Sortie en salle le 9 novembre 2022
Conférence débat sur les addictions à Remiremont.
LDH Remiremont « De bons échanges au forum des associations »
la ligue des droits de l’homme section de Remiremont était présente sur le forum des associations qui s’est tenue au palais des congrès à Remiremont de 9h00 à 18h00 le samedi 3 septembre. Un bel échange entre les associations et le public venu nombreux.
Reprise des permanences ce mardi 6 septembre de 9h00 à 11h00 à l’ancien local de l’OMSCL 14 rue des prêtres à Remiremont.
Nouvelle Permanence : Maison des cultures (gymnase du Rhumont) au Rhumont le mardi 20 septembre de 9h00 à 11h00. « Parking Route des Genêts ».
Environnement…
Remiremont – Les femmes ont combattu aux côtés des hommes, ils doivent vivre ensemble et trouver un juste équilibre.
La Ligue des Droits de l’Homme, section de Remiremont et Vallées recevait ce week-end, Ondine Arnould, conférencière doctorante en philosophe et mondes germaniques, chargée d’enseignement à l’Université de Strasbourg. La jeune conférencière a pendant une bonne heure développé le thème de la féminité à travers l’histoire, avant d’arriver à l’actualité, puis de répondre aux nombreuses questions et constations de la trentaine de personnes présente dans la salle. « Un nombre satisfaisant si l’on tient compte des vacances, des autres manifestations et des réunions familiales en ce week-end de Pâques. Merci à Ondine d’être parmi nous ce soir et de nous éclairer sur ce sujet qui reste d’actualité car si la femme a toujours inspiré les auteurs, il est dommage qu’elle n’ait pas su convaincre les politiques et certains patrons de grandes entreprises, qui, lorsqu’ils la reconnaissent pour le travail fourni, oublient cette reconnaissance sur la fiche de paye. C’est sans aucun doute à nous qu’il revient aujourd’hui de continuer le combat mené jadis par des femmes aux noms célèbres, telles Olympe de Gouges, Gisèle Halimi, Claire Lacombe, Simone de Beauvoir, Simone Veil, etc » ont souligné les membres de la Ligue des Droits de l’Homme avant de donner la parole à Ondine Arnould.
« La charge mentale d’une femme est énorme, elle doit penser aux enfants, à son travail, à faire les courses, à ce qu’elle doit préparer pour les repas, elle doit faire le ménage, surveiller les devoirs des enfants, à son apparence lorsqu’elle travaille…Elle est mère, elle travaille etc. La contraception de la femme est une pilule à avaler chaque jour, alors que pour l’homme cette pilule est à avaler une fois par mois, alors pourquoi n’est elle pas commercialiser ? Pour éviter les effets secondaires ? Ce n’est pas grave lorsqu’il s’agit de la femme ? » conclut Ondine Arnould.
Il faut vivre ensemble, hommes et femmes, trouver un équilibre, les femmes ne trouveront pas du jour au lendemain. Même si une évolution a déjà eu lieu. On exige plus de la femme que de l’homme. La disparité est encore plus grande avec l’âge, si la femme sort avec un homme plus jeune, alors c’est une « couguar », ça gène, alors que l’homme qui sort avec une femme plus jeune ne choque pas ? Où est l’erreur ?
De nombreux exemples antiques et plus récents ont été présentés, de nombreuses situations sur les conditions de la femme également en passant par la sexualité. Une conférence de qualité qui a débuté par une enquête menée auprès des hommes avec des questions dédiées aux femmes, mettant les hommes dans une position plutôt inconfortable.Christiane Thiriat.
Conférence à REMIREMONT le 15 avril organisée par la LDH section de Remiremont
“Il s’agit dans cette conférence de dresser un tableau général de la féminité occidentale, notamment à partir des mythes, archétypes et idéologies dont nous avons hérité sans pour autant en avoir clairement conscience. Ce tableau tend à montrer à quel point le concept de féminité, s’il peut paraître simple, est en réalité très complexe et même contradictoire. L’étude du passé apparait nécessaire pour mieux comprendre l’actualité de ce concept d’un point de vue philosophique, mais ce point de vue embrasse en fait de multiples sphères disciplinaires telles l’histoire, le droit, la sociologie, la politique, la linguistique ou encore l’éthique. En bref, l’objectif de cette conférence est d’interroger à des fins d’émancipation nos préjugés relatifs aux genres masculin et féminin en les resituant historiquement .”
Saint-Etienne-lès-Remiremont – Travailleurs Handicapés : le droit à un salaire et une reconnaissance de leur travail
Christophe Logez, vice-président, et Frédéric Kempf, trésorier, de l’association ACO d’Epinal (action catholique ouvrière) étaient cette semaine, sur l’antenne de RGM, aux côtés de B section de Remiremont de la Ligue des Droits de l’Homme, dans le cadre de l’émission « la parole est à vous », animée par Michel Gravier. Le but de cette rencontre étant d’attirer l’attention sur la situation des travailleurs handicapés au sein des ESAT (établissements et service d’aide par le travail – anciens CAT) et de combattre des idées préconçues.« Il faut savoir qu’au sein des ESAT, un travailleur handicapé est rémunéré 1,90€ de l’heure par jour travaillé. Un TH qui travaille à plein temps assure 150 heures de travail par mois, s’il est malade son arrêt de travail n’est pas pris en charge. Après 20 ans de travail dans un ESAT, la personne handicapée ne perçoit que 40 euros de retraite par mois, à laquelle s’ajoute le minimum vieillesse. Nous sommes des invisibles, c’est comme si nous n’existions pas ! Pourtant, nous sommes fiers de pouvoir travailler. Il faut que cela se sache ! » soulignent avec juste raison Christophe et Frédéric, qui demandent une orientation protégée du Travailleur Handicapé.Ils constatent des conditions de travail de plus en plus contraignantes au sein des ESAT : « Nous devons faire face à de très grosses contraintes de délais de la part des entreprises, celles-ci nous donnent du travail par l’intermédiaire de la MDPH, puis l’entreprise amène à l’ESAT une partie de sa production qui sera assemblée sur place par les TH. Les délais d’obligations sont de plus en plus courts, et nos handicaps ne sont plus pris en compte » précisent les deux hommes.
Pourtant en 2020, l’APF France a réalisé 800.000 euros de bénéfices. « L’ACO demande une reconnaissance du travailleur en ESAT, nous devons tous être reconnus comme salariés et non plus comme usagers ! Il faut une réforme qui protège le travailleur handicapé ! Nous ne pouvons pas dire tout ce que nous voulons, ni nous défendre, nous n’avons pas droit au crédit ! Il est difficile de se déplacer en dehors des heures de transport (bus) pour un travailleur qui ne peut travailler qu’à mi temps ! Sans crédit difficile de changer de voiture ! L’aide pour faire équiper nos véhicules en cas de handicap lourd est de 1.700 euros » signalent les deux amis, qui souhaiteraient voir la condition du TH s’améliorer.La question que l’on peut se poser est la suivante : « accepterais-je de travailler pour un salaire net de 175 euros par mois, déduction faite des cotisations » ?
Christiane THIRIAT.
Remiremont – Droit à la liberté de la Presse, à la liberté d’expression, à la liberté de s’informer librement.
83 personnes ont assisté vendredi soir à la soirée cinéma/débat organisée par la Ligue des Droits de l’Homme, section de Remiremont et Vallées, au cinéma Le Majestic de Remiremont. Au programme « Qui a tué le débat public », film coproduit par Médiapart et Premières Lignes. Le débat qui a suivi était animé par le conférencier Serge Houssard. Un film très intéressant qui a permis au public de découvrir, ou de redécouvrir, qu’aujourd’hui 90 % de la Presse Nationale est aux mains de 9 milliardaires, alors qu’une ordonnance oubliée du 26/10/1944 interdisait la concentration des organes de presse. Tout au long des enquêtes menées, les journalistes, preuves à l’appui, ont présenté les pressions et censures subies par eux-mêmes et par leurs collègues lors de leurs reportages. « Nous rappellerons le classement de la liberté de la Presse par les Reporters sans Frontières, qui classent la France à la 34ème position, loin des Pays Nordiques. La liberté de la Presse est un des fondements de nombreuses libertés publiques et chaque citoyen doit bénéficier d’une liberté d’opinion mais doit aussi pouvoir s’informer librement, auprès de titres de presse dont les journalistes sont libres pour mener leurs investigations d’informer, sans subir de pression du propriétaire du journal ou des politiques, ou des groupes de pressions d’intérêts privés… La liberté de la Presse est pour la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDE) comme une composante de la liberté d’expression » a souligné le conférencier.
Reprenant les grosses affaires présentées dans le film, Serge Houssard rappelait que les fondements juridiques de la Liberté de la Presse datent de la Loi de 1881 « plusieurs fois révisée, soit pour lutter contre le racisme ou la négation du nazisme. Les textes de décembre 2018 (Loi organique et loi ordinaire) sont très critiquables car ils introduisent la notion de fake news. Car qui peut manipuler l’opinion ? Les citoyens, certainement pas…. La diversité de la presse ? Elle n’existe pas ! » a-t-il annoncé en invitant le public à se questionner sur le sujet. « Dans les années 50, il existait une presse d’opinion. Aujourd’hui, il reste une Presse subventionnée, tous les médias sont concentrés entre quelques mains qui ont les moyens de faire ou défaire un président de la République, une presse satirique réduite, et il reste une presse libre souvent d’investigation, comme Médiapart ou Médiacité… entre autres » a-t-il souligné. De nombreux exemples ont été donnés, avant d’aborder la nécessaire protection des sources des journalistes d’investigations et de la protection des lanceurs d’alerte. « Enquêter » ? Si les journalistes en ont le droit, alors tout le monde doit en avoir le droit ! A commencer par les lanceurs d’alerte. Et ce droit doit être un droit citoyen, une loi pour tous » a conclu Serge Houssard avant de répondre aux questions.
Serge Houssard : ancien administrateur d’Anticor (2012 à 2017), administrateur fondateur d’AC Corruption, intervenant Global Ethics forum à Genève.
Conférencier sur la prévention de la corruption institutionnalisée. Conseiller de l’Association nationale ADIE pour la liberté d’entreprendre. Dirigeant du cabinet MSH, conseils juridiques et pour les Affaires, depuis 1988.
Ciné – débat à Remiremont
La ligue des droits de l’homme section de Remiremont et vallées organise une soirée film -débat au cinéma « Le Magestic » à Remiremont le vendredi 25 mars à 20h.
Le thème « Qui a tué le débat public »
Contre la répression au Maroc
ADHÉRERDONNERBOUTIQUERECHERCHERTHÉMATIQUESLIBERTÉS / DÉMOCRATIERACISME ET ANTISÉMITISMEDISCRIMINATIONSDROITS DES FEMMESDROITS DES ÉTRANGERSPARTOUT DANS LE MONDEDROITS ÉCONOMIQUES & SOCIAUXOBS. DE LA LIBERTÉ DE CRÉATIONENVIRONNEMENTDÉFENDRE VOS DROITSOBSERVATOIRES DES LIBERTÉS ET DES PRATIQUES POLICIÈRESETAT D’URGENCE COVID-19DROIT – COVID-19STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALEHOMMAGE À MICHEL TUBIANALDHNOS VICTOIRESDE 1898 À NOS JOURS…MISSIONS DE LA LDHTEXTES FONDATEURSTEXTES DE LA LDHCONCOURS “ÉCRITS POUR LA FRATERNITÉ”CONCOURS DE PLAIDOIRIESCINÉ, THÉATRE : À VOIR !CONTACTER LA LDHDROITS DE L’HOMME DANS LE MONDEEUROPE CENTRALE ET ORIENTALEAMÉRIQUE DU NORDCHINEAMÉRIQUE LATINELETTRES D’INFORMATIONLETTRE DROITS DE L’HOMMELETTRE OUTRE-MERSCONTACTER LA LDHORGANISATIONS ET STATUTSLDH EN RÉGIONLES GROUPES DE TRAVAILTRANSPARENCE FINANCIÈREREVUE HOMMES & LIBERTÉSLETTRE D’INFOS LDHPARTENAIRES INTERNATIONAUXBOUTIQUEÉPARGNE SOLIDAIREREVUE DE PRESSEARCHIVESFLUX RSSMENTIONS LÉGALESOFFRES DE STAGES / EMPLOISACCUEIL > PARTOUT DANS LE MONDE > MAGHREB – MOYEN-ORIENT > Contre la répression au Maroc24.02.2022CONTRE LA RÉPRESSION AU MAROCAppel à rassemblement, le samedi 5 mars à 15h devant l’ambassade du Maroc, avec le soutien de la LDHAprès avoir mené ses campagnes de propagande pour se donner l’image d’un Etat de droit, l’Etat marocain opère son retour à un durcissement répressif spectaculaire s’inscrivant dans la continuité de l’histoire d’un pouvoir autoritaire : poursuites judiciaires, emprisonnements de journalistes indépendants, lois liberticides, médias indépendants et critiques censurés, inculpations sur la base d’accusations fallacieuses…Aussi, la seule réponse à toute expression critique ou revendication est la coercition !Au Maroc, les enlèvements précédant les arrestations arbitraires, la torture, les poursuites judiciaires, les condamnations à de lourdes peines de prison restent ce qui caractérise « l’exception marocaine ». Des journalistes, des Youtubeurs, des rappeurs, des activistes des droits humains, des militant-e-s des mouvements sociaux ainsi que tout-e citoyen-n-e exigeant la liberté, la dignité et la justice sociale en font les frais.La liste des victimes de la brutalité répressive ne cesse de s’allonger !Nous restons mobilisés :pour exiger la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, notamment les journalistes Omar Radi, Soulaiman Raissouni, Toufik Bouachrine, les prisonniers du Hirak du Rif : Nasser Zefzafi, Nabil AhamjiK, Said Ighid, Zakaria Adehchour, Mohamed Jalloul, le militant Noureddine Aouaj et les citoyens actifs sur les réseaux sociaux ;pour exiger que les droits fondamentaux soient respectés au Maroc ;pour condamner les pratiques du régime marocain et de son appareil policier ;pour dénoncer les décisions d’une justice aux ordres d’un pouvoir autocratique ;pour que le Maroc honore ses engagements internationaux et sa propre Constitution ;pour que cessent les poursuites arbitraires contre les défenseur.e.s des droits humains (Maâti Monjib et ses compagnons, Fatima Zahra Ould Belaid, etc.) ;Pour tout cela, nous, organisations signataires, appelons à un rassemblement devant l’Ambassade du Maroc à Paris.Samedi 5 mars 2022 à 15h devant l’ambassade du Maroc, 5, rue le Tass 75016 Paris. Métro : Trocadéro (ligne 9) Organisations signataires :Comité France de soutien aux prisonniers politiques et d’opinion au Maroc – Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) – Association des Marocains en France (AMF) – Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) – Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire vivante – Association marocaine des droits Humains (AMDH Paris/IDF et Nord/France) – Justice et liberté au Maroc – Parti de l’avant garde démocratique et socialiste (PADS) Fédération d’Europe – La voie démocratique (Région Europe) – Parti socialiste unifié, France (PSU) – Forum marocain pour la vérité et la justice (FMVJ) FranceAvec le soutien :Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) – Ligue des droits de l’Homme (LDH) – Parti communiste français (PCF) – Comité pour le respect de libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) – Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) – Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA).Partager cet articleCookies (fenêtre modale)