#DROITSDESFEMMES DES MAUX EN MOTS 7 mars 2020

7 mars 2020 : A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

L’association PTI COLILIBRI, LILOMOTS, l’Association Femmes Actuelles Réunion (AFAR) et La Ligue des Droits de l’Homme à la Réunion s’associent pour proposer un événement encourageant la libération de la parole des femmes.  L’événement est baptisé « Des maux en mots ».

Début Février 2020 :

#LaREUNION : Les résultats de l’étude relative aux féminicides et tentatives de féminicides à la Réunion sur la dernière période, ont été présentées ce vendredi 08 février 2020. Cette étude a été confiée à l’Institut Régional du Travail Social et au Centre de recherche Juridique de l’Université de la Réunion, par le Centre de Ressources de la Cohésion Sociale et Urbaine de la réunion, en charge de l’Observatoire réunionnais des violences faites aux femmes (ORVIFF) De nombreux acteurs public et privés (associations) étaient présents lors de cette restitution.

La restitution s’est faite au Téat de Champ-Fleuri dans le cadre d’un partenariat avec le Téat visant à promouvoir l’implication des artistes dans la prise de conscience collective des violences faites aux femmes à la Réunion. Elle a été suivie du vernissage d’une exposition, intitulée « Preuves d’amour », sur les féminicides en France réalisée par la photographe Camille GHARBI.

Pour la photographe, intituler son travail « Preuves d’amour » était un moyen de dénoncer une société patriarcale qui romance les féminicides, comme le prouve le terme de « crime passionnel ».

« On continue à alimenter le mythe de l’amour qui mènerait à la mise à mort de l’être aimé. Les meurtres de femmes par leur conjoint, compagnon ou ex ne sont pas des crimes passionnels mais des crimes possessionnels. La grande majorité des passages à l’acte ont lieu dans des contextes de séparation, de crise conjugale ou de jalousie amoureuse. La jalousie, la colère, la violence ne sont pas des preuves d’amour. »

DROITS DES FEMMES : prenez connaissance du numéro spécial de la revue de la LDH sur le sujet.

H&L numéro 185 –