On danse…On chante…On parle…
Les violences faites aux femmes, on les refuse.
la parole est donné à toutes et à tous au cours de notre après midi « DANSE et KARAOKÉ » le 25 Novembre 2023 à partir de 14h salle notre dame (derrière l’église) à St Étienne les Remiremont.
Beaux échanges autour du film « Aux masques Citoyennes »
Une quarantaine de personnes était présente à la projection du film « Aux masques Citoyennes », qui s’est tenue au cinéma le Majestic de Remiremont vendredi soir. Une soirée organisée par les membres de la section de Remiremont de la Ligue des Droits de l’Homme, qui, après le film ont invité les personnes présentes et qui le souhaitaient à s’exprimer. Un beau moment d’échanges permettant de revenir pour une part sur le confinement et la façon dont il a été perçu : il a fait réfléchir certain sur le sens de leur vie et sur la vie des personnes vivant constamment dans cet isolement. Pour d’autres il a permis de renouer certains liens avec leurs familles et à retrouver le plaisir des jeux de société. Mais le téléphone a remplacé les rencontres en familles, remplacées pour certains par des visios. « C’est quand on est privé de quelque chose que l’on en prend conscience et que l’on en ressent le besoin » a précisé une personne. Pour beaucoup, ce confinement a été une rupture dans les relations sociales que l’on ressent encore aujourd’hui, notamment au niveau du bénévolat où le ‘chacun pour soi’ semble encore plus vrai qu’il y a dix ans.
La teneur du film : « Malgré l’humeur changeante du directeur, qui variait selon la production du jour et la pression de la livraison des commandes, l’amitié, la solidarité, le dynamisme qui régnaient entre les salariées (és) a permis la réussite de l’entreprise. Quand on arrive à tous s’entendre quand il y a des problèmes, quel que soit son origine, jeunes ou moins jeunes, il n’y a plus de barrière si l’on avance dans le même sens. » Ont fait remarqué des jeunes femmes. « Il y a encore de la solidarité en France, mais elle n’arrive plus à s’exprimer, sauf en cas de danger. » Tous ces échanges ont fait ressortir que le marasme n’a pas encore disparu « Si on a oublié la catastrophe, les morts, etc, beaucoup sont restés traumatisés, y compris chez les jeunes qui ont du mal à reprendre leur vie en main (travail), d’autres qui ne se projettent plus dans l’avenir (plus envie de vivre), d’autres ne croient plus en l’humain, certains ne veulent pas d’enfant par peur de l’avenir, etc. Qu’est ce qui fait que l’on n’arrive plus à se regarder, et à s’arrêter à des choses simples ? » Ont questionné certains spectateurs ? Dans la salle certains ont fait remarquer qu’il fallait rester optimiste, car il y a encore des jeunes qui ont envie d’aller vers les autres.
Durant ces échanges un hommage a été rendu à Christophe Thomas de Saint Etienne les Remiremont, qui a fait beaucoup pour les autres durant cette crise, permettant de fournir des masques, des blouses, des calots, du gel… à un grand nombre d’infirmières, aides soignantes, etc. En tant que bénévole il n’a jamais compté le temps qu’il offrait aux autres. Des propos approuvés par tous. D’autres points ont également été abordés au cours de cette soirée.Un film, une leçon de vivre, dont la conclusion a été « si l’on ne s’écoute pas, si l’on ne se rapproche pas, si l’on n’est pas solidaire, on n’avance à rien. »
A partager sans modération
Que çà fait du bien de voir de jeunes artistes écrivains s’adresser à tous à travers de magnifiques dessins.
150 personnes aux côtés de L’ADEMAT.
La section Romarimontaine de la Ligue des Droits de l’Homme, était présente le vendredi 30 juin en début d’après-midi, à la manifestation organisée par ADEMAT 88, devant l’hôpital de Remiremont. ADEMAT avait lancée une alerte pour prévenir la population que la maternité est menacée de fermeture. Dans un futur très proche les futures mamans devront se rendre à Vesoul pour accoucher (d’après le schéma présenté par le président d’ADEMAT aux manifestants).
Exemple d’une bataille qui n’en finit pas.
Article publié sur le journal « POLITIS » (Pour information)
La section de Remiremont présente au vide grenier du Rhumont.
Les membres de la section de Remiremont de la Ligue des Droits de l’Homme ont participé au vide grenier qui s est tenu le samedi 27 mai, toute la journée sur le terrain de sport du Rhumont à Remiremont. 7 membres sont restés sur le stand, présentant les actions et les combats de la section, et ceux de la LDH en général. Des documents ont été distribués aux personnes intéressées, qui n ont pas manqué de poser des questions. Quelques objets sortis des caves ont été vendus au profit de la section Romarimontaine de la LDH.
Café des Droits de l’Homme à Epinal
N’oubliez pas de réserver pour assister à notre premier café-débat jeudi 1 juin à L’appARTement, autour d’un verre, d’une tasse ou d’une assiette. Marc Verdier nous parlera des paysages de l’après-pétrole, puis vous aurez la parole.
Plus d’info par là :
Section de Remiremont
Au cinéma le magestic de Remiremont le vendredi 12 mai à 20 heure, ciné débat. Présentation du film »Pour la France ».
Le débat sera animé par Pascale Du Boisbaudry, conférencière du Comité National Contre le Bizutage (CNCB) de paris.
06.04.2023
LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME APPELLE AU COMBAT POUR LES LIBERTÉS ET LA DÉMOCRATIE
Communiqué LDH
Lors de son audition au Sénat sur la question de la manifestation contre la « mégabassine » de Sainte-Soline, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remis en cause les subventions publiques attribuées à la LDH (Ligue des droits de l’Homme). Cette menace est d’une particulière gravité. La LDH a été créée par des esprits résistants mus par l’impérieuse nécessité de combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, au nom de la raison d’Etat.
Elle a depuis lors été de tous les combats historiques de la République : la loi de 1905 sur la laïcité, les projets d’émancipation, la lutte contre le fascisme et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Elle a toujours travaillé dans un souci de dialogue franc et constant avec les institutions. Sous le régime de Vichy, elle fut dissoute et grand nombre de membres de la LDH résistants furent arrêtés, assassinés et/ou déportés. Elle s’est reconstituée pour participer à la reconstruction d’une France meurtrie par les atrocités de la guerre et de l’occupation. Elle n’a eu de cesse de se mobiliser pour soutenir les projets de liberté, d’égalité et de fraternité en défense permanente de l’Etat de droit.
Les attaques dont elle fait aujourd’hui l’objet sont notamment la conséquence de son travail sur cette défense de l’Etat de droit basé sur l’observation des pratiques policières et l’exigence d’une désescalade, indispensable au maintien de l’ordre républicain pour protéger le droit de manifester inscrit au cœur de notre contrat social.
Les subventions accordées aux associations constituent une pierre fondamentale de l’édifice démocratique promu par les organisations internationales et européennes. Elles sont indispensables en démocratie pour permettre la contestation des excès de pouvoir et de l’arbitraire. Supprimer ou diminuer ces subventions est l’un des moyens traditionnels utilisés par les régimes autoritaires pour affaiblir l’équilibre entre pouvoir et contrepouvoirs, sans lequel une démocratie est anéantie.
Ces menaces ne visent pas la seule LDH. Elles sont le symptôme du projet historique de la réaction contre « Les Lumières », de l’autoritarisme contre les libertés. Il y a urgence à lui opposer un refus ferme et large. La LDH sonne l’alarme et appelle celles et ceux qui ont à cœur de défendre notre modèle démocratique, celles et ceux qui, au sein des institutions de la République, disposent des moyens de s’opposer à ce projet délétère, à s’engager à ses côtés avec détermination.
Paris, le 6 avril 2023