Exodes et migrations – Conférence 9/04/2016

Programmation au CinéVille le samedi 9 avril d’une double terrafermainitiative, ouverte à tout public, co-organisée par la Ligue des droits de l’Homme autour d’une question d’actualité pour notre pays et à l’échelle européenne et mondiale sur le thème:

“Exodes et migrations”

avec une personnalité de renom national et international :

  • de 17 à 19h – conférence-débat avec Catherine WIHTOL DE WENDEN, directrice de recherche au CNRS, professeur à Sciences Po, présidente du Comité de recherche « Migrations » de l’Association internationale de sociologie, auteur de nombreux ouvrages, qui a été consultante pour divers organismes dont l’OCDE, la Commission européenne, le HCR, le Conseil de l’Europe.
  • à 20h30h, en présence de Catherine Wihtol de Wenden,

    voir le flyer

  • 55ème Ciné-débat LDH au CinéVille avec:

    “Terraferma”  

    Quatrième long-métrage d’Emanuele Crialese, très beau film italien à participation française, fiction inspirée de la situation à Lampedusa, ayant obtenu le grand prix du jury à la 68ème Mostra de Venise 2011.

13 novembre 2015, Communiqués

Communiqué de la section LDH Conflans Andrésy Chanteloup, Maurecourt.

L’abominable horreur de la haine et du goût de la mort a encore assassiné à Paris. Ils ont fait un carnage de guerre. Ce ne sont pas seulement Paris et la France qui sont meurtries, c’est l’Humanité qui saigne. Nous devons y faire face, Ensemble.
Il va y avoir la fermeté de l’Etat. Elle est inévitable. Elle est nécessaire. Elle est légitime. Elle doit être limitée dans le temps, mesurée et s’exercer dans le strict respect du droit, sans aucune désignation et stigmatisation de qui que ce soit.12239675_10153113439825443_6281160671046359580_n
Il va y falloir aussi notre volonté commune, indéfectible pour défendre notre démocratie, pour faire société tous ensemble, pour contribuer, sans jamais renoncer, à construire l’Humanité, « cette Humanité qui n’existe pas encore ou si peu » disait Jaurès.

 

Communiqué National de la LDH: « Ils ne gagneront pas « 

L’assassinat de plus de 120 personnes à Paris dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015 restera comme un des pires outrages infligé aux habitants de ce pays. Ces actes provoquent horreur et révolte.
C’est d’abord aux victimes et à leurs familles que la LDH pense en toute solidarité et avec émotion.
Parce que notre démocratie a le droit et le devoir de se défendre, l’adoption de mesures exceptionnelles peut répondre à l’urgence du moment.
Ces mesures qui s’ajoutent aux possibilités déjà très larges ouvertes par la législation antiterroriste ne peuvent être appliquées que pour une période limitée et doivent l’être sans aucune stigmatisation. C’est ensemble, tous ensemble, que nous devons répondre à l’immense défi qui nous est lancé. C’est par une réaction citoyenne que nous devons réaffirmer notre volonté de vivre ensemble et de protéger notre démocratie et nos libertés parce que nous refusons la peur et parce que les assassins ne gagneront pas.