Au conseil municipal, lundi 18 décembre, une question orale a été réservée à la position de la mairie de Conflans et notamment à son refus de proposer un local à titre temporaire pour accueillir les réfugiés.
Nous avons eu droit à une série de mensonges et d’incohérences de la part de M. Laurent Brosse.
Il nous a déclaré d’abord qu’aucune demande ne lui avait été présentée par la préfecture, puis qu’il n’avait eu que cinq jours pour apporter une réponse, et enfin qu’il avait proposé une salle, mais qu’en définitive, le préfet ne voulait pas que les réfugiés soient accueillis à Conflans.
Comprenne qui pourra, si même lui n’arrive pas à conserver la moindre cohérence dans ses propos.
La réalité toute crue nous a été apportée par le sous-préfet qui m’a indiqué que le seul maire qui avait répondu avec bienveillance et courage était le maire de Maurecourt.
Il m’a indiqué ensuite que celui-ci subissait une attaque en règle sur les réseaux sociaux , depuis que sa décision a été connue.
Belle ambiance quand il s’agit de faire appliquer la loi en faveur de l’hébergement d’urgence !!!!!
Quant à l’opération de mise à l’abri, c’est bien le 19 décembre au matin, que dès l’aube une huitaine de bus se sont rassemblés.
Devant le danger potentiel représenté par des réfugiés transis de froid, une compagnie de CRS a été déployée en tenue de maintien de l’ordre avec l’équipement idoine ( gazeuses, matraques, etc).
La sécurité au petit matin, dans le brouillard , c’est juste lugubre !!!
Quant à la mairie, elle était représentée par le directeur de cabinet, Thomas Dubois, l’adjointe Joëlle Devos et, la police municipale.
La préfecture était également représentée par la directrice de la cohésion sociale (acronyme DDCS), en réalité elle était là pour pointer les listes des réfugiés répartis dans chaque bus.
Ce grand déménagement a été réalisé dans l’ordre et la bonne humeur et en deux heures tous les bus étaient partis.
Tous les bénévoles et associations ont concouru à la réalisation de cette opération qui ne doit pas faire oublier l’hostilité et les réticences des autorités municipales.
Ci-contre l’arrêté qui a été pris par M. Brosse et qui est affiché au pointil.
Pour conclure sans doute trop rapidement, le score vu du côté de la mairie est :
Arrêté : 1
Solidarité et respect des droits : 0
Gérald CASSON
La vidéo du démantèlement du camp du Pointil: Les réfugiés Tibétains ont été transportés dans plusieurs centres d’hébergement d’île de France ainsi que temporairement dans un gymnase de Maurecourt dont il faut remercier le Maire et ses administrés, aucun site n’ayant été prévu sur la ville de Conflans. |