COMMUNIQUE: Violence policière au lycée de Conflans

COMMUNIQUE:
A CONFLANS Ste Honorine
VIOLENCE DISPROPORTIONNEE des forces de l’ordre à l’encontre de Lycéens mobilisés pour bloquer le Lycée Jules Ferry.

Le 6 avril, les forces de l’ordre ont fait usage d’un attirail répressif complètement démesuré contre une chaîne humaine, non violente, de  lycéens qui stationnaient devant l’entrée de leur lycée,
Ce rassemblement situé à l’entrée du Lycée ne constituait aucun obstacle à la circulation ni un trouble conséquent à l’ordre public.
Pourtant, après avoir été gazés, mis en joug par des lanceurs de grenades Cougar des LBD pointés au niveau du visage, les lycéens ont également dû assister à l’interpellation violente de l’un d’entre eux.
En effet , toutes les techniques déjà trop connues ayant abouti à des conséquences dramatiques ont été utilisées.
Placage au sol, immobilisation par quatre policiers se positionnant pour peser de tout leur poids sur le jeune.
La LDH alerte toutes les autorités concernant ces pratiques violentes qui ont contribué à mettre en danger des mineurs qui ne faisaient qu’expérimenter la liberté de manifester, qui est une des libertés fondamentales dans un État démocratique.
De surcroît, les mineurs doivent être l’objet d’une protection renforcée en raison de leur âge.
Quant à l’usage de la force publique, la LDH rappelle qu’elle doit être encadrée et respecter les principes de stricte nécessité et de proportionnalité.

La LDH attire l’attention de toutes les autorités concernant des pratiques hors du cadre de l’état de droit et de plus particulièrement dangereuses.

La section LDH de Conflans Andrésy Chanteloup, Maurecourt.
Dans la presse:

des images montrant la démesure des armes utilisées pour faire peur aux lycéens et la preuve de la certitude des policiers de ne pas être menacés puisque tous avaient le crane découvert, aucun casque ni béret ni képi…

podcast LFM95.5

Communautarisme, séparatisme, haine sur internet, un climat social qui amène une nouvelle fois responsables politiques et citoyens à s’interroger sur le maintien du vivre ensemble et de l’unité entre citoyens. Un «Vivre Ensemble» aussi ré interrogé à travers le prisme du reconfinement en cours depuis le 30 octobre dernier.

Hakima Aya recevait donc pour en parler Cécile Dumoulin, élue locale depuis 2002 à Mantes la Jolie, 8ème Vice présidente du département des Yvelines en charge des collèges ainsi que Christian Hoisnard, président de la fédération des Yvelines de La Ligue des Droits de l’Homme et Gérald Casson de la section LDH de Conflans Saint Honorine.

https://lfm-radio.com/podcasts/oep-2020-peur-de-tomber-malade-de-perdre-son-emploi-peur-du-terrorisme-violence-vs-vivre-ensemble-185

Les Violences d’état

(débat fédéral Conflans Sainte Honorine le 1 février 2020)

« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’Hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. Lire la suite

L’affaire Théo n’est pas un accident

RASSEMBLEMENT CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES
PLACE DE LA REPUBLIQUE
SAMEDI 18 FEVRIER 2017

« L’affaire Théo n’est pas un accident, pas un fait divers »

L’affaire Théo n’est « pas un accident, pas un fait divers », a répété le président de SOS Racisme Dominique Sopo : « C’est un problème structurel de violences policières que la France doit avoir la maturité de traiter. »

Pour Pierre Tartakowsky, président de la LDH, il est urgent d’ouvrir « un grand chantier sur la sécurité publique ».

Les organisateurs ont réclamé le retour de la police de proximité, la formation des policiers aux préjugés raciaux et la remise d’un récépissé lors des contrôles d’identité

Violence à Aulnay-sous-Bois

Les faits qui se sont produits à Aulnay-sous-Bois sont graves

Communiqué commun : le Cran, la LDH, la Licra, le Mrap, SOS Racisme

En cette circonstance, la violence policière a pris un caractère sexuel et raciste. Des insultes comme « salope », « négro », « bamboula » auraient été proférées.

Depuis des années, la question des violences policières est posée. Qu’elles aient ou non un caractère racial, elles portent atteinte à la sécurité des citoyen-ne-s et à la crédibilité de la police elle-même. Or nous avons besoin d’une police forte et juste. Ce quinquennat ne peut s’achever sans qu’on mette en œuvre un véritable plan contre ce fléau, qui mine notre République. La violence ne peut être une réponse. A la République de démontrer que ses outils sont les seuls qui vaillent.

C’est pourquoi nous demandons de toute urgence à être reçus par monsieur le Président de la République, monsieur le Premier ministre et monsieur le ministre de l’Intérieur pour nous assurer de la mise en place de solutions concrètes, pour mettre fin à ces abus et rétablir la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre.

Paris, 8 février 2017

Communiqué 14 juin 2016

Deux policiers ont été assassinés cette nuit, à leur domicile, dans la commune de Magnanville,

laissant orphelin leur fils de trois ans.

La fédération des Yvelines de la Ligue des droits de l’Homme s’incline devant les victimes et leur

enfant, qui a probablement été témoin de l’un des deux assassinats.

Elle adresse ses condoléances aux familles des victimes, à leurs amis et à leurs collègues. Elle les

assure de sa sympathie.

En s’attaquant aux forces de police d’une démocratie, le tueur s’attaque à l’Etat dans sa forme

démocratique. Par là même, il met en évidence la société qu’il veut construire. Celle où l’Etat ne

représentera et n’autorisera qu’une seule pensée, qu’une seule idéologie, quel qu’en soit le

fondement.

Aucune société n’est monolithique. Toutes les opinions y sont recevables à la condition qu’elles

n’appellent pas à la haine des êtres humains.

Recueillement et réflexion, c’est ainsi que l’on rendra hommage aux victimes.

Pierre Déjean

Président de la fédération

 

Formation Information du 27 mai 2016

WP_20160527_011fLa formation sur les contrôles d’identités, ce 27 mai fut un moment très fort de témoignages, d’échanges et d’information. Merci aux jeunes venus en nombre de la densité de leurs témoignages, de leur capacité d’écoute et d’attention. Merci au délégué du défenseur des droits, à l’avocat, au représentant de la plate-forme de lutte contre les discriminations de la qualité de leurs apports et interventions. (Les services de police avaient été invités à participer). Merci à tous les participants de leur présence attentive et aux jeunes et de la pertinence de leur questionnement. Lire la suite

Policiers mis en examen

Communiqué de Presse

Quatre policiers d’une unité de la brigade anti criminalité intervenue à Chanteloup les vignes ont été mis en examen suite à une enquête de l’IGPN concernant les circonstances d’une interpellation particulièrement violente réalisée le 16 octobre 2015.

Les violences constatées sur les images d’une vidéo mise en ligne par une habitante, ont été retenues à charge des policiers qui sont poursuivis pour violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique.

En outre l’usage d’un flash-ball en un tir à hauteur du visage et sans sommation a également été retenu à charge d’un policier pour justifier des violences volontaires avec arme.vs160211-002

Quant aux tentatives de réécriture des circonstances de l’intervention, comme cela est trop souvent constaté à la lecture des procès-verbaux de police, elles sont justiciables de poursuites pour faux en écriture publique, crime passible de la cour d’assises.

L’enquête de l’IGPN et les décisions de mise en examen du procureur confirment ce que la LDH dénonçait, avec les habitants de Chanteloup (communiqué de presse du 23 octobre 2015) quant au dévoiement de pratiques policières dans les quartiers d’habitat populaire, dont Chanteloup.

Nous resterons très actifs et vigilants quant aux suites judiciaires de ces mises en examen et aux pratiques policières sur la circonscription de sécurité publique de Conflans où les « dérapages » ont lieu aussi à Conflans, à Poissy, à Achères …

Au-delà de l’indignation légitime des citoyens de Chanteloup face à ces pratiques policières qui portent atteinte à la République, à la Démocratie, à la communauté nationale, nous les appelons à se mobiliser dans la durée et dans des dynamiques démocratiques pour que l’Etat, avec les autorités policières et judiciaires, garantisse les conditions du fonctionnement de toutes les forces de police dans le cadre strict des dispositions législatives et réglementaires concernant la sûreté individuelle des citoyens.

Dans le contexte de prolongation de l’état d’urgence, particulièrement inquiétant pour les libertés publiques et individuelles dans les quartiers d’habitat populaire, la LDH renforcera sa présence et son action, avec les habitants, à Chanteloup et sur l’ensemble des communes relevant de l’action du commissariat de Conflans-Sainte-Honorine et transmettra aux autorités policières, judiciaires et politiques tout manquement de policiers aux règles républicaines dont elle aura connaissance directement et par les témoignages qu’elles continuera de recueillir.

communiqué de presse

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