Conférence de presse de la LDH à la Réunion pour le soutien à la vie associative
« En moyenne, trois associations ferment chaque jour, à La Réunion« , selon Jean Fauconnet, président de la Ligue des Droits de l’Homme. Comme ses co-responsables, il regrette la diminution des subventions allouées aux associations et le manque d’adhésion des citoyens. « Qui sera en mesure d’accompagner les victimes des défaillances de l’Etat, questionnent-ils. Nous sommes très inquiets. »
Tous pointent également un manque de moyens alloués aux acteurs ultramarins afin de défendre les mesures gouvernementales. La cause des femmes fait partie intégrante du programme d’Emmanuel Macron depuis novembre 2017. Mais la Ligue des Droits de l’Homme n’a aperçu « aucune campagne d’information sur les accompagnements existants pour les Réunionnaises victimes de violence. Pire, poursuit Jean Fauconnet, le Collectif pour l’élimination des Violences Intra-Familiales (Cévif) risque de disparaître en raison de grandes difficultés financières. » L’instance associative projette de mener des actions, ainsi qu’une marche solidaire, dans plusieurs villes de l’île en marge de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Femmes, jeunes et enfants
La LDH, qui fête son 70ème anniversaire, entend continuer ses actions de prévention. Les enfants et les adolescents sont particulièrement ciblés. En novembre prochain, des Jeunes Ambassadeurs du Droit animeront des ateliers à propos de l’égalité à l’occasion de la fête des droits de l’enfance. Un « groupe jeunes » de la LDH est, d’ailleurs, actuellement en création. « L’éducation est l’un des chantiers majeurs, explique Isnelle Gouljar, vice-présidente. Nous sensibiliserons les classes de découverte et les élèves de tous les établissements scolaires volontaires. » Par ailleurs, la LDH de l’île suit particulièrement les dossiers Mahorais.
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