LA LDH SOUTIENT “RIPOSTE FÉMINISTE”, UN DOCUMENTAIRE DE MARIE PERENNÈS ET SIMON DEPARDON

Sortie en salle le 9 novembre 2022

« Femme agressée battue violée on te croit » : c’est ce collage découvert au printemps 2020 à proximité de leur domicile qui a fait surgir l’idée du film dans l’esprit de Marie Perennès et de Simon Depardon (fils de Raymond), dont c’est le premier long métrage documentaire. Ils ont voulu découvrir qui se cachait derrière ces messages percutants contre les violences faites aux femmes apparus sur les murs de nombreuses villes françaises. Alors que chaque année le ministère de l’Intérieur recense près d’une centaine de femmes qui meurent sous les coups de leur conjoint, qui sont-elles, ces jeunes femmes armées de feuilles blanches et de peinture noire qui, dans le sillage de #MeToo, investissent l’espace public pour dénoncer les féminicides ?Pendant deux ans, et après de nombreux échanges sur les réseaux sociaux, Marie Perennès et Simon Depardon ont rencontré une dizaine de ces groupes de « colleuses », sur les quelque 200 existants en France : elles sont des milliers de jeunes femmes à se révolter contre les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. Certaines militaient déjà dans des mouvements féministes, mais pour beaucoup, il s’agit de leur premier engagement et il s’accompagne encore de quelques contradictions. A force de discussions, les réalisateurs ont obtenu la confiance de plusieurs d’entre-elles et ont réussi à les convaincre qu’il fallait faire un film pour garder une trace du mouvement.Riposte féministe alterne des discussions vives et spontanées entre elles, et des moments plus intimes où elles évoquent les raisons de leur engagement ; des expéditions nocturnes dans les petites villes – où l’on voit tout le courage qu’il faut à ces jeunes femmes pour surmonter leurs craintes et affronter l’hostilité masculine – et des manifestations publiques où éclate leur révolte avec une formidable énergie et un enthousiasme joyeux et communicatif. Par-dessus tout, le film documente cette réappropriation par les femmes de l’espace public la nuit, longtemps réservé aux hommes. Mots-clés : femmes (violences faites aux) – féminismeRisposte féministeRéalisation : Marie Perennès et Simon DepardonProduction et distribution : Palmeraie et désert, France, 2022, 87 minutes
.https://www.youtube.com/watch?v=yQRcVVQ61Nc

LDH Remiremont « De bons échanges au forum des associations »

la ligue des droits de l’homme section de Remiremont était présente sur le forum des associations qui s’est tenue au palais des congrès à Remiremont de 9h00 à 18h00 le samedi 3 septembre. Un bel échange entre les associations et le public venu nombreux.

Reprise des permanences ce mardi 6 septembre de 9h00 à 11h00 à l’ancien local de l’OMSCL 14 rue des prêtres à Remiremont.

Nouvelle Permanence : Maison des cultures (gymnase du Rhumont) au Rhumont le mardi 20 septembre de 9h00 à 11h00. « Parking Route des Genêts ».

Remiremont – Les femmes ont combattu aux côtés des hommes, ils doivent vivre ensemble et trouver un juste équilibre.

La Ligue des Droits de l’Homme, section de Remiremont et Vallées recevait ce week-end, Ondine Arnould, conférencière doctorante en philosophe et mondes germaniques, chargée d’enseignement à l’Université de Strasbourg. La jeune conférencière a pendant une bonne heure développé le thème de la féminité à travers l’histoire, avant d’arriver à l’actualité, puis de répondre aux nombreuses questions et constations de la trentaine de personnes présente dans la salle. « Un nombre satisfaisant si l’on tient compte des vacances, des autres manifestations et des réunions familiales en ce week-end de Pâques. Merci à Ondine d’être parmi nous ce soir et de nous éclairer sur ce sujet qui reste d’actualité car si la femme a toujours inspiré les auteurs, il est dommage qu’elle n’ait pas su convaincre les politiques et certains patrons de grandes entreprises, qui, lorsqu’ils la reconnaissent pour le travail fourni, oublient cette reconnaissance sur la fiche de paye. C’est sans aucun doute à nous qu’il revient aujourd’hui de continuer le combat mené jadis par des femmes aux noms célèbres, telles Olympe de Gouges, Gisèle Halimi, Claire Lacombe, Simone de Beauvoir, Simone Veil, etc » ont souligné les membres de la Ligue des Droits de l’Homme avant de donner la parole à Ondine Arnould.

« La charge mentale d’une femme est énorme, elle doit penser aux enfants, à son travail, à faire les courses, à ce qu’elle doit préparer pour les repas, elle doit faire le ménage, surveiller les devoirs des enfants, à son apparence lorsqu’elle travaille…Elle est mère, elle travaille etc. La contraception de la femme est une pilule à avaler chaque jour, alors que pour l’homme cette pilule est à avaler une fois par mois, alors pourquoi n’est elle pas commercialiser ? Pour éviter les effets secondaires ? Ce n’est pas grave lorsqu’il s’agit de la femme ? » conclut Ondine Arnould.

Il faut vivre ensemble, hommes et femmes, trouver un équilibre, les femmes ne trouveront pas du jour au lendemain. Même si une évolution a déjà eu lieu. On exige plus de la femme que de l’homme. La disparité est encore plus grande avec l’âge, si la femme sort avec un homme plus jeune, alors c’est une « couguar », ça gène, alors que l’homme qui sort avec une femme plus jeune ne choque pas ? Où est l’erreur ?

De nombreux exemples antiques et plus récents ont été présentés, de nombreuses situations sur les conditions de la femme également en passant par la sexualité. Une conférence de qualité qui a débuté par une enquête menée auprès des hommes avec des questions dédiées aux femmes, mettant les hommes dans une position plutôt inconfortable.Christiane Thiriat.

Conférence à REMIREMONT le 15 avril organisée par la LDH section de Remiremont

“Il s’agit dans cette conférence de dresser un tableau général de la féminité occidentale, notamment à partir des mythes, archétypes et idéologies dont nous avons hérité sans pour autant en avoir clairement conscience. Ce tableau tend à montrer à quel point le concept de féminité, s’il peut paraître simple, est en réalité très complexe et même contradictoire. L’étude du passé apparait nécessaire pour mieux comprendre l’actualité de ce concept d’un point de vue philosophique, mais ce point de vue embrasse en fait de multiples sphères disciplinaires telles l’histoire, le droit, la sociologie, la politique, la linguistique ou encore l’éthique. En bref, l’objectif de cette conférence est d’interroger à des fins d’émancipation nos préjugés relatifs aux genres masculin et féminin en les resituant historiquement .”

Saint-Etienne-lès-Remiremont – Travailleurs Handicapés : le droit à un salaire et une reconnaissance de leur travail

Christophe Logez, vice-président, et Frédéric Kempf, trésorier, de l’association ACO d’Epinal (action catholique ouvrière) étaient cette semaine, sur l’antenne de RGM, aux côtés de B section de Remiremont de la Ligue des Droits de l’Homme, dans le cadre de l’émission « la parole est à vous », animée par Michel Gravier. Le but de cette rencontre étant d’attirer l’attention sur la situation des travailleurs handicapés au sein des ESAT (établissements et service d’aide par le travail – anciens CAT) et de combattre des idées préconçues.« Il faut savoir qu’au sein des ESAT, un travailleur handicapé est rémunéré 1,90€ de l’heure par jour travaillé. Un TH qui travaille à plein temps assure 150 heures de travail par mois, s’il est malade son arrêt de travail n’est pas pris en charge. Après 20 ans de travail dans un ESAT, la personne handicapée ne perçoit que 40 euros de retraite par mois, à laquelle s’ajoute le minimum vieillesse. Nous sommes des invisibles, c’est comme si nous n’existions pas ! Pourtant, nous sommes fiers de pouvoir travailler. Il faut que cela se sache ! » soulignent avec juste raison Christophe et Frédéric, qui demandent une orientation protégée du Travailleur Handicapé.Ils constatent des conditions de travail de plus en plus contraignantes au sein des ESAT : « Nous devons faire face à de très grosses contraintes de délais de la part des entreprises, celles-ci nous donnent du travail par l’intermédiaire de la MDPH, puis l’entreprise amène à l’ESAT une partie de sa production qui sera assemblée sur place par les TH. Les délais d’obligations sont de plus en plus courts, et nos handicaps ne sont plus pris en compte » précisent les deux hommes.

Pourtant en 2020, l’APF France a réalisé 800.000 euros de bénéfices. « L’ACO demande une reconnaissance du travailleur en ESAT, nous devons tous être reconnus comme salariés et non plus comme usagers ! Il faut une réforme qui protège le travailleur handicapé ! Nous ne pouvons pas dire tout ce que nous voulons, ni nous défendre, nous n’avons pas droit au crédit ! Il est difficile de se déplacer en dehors des heures de transport (bus) pour un travailleur qui ne peut travailler qu’à mi temps ! Sans crédit difficile de changer de voiture ! L’aide pour faire équiper nos véhicules en cas de handicap lourd est de 1.700 euros » signalent les deux amis, qui souhaiteraient voir la condition du TH s’améliorer.La question que l’on peut se poser est la suivante : « accepterais-je de travailler pour un salaire net de 175 euros par mois, déduction faite des cotisations » ?

Christiane THIRIAT.

Remiremont – Droit à la liberté de la Presse, à la liberté d’expression, à la liberté de s’informer librement.

83 personnes ont assisté vendredi soir à la soirée cinéma/débat organisée par la Ligue des Droits de l’Homme, section de Remiremont et Vallées, au cinéma Le Majestic de Remiremont. Au programme « Qui a tué le débat public », film coproduit par Médiapart et Premières Lignes. Le débat qui a suivi était animé par le conférencier Serge Houssard. Un film très intéressant qui a permis au public de découvrir, ou de redécouvrir, qu’aujourd’hui 90 % de la Presse Nationale est aux mains de 9 milliardaires, alors qu’une ordonnance oubliée du 26/10/1944 interdisait la concentration des organes de presse. Tout au long des enquêtes menées, les journalistes, preuves à l’appui, ont présenté les pressions et censures subies par eux-mêmes et par leurs collègues lors de leurs reportages. « Nous rappellerons le classement de la liberté de la Presse par les Reporters sans Frontières, qui classent la France à la 34ème position, loin des Pays Nordiques. La liberté de la Presse est un des fondements de nombreuses libertés publiques et chaque citoyen doit bénéficier d’une liberté d’opinion mais doit aussi pouvoir s’informer librement, auprès de titres de presse dont les journalistes sont libres pour mener leurs investigations d’informer, sans subir de pression du propriétaire du journal ou des politiques, ou des groupes de pressions d’intérêts privés… La liberté de la Presse est pour la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDE) comme une composante de la liberté d’expression » a souligné le conférencier.

Reprenant les grosses affaires présentées dans le film, Serge Houssard rappelait que les fondements juridiques de la Liberté de la Presse datent de la Loi de 1881 « plusieurs fois révisée, soit pour lutter contre le racisme ou la négation du nazisme. Les textes de décembre 2018 (Loi organique et loi ordinaire) sont très critiquables car ils introduisent la notion de fake news. Car qui peut manipuler l’opinion ? Les citoyens, certainement pas…. La diversité de la presse ? Elle n’existe pas ! » a-t-il annoncé en invitant le public à se questionner sur le sujet. « Dans les années 50, il existait une presse d’opinion. Aujourd’hui, il reste une Presse subventionnée, tous les médias sont concentrés entre quelques mains qui ont les moyens de faire ou défaire un président de la République, une presse satirique réduite, et il reste une presse libre souvent d’investigation, comme Médiapart ou Médiacité… entre autres » a-t-il souligné. De nombreux exemples ont été donnés, avant d’aborder la nécessaire protection des sources des journalistes d’investigations et de la protection des lanceurs d’alerte. « Enquêter » ? Si les journalistes en ont le droit, alors tout le monde doit en avoir le droit ! A commencer par les lanceurs d’alerte. Et ce droit doit être un droit citoyen, une loi pour tous » a conclu Serge Houssard avant de répondre aux questions.

Serge Houssard : ancien administrateur d’Anticor (2012 à 2017), administrateur fondateur d’AC Corruption, intervenant Global Ethics forum à Genève.

Conférencier sur la prévention de la corruption institutionnalisée. Conseiller de l’Association nationale ADIE pour la liberté d’entreprendre. Dirigeant du cabinet MSH, conseils juridiques et pour les Affaires, depuis 1988.

Contre la répression au Maroc

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