Violences policières et spirale de la violence

Communiqué de Presse

Une fois de plus à Chanteloup-les-Vignes, une interpellation dégénère en violences policières et spirale de la violence

Dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 octobre 2015 les interpellations de deux habitants de Chanteloup, ont dégénéré en violences policières. Ces faits seraient restés invisibles et inattaquables sans la présence d’esprit d’une habitante de les filmer. La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, depuis sa mise en ligne est édifiante. L’action de la police dans la lutte contre le trafic de drogue est bien sûr légitime. Pour autant, rien ne justifie l’usage « disproportionné », « inapproprié » de la force par des policiers. Ce que donne à voir cette vidéo (donner des coups au visage d’un homme menotté, jeté au sol ; traîner un homme au sol comme un sac d’un véhicule à l’autre ; tirer au flashball sur des habitants alors qu’ils protestent mais ne semblent pas hostiles) sont autant d’actes qui portent discrédit à l’Institution policière. La section locale de la LDH transmet cette vidéo, et les informations qu’elle détient à ses instances nationales pour étudier les suites à lui donner tant sur le plan juridique que sur celui de la citoyenneté. Le spectacle inacceptable de ces pratiques policières a enclenché une fois de plus la spirale de la violence à Chanteloup. Dans la nuit du 22 au 23 octobre, des affrontements avec la police ont eu lieu, six véhicules ont été incendiés (3 des services de la ville dans les ateliers municipaux, 3 d’habitants sur le parking de la Mairie), d’autres véhicules ont été dégradés, une vitre de la Mairie a été brisée. La Ligue des Droits de l’Homme n’accepte pas cette spirale de la violence, où à l’usage disproportionné et inapproprié de la force par des policiers, répondent des actes de destruction qui visent des symboles de la République et du vivre ensemble. La Ligue des Droits de L’Homme comprend la colère des habitants, particulièrement des jeunes face à la récurrence et la virulence des interventions policières sur le territoire (contrôle au faciès, interpellations « musclées », insultes parfois, …) qui nourrissent des sentiments d’injustice. Elle appelle l’ensemble des habitants, à exprimer leur indignation et leur colère dans des dynamiques démocratiques (pétition, manifestation, assemblées, délégations auprès des institutions, …) et à refuser les actions violentes qui sont utilisées pour alimenter la stigmatisation dont Chanteloup et les Chantelouvais sont l’objet et pour désigner les habitants de la Noé comme une population dangereuse. La LDH continuera d’agir avec les habitants de Chanteloup, pour le respect effectif des droits et pour une police républicaine au service des citoyens.

Le communiqué en .pdf

à télécharger: Modèle de formulaire de témoignage pour production en justice

Soutien aux migrants et réfugiés

A l’appel du Collectif de Soutien aux Migrants et Tibétains

Manifestation le 10 octobre 11h devant le bateau ‘Je Sers’.

Rassemblement du Collectif de soutien aux réfugiés, sans abris et Tibétains.
Plus de trois cent personnes se sont jointes à la marche unitaire de soutien au slogan de « Conflanais, Andrésiens, réfugiés, SDF, les mêmes droits, tous un toit, logements vides, réquisition.
Nous avons appris hier soir qu’une maison de retraite de Triel sur Seine est vide et peut accueillir 60 personnes. Le Collectif engage dés aujourd’hui des actions pour rendre accessibles ces logements aux réfugiés.
Nous continuons la mobilisation devant l’urgence de trouver des hébergements pour tous.

Vidéo et Infos sur la page du Collectif

Le tract recto verso en pdf

 

Santé Egalitaire et Solidaire

– Colloque Pour une Santé Egalitaire et Solidaire
Dans le prolongement d’un stage LDH régional »santé » en 2014, le Comité régional Ile-de-France a conçu un important colloque co-organisé avec la Macif (dans le cadre du partenariat LDH-Macif), avec le soutien de la Ville de Nanterre qui l’accueille dans le grand auditorium de la Maison de la Musique (en centre-ville, facilement accessible en RER A), samedi 14 novembre, de 9 à 18h.

Plus d’infos à la page Communiqués, Formations Colloques.

Nouvelle réunion du collectif

Le collectif de soutien aux tibétains s’est réuni à nouveau, face a la situation qui semble sans issue, après la fermeture des hébergements.

Des actions médiatiques sont envisagées. De nouveaux réfugiés arrivent chaque jour et contrairement à ce que souhaiteraient certains fonctionnaires il n’est pas envisageable de fermer la porte à es gens qui arrivent après avoir traversé la moitié du monde a pied pour fuir les persécutions.

Compte rendu de la réunion.

Flash ball à la cité bleue

Flash Ball à Conflans.

Vendredi 17 juillet, à la cité bleue.

Un incident de voisinage qui aurait du être mineur s’est transformé en gros incident avec l’intervention de la BAC. on aurait peut-être pu éviter cela avec un peu de pédagogie, de psychologie et de paroles dans l’optique d’une police de proximité. Quatre jeunes ont été interpellés. La section LDH de Conflans s’est saisie du dossier de cet incident.

Les faits évoquent une provocation policière qui semble avoir fait suite à d’autres interventions policières du même jour dans des cités des Yvelines.
L’intervention d’une première voiture banalisée, des faits à l’origine assez peu caractérisés, ( un contrôle sur la voie publique à l’encontre d’un jeune motard ), ne laissaient pas présager des incidents graves.
Pourtant, il a été procédé de la part de la police à des tirs de flash-ball, des jets de gaz lacrymogène, des actions d’exercice du maintien de l’ordre, qui ont été suivis de quatre interpellations, et de placements en garde à vue.
Des quatre gardés à vue, un a été condamné en comparution immédiate à 6 mois fermes en raison notamment d’une révocation de sursis ( 3 mois).
La situation des autres reste à préciser au fur et à mesure du recueil des informations et témoignages.
Actuellement, la section de la ligue des droits de l’Homme de Conflans , a été saisie par des habitants de la cité bleue.
Une première réunion s’est tenue en présence de plusieurs ligueurs et des témoignages ont déjà été recueillis.
La mobilisation de la section a été assurée par des ligueurs présents pendant la période de congés et un bureau élargi s’est réuni dés la fin août pour travailler sur ce dossier.