Depuis le 9 juin et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le pays est plongé dans l’inquiétude. Déjà bien abîmé, le pays pourrait connaître un gouvernement d’extrême-droite.
Depuis des années, la Seine-Saint-Denis connaît des politiques d’ampleur de destruction et de saccage social… Elle vit l’abandon des industries et des services publics, les contre-réformes sociales en matière de retraites, de chômage ou de sécurité sociale. Elle vit le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Elle vit les baisses de subvention au secteur culturel et associatif. Elle vit les politiques anti-écologiques.
Nous appelons à un sursaut démocratique et social. À défaut, l’extrême droite arrivera au pouvoir avec ses politiques antisociales, anti-écologiques, sexistes, LGBTQIA-phobes et racistes. Ses positions, en France comme en Europe, sont toujours défavorables aux travailleuses et aux travailleurs.
C’est à nous, travailleur·ses et habitant·es de Seine-saint-Denis, de rappeler l’urgence sociale et environnementale, et de faire entendre les aspirations des travailleuses et des travailleurs, des citoyens et des citoyennes. La Seine-Saint-Denis est terre de résistances et de luttes.
Nous devons être ensemble pour continuer à retisser les fils d’un territoire meurtri et construire les jours heureux. Rejoignez-nous ! Ne restez pas isolé-e.
MANIFESTATION LE JEUDI 27 JUIN À 17H, DÉPART ST DENIS, PORTE DE PARIS ; ARRIVÉE À MAIRIE D’AUBERVILLIERS
Ensemble, syndicats, associations, collectifs, Nous revendiquons :
d’augmenter les salaires et les pensions ;
de revenir sur la réforme des retraites et sur celles de l’assurance chômage ;
de défendre un plan d’urgence pour nos services publics et en garantir l’accès à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire. Notre école publique, notre recherche, notre système de santé, de prise en charge de la dépendance, notre système de justice sont asphyxiés et ont besoin d’investissements massifs ;
de mettre fin à la verticalité du pouvoir en commençant par restaurer la démocratie sociale à tous les niveaux, entreprise, branche, territoire et interprofessionnel ;
de mettre en place des mesures de justice fiscale et notamment taxer les super profits, dividendes et rachats d’actions ;
d’instaurer enfin l’égalité salariale et éradiquer les violences sexistes et sexuelles ;
d’instaurer le droit à la régularisation pour tous les travailleurs et travailleuses étranger·es sur la base d’un certificat de travail ;
de relocaliser et transformer notre industrie pour répondre aux besoins sociaux en environnementaux en la protégeant du dumping social, fiscal et environnemental ;
de créer de nouveaux droits pour permettre aux travailleuses et aux travailleurs d’anticiper les transformations environnementales et de sécuriser leur emploi ;
de mettre en oeuvre un droit au logement pour toutes et tous ;
de combattre les discriminations racistes dans l’accès au logement, au travail, à la justice et aux droits, et d’éradiquer les violences racistes.
Mercredi 24 Avril – 19H00-21H15 Bourse du travail de Saint-Denis (9-11 rue Génin) – amphi Marcel Paul
Sur les politiques de surveillance des JOP avec :
Saccage 2024
le Comité de vigilance JO à Saint-Denis la Quadrature du Net la LDH
Sur les transports pendant et après les JOP avec : le Collectif d’habitant.es pour le maintien des bus en centre-ville de Saint-Denis l’association des usagers du métro/RER un représentant de la CGT RATP le comité de vigilance JO à Saint-Denis
Avec la section LDH de l’EHESS et le soutien de l’EHESS
Mardi 30 avril 2024, 17 h 30 – 20 h Campus Condorcet, 93300 Aubervilliers (M° Ligne 12, station « Front populaire ») Centre de colloques, Auditorium 150
INTERVENTIONS:
Maria Luisa Cesoni Professeur émérite de droit pénal (UCLouvain), membre du bureau de la Section EHESS de la LDH « Les qualifications des faits par le droit pénal et le rôle de la Cour pénale internationale » Évelyne Lagrange Professeure de droit public, IREDIES, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne « Les défis de la qualification juridique du conflit et de ses protagonistes » Thibaut Fleury-Graff Professeur de droit public, Institut des hautes études internationales, Univ. Paris 2 Panthéon Assas « Le conflit au regard du droit international humanitaire et des contentieux en cours » Rainer Maria Kiesow Professeur de droit, directeur d’études à l’EHESS « Droit et politique » Débat avec l’auditoire introduit et animé par Claude Calame Anthropologue, directeur d’études à l’EHESS, membre de la Section EHESS de la LDH Après les attaques sanglantes du 7 octobre 2023 par le Hamas et la violence sans précédents de la riposte d’Israël, la question de la définition de ces actes est très vite apparue dans la presse, dans les échanges académiques et scientifiques, dans les prises de positions politiques. Terrorisme, crimes de guerre, génocide… de tels termes et concepts ont été lancés dans la discussion, le plus souvent sans prendre le soin de les définir et, parfois, en présentant des définitions confuses ou incomplètes. Dans un second temps, d’autres termes ont animé le débat dans le cadre d’une contextualisation de ces actes de violence : puissance occupante, conflit armé, légitime défense…
Utilisés dans le champ politique ou polémique, souvent de manière conflictuelle, ces termes et concepts ont une portée juridique, difficile à appréhender par les non spécialistes du droit international public. Dans le but d’éclairer le débat de manière apaisée, la section EHESS de la Ligue des droits de l’Homme, soutenue par la section de Seine Saint-Denis, considère comme nécessaire et utile d’aborder du point de vue du droit international (public) les termes et les enjeux juridiques du conflit israélo-palestinien de manière claire et compréhensible, en particulier pour les non juristes. La rencontre-débat portera notamment sur le statut de la Palestine, sur la qualification des faits de violence et des méthodes de guerre entre terrorisme et crimes internationaux et sur la qualification du recours à la force armée depuis le 7 octobre 2023. Le rôle de la Cour pénale internationale et les saisines de la Cour internationale de justice seront examinés, ainsi que les rapports entre droit et politique.
La section de Saint-Denis Plaine Commune, a organisé le mercredi 19 avril un débat sur le thème Égalité et inégalités d’accès aux services publics
Débat présenté par Samuel Bargas et animé par Lionel Brun-Valicon à la Maison de la Citoyenneté de La Courneuve.
Le principe d’égalité est au fondement du service public ; il apparaît déjà dans la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, d’abord parce que la loi « doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ». Nous voyons, autour de nous et dans nos activités professionnelles ou associatives, l’effectivité des droits et l’égalité d’accès aux services publics fragilisées par les reculs et l’inadéquation des moyens aux besoins, notamment dans les territoires de banlieue. Comment mieux prendre en compte la parole des personnes qui éprouvent des difficultés à accéder à leurs droits ? Comment rapprocher le fonctionnement des institutions des principes qui les fondent ? Comment faire face aux errements de politiques publiques ni ouvertes ni humaines ?
Nous avons souhaité évoquer ces enjeux dans plusieurs dimensions :
Les pratiques de contrôle des usagers des CAF avec Marion Ogier, avocate, membre du comité national de la LDH. La dématérialisation des démarches auprès des préfectures avec Jean-Michel Delarbre, initiateur du collectif « Livre noir » de l’accueil, membre du comité national de la LDH. L’accès au service public de la justice avec Évelyne Sire-Marin, magistrate honoraire, membre du bureau de la LDH. En outre, une représentante de la section LDH de Montreuil-Romainville, Muriel Wolfers, a présenté avec le cartographe Michel Bouillot un outil visant à recenser les reculs de services publics sur le territoire.
Cette année à nouveau un collectif d’associations dionysiennes organise la 51ème édition de « Saint-Denis antiraciste et solidaire » du 17 mars au 1er avril, donc autour du 21 mars qui est la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Ceci marque aussi les 40 ans de la grande marche contre le racisme et l’égalité des droits. L’inauguration aura lieu le 17 mars à partir de 17h30 à la Bourse du Travail de Saint-Denis. Plusieurs temps forts, expositions, films, débats sont programmés. Dans ce cadre la section LDH de Saint-Denis Plaine commune coorganise avec Amnesty International un débat sur le thème « Rendre la justice dans un contexte de guerre: un outil pour la paix » avec Maryse Artiguelong (LDH et FIDH), Pierre Brunisso (LDH, avocat) et Tcherina Jerolon (Amnesty International). Le programme complet est
La section LDH de Saint-Denis Plaine Commune soutient et appelle à faire connaître et à rejoindre la 2e édition de la pride des banlieues pour défendre les droits des citoyen et citoyennes lesbiennes, gays, bisexuel(le)s, trans, queers, intersexes, qui aura lieu samedi prochain 4 juin 2022 : départ à 14h place René-Dumont, à côté de l’école Jacqueline de Chambrun, métro Porte-de-Paris à Saint-Denis.
L’une des revendications phares de cette édition est de lutter contre les discriminations d’accès au logement et de revendiquer de création de 10 000 places d’hébergement d’urgence.
Notre section soutient la projection du film « TRANCHÉES » de Loup BUREAU
Alors que la guerre fait rage à l’Est de l’Ukraine, dans le Donbass, la section LDH de Saint-Denis Plaine Commune soutient cette rencontre et vous invite à y participer nombreux
La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur, Loup Bureau, qui a passé plusieurs mois aux côtés des soldats ukrainiens dans les tranchées du Donbass.
« Si Loup Bureau capte ce quotidien incertain à travers la sobriété du format 4/3 et du noir et blanc, la vision de tranchées ébranlées par le souffle des explosions réveille les souvenirs d’une forme « archaïque » de guerre que, naïvement, l’on croyait disparue, comme si un tel conflit ne pouvait appartenir qu’à une époque lointaine ». CAHIERS DU CINEMA
Du 18 au 31 mars a eu lieu la 50 ème quinzaine anti-raciste et solidaire de Saint-Denis, organisée par un collectif d’associations dont la LDH. Le programme est le suivant
La LDH (Fédération du 93, fédération de Paris et section de Plaine Commune) et les Observatoires des libertés publiques (Paris) et des Pratiques Policières (93) se sont impliqués dans la préparation du prochain forum de rencontre de Médiation Nomade
Cette rencontre Jeunes /Police dont le titre est « Si on se parlait? » se tiendra le mardi 30 novembre de 18h à 22h30 au Campus Condorcet à Aubervilliers (métro Front populaire)
La LDH soutient lefilm « La voix d’Aïda ». Nous participerons aux débats suivant les projections de ce film à Saint-Denis et à Aubervilliers le 13 octobre (sortie en salle le 22 septembre).
C’est par le biais d’une tragédie individuelle, celle d’Aïda, professeur d’anglais réquisitionnée comme interprète sur la base des Casques bleus de l’ONU, que la réalisatrice de ce film exceptionnel fait revivre de façon haletante et dans une tension extrême, à la manière d’un thriller, le siège de Srebrenica par l’armée serbe de Bosnie, entre le 11 et le 16 juillet 1995, qui se termina par le massacre de plus de 8000 hommes