ali Zaoua, prince de la rue (2000) sur les enfants des rues, Les Chevaux de Dieu (2012) qui mettait en scène des garçons des bidonvilles devenus terroristes kamikazes, et Much Loved (2015) sur la prostitution à Marrakech, le réalisateur franco-marocain, Nabil Ayouch, réalise avec Razzia un film puissant et provoquant, qui aborde frontalement un certain nombre de tabous de la société marocaine.

Nabil Ayouch eut à faire face pour son précédent film, Much Loved, à des réactions violentes au Maroc. Le film a non seulement été interdit par la censure, mais a déclenché une véritable vindicte populaire. Son actrice principale, agressée à Casablanca, a dû quitter le Maroc : « J’ai compris à ce moment-là qu’une censure populaire avait pris le relais de la censure politique, se souvient le cinéaste. La censure politique s’était arrêtée à l’interdiction de mon film. La censure populaire est allée beaucoup plus loin. C’est elle qui nous a fait le plus de mal ». Etre pris pour cible par les partisans d’un durcissement de l’ordre moral et religieux a fait de Nabil Ayouch une figure de proue du Maroc progressiste.

Si les personnages de ses précédents films étaient à la marge de la société, avec Razzia Nabil Ayouch est en plein cœur de la société marocaine. Le scénariomêle les destinées de personnages qui ne se connaissent pas mais sont liés par un même sentiment d’étouffement. Nabil Ayouch explique : « Ils représentent une majorité, les uns additionnés aux autres, mais une majorité silencieuse. Ils portent en chacun d’eux une part de rêve, de volonté d’exister, de souffle de liberté et ça nous semblait important, de les faire exister indépendamment les uns des autres ».

Le film met donc en scène plusieurs personnages dans des contextes différents. Salima, interprétée par Maryam Touzani – compagne du cinéaste et co-scénariste – incarne une femme asphyxiée par l’emprise d’un mari qui contrôle ses moindres faits et gestes, ses tenues vestimentaires, refuse qu’elle fume, qu’elle travaille… Hakim, jeune homme issu d’un milieu populaire, rêve d’être chanteur et a pour idole Freddie Mercury, le chanteur gay de Queen. Le père d’Hakim, muré dans le silence, rejette à la fois l’homosexualité de son fils et le métier qu’il s’est choisi. Inès est une adolescente perdue dans un ghetto de riches. Monsieur Joe (Arieh Worthalter), juif, restaurateur, est un des personnages les plus touchants du film, à la fois dans sa relation émouvante avec son père malade et dans son refus obstiné de voir l’antisémitisme latent de la société.Chacun de ces personnages, tous magnifiquement interprétés, est bien caractérisé : « Ces personnages existent, ils sont inspirés par des gens que j’ai rencontrés, précise Nabil Ayouch. Ils se débattent avec leurs rêves, leurs frustrations, ils essaient d’exister au sein d’une société qui les étouffe ».

Le film est construit en deux époques. Il commence au début des années 80 dans un village reculé de l’Atlas, par l’évocation de l’arabisation forcée de l’enseignement à travers l’histoire d’Abdallah, l’instituteur, qu’on oblige soudainement à enseigner à ses élèves dans une langue qu’ils ne comprennent pas. Il finit par abandonner le village et s’en va, laissant derrière lui la femme qu’il aime, Yto, qu’on retrouvera 35 ans plus tard. La deuxième époque du film se situe en 2015 dans un contexte de manifestations violentes, celles des islamistes et des conservateurs, durant lesquelles une majorité de femmes proteste contre la réforme du code de l’héritage instaurant l’égalité. Il était intéressant de relier les deux époques pour montrer les conséquences de l’importation au début des années 80 d’une idéologie et d’un islam salafistes au sein d’une culture musulmane marocaine ouverte et tolérante.

Le film joue sur la notion d’espace, l’espace clos de chaque personnage et l’espace public, celui de la rue, des lieux de rencontres et de harcèlement. La ville de Casablanca est elle-même un personnage du film. Il est fait allusion à plusieurs reprises au film de Michael Curtiz avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, sorti en 1942 et devenu un mythe. Des personnes âgées à Casablanca prétendent se souvenir du tournage dans l’ancienne Médina, alors que le film a été entièrement tourné en studio à Los Angeles. Leur conviction, le luxe de détails qu’ils fournissent, arrivent à faire douter leurs interlocuteurs.

Avec Razzia, en entrecroisant par un montage alterné les vies de ses différents personnages, Nabil Ayouch construit une narration sans faille et aborde frontalement ou plus allusivement plusieurs des maux qui taraudent la société marocaine : la répression de la liberté des femmes dans l’espace public, l’interdiction de l’avortement, la persécution de l’homosexualité, masculine et féminine, l’antisémitisme. A travers des personnages complexes, incarnant le courage de la résistance, il montre l’émergence de l’individu dans une société communautaire.

On peut regretter l’explosion de violence qui se déchaîne à la fin du film, lors d’une fête chez des jeunes gens de la haute bourgeoisie. Elle témoigne d’une tension sociale exacerbée mais fait verser le film dans un autre registre. La richesse et la complexité du scénario, la rigueur de la construction, la beauté des images – notamment les plans à couper le souffle tournés dans les montagnes de l’Atlas – font néanmoins de ce film un puissant hymne à la liberté qui dépasse largement le contexte du Maroc.

Thématiques du film : liberté, femmes, genre, égalité, antisémitisme, Maghreb

Razzia

Durée : 1h59

Réalisation : Nabil Ayouch

Distribution : Ad Vitam

LDH Saintes – Projection Débat  » Une saison en France  » Mercredi 7 mars 2018 à 21h

L’ECRAN SAVINOIS  65 quai des Fleurs 17650 St SAVINIEN SUR CHARENTE
Mercredi 7 mars 2018 à 21h

En présence de membres du CAE Saintes et de la Commission Immigration de la section de Saintes  de la Ligue des droits de l’Homme

Projection-Débat    » Une saison en France  » de Mahamat Saleh Haroun
avec Sandrine Bonnaire, Eriq Ebouaney….

Pour plus de détails, ouvrir la pièce jointe : Une saison en France

Saintes – Etats Généraux des Migrations

Vous le savez, les Etats Généraux des Migrations sont un processus national
décentralisé, menés partout en France sur les territoires. Ils ont pour but
de :

1)	dénoncer l’inacceptable
2)	proposer des politiques migratoires alternatives
3)	construire un discours opposé aux argumentaires xénophobes trop
souvent véhiculés et le diffuser dans l’opinion publique

Dans ce cadre, et pour répondre à ces objectifs, nous vous proposons une première rencontre,
Mardi 20 février 2018 à partir de 18h00
Maison de la Solidarité  
Salle du Café Sol
Esplanade du 6 RI
17100 SAINTES
Vous trouverez en fichier joint (Etats Généraux des Migrations)
le guide méthodologique élaboré au niveau national
Un formulaire de restitution des échanges a été inséré dans ce guide, pour
permettre une remontée coordonnée de toutes les discussions qui se
dérouleront partout en France :
https://framaforms.org/consultation-etats-generaux-des-migrations-1513356634

En effet, l'idée est que ce qui émergera des différentes assemblées locales
puisse être repris, et présenté en particulier lors de la 1ère session
nationale des États généraux les 26 et 27 mai prochain. Les
formulaires de restitution ont été préparés pour faciliter le travail de
compilation dont un groupe de travail se chargera. Vous pouvez donc remplir
le formulaire en ligne les jours qui suivront l'assemblée locale et les diverses rencontres que vous
aurez organisées. L’idéal serait que le groupe de travail dispose de
l'ensemble des formulaires avant le 15 avril.


En espérant que vous serez nombreux à participer à cette première rencontre saintaise
Merci de faire suivre dans vos réseaux

Pour le CAE Saintes

La LDH vous souhaite ses…

L’année 2017 a été marquée par de grands combats, chaque section a contribué sur le terrain à les défendre et nous vous en remercions : contre l’extrême-droite lors des élections présidentielles, contre la prolongation et l’inscription de mesures de l’Etat d’urgence dans le droit commun, contre les violences faites aux migrant-e-s et le harcèlement judiciaire et policier mené à l’encontre des militant-e-s, contre la situation de plus en plus précaire des mineur-e-s non accompagné-e-s.
>
En 2018, et à l’occasion de ses 120 ans, la LDH continuera de se mobiliser dans une actualité toujours plus marquée par la nécessité de défendre les droits et libertés de toutes et tous. Dans ce cadre, de nombreuses actions vous seront proposées afin de poursuivre le travail sur le terrain partout en France. Vous recevrez prochainement du matériel afin de vous aider dans la préparation de cet événement, à décliner tout au long de cette année à venir.
>
A partager auprès de vos contacts et sur les réseaux sociaux :
> Vous trouverez ci-joint la carte de vœux de la LDH en deux versions et en format gif pour les réseaux sociaux. Vous pouvez également visualiser et partager une courte rétrospective de l’action de la LDH en 2017 sur notre chaîne Youtube.
>

Bonnes fêtes et à l’année prochaine
pour de nouvelles mobilisations !

Motion LDH Saintes Technicentre SNCF -20-11-2017

 

Motion LDH Saintes Technicentre SNCF -20-11-2017

réorganisation du Service de la Vie Associative de Saintes

La section de Saintes de la Ligue des Droits de l’Homme s’associe à la démarche collective engagée par le milieu associatif Saintais. (voir courrier de la FACELS en fin de message)
Ses membres ont été destinataires du CR de la réunion du vendredi 13 octobre et de la lettre rédigée à l’attention de M le Maire.
Elle se joint aux signataires de la dite correspondance .
Elle sera présente lors de la prochaine réunion envisagée.
Cordialement
Pour la section
Le président
Patrick Falzone
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Courrier de la FACELS
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Bonjour à tous,

Ce message est adressé à l’ensemble des associations pour lesquelles l’annuaire de la ville de Saintes indique une adresse mail.
Vous avez probablement lu dans Sud-ouest de lundi l’article titré « Inquiétude et gronde chez les associations » en page Saintes Agglo. La FACELS a invité plusieurs associations à une rencontre qui s’est tenue vendredi soir pour faire ensemble le point sur la situation créée par la réorganisation du service de la vie associative. L’article de Sud Ouest retranscrit fidèlement l’inquiétude exprimée par l’ensemble des personnes présentes à cette rencontre. Nous avons collectivement décidé d’interpeller Monsieur le Maire et de lui demander de nous recevoir et de revoir sa copie.
Nous avons été mis devant le fait accompli, ce qui est contraire à la lettre de la Charte de la Vie Associative adoptée par le Conseil Municipal l’année dernière, et nous sommes confrontés à de graves difficultés qui compromettent le bon fonctionnement de nos associations. Vous trouverez en PJ le texte de la lettre que nous proposons d’envoyer à Monsieur le Maire. Si comme nous, vous désapprouvez cette réorganisation du Service de la Vie Associative, nous vous invitons à nous rejoindre en tant que signataire de cette lettre et à informer vos adhérents des problèmes créés par cette situation.
Bien cordialement à vous.
Jean-Yves Boiffier, président de la FACELS

Village des Associations Saintes les 2 et 3 septembre 2017

Le stand :

Conférence-débat « Numérique et libertés » 23/09/17 Libourne

Collecte livres CAE

Affichette Collecte 2017

Saintes -Dimanche 30 avril – Journée du souvenir des victimes de la déportation

– Le programme « officiel » de la journée du souvenir :
Programme (cliquer sur lien pour acceder au texte)

-un texte rappelant qu’à l’issue des cérémonies, les citoyens saintais
sont invités à se retrouver comme lors des années précédentes au square
ANGEL, SIDELIO et SARABESSE – Prise de parole et dépôt d’une gerbe .
Précision étant apportée que la section  de Saintes de la Ligue des
Droits de l’Homme se joint à cet appel.
Journée de la déportation (cliquer sur lien pour acceder au texte)

Migrants d’ici et d’ailleurs (Sud ouest 07/02/17)

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Les militants du Comité anti-expulsion et du Comité d’aide aux étrangers restent sans réponse (Sud-Ouest Saintes – Publié le 28/01/2017)

Les militants du Comité anti-expulsion et du Comité d’aide aux étrangers ne parviennent pas à obtenir un entretien avec la sous-préfète. Ils étaient rassemblés hier.

thibault seurin t.seurin@sudouest.fr

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Ils étaient une bonne quarantaine, hier midi, devant la sous-préfecture de Saintes. Le Comité anti-expulsion et le Comité d’aide aux étrangers dénoncent la difficulté à obtenir un rendez-vous avec la sous-préfète, Catherine Walterski. Venus en nombre pour obtenir – enfin – un rendez-vous, ils n’ont eu qu’une fin de non-recevoir, et ont décidé d’un rassemblement spontané devant la sous-préfecture. « Nous avons rencontré la sous-préfète lors de sa prise de fonction en mai dernier mais, depuis, il est impossible de fixer une date d’entretien », regrette un porte-parole du Comité anti-expulsion.

« Une situation inédite »

Et les militants qui viennent en aide aux sans-papiers de sortir le calendrier : un premier rendez-vous fixé le 18 août dernier, finalement annulé ; un contact téléphonique avec les services de la sous-préfecture le 13 décembre, puis le 16 janvier, mais toujours pas de créneau à l’horizon.

« À sa demande, nous avons transmis à la sous-préfecture une quinzaine de dossiers qui présentent un caractère de première urgence, poursuit le porte-parole. Il s’agit très souvent de familles présentes en France depuis plusieurs années, en attente d’un titre de séjour. Elles vivent dans des conditions très précaires. Avec des enfants scolarisés ici, qui ne connaissent pas leur pays d’origine, et des parents dans l’impossibilité de travailler. »

Une inquiétude accrue avec l’entrée dans une période préélectorale, synonyme de réserve pour le corps préfectoral.

« Les demandes de ces familles sont déposées depuis longtemps en préfecture, rappelle le porte-parole. Nous comprenons que tous les dossiers n’avancent pas au même rythme, mais il est urgent de faire un point sur l’avancement des dossiers. Nous voulons simplement que la sous-préfète prenne connaissance de ces cas précis, puisse se rendre à la préfecture et nous informer en retour. »

D’autres actions

Une situation de blocage inédite sur le secteur de Saintes. « Nous n’avions aucune difficulté à rencontrer la précédente sous-préfète, fait remarquer le porte-parole du Comité anti-expulsions. Sa porte était toujours ouverte et nous pouvions convenir d’un rendez-vous dans les quinze jours. »

Sollicitée, la sous-préfecture n’a pas souhaité communiquer sur le sujet. Du côté des militants, on explique que des actions comme celle d’hier pourraient se renouveler même s’ils ont bien compris que leurs méthodes avaient surtout pour effet de contrarier la sous-préfète.

« Il est urgent de faire un point sur l’avancement des dossiers sur les titres de séjour »

Migrants d’ici et d’ailleurs : Parlons-en (Vendredi 10 février 2017 à 20 h 30 Auditorium Saintonge)

Le Comité Amérique Latine et la section de Saintes de la Ligue des Droits de l’Homme

vous invitent

(Entrée libre et gratuite)

Vendredi 10 février 2017 à 20 h 30 Auditorium Saintonge

rue Fernand Chapsal 17100 SAINTES

1 ) Projection – Documentaire de Roberto LUGONES  « USA/Mexique Le Prix des Enfants »

Quand le policier l’a arrêtée, Juanita n’avait pas payé son ticket de parking, elle n’avait pas de titre de séjour non plus, mais elle avait sept enfants qui l’attendaient à la maison. Juanita a été arrêtée et expulsée des Etats-Unis comme le sont 400 000 travailleurs mexicains chaque année……

2) Débat «  Migrants d’ici et d’ailleurs : Parlons-en »

co-animé par Nicole DAGNINO -Médecins du Monde – et Philippe PINEAU – LDH –

 

3) Exposition d’une douzaine d’oeuvres pour soutenir les Droits de l’Homme

Marthe Castagneyrol, artiste peintre animatrice de l’atelier Ecur’Art, Amanda Lespinasse Présidente de l’Association, Domi, Martine, Nathalie, Odette, Simone … ont choisi d’illustrer la soirée du 10 février 2017.

Des réfugiés qui tentent de passer un grillage, les 43 étudiants « disparus » au Mexique, les femmes Mayas guatémaltèques victimes d’esclavage et d’abus sexuels de la part de militaires, la mort présumée de 23 fermiers au Honduras, l’assassinat de Berta Cacéres militante écologiste au Honduras, le travail des enfants en Bolivie, des dictateurs version Pop Art, la misère des femmes et mères issues de minorités…

Affiche CALLDH 2 bleue

« LA SOCIALE » au Galia, Saintes, Dimanche 15 janvier à 17h

Dimanche 15 janvier à 17h au Galia, Saintes, séance suivie d’une discussion animée par Bernard Petit, enseignant en histoire et Emmanuelle Fourneyron, responsable santé à la LDH, en partenariat avec l’Union Locale CGT de Saintes et la section LDH de Saintes.

La Sociale de Gilles Perret, durée 1h24

Résumée : En racontant l’étonnante histoire de la Sécu, La Sociale rend justice à ses héros oubliés, mais aussi à une utopie toujours en marche et dont bénéficient 66 millions de Français.

 

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